Gryffindor •

Un match banal avait conduit les Hufflepuff à la défaite. Serpentard avait raflé la victoire de peu et les discours du capitaine avaient été harcelants dans les vestiaires. Marshall n’avait pourtant pas fait un mauvais match, au contraire, mais c’était les arguments habituels auquel il avait droit à chaque fois. On pouvait difficilement enlever l’enthousiasme du joueur, mais malgré tout il ne s’était pas éternisé dans ce lieu propice au reproche. Il avait pour son dire qu’une défaite n’était pas dramatique si le spectacle valait le détour. Malheureusement peu de ses coéquipiers voyaient cela du même œil. En sortant des vestiaires, elle se tenait là, lui adressant l’un des plus beau sourire. C’était inattendu. Sur le coup il ne cru pas qu’il était le sujet de cette attente, mais il dû rapidement l’admettre : Jamie-Hope Delaney voulait le voir lui et personne d’autre. Vraiment? C’était pourtant le cas. L’une des filles les plus populaires de leur cohorte, l’intimidante jumelle Delaney! Elle était peut-être en même année que lui, jamais ils ne s’étaient échanger plus d’une phrase en quatre ans : En deuxième année, pendant le cours d’histoire de la magie, elle s’était retourné vers lui pour lui demander « J’ai oublié de prendre de quoi écrire, je pourrais te l’emprunter? » Évidemment la réponse fut oui et jamais il ne lui en voulu qu’elle ait omis de lui rendre son bien après la fin du cours. Ce moment resta dans sa mémoire depuis, entassé avec le reste de ses souvenirs anodins. Il faut savoir que Marshall avait pris conscience de l’existence de Jamie depuis un sacré bout de temps…depuis le tout début en fait. Elle c’était si bien intégrée à Poudlard, au contraire de Marshall. Elle ressortait du lot, avec son charisme et cette aisance à aller vers les gens. C’est son rire rompant le silence de la salle de cours, suite à une remarque du blaireau, qui attira son attention. Il n’en fallut pas plus au jeune maladroit pour être charmer au même titre que tous les autres. Le seul bémol étant qu’elle était inaccessible. En tout cas, c’est l’impression qu’il en avait. Ils n’avaient pas les mêmes fréquentations et surtout pas la même trempe, mais malgré tout, le destin en avait décidé autrement. Il aurait fallut casser le nez de son frère pour qu’elle daigne le remarquer. Séduit par les félicitations inattendues de la gryffondor, Marshall était aux anges. C’était peut-être un garçon dévoré par la gêne pendant les tous premiers instants, dès qu’il fut question de Quidditch il retrouva son entrain. De là une amitié inattendue s’était créée.

Slyntherin •

Rescapée de la honte affligé par son père, Lana est résolue à réparé l’erreur qui fut commise. Le nom de Levinson à été bafoué et elle et sa famille sont décidé à faire taire les mauvaises langues. Retrouver sa place au sein de cette communauté fermé est un objectif qu’elle et ses grands-parents se sont fixé depuis le premier jour. Elle est consciente de la place qui lui est dû et s’impose dans l’art d’impressionner. La jeune femme est définitivement la candidate idéale pour remettre sur les rails son nom et son statu. Une si grande implication attire l’attention, si bien qu’il ne fut pas long pour que le nom de Lana soit synonyme d’audace. Une prestance qui ne passa pas inaperçu – surtout pas aux yeux d’Eliaz, le père de se valeureux Marshall. Intrigué, il avait abordé la jeune femme qui s’évertuait à garantir l’avenir de sa famille. L’homme de caractère garda en tête le parcours de ses ancêtres et c’est donc avec respect qu’il considérait ceux voulant parfaire leur image dans cet univers voué à une déchéance provoqué par ces sangs de bourbe. Agréablement surpris par le verbe et l’aisance dont elle faisait preuve, Eliaz établis certains liens auprès de cette famille déchue qui méritait une attention que les autres mirent trop de temps à constater. Les Harwicks furent parmi les rares à soutenir les Levinson dans leur quête qui s’avèrerait longue et ardue – une faveur qu’ils n’auraient pas accordé à n’importe qui. Malgré tout, cette rencontre ne fut pas aussi positive lorsque les deux héritiers firent connaissance. C’est un Marshall blasé et peu conscient de l’importance du rang qui s’était présenté devant la jeune Lana Levinson. Une énorme déception. Avec une classe qu’on lui reconnaissait, elle garda son mépris pour plus tard, tâchant de faire bonne figure devant l’homme qui croyait en elle. Quant à lui Marshall ne se soucia pas réellement de cette fille qu’il serait condamné à revoir. Elle était comme toutes les autres – mesquine, hautaine et effrayante. Si au moins cette rencontre c’était limité à des salutations peu naturelles, cela aurait été un moindre mal, mais dernièrement les choses se sont compliqués. Les rencontres entre les deux familles avaient tronqués leurs discussions amicales contre les pourparlers servant à convaincre mon père. Des fiançailles. Marshall connaissait suffisamment son père pour savoir qu’il cherchait pour son fils une sang pur digne de ce nom. Avait-il été à ce point subjugué par la prestance de Lana pour remettre en question ses priorités?

