Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.
Le retour des cours n'était pas franchement une bonne chose pour Lumen. Ça ne lui apportait pas grand-chose en fait. Comme un certain nombre d'élève, elle n'avait pas envie de retourner en classe, de faire des devoirs, d'écouter les professeurs, de prendre note. Tout ça, tout ça. Pour se donner du courage, elle avalait même le contenu d'une bouteille d'alcool. Elle n'en pouvait plus. Mais ce jour-là était libre, il s'agissait d'un samedi. Pas de cours à suivre, pas de regard à supporter. Elle pouvait s'isoler. Toutefois, avant de partir en quête d'un lieu tranquille, un hibou l'interrompit. Elle ne reconnut pas vraiment l'animal : un de l'école ? Peut être. Alors cela voulait dire qu'il venait d'Ethan. Enfin, elle voyait mal qui prendrait soin de lui envoyer une lettre. Bien sûr quand elle ouvrit, elle remarqua qu'elle ne s'était pas trompée. « Bingo. » Murmura t-elle en lisant rapidement les quelques lignes. Il lui proposait de la retrouver quelque part pour discuter. Elle hésita une seconde avant de répondre. Que lui voulait-il ? Elle se posa de multiples questions avant de venir à la conclusion suivante : il souhaitait juste discuter comme des amis. Elle attrapa sa plume et écrivit trois mots : tour d'astronomie. C'était le premier lieu qui lui vint par la tête. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant d'ajouter d'autres termes, précisant à présent l'horaire : dans dix minutes. Elle lui laissait juste le temps de déplacer ses fesses. Peu importait où il se trouvait d'ailleurs. Et s'il arrivait en retard, elle le tuerait dans l'instant. Elle donne le parchemin au hibou qui partit en direction de son destinataire. C'est alors qu'elle choisit de se changer. Au lieu de sa paire de baskets usées, elle prit tout simplement des converses. Puis, elle enfila un sweat-shirt. Il faisait froid là-haut, puisque c'était ouvert, contrairement au reste du château. Logique en même temps, puisqu'il fallait pouvoir observer les étoiles. Elle vida ensuite son sac et y mit un autre pull plus chaud. Ainsi que pour remplir son estomac, des chocogrenouilles, des chocoballes, des baguettes magiques à la réglisse ainsi que des plumes en sucre. Bref, plein de saloperies pour niquer ses dents. Et l'inévitable ? Une bière au beurre ! Et elle partit direction la tour d'astronomie. Il n'y avait pas beaucoup de distance à parcourir. Elle devait descendre les escaliers menant à la salle commune, traverser le tableau de la grosse dame et rejoindre le palier en dessous pour trouver les escaliers qui allaient vers sa destination. Elle fit en sorte de ne croiser personne, de n'écouter les voix des autres et de les ignorer un maximum. Quand certains insistaient, elle leur indiquait d'un mouvement de la main qu'elle avait d'autres choses à faire.
En arrivant enfin à la tour d'astronomie, elle vit par un heureux hasard qu'il n'y avait personne. Les gens devaient profiter du beau temps ou ils préféraient venir le soir pour le romantisme et la tranquillité de la nuit. Elle se débarrassa tout d'abord de son sac, bien trop lourd pour ses épaules. Aussitôt, elle se dirigea vers les rembarres pour regarder l'extérieur. L'herbe verdoyante, le ciel bleu et le lac presque envoûtant lui faisaient presque oublier la sale affaire qui la préoccupait : toujours et encore ses fiançailles. Comment les oublier ? Maintenant, c'était officiel, définitif. Elle ne reviendrait plus dessus. Son regard se balada encore longuement sur les endroits divers qui se trouvaient dans le parc : le saule cogneur, le lac, le stade de quidditch et bien sûr la foret qui se dessinait. Des bruits de pas lui parvinrent aux oreilles, des pas assez lourds. Elle reconnut rapidement Ethan. A défaut de savoir tout de lui, elle connaissait déjà ce genre de détails. Sans se retourner, elle lui adressa la parole, le ton étant presque enthousiaste : « J'ai failli attendre, tu sais ? » Un brin taquine, Lumen ne changerait jamais. Elle s'autorisa un temps de rêverie. Elle essaya de regarder le plus loin possible mais sa vue s'arrêta à la lisière de la foret. Elle laissa échapper un sourire avant de reporter toute son attention sur Ethan. Elle le gratifia d'un sourire et lui fit une brève bise avant de reprendre la parole, toute pimpante : « Ta lettre était bien mystérieuse. Tu voulais me parler de quelque chose en particulier ? » Demanda t-elle en fronçant les sourcils. Elle lui fit un signe de tête pour lui montrer le sac qui se trouvait pas loin. Et sans plus attendre, elle s'installa à même le sol et ouvrit sa besace. Elle laissa apparaître les différentes friandises ainsi que la bouteille. Elle se demandait comment elle aurait pu mettre tout ça sans sa magie. Heureusement qu'elle était une sorcière finalement. « Erin a fini par te foutre la paix ? Et Cassie va bien ? Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de la revoir. Je me suis dit qu'avec ce qu'il lui est arrivé que je devais la laisser tranquille. » Et puis, il y avait eu sa tante. La blonde qui était venue la chercher à l'infirmerie après quelques jours. Par je ne sais quelle raison, elle avait pu faire pression sur Dumbledore pour la laisser embarquer sa nièce. Il fallait dire que Siobhán avait le bras long à présent avec sa place dans le conseil d'administration. De plus en plus surprenante. De toute évidence, elle n'était pas n'importe quelle sang pur, totalement idiote. Mais ça Lumen le savait depuis toujours. « C'est pas trop dur de la voir dans un tel état ? » Elle faisait bien sûr référence à la douce Cassie, bien plus solide et courageuse qu'il n'y paraissait. Tout le monde avait été étonné. Même la concernée doutait sincèrement de sa place chez les gryffondors. Pourtant, quelque part, Lumen savait qu'il fallait avoir du courage pour supporter un duo comme Ethan et Erin. « Et toi ? Comment tu te porte ? Pas trop difficile de reprendre les cours ? Ca été facile de te lever lundi matin ? »
Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle.
La rentrée, je n’avais jamais aimé cette période, celle où l’on devait reprendre le chemin de l’école, s’asseoir à nouveau derrière ces bancs en bois, de nouveau écouter les longs discours de nos professeurs ou encore en filer pendant la semaine les mêmes vêtements que les autres. Le seul lot de consolation était le faite qu’on allait tous retrouver nos amis, pouvoir encore pendant quelque temps partager de moment important dans notre vie. Nous allions pouvoir rire dans les couloirs, nous pouvions encore nous disputer, ou encore entendre des rumeurs, comme celle qui court pour le moment, celle qui disait que Lumen Macmillan était désormais lié au serpentard Aleksey Dolohov. J’avais pu entendre quelques discours surpris, étonner, d’autre ne comprenaient pas comment cela avait pu se produire.