Hufflepuff •

Il venait de commettre l’acte irréparable. Gisant sur l’herbe rabattue d’un geste violent, la précieuse découverte de Rubis venait d’être arraché sous l’impact. L’espadrille du coupable venait de détruire l’objet de sa fascination. Il fut aussitôt saisit par les mots et la poigne de la jeune fille dont c’était l’anniversaire. Le ton accusateur de celle-ci avait éveillé chez lui une surprise et une incompréhension. Pour elle, il n’était qu’un idiot. Ce qu’elle ne su jamais c’était qu’avant cet incident, Marshall du haut de ses sept ans, venait d’être grondé par son père. Le maladroit avait, dans l’énervement, renversé son verre de jus de fruit sur la robe de la très respecté madame Dolohov. Le discours de son père fut percutant pour l’enfant plein d’innocence qu’il était. C’est avec la peine au cœur qu’il s’était enfuit dans le jardin, avant de commettre sa deuxième gaffe. Il n’avait pas montré sa fragilité, reprenant sa course après avoir fait les frais de cette seconde erreur. Derrière un arbre, il s’était réfugier, sanglotant péniblement son incompétence. Depuis cet incident, la famille Harwicks avait condamné leur héritier à rester en retrait. C’est seul sur un banc qu’il passait son temps, lors de grandes soirées. Chaque fois sans exception. Alors que tout le monde se rassemblait, lui se devait de ne pas broncher d’où il était et ainsi éviter de nouvelles catastrophes. Jusqu’à ce qu’un jour, on ne lui tienne compagnie. En retrait tout les deux dans un silence créé par le malaise, il s’était retrouvé, sans savoir que ce moment serait le premier de plusieurs autre rencontre. Si le silence les avait étouffés au départ, leur langue se délia doucement. Ils échangèrent une phrase, puis deux. Ils s’apprivoisaient. Si ce petit jeu dura un bon moment, il déboucha sur une agréable amitié. Rubis étais plus réservé et Marshall plus explosif – mais leurs différences s’arrêtaient là. Marshall avait trouvé une véritable amie, la première et la seule. Mais Rubis fit cette rencontre – Samuel. Marshall se retrouva de nouveau seul. C’est sans grande surprise qu’il devint un peu aigri de cette amitié qui compromettait la sienne. Sa seule victoire fut celle de voir Rubis auprès de lui à son entré à Poudlard. Il n’avait pas tardé à lui faire part de sa joie, mais jamais il ne serait parvenu à lui démontrer à quel point cela comptait pour lui de l’avoir à ses côtés. Si il avait prit les devants pour l’aider, il se trouva qu’elle avait beaucoup plus de facilité à s’intégrer que lui-même. Il n’avait qu’elle, mais une fois de plus elle lui échappait. Elle rencontra d’autres personnes et s’aventura sur le terrain glissant des relations amoureuses. Il aurait dû lui dire; lui dire ce qu’il éprouvait, mais la peur d’être rejeté était trop forte pour qu’il ne puisse l’assumer. Il s’était donc emmuré dans ce qu’il connaissait le mieux depuis leur rencontre – le silence. Le Quidditch vint pourtant changer la donne. Leur passion pour ce sport les liait comme ils le furent autrefois. Déjà membre de l’équipe dès sa deuxième année, le Hufflepuff avait encouragé son amie à en faire autant. La supportant dans ses démarches pour rejoindre l’équipe, c’est à partir de là que leur complicité prit son essor. Mais si Rubis voue une certaine passion pour le sport, son intérêt à sortir de sa coquille en est un qui n’est pas pour plaire au jeune homme. Oui il souhaite qu’elle puisse s’épanouir, mais pas au prix de la voir transformé. Il s’inquiète, désapprouvant ce qu’il ne maitrise pas lui-même. Pour lui, elle est l’authenticité et la douceur. Elle est la première personne a qui il s’est attaché et qu’il a profondément aimée. Celle qui la libéré de sa solitude, mais qui aujourd’hui l’enfonce dans cette réalité. Réveille-toi Marshall, tu ne seras jamais le premier.

House •

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slytherin •

Se mettre à dos certains joueurs pendant les matchs de Quidditch fait partie du jeu. Surtout avec la robustesse que préconise Marshall. Ce n’est pas pour rien qu’il est batteur de son équipe. Il a pour son dire que tous ses adversaires sont conscients des risques. Mais s’il possède une telle confiance concernant le sport il en est autrement dès qu’il descend de son balai. Sa cible, Caleb Delaney. Résultat, un nez cassé et des cris de la foule. Les problèmes étaient venus par la suite. Le Serpentard avait été humilié lors du match, mais sa réaction n’était rien comparativement à celle qu’il eu lorsqu’il su que cet abrutis de blaireau trainait désormais autour de sa sœur. Si Marshall sait se faire respecter au Quidditch, il ne démontre pas la même ferveur lorsqu’il retrouve les pieds sur terre. Il esquive et ne cherche pas spécialement à le confronter. Caleb Delaney est une ombre au tableau de sa relation avec Jamie-Hope et il ne peut malheureusement rien y faire. Ce n’est pourtant pas un obstacle qui le fera reculer, même si il est pleinement conscient que le frère de son amie pourrait n’en faire qu’une bouché.

Maison •

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