Mais aujourd’hui, j’avais envie de discuter, de parler avec quelqu’un d’autre, de tout et de rien et qui sait peut-être était-ce le faite que j’entendais parler d’elle dans les couloirs, ou tout simplement parce que j’avais juste envie de la voir que je lui envoyais un hibou écrivant simplement sur un parchemin « Partant pour une petite discussion ? ». Puis j’attendis quelques minutes, le temps d’avoir sa réponse, et quand elle arrivai-je partie en direction de la salle commune, prendre une bouteille de whisky pur feu que j’avais dans ma valise — me disant qu’on avait de la chance qu’ils ne fouillent pas nos valises — au risque d’être légèrement en retard. Je l’ai mis dans un sac, puis je me dirigeais vers là tous d’astronomie.
Je gravissais les marches tranquillement sans trop me presser, espérant quand même que personne ne soit dans cette tour. Et elle était là appuyée sur une rambarde, m’attendant et sans même que j’ai eu le temps de lui dire bonjour, elle me lança une de ses petites phrases taquines. Alors j’eus un sourire, tout en lui disant « Oh à peine, mais j’ai de quoi me faire pardonner. » M’approchant d’elle, alors qu’elle donnait cette impression d’essayer de voir quelque chose. C’est quand je fus arrivé à ses côtés qu’elle reporta son attention sur moi, me souriant, et me faisant une bise. Je lui souriais à mon tour, content qu’elle soit de bonne humeur « Tu as l’air de bonne humeur. » Je sortis alors ma bouteille de son sac pour lui montrer « Tiens, regarde ce que je t’ai rapporté » avec un petit haussement de sourcils.
Et quand elle me disait que mon mot était mystérieux et fronçait ses sourcils, je n’eus encore un sourire « Rien de spécial me suis dit que tu aurais peut-être envie de parler, c’est tout. Et puis ta compagnie est agréable, alors pourquoi ne voudrais-je pas passer un peu de temps avec toi. » Je lui donnais un léger, tout léger coup d’épaule. Et quand elle s’assit sur le sol, et qu’elle me montra le contenu de son sac « Un véritable festin de sucre que tu nous as préparé ». Je la suis vis, m’installant sur le sol, commençant à ouvrir la bouteille de whisky tout en écoutant ses questions et elle en avait pas mal, je laissais échapper un petit rire en l’entendant me questionner ainsi « Que de questions. ». Elle semblait vraiment être de bonne humeur, qui s’est peut-être qu’elle était heureuse d’être fiancée. Mais pour l’heure, je bus une gorgée à la bouteille de mon whisky, « Je t’échange une gorgé de whisky contre une boute de chocogrenouille. ». Mais pour l’heure en attendant sa réponse à ma proposition d’échange, je commençais à lui répondre d’abord sur Erin qui m’avait quelque peu taquiné sur le dessin de lumen, qui maintenant se trouve sur ma table de nuit. « Oui, comme je ne réagissais pas à ces taquineries, elle a arrêté. » Puis à sa question sur Cassie, tout le monde savait que Cassie faisait partie de mes amies les plus proches et que j’avais ce côté protecteur envers un peu plus acerbe que pour les autres, même si Erin était pire que moi. « Et Cassie, ça va, elle se remet doucement. Ce qui n’est pas facile avec des meilleurs amis aussi protecteurs que nous… Enfin Erin est pire que moi. Et puis elle est plus forte qu’elle ne le pense. Pas mal de personnes auraient surement paniquer et fuis à sa place » Cassie avait cette tendance à se sous-estimer, ne pas voir qu’elle était bien meilleure qu’elle ne le pensait. Ce qui avait parfois le don de m’énerver. Je repris une gorgée de mon whisky, regardais vers l’extérieur, repensant à ce jour ou nous l’avion vu dans l’infirmerie, repensant la panique que nous avions eue avec Erin. « Mmh, je n’aime pas l’avoir ainsi, mais elle a eu de la chance, je pense, ça aurait pu être pire. Quand je l’ai vue, je me suis dit que j’aurais dû être là. Enfin… »
Puis je repris une grosse inspiration, rapportai mon attention sur Lumen et répondis ainsi à la dernière question qu’elle m’avait posée. « Et moi, ça va. J’aurais juste aimé que les congés soit un peu plus long et pouvoir dormir un peu plus longtemps. Mais on n’a pas tout ce qu’on veut dans la vie. Mais c’est sur, je n’avais pas très envie de reprendre les cours ou du moins pas être pressé de les rependre. Et toi ? » Je changeais de position, plaçant mes jambes dans une position un peu plus confortable. Et soudain, les ragots me revenaient entête alors reprenant encore une gorgée « au fait, j’ai cru comprendre par quelques ragots qu’il fallait que je te félicite. » Et à la suite, je lui lançais une phrase taquine, sans aucune prétention, lui souriant d’un sourire provocateur « Je ne pourrais plus te draguer maintenant que tu es fiancé. »
Je ne voulais pas la forcer à en discuter, même si j’étais intrigué par le comment. J’aurais bien voulu savoir si c’était tout le deux, d’eux même, qu’ils avaient pris cette décision ou si c’était leurs parents qui l’avaient prix pour eux. Et je n’avais aucune envie de porter un quelconque avis sur le sujet, même si pour moi cette pratique était quelque peu dépassée. « Tu es contente ? »Je posais mes mains sur ses genoux, la regardant droit dans les yeux, car le peu que je connaissais de cette fille elle ne m’avait pas donner cette impression de suivre les règles des sangs purs ou encore déjà à penser à se marier.
Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.
Elle n'attendit pas longtemps avant d'entendre les pas lourds de son nouvel ami. Ethan arrivait et toute évidence avec quelque chose de pesant dans son sac. Elle ne se retourna pas tout de suite, préférant fixer l'horizon. Elle posa son regard sur chaque détail qui lui paraissait important. Alors qu'elle semblait perdue dans ses pensées, elle prit la parole. Les différentes paroles du gryffondor la fit vaguement sourire. Il venait de piquer sa curiosité. Que pouvait-il avoir qui la forcerait à lui accorder son pardon ? Il constata ensuite qu'elle pétait le feu. Elle se mordilla légèrement la lèvre inférieure, hésitante sur cette idée. « J'ai l'air de bonne humeur ? » Dit-elle en inclinant légèrement la tête sur le côté. En fait, elle n'en était pas vraiment certaine. Elle ne saurait pas dire elle-même si elle allait bien ou pas. Elle fit un long haussement d'épaules peu convaincu. « Je suppose que c'est toi qui me fais cet effet. » Sourit-elle en se tapotant le menton pour avoir l'air de réfléchir. Elle avait émis cette possibilité tout simplement par hasard. En fait, elle s'en moquait un peu de connaitre le pourquoi du comment. S'il y croyait, alors tant mieux. Elle fronça les sourcils quand il lui présenta une bouteille. Elle fit mine d'applaudir, satisfaite d'assister à un tel spectacle. « Je ne sais pas si je dois me sentir flattée que tu me vois comme une alcoolique notoire, mais ce présent me plait bien. » Avoua t-elle en s'installant sur le sol en tailleur. Elle l'invita à en faire de même et entama la conversation par une série de questions. Elle fit une petite grimace en imaginant qu'elle puisse être de bonne compagnie. En fait, on lui disait parfois, mais ne faisait pas tellement attention à ce genre de... compliment. « Suis-je de bonne compagnie parce que tu as pu boire un peu de bière au beurre l'autre fois ou parce que tu admire mes talents de dessinatrice ? » Curieuse, elle attrapa une plume en sucre qu'elle approcha lentement à sa bouche. Elle se figea pour prêter toute son attention sur lui et les paroles qu'il prononça. Une gorgée de whisky contre une chocogrenouille ? Elle fronça les sourcils avant de prendre la dite sucrerie qui se trouvait dans son sac. Elle la tendit donc à son camarade de maison. « Tiens, fais en bon usage. » Rit-elle simplement. Elle était curieuse d'entendre la suite. Elle voulait à tout prix avoir des nouvelles de Cassie, la timide et courageuse Cassie. Elle l'avait vu à l'oeuvre. De ses grands yeux bleus, Lumen avait assisté à la métamorphose de la née moldue qui correspondait parfaitement aux valeurs de gryffondor. Il ne suffisait pas d'avoir du répondant, de se promener dans la forêt interdite pour prouver ses qualités. Inutile de rouler des mécaniques, en vérité, ça ne servait à rien. Finalement l'audace et la force de caractère s'exposaient seulement dans des situations importantes. « Elle n'a pas confiance en elle, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Sinon, elle saurait parfaitement qu'elle mériterait sa place dans l'équipe de quidditch. Elle s'en sort bien en plus, c'est une pro qui le dit. » Elle bomba le torse comme pour se donner davantage de crédit, pour montrer toute l'assurance et la fierté qui émanaient d'elle. Lumen était certaine d'une chose : elle était faite pour le quidditch. Et personne ne viendrait ébranler sa conviction. Elle explosa de rire tout en se passant une main dans ses cheveux. Elle secoua la tête et croqua alors dans sa plume en sucre. « Je suis si ridicule que je me fais rire moi-même. »
« Faut pas culpabiliser. Ca sert à rien. » Fit-elle brutalement sans s'en rendre compte. Mais elle ne laissa pas le temps à Ethan de réagir qu'elle reprenait déjà la parole sur un ton plus doux, mais rempli d'amertume. « Ca n'apporte que des ennuis. » Elle fourra ensuite le dernier morceau de sa plume en sucre sous le regard probablement étonné du garçon. Lumen était assez brusque, lunatique. Elle changeait d'émotion à une autre, du rire aux larmes (même si elle ne pleurait jamais ! ), de la bonté à l'égoïsme le plus total. « Moi ? J'ai passé le reste de ces vacances imposées avec ma tante. » Comme Siobhán, elle ne mettait pas vraiment son oncle dans l'équation. Peut être par habitude ou alors simplement, parce qu'elle ne l'intégrait pas. Elle avait du mal à se dire qu'elle était mariée au frère de son père, ça semblait tellement surréaliste ! « Elle fait partie du conseil d'administration. » Précisa t-elle comme s'il s'agissait d'une chose évidente. Cependant, elle faillit s'étrangler quand il parla d'un ragot selon lequel elle était fiancée. « Pardon ?! » S’enflamma t-elle prête à lui sauter dessus pour l'étriper. Lumen était un véritable dragon. Il suffisait d'un mot, un seul et elle perdait le contrôle. Instable, elle ferait un très bon sujet en psychologie pour les moldus. Cependant, il poursuivit sur sa lancée et elle tomba littéralement sur le cul lorsqu'il osa prononcer le mot draguer. Elle ne pensait pas vraiment cette conduite tellement appropriée. Il était carrément inconvenant. Il devrait réellement faire attention à ses propos. « Fiancée ou pas, t'aurais eu aucune de chance de toute façon.» Catégorique, directe, cassante. Lumen n'avait pas réellement envie d'entrer dans son jeu cette fois-ci. Elle n'était pas vraiment d'humeur à ce genre de causerie. Elle aurait juste voulu oublier, ne pas y penser juste le temps d'une minute, d'un instant. Elle n'avait rien demandé pourtant. Voilà pourquoi les sombrals restaient de meilleurs compagnons que les humains ! Au moins, ils ne parlaient pas. Ils ne se moquait pas. Ils écoutaient, plus ou moins, ils étaient tranquilles, calmes, paisibles. Ils avaient un effet positif sur elle. Elle entendit trois petits mots... un peu particuliers, pas vraiment par leur syllabe, mais plutôt par leur contexte. On ne lui avait jamais posé cette question, pas pour ça. On se contentait de la critiquer, de la juger sans vraiment s'intéresser à ce qu'elle ressentait. Elle ne sut pas vraiment quoi penser ses deux mains posées « Ces fiançailles brisent tous mes rêves de chasteté. » Répondit-elle sur une pointe d'humour tout en fronçant les sourcils. Elle marqua une courte de pause tout en se mordillant la lèvre inférieure, comme si elle s'apprêtait à lui révéler un lourd secret. « Depuis toujours, je désire ardemment m'enfermer dans un couvent et me dévouer à une existence dépourvue de faste et de plaisir. » Un sourire malicieux collé au visage, on pouvait deviner son manque de sérieux flagrant. Elle se moquait littéralement de lui. De toute façon, elle n'avait rien d'une none. Oh bien sûr, elle n'était pas non plus libertine, mais elle ne pourrait pas se passer d'alcool et surtout vivre en priant et lisant des messes en latin. Pis, elle ajouta en riant doucement : « Avoue que je suis convaincante. »
Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle.
Je devais avouer que la voir ainsi me forçait à sourire, un de ce sourire sincère et non pas un de ses sourires de politesse. Je la regardais avoir cette manie qu’elle avait avant de prendre la parole quand elle hésitait, inclinant la tête. Alors que j’attendais tranquillement ces paroles et elle me disait que cela était peut-être dû à moi. Je lui répondis tout simplement « Alors, je suis content que je te rende de bonnes humeur. » Pendant qu’elle se tapotait le menton, donnant l’impression qu’elle réfléchissait à ces paroles. Puis je lui avais montré la bouteille de pur feu, elle m’avait répondu pendant qu’elle s’installa sur le sol et que je suivais le mouvement « Oh ce n’est pas rien que pour toi, mais pour moi aussi. Donc dans ce cas nous sommes tous deux des alcooliques. »
Puis nous avions entamé la conversation, alors que nous avions commencé à manger les sucreries qu’elle avait apportées avec elle. Lumen fit une grimace, puis pris un plume en sucre alors qu’elle me demandait pourquoi j’étais de bonne compagnie si c’était les faite d’avoir bu une bière au beurre, ou grâce à son dessin. Je fis une moue prenant les temps de réfléchir, ou du moins donnant cette impression lui disant dans un premier temps avec une pointe d’humour « Je dois faire attention ce que je dis. » Je prenais encore quelques secondes avant de lui répondre, lui proposant un échange qu’elle accepta me tendant une boite de chocogrenouille, alors que moi, je lui donnais la bouteille de whisky. Je l’ouvrais, me tenant prêt à attraper le chocolat enchanté, pour pouvoir le croquer. « Peut-être parce que tu es juste toi. » Le disant sur un ton quelque peu provocateur, même si cela était sincère. Ensuite, je mordais dans le chocolat puis reprenant « Mais la bière au beurre et le dessin, on peut être contribué aussi » rajoutais, je en lui souriant et sur un ton taquin. Puis la conversation, c’était tourné vers Cassie, la jeune gryffondor prenait de ses nouvelles, ce qui était tout à fait logique puisqu’elle était amie. Donc je lui avais répondu, lui disant qu’elle allait de mieux en mieux chaque jour. Elle me disait même sur le ton de l’humour que si Cassie avait plus confiance en elle, elle aurait sa place dans l’équipe de quidditch, ce qui me tira un sourire. Lumen venait se donnait un air qui se voulait sur d’elle bombant le torse « Oh si c’est une professionnelle qui le dit alors il n’y a pas de doute à avoir. » Je lui répondis avec un léger rire, enchainant directement « On a tous été ridicule à un moment ou un autre. » Puis j’avais laissé apparaître une pointe de culpabilité. Et c’est vrai, j’aurai voulu être au prés au lard cette fois-là pouvoir les protéger comme je le pouvais quitte à me retrouver blesser. J’avoue sans honte que je n’avais nullement aimé voir Cassie dans ce lit à l’infirmerie entendre parler avec difficulté. J’avais même tourné la tête regardant au loin alors que je l’entendais me dire de façon un peu brute qu’il ne fallait pas que je culpabilise, pour reprendre plus doucement que cela n’apportait que des ennuis. Même si je sentais qu’il y avait un peu d’amertumes. Peut-être avait-elle raison peut-être que cela n’apportait effectivement que des ennuis. Je pensais à cela alors que mon attention s’était portée désormais sur la carte qu’il y avait dans chaque boite de chocogrenouille, jouant avec elle, comme si je voulais m’occuper l’esprit, alors qu’elle me parlait de sa tante qui devait avoir le bras long d’après ce que je comprenais.
Et quand j’évoquai le fait qu’elle soit maintenant fiancée, elle me fusilla du regard comme si elle allait me lancer un de ses sorts faisant atrocement souffrir, changeant soudainement d’humeur. Elle me donnait l’impression que la sympathique Lumen avait soudainement disparu. Et à ma réflexion, sur le fait que je ne pourrais plus la draguer, n’avais pas l’air d’avoir arrangé les choses, elle était me parlais d’un ton cassant, et plus direct me disant que je n’avais aucune chance avec elle. Alors, je lui souriais, la regardant droit dans les yeux, continuant sur le ton de la taquinerie et de la provocation « Tant pis pour moi alors. Mais, dans ce cas, je ne devrais pas te rendre de bonnes humeur. »Cela était plus fort que moi, surtout quand une personne réagissait de cette manière, j’avais envie de la provoquer encore plus, la faire réagir même si cela n’était pas à mon avantage. Mais n’abusons pas de bonnes choses comme on le dit « Bon, j’arrête de te taquiner. »
Mais Lumen avait décidé de me parler, me disant qu’elle aurait voulu aller dans les ordres, ce qui me tira un sourire. Je la laissais parler, alors que je sentais que cela n’avait pas l’air de la réjouir, elle me semblait quelque peu désabuser par ce qui était en train de lui arriver ou blaser, je ne saurais le dire. Et quand elle me disait qu’elle était très convaincante, je lui répondis dans un sourire « Très convaincant, oui » je continuais à la regarder, laissant mes mains sur ses genoux. Après ces explications, je laissais un petit silence, retirai mes mains soufflant juste un « Je vois. Mais tu sais il y a encore moyen pour que ton vœu de chasteté soit respecté. » Cela était dit de manière tout à fait naturelle, sans la moindre trace d’humour dans mes propos. Jusqu’à un léger sourire fit son apparition et que je lui lançais « Suffit de demande au père de Didi. Il le perdra dans un tombeau avec une malédiction quelconque. » Je continuais sur le ton de l’humour, établissant des stratégies. Et je continuais sur le ton de l’humour. « Ou si tu veux en organiser ton enlèvement et on t’amener réellement dans un couvent comme ça, tu pourras respecter ton vœu de chasteté. »
Mais une chose me tracassait, Lumen ne m’avait pas paru comme étant un de ses sangs purs qui suivaient bien gentiment leurs traditions idiotes. Elle m’avait semblé être une de ses personnes qui se fichait royalement de tout ceci. Je la regardais dans les yeux, pris une voix plus sérieuse « Mais une question, et je sais que ça ne me concerne pas. Pourquoi avoir accepté ? Car je ne te vois pas te plier aux traditions moyenâgeuses des sangs purs. » Je ne voulais pas l’insulté ce n’était nullement mon but, je disais juste ce que je pensais vis-à-vis de cette tradition qui consistait à lier deux personnes de force. Lui comme elle n’avait rien demandé, tous deux avaient été emportés par cette vieille façon de penser. Leur espoir d’avoir une autre vie, d’aimer la personne de leur choix que ça soit Lumen ou Aleksey ainsi que les autres enfants de sang pur, tout ça leur était retiré. Dans un sens, il valait mieux être né moldu ou alors être de sang-mêlé. Mais cela ne me concernait pas, cela n’était non plus mes coutumes, alors de quoi je me mêlais. « Désolé, si j’ai été trop loin. Juste que je trouve ce principe de forcer deux personnes à se marier quelque peu archaïques. Tout ça pour une question de sang. » Le sang voilà tout ce qui importait pour eux.
Je détournais quelques instants mon regard pour regard vers l’extérieur. Donnant une l’impression que je réfléchissais. Puis je pris une inspiration me retournant vers Lumen, lui souriant à nouveau, enfin un sourire en coin fuguasse, la regardant dans les yeux comme toujours, je lui disais sincèrement « En tout cas, j’espère que tu auras une vie agréable avec lui. » Non, je n’employais pas le terme heureux, car d’après ses paroles, j’avais des doutes qu’elle puisse être heureuse.
Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.
Sincèrement, elle ne voulait pas se marier, pas avec un garçon qu'on lui imposerait. Même si elle ne se voyait pas finir avec quelqu'un, elle s'était toujours dit que si un jour elle passait par-là, elle choisirait elle-même. Ironique quand on connaît la décision qu'elle fit le jour où ses parents lui apprirent l'annonce de ses fiançailles forcées. Mais Lumen n'arrivait pas à se résoudre à tout perdre. Sa famille avait encore de l'importance dans sa vie malgré tout ce qu'elle dira à ses proches. Le souvenir de sa sœur restait toujours associé à ses géniteurs... pas vraiment à Freya, mais aussi un peu quand-même. Elle ne pouvait aussi nier la crainte d'être brutalement abandonnée et rejetée de cette vie qui avait toujours été la sienne. Et même si elle prenait la nouvelle à la rigolade en apparence. Au fond, les remarques d'Ethan à ce sujet la blessaient réellement, sans la vexer pour autant. Elle savait que la rumeur de cette alliance ne pouvait pas lui échapper et qu'il ne manquerait pas l'occasion de lui en parler. Elle ne savait pas grand-chose de lui. Les informations qu'elle obtenait de lui arrivaient au compte goutte. Cependant, elle devinait parfaitement l'incompréhension et la curiosité qui émanaient de lui. Les gryffondors avaient toujours été ainsi... curieux. Ce n'était en aucune façon une caractéristique de serdaigle, oh ça non. Aussi, il dégoulinait d'une certaine sincérité qui lui donnait envie de croire qu'il ne la critiquerait pas peu importe la réponse qu'elle lui apporterait. Alors parler avec lui semblait être une tâche assez aisée. Passer au delà de son mutisme sur sa famille et ses fiançailles était pour une fois une chose naturelle à ses yeux. Néanmoins Lumen préféra d'abord l'ironie. Sa plus grande arme, sa meilleure défense. Elle s'adonnait tellement à ce genre de pratique qu'il s'agissait presque d'un automatisme. Elle aurait aimé faire vœu de chasteté... elle ? Aimer Dieu et les autres, les aider sans arrière pensée et surtout ne jamais céder à ses pulsions. Ce qui impliquait d'abandonner ses colères et ses balades solitaires et d'aller automatiquement vers les gens... Non, ça ne lui ressemblait pas du tout. Il lui proposa une première solution. Arquant un sourcil, elle répondit simplement : « Oh non, me parle pas de Dillawn. J'ai déjà bien du mal à m'en débarrasser, si en plus, tu la mets dans notre conversation, je ne vais plus m'en sortir. » Elle n'allait quand-même pas cacher son animosité, encore moins à Ethan. Mentir n'avait jamais été l'un de ses défauts. Elle disait toujours le fond de sa pensée, ou alors, elle gardait cela pour elle. Mais mentir, ça jamais ! « Il fait quoi son père déjà ? Briseur de sort ? » Se hasarda t-elle à demander quand-même par curiosité. La seconde proposition d'Ethan la fit rire jaune. Elle était d'un ridicule. Elle secoua la tête de gauche à droite, ses cheveux venant même fouetter ses joues. Elle lui fila ensuite un coup de coude dans les côtes et ajouta : « Andouille ! Je vais pas faire croire à mon kidnapping, on me chercherait après, j'aurais l'air fine s'ils me retrouvent en bonne santé. » Elle marqua une légère pause pour laisser échapper un nouveau rire. Exaspérée, mais amusée par les remarques de ce dernier, elle soupira finalement, se rendant compte qu'elle avait peut-être bien fait une erreur. « Puis, ce serait bien lâche d'abandonner maintenant alors que j'ai dit oui, tu ne crois pas ? »
Elle était coincée maintenant. Elle ne pouvait plus revenir en arrière. Elle n'avait pas pensé à tous les éléments. Toutefois, elle ne regrettait pas d'avoir accepté. Bien sûr, cela ne l'empêchait pas de trouver ce destin plus que funeste, mais elle avait fait son choix. Il fallait faire avec à présent. Mais elle se doutait bien que son trait d'humour sur son soit disant vœu de chasteté ne dissiperait pas les questions d'Ethan. Il était bien trop têtu pour se laisser berner ou se faire avoir de la sorte, à moins qu'il ne le veuille. Malgré les apparences, elle l'imaginait mal abandonner la bataille comme ça. Elle ne le voyait pas comme Dillawn, bornée comme une mule qui s’agrippait à sa cible comme un chien sur son os, Ethan était même plutôt du genre à ne pas se vexer s'il n'arrivait pas à son but. Et la question qu'il énonça était prévisible. Tout le monde devait sans doute se la poser. Silencieuse, elle entama un long débat dans son esprit. Comment devait-elle s'y prendre ? Que lui dire ? Répondrait-elle seulement ? Tant d'interrogations qui tournaient dans sa tête. « C'est assez compliqué comme histoire. » Lâcha t-elle en pleine réflexion. Elle cherchait une manière de répondre sans en dévoiler trop sur sa personnalité. Elle ne voyait pas vraiment comment expliquer sans passer pour une idiote, car pour le coup, c'était tout à fait le cas. Elle avait été un peu stupide en acceptant et très probablement jamais personne ne comprendrait réellement ses raisons. Pourtant, elle n'avait pas à se justifier, ni devant Ethan, ni devant personne d'autre. Elle se demanda bien pourquoi elle tenait tant à lui dire ça. Par respect, peut être, elle ne saurait le dire. « Quand on a une famille comme la mienne, on n'a pas le choix, soit tu obéis, soit tu te casses. Il n'y a pas d'alternative. Si tu choisis de t'opposer à eux, tu perds tout... ton foyer, ton héritage, ton frère, ta sœur, tes parents. Surtout pour une telle décision. » Elle marqua une pause, ferma les yeux durant quelques secondes et inspira profondément. Ça devenait encore plus difficile à décrire. « Enlève les racines d'un arbre, il ne tient plus debout. Eh bien, là, c'est pareil. Refuser ce mariage, c'est comme si j'effaçais une partie de mon passé et mon présent, ma vie n'aurait plus aucun sens. » Elle roula alors des yeux quand il lui parla de la pureté du sang qui devait être à tout prix conserver. Ça aussi, c'était une histoire bien difficile à expliquer. Arf. Il lui posait des colles à chaque fois. Autant, le premier problème était un peu déplacé, autant sa réflexion sur le sang semblait plus légitime. Il avait raison en soit, mais pouvait-on blâmer les sang purs de vouloir garder leurs traditions ?
« Je ne défends pas cette idéologie, cependant, pour avoir grandi dans ce monde et avoir étudié l'histoire de mes ancêtres, je peux te dire que c'est une question complexe. C'est assez difficile de juger quelqu'un sur ça, je pense. » Elle fronça les sourcils, tout à fait consciente qu'elle prenait de gros risques en se faisant l'avocat du diable. Elle ne connaissait pas suffisamment Ethan pour savoir s'il allait prendre ses explications mal ou plutôt les entendre. « Tout d'abord, je tiens à dire que je désapprouve entièrement la haine vis à vis des moldus, l'inégalité entre nés moldus et sang purs et aussi les mots en eux-mêmes : pur, mêlé etc, c'est totalement absurde. Je suppose que si je l'approuvais, je ne serais pas à gryffondor ou alors je ne mêlerai pas à la population de cette maison sans le moindre problème. Toutefois, je ne pense pas que répondre à leur haine par une autre soit vraiment la solution pour leur faire comprendre qu'ils ont tords. C'est comme leur donner une raison de plus de continuer dans cette voie. » Pour sa part, elle n'était pour aucun des deux clans qui s'opposaient à Poudlard. Elle ne voulait pas d'une guerre. Elle savait que ça se finirait en bain de sang, alors qu'il y avait des moyens plus diplomates pour se faire entendre. Pourquoi diable devait-on toujours prendre les armes pour combattre ? Lumen croyait aux batailles pacifiques, car dans le fond, ça valait mieux. Malgré son aversion, la force de ses convictions et sa violence croissante, elle n'avait rien d'une guerrière. Oh bien sûr, elle saurait se défendre si on venait à s'en prendre à elle, mais engager le combat, ça elle ne le ferait jamais. « Je présume que tu connais l'existence du Code International du Secret Magique ? Avant qu'il ne soit mis en route, les moldus persécutaient les sorciers, certains ont été chassés et même brûlés au nom de la religion, par crainte et haine. Apparemment la magie est apparentée à... Satan (?) pour les chrétiens. Je te laisse imaginer ce que ça a dû être pour les sorciers de l'époque qui ont dû se cacher, ce dit Code les a poussé à ne plus faire la magie comme ils l'entendaient et à se dissimuler des moldus. Cela suppose donc qu'avant moldus et sorciers cohabitaient parfaitement. C'est délicat de comprendre la haine des sang purs à l'égard des dits impurs surtout quand on en est victime. Mais à l'origine, c'est de la peur et de l'incompréhension. Ce qui a engendré aujourd'hui la répulsion tenace qu'on connaît aujourd'hui. Je sais que ce n'est en rien une justification, mais ça n'en reste pas moins compréhensible. » Elle marqua une légère pause pour plonger son regard dans les yeux bruns de son camarade de maison. Elle s'interrogeait. Allait-il le prendre mal ? Est-ce qu'il camperait sur ses positions ou la suivrait-il dans ce sens ? Elle n'en savait trop rien et pour le moment, elle désirait surtout conclure. « La vision des sang purs m'attriste plus qu'elle me dégoûte. Mais que j'essaie de l'assimiler ne veut pas dire que je suis d'accord avec. »
Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle.
Lâche, assumer ce que l’on ressentait, qui on était réellement. Je ne trouvais pas ça lâche, bien au contraire, mais j’avais plus l’impression qu’elle me disait ceci pour s’en convaincre elle-même que tout était gravé dans le marbre. Mais je n’avais pas lâché Lumen du regard, je l’observais, faisait attention à chaque petite expression qu’elle avait sur son visage. Mon plan sur son kidnapping, l’avait fait rire, même si je ne savais pas vraiment ce qui se cachait derrière ce rire, mais cela était déjà un début. Puis un soupir et c’était là qu’elle me disait que ça serait bien lâche de reculer maintenant. Je la regardais, cette fois plus avec ce côté provocateur, ou blagueur. Non, je la regardais avec un regard sérieux, car je pouvais voir que malgré tout derrière cette acceptation, elle se savait pieds et poing lier et là-dessus, il n’y avait pas de quoi rire. C’est donc avec une voix sérieuse que je lui avais répondu. « Ça dépend, la raison de l’abandon.»
Puis, l’explication venait doucement, me montrant une facette des sangs purs que Calixte m’avait montrés à son tour. Je n’aimais pas la manière dont ils devaient vivre lui, comme Lumen et bien d’autre qui étaient nés dans ce genre de famille. Ils avaient toute cette sensation qu’il ne pouvait rien faire, que devait être ainsi et qu’il n’y avait pas le choix possible, ce qui n’était pas faux dans un certain sens. Car, si pas grand malheur, ils avaient l’intelligence de penser de manière différente, si par chance, il voyait au loin une manière de s’en sortir, de pouvoir vivre comme ils le veulent, on leur rappelait leur devoir envers la famille, et les conséquences que tout cela aurait. « Je vois et je comprends ta décision. Enfin, je comprends ce qui a dirigé ta décision. Malgré tout, il restera une part d’incompréhension vue que je n’ai pas la même situation que toi et que je ne connaîtrais jamais tout ceci dit.» Car oui, je ne pouvais pas comprendre qu’on puisse renier son enfant parce qu’il avait osé prendre un chemin différent du sien. Cela était sans doute parce que je ne vivais pas dans le même contexte qu’eux, parce que mon père n’était pas un sang pur et quoi qu’il arrive, quoi que je décide, il me soutiendrait, même si cela va à l’encontre de ce qu’il avait prévue. Ou du moi, j’osais l’espérer. « Mais personnellement, j’ai toujours trouvé que nous n’étions que des grains d’un arbre et pas l’arbre entier. Dont parfois cette graine que nous sommes donne un autre arbre et se trace et grandit par elle-même. Et un autre sens est trouvé.» Je ne critiquais absolument pas les raisons qui l’avaient poussé à accepter cet arrangement. Après tout la vision de se retrouver, tout seul, avait de quoi faire peur et qui sait si j’avais été dans le même cas peut être que j’aurais fait les mêmes choix. « Ce n’est pas pour critiquer ton choix. Je sais que j’aurai du mal à me défaire de ma famille, donc je te comprends.»
Puis on parlait de cette haine qu’avait certain sang pur à l’égard des né moldu. J’écoutais ses arguments avec fascination, ce discours peu de gens l’avait, peut de gens cherchait l’origine de ce ressentiment envers ces moldu qui avaient osé pénétrer dans leur monde. Et pourtant, elle, avait cherché, avait essayer de comprendre pourquoi nous étions arrivés à une telle situation « Une haine transmise de génération en génération. » J’aimais beaucoup discuter avec cette fille, elle avait l’esprit ouvert, un esprit qui essayait de voir le problème non pas su un point fixe, mais dans sa globalité, regardant ce qui avait autour pour comprendre tout les tenants et aboutissant. Et je devais reconnaître que ses arguments faisaient écho en moins et que je n’avais pas vraiment grande chose à dire pour la contredire, j’avais même rien du tout. Car en soit elle avait raison, « C’est vrai que vue comme ça, on peut comprendre le pourquoi de cette haine envers les né moldu. Mais c’est dommage, car s'a créé des divergence dans les familles. Regarde Calixte, je suis son meilleur ami, et je n’ose pas imaginer le scandale que ça fait dans sa famille. Parfois, nous sang mêlée et né moldu, on ne se rends pas vraiment compte des difficulté pour vous sang pur quand vous n’avez pas la même façon de penser que vos parents. » Je fis une pause regardai Lumen, puis regarda ce qu’elle avait amené avant de continuer, et tout en regardant « Je ne vous envient pas, loin de là, je crois qu’on est bien en tant sang impur. Au moins, on est plus libre que vous dans un certain sens. On n’a pas à embrasser l’idéologie de notre famille, ni à nous marier de force avec quelqu’un qu’on ne connaît pas, ou très peu.» Et j’avais trouvé ce que je voulais, une sorte de serpent en gélatine, que je commençais à manger. Maintenant, il fallait sortir de cette conversation, non pas que je ne voulais pas continuer, mais ce n’était certainement pas pour ça qu’elle avait accepté de monter et j’avais trop peur que cela tourne en justification qui n’était nullement nécessaire si on continuait à parler de ces fiançailles.
Alors autant détendre l’atmosphère ère et enfin lui faire penser à autre chose. Je regardais, Lumen « Mmmh » le sourire au coin des lèvres « Partons sur autre chose, tu veux bien. ». Je mordais dans ma friandise, eux un léger sourire encore une fois, puis remis mon regard sur les sien « …Violet… Oui, le violet t’irait bien, je trouve. » J'avais repris mon attitude provocatrice, ainsi que ma voix « Et pourquoi pas faire en sorte que tes cheveux soit violet ? Non ? » Cela était lancé comme un défi, en haussant les sourcils. Certes, cela venait comme une cheveu dans la soupe, mais pouvait lui changer l’espace d’un instant les idées après cette discussion assez sérieuse.
Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.
Comme les trois quarts de cette planète, Lumen n'aimait pas se justifier et encore moins face à un inconnu - ou presque. Mais plus encore, elle détestait rester dans le vague et ne pas donner son avis. Rester silencieuse, attendre bien sagement que quelqu'un finisse par se taire, écouter sans rien dire... tout ça, ce n'était pas son truc. Lumen, elle réfléchissait toujours. Son cerveau tournait à cent à l'heure. Ses yeux se pétaient à force de feuilleter des vieux livres d'histoire de la magie. Et son nez hurlait à la torture quand elle dépoussiérait ceux de la bibliothèque de Poudlard. Il lui arrivait que très rarement d'y aller, mais quand elle y foutait les pieds, c'était rarement pour toucher des bouquins lus et relus par les autres élèves. Personne ne s'intéressait aux lois, au Code International du Secret Magique et à l'histoire de la magie. Nul ne devait ignorer la loi. Et pourtant, elle se doutait qu'aucun de ses camarades pouvait connaitre les textes aussi bien qu'elle. Elle ne se contentait jamais du résultat. Elle cherchait, grattait pour obtenir des réponses quitte à y passer des heures. L'éducation des Macmillan avait permis une chose : la réflexion et une certaine intelligence dont la plupart des collégiens de Poudlard étaient dépourvus aussi bien sang purs que nés moldus ! Et étrangement, Ethan faisait partie de ces personnes qui, à défaut de comprendre, cherchaient les raisons. « J'entends de nombreux sang mêlés de serpentard se plaindre de ne pas être de sang pur. » L'informa t-elle dans un faible sourire. Et pas seulement dans cette maison d'ailleurs. Qu'on le veuille ou non, il y aurait toujours des gens pour envier l'élite, l'aristocratie, la membre dominante. La société sorcière fonctionnait un peu sur le modèle de l'oligarchie. « Mais ils ne savent rien. On ne leur a jamais rien imposé. Ils peuvent décider d'une certaine façon. Cependant, je pense que le choix ou le libre arbitre sont des notions assez vagues et carrément inexistantes. Peu importe ton origine, tu es formaté selon ton éducation. Tes parents ont décidé de croire à l'égalité des sangs, bah il en va de même pour toi. Si ton père travaille dans le quidditch, il y a de fortes chances que tu bosses dans le même domaine. » Elle se balança légèrement de droite à gauche avant de tendre ses jambes et ses bras. Elle inspira profondément et ferma les yeux. Dans des débats philosophiques, Lumen ferait très probablement un malheur. « Il y a toujours des restes d'éducation, toujours. » Et d'ailleurs, elle ressemblait plus à son père que ce qu'elle voulait bien l'avouer. Reconnaître une telle chose, c'était comme rompre avec ses convictions, abandonner son moteur dans la vie. Et elle ne pouvait se résoudre à un tel acte. Elle repensa alors à l'exemple qu'avait pris Ethan. Bien entendu, il avait émis le nom de son meilleur ami. C'était prévisible d'ailleurs. Elle connaissait assez bien l'histoire de Calixte pour savoir que son amitié avec un sang mêlé était plus acceptable que le reste. Puis dans des familles comme les leur, finir à gryffondor, c'était une honte. « C'est fou ça hein ? En plus les sang mêlés représentent la majorité de la population. » Elle se mordilla la lèvre inférieure en mettant en avant ce statistique. Comment expliquer alors que les sang purs régnaient en maître dans le monde magique ? Ça elle ne le savait pas encore. L'argent sans aucun doute. L'influence. Les relations. Les 28 sacrées étaient simplement une minorité, surtout que certaines d'entre elles s'avéraient mortes depuis des décennies comme les Gaunt.
« Le pire, c'est lorsqu'on te reproche d'être toi-même. » Et elle parlait en toute connaissance de cause. Tous les sangs purs qui ne finissaient pas à serpentard étaient des êtres tout à fait insupportables, des erreurs de la nature, des cellules cancéreuses. Combien de fois lui avait-on dit qu'elle aurait dû être répartie chez les rusés et ambitieux ? Dans un sens, elle aurait pu se fondre parmi eux. Elle faisait preuve d'une certaine détermination. Elle avait un rêve, un grande rêve. Mais sa personnalité sauvage et courageuse primait aux yeux du choixpeau. Sans la moindre hésitation, il l'avait envoyé chez les lions hardis et forts. « Dans des familles comme les nôtres, on n'a pas le droit de terminer à Gryffondor. Peu importe les raisons, tu dois être un serpentard que tu corresponde ou non au caractère. » Nonchalamment, elle passa une main dans ses cheveux déjà bien désordonnés. Aller à serdaigle, ça pouvait encore aller... mais à poufsouffle et pire encore gryffondor ? C'était tout bonnement inacceptable. Lumen se souvenait parfaitement de cette beuglante de sa mère le lendemain de sa répartition. Elle se rappelait la douleur, la blessure qui s'était agrandit. Cette impression de n'appartenir à rien... Tout ça, elle ne l'oubliait. « Ce n'est même plus une tradition d'aller à Serpentard, mais une obligation ou devrais-je dire un devoir ? » Elle méditait sur la question depuis bien longtemps déjà. Elle quêtait une réponse en vain. Et elle pensait sincèrement que c'était dans les autres familles, comme dans celle de Calixte par exemple. « Crois en mon expérience, ton amitié avec lui est bien plus acceptable que sa répartition chez les "dégoûtants gryffondors". » Elle reprenait là une formule qui se prononçait régulièrement dans les fêtes mondaines auxquelles ses parents assistaient. On ne conviait que très rarement Lumen dans ce genre d'endroit - ou alors ses parents s'interdisaient de l'y emmener, allez savoir ! Dans tous les cas, l'adolescente n'appréciait pas ce genre d'occasion et n'avait pas envie de s'habiller d'une robe ridicule et de se parer de chaussures hautes de cinq ou dix centimètres. Elle finissait donc son discours là.
Ethan reprit finalement la parole. Et la première chose qui traversa la barrière de ses livres fut un truc dans le genre " et si on changeait de sujet ?" Pour tout dire, elle n'était pas entièrement contre même si elle aurait préféré continuer sur le sujet précédent. « Qu'est-ce que tu me proposes alors ? » Demanda t-elle innocemment. Curieuse, mais avant tout déboussolée, elle essaya par tous les moyens de se trouver des raisons de rester là. S'il ne voulait plus lui parler de ce qui semblait tant le préoccuper pourquoi demeurait-il là ? Et elle tomba des nues en entendant sa proposition. Elle n'y crut pas au début parce que cela paraissait tout à fait rocambolesque. Et en fait, elle ne saisissait pas tout. « Quoi ? » Grimaça t-elle après un long moment de réflexion. Elle roula des yeux tout en essayant de le suivre. Où voulait-il en venir ? Que cherchait-il à faire exactement ? Était-il lunatique ou incroyablement stupide ? Tant de questions qui naissaient dans son esprit. Et elles ne se dissipèrent en aucune façon quand il émit l'idée de teindre de les cheveux de la gryffondor en violet. Elle fronça les sourcils et le scruta avec intérêt tout en se demandant s'il pouvait être sérieux rien qu'une seconde. Force était de constater qu'il cherchait surtout à la divertir et non à la défier. « Du violet ? Bien pourquoi pas ? A une seule condition... » Elle marqua volontairement une pause. Premièrement pour le faire languir. Elle n'avait aucune envie de lui donner toutes les informations d'un coup. Elle préférait le faire mijoter. Une petite vengeance personnelle en soit. Mais pour une autre raison - et pas des moindres - elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait lui ordonner de faire. Elle se laissait donc quelques instants pour y songer très sérieusement. « Il faudra que tu écrives une lettre anonyme à Phèdre Montgomery lui déclarant ta flamme. De manière poétique, cela va sans dire. » Elle se saisit alors d'une patacitrouilles dans laquelle elle mordit. Un sourire malicieux collé au visage, elle n'imaginait pas une seule seconde dans quel embarras cela pouvait mettre la préfète en chef. Elle ne la connaissait que de nom. Et elle parvenait tout juste à lui coller un visage... Une grande - très grande même ! - blonde, un style assez kitsch, une poupée barbie grandeur nature ! « Le marché te convient ? » L'interrogea t-elle en haussant un sourcil. Evidemment, elle entendrait parler de la réception de cette lettre. Et elle se ferait un plaisir à rire de la situation. Néanmoins, elle ne le croyait pas du tout capable de ça. Elle le voyait mal jouer un tel tour. Encore moins à une fille aussi gentille - elle l'était au moins ? - comme la charmante Phèdre. « Comme tu sembles enclin aux défis. Je te propose quelque chose. Un jeu très simple. Il s'agit d'un action ou vérité. » Puisqu'il cherchait une ambiance plus légère, autant la lui donner. Et quelque part, elle aimait l'idée de parler d'autre chose, de penser à des sujets futiles et d'un ridicule absolu. Elle faisait rarement preuve de superficialité. Les gens s'accordaient à dire qu'elle ne savait pas s'amuser. Et ceux-là ne la connaissaient vraiment pas pour dire ça d'ailleurs ! « Ça te tente ? » Elle espérait sincèrement qu'il accepterait. Ethan avait un effet bénéfique sur elle. Et en toute honnêteté, elle trouvait rafraîchissant. Discuter avec le gryffondor la changeait considérablement des conversations vides qu'elle entretenait avec les autres.
Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle.
Lumen, plus je discutais avec elle plus je m’apercevais qu’elle cachait plus de souffrances qu’elle ne laissait paraître. Bon nombre d’élèves se disaient juste qu’elle n’était pas, de plus, sympathique, voir froide et distante avec les autres, sans chercher plus loin sans voir que derrière, elle cachait bien plus de choses. Il ne prenait pas le temps de la connaître, se fiant ainsi qu’à l’image qu’elle voulait juste montrer, peut être pour qu’on la laisse tranquille. Mais cette souffrance, je pouvais la voir, aux mots qu’elle prononçait, à ce propos qu’elle tenait. Je ne savais pas ce qui s’était passé dans sa vie, et n’avait même pas songé une seconde à aller voir Clarence pour lui demander.Après tout, pourquoi je lui aurais demandé, même s’il était le frère de Lumen, ce n’était surement pas à lui de me confier tout ceci. Je l’écoutais, sans dire un mot, la laissant dire ce qu’elle pensait, je l’observais simplement, me disant que tout comme mon amie, sa famille ne devait pas être tendre avec elle. Alors je me posais encore cette question me demandant pourquoi elle voulait rester avec une famille qui n’avait pas l’air de l’apprécier à sa juste valeur ? Était-ce par peur de se retrouver seule ? Oui, il y avait surement de cela. Peut-être espérait-elle qu’un jour cela puisse changer ? Elle ne me donnait pas vraiment l’impression d’être ainsi. Je lui aurais bien dit que cela était quelques parts risibles de sa part d’avoir accepté pour ne pas être coupé de sa famille de cette famille qui ne l’acceptait pas comme elle était. Mais qu’est-ce que je pouvais dire face à ça, pour moi toutes les phrases qui me traversaient l’esprit étaient soit ridicule soit à la limite de l’acceptable. J’avais envie de lui dire qu’elle pouvait être ce qu’elle désirait avec nous, lui dire qu’elle avait juste renoncé d’être elle-même ou du moins, c’était l’impression qu’elle donnait quelque part.
J’aurais bien voulu continuer cette conversation, mais j’avais estimé que cela était suffisant pour aujourd’hui, qu’on pourrait reprendre tout ceci a un autre moment. Alors, j’avais décidé de continuer sur un ton plus léger, lui proposant de se teindre les cheveux en violet. Le regard qu’elle me lança à ce moment me fit rire, elle avait froncé les sourcils, me regardait sans ciller du regard. Mais elle accepta sur une condition, une qui ne me plaisait pas vraiment. Enfin, en soi, cela ne me dérangeait pas, c’était juste la personne viser qui me gênait. Elle voulait que je fasse une lettre à d’amour à Phédre, qui même si elle m’avait déjà plusieurs fois surpris plus dans les couloirs, était une personne que j’appréciais et je ne me voyais nullement lui faire un tel coup. Alors je fis une moue, réfléchissant à une autre personne et un seul nom me vient en tête « Blackwood. » Oui, cette fille, je ne l’aimais pas vraiment, donc cela ne me dérangeait nullement de lui faire une telle lettre. « Je veux bien faire cette lettre, mais seule si c’est destiné à Blackwood ou encore Yaxley. Mais pas Montgomery. Allez la prochaine fois, je veux voir du mauve dans tes cheveux.» Je préférais voir Lumen ainsi, j’aimais voir ce regard espiègle, ce côté provocateur. Et d’ailleurs, elle ne s’arrêta nullement à cette condition, elle me proposait un jeu auquel je ne m’y attendais pas, un jeu quelque peu futile, voire même complètement idiot. Mais pourquoi pas, après tout cela pouvait être plus qu’amusant. Je prenais la bouteille de whisky, buvais un coup tout en lui disant « d’accord » je prenais une chocogrenouille et sur un ton, « Alors Lumen Macmillan, es-tu prête à me dévoiler tes sombres secrets » cela était dit sur le ton de l’humour. Puis je prenais un caramel tout en lui disant. « À toi l’honneur, alors. Action ou vérité ? » Mais une chose était sur, je n’aurais jamais cru que Lumen se laisserai entrainé dans ce genre de jeu. Ce que je ne manquais pas de dire, sur un ton neutre sans préjuger ou quoi que ce soit. « Je n’aurais quand me pas cru que tu jouais à ce genre de jeux.»