Bluenn, à l’instar de la plupart de ces derniers jours, était d’humeur maussade. L’événement de son agression toujours en mémoire, la demoiselle restait distante vis-à-vis de ceux qui n’entraient pas de son cercle d’amis proche de peur de se retrouver confronter à son (ou ses !) bourreau ! Autant jouer la carte de la prudence. Elle se félicitait de ne pas être à Serpentard : là où se regroupait la majorité des fiers sang-purs susceptibles de lui en vouloir à cause de ses origines. Car c’était ça le problème : ses origines. Dès son voyage en train, elle avait comprit qu’être née-moldue serait un frein à ses études et sa vie dans la communauté magique en général. En attestait le revirement de comportement d’une de ses camarades Serdaigle : la princesse Wilbert. Elle qui l’avait toujours soutenu et aidé, sans pour autant être sa meilleure amie, voilà que, depuis qu’il était de notoriété publique qu’elle était une de ces « sang-d-bourbes », elle la méprisait. Réaction des typiques de ceux qui ne voyaient pas plus loin que les idéaux de papa et maman. Dommage car beaucoup de ces petits aristos étaient des gens bien ; Juste trop formaté par leur famille et tout ces préjugés imbéciles. Décidée à s’isoler dans la bibliothèque afin d’étudier, Maison oblige, elle aperçut du coin de l’œil un Gryffon qu’elle appréciait tout particulièrement : Barry Brown. Bien qu’il soit très controversé avec toutes ses excentricités, Bluenn elle l’aimait bien. Il était différent. Original. Et n’avait pas peur de prendre la défense des faibles. Un type bien. Mais vu son air sombre, elle comprit qu’il y avait un problème ; Et connaissant son camarade, la raison était évidente : Lumen. Son graaaaaan amour caché. D’après ce qu’il lui avait confié il y a peu, le Gryffon était presque prêt à lui dévoiler ses sentiments. L’avait-il fait ? D’après sa tête oui. A moins qu’il n’y ait autre chose ? Fidèle à elle-même, la bleue et bronze trottina pour le rattraper.
« Hé Barry ! » l’appela-t-elle avant d’arriver à sa hauteur et de poser une main amicale sur son épaule afin de le forcer à se retourner et lui faire face.
Ce n’était pas gagné.
« Tu vas bien ? Enfin c’est plus une question rhétorique parce que je vois bien que… ça ne va pas » avoua Bluenn avec un air compatissant. « ça concerne ta guitare ? »
C’est vrai ça, où elle était celle-là ? Barry ne s’en séparait jamais d’habitude : au grand malheur de beaucoup de ses camarades.
« Ou alors… Ta chérie ? »
Bluenn soupira. Elle n’avait pas trop d’opinion sur cette Lumen Macmillan. Sang-pure, elle n’en était pas désagréable pour autant. Un peu trop réservée à son goût mais bon… Barry et Lumen étaient fréquemment vus ensemble ; A tel point que certaines rumeurs couraient déjà sur eux.
« Je suppose que tu lui as dit… Vu ton air d’inféri… » tenta de plaisanter Blue. « ça ne s’est pas super bien passé ? Qu’est-ce que tu lui as dit ? Enfin, raconte. Tu sais en tant que fille je peux sûrement t’aider à y voir plus clair »
De ce qu’elle avait aperçut, Lumen tenait à Barry. Mais peut-être pas comme à un petit ami. Ce qui détruirait le rouge et or. Elle avait hâte qu’il lui réponde et puisse tirer tout ça au clair.
J’étais vraiment d’une humeur massacrante aujourd’hui. La veille c’était encore pire. C’était la veille que Lumen et moi nous étions allés au lac et que j’avais exprimé mes sentiments pour elle. Sauf que je n’avais pas pensé que c’était comme ça que cela se passerait. La voir partir sans pouvoir la rattraper c’était comme si on vous déchirait le cœur lentement. Une vraie torture. Je ne savais pas vraiment comment agir. Alors je ne faisais rien. On ne se parlait pas. Est-ce que je devais lui reparler ou non ? Qu’est-ce que j’en savais moi ? Tous mes repères étaient chamboulés. Je ne savais plus quoi faire. Etait-ce dut à ses fiançailles ou ne m’aimait-elle pas ? Je n’en avais aucune idée. Mais une chose était sur, j’allais arrêter la musique pour le moment. Si ce n’était pas pour toujours. Tout du moins ne plus en jouer pour devenir une Rock star. Je n’étais qu’un rouge qui n’était pas doué pour le côté magique. Il fallait que je change cela. Montrer que je pouvais être autre chose qu’un musicien moldu. Car peu de gens devait voir autre chose que cela en moi. Lumen en faisait partie. Mais il n’y avait plus de Lumen. Il ne restait qu’un gouffre profond dans mon cœur qui ne pouvait pas être comblé.
J’étais entrain de remonter dans la salle commune pour me calmer et travailler mes cours, quand j’entendais des bruits de pas dans ma direction et une voix me héler. Je n’étais vraiment pas d’humeur à parler alors je risquais de faire dégager la personne qui m’attraper l’épaule pour me faire tourner. J’allais l’ouvrir quand je reconnus Bluenn qui me regardait de ses grands yeux qui vous transpercez le corps. Ma colère tomba net et un sourire en coin fit apparition sur mon visage. Mais mes yeux ne mentaient pas, une grande tristesse m’emplissait. Bluenn était une jeune Serdaigle que j’appréciais. Elle était devenue ma confidente et inversement au fil du temps. On se racontait tout. Mais là je n’arrivais même pas à ouvrir ma bouche pour lui dire quoi que ce soit. Elle commença à me demander si ça allait mais se reprit pour m’expliquer que c’était purement rhétorique car elle voyait que ça n’allait pas. Elle me demanda si c’était par rapport à ma guitare. Cela me fit la regarder avec un sourire. Ma guitare était sacrée et Bluenn le savait très bien. Mais si c’était que cela…. J’aurai tant aimé que cela ne soit que ça.
Je m’appuyais contre un mur et me posa à terre. Aucune réponse n’émanait de moi. J’étais comme mort à l’intérieur de moi, mais il ne fallait pas rester comme cela. Il fallait se ressaisir. Sauf que Bluenn comprit très vite la raison de ma tristesse. J’hochais lentement la tête de haut en bas très lentement et elle soupira. Je ne savais pas la raison de son soupir et je m’en fichais éperdument. Ce n’était pas cela qui ferait s’arranger les choses. Je redressai la tête pour l’écouter parler. Sa petite blague me fit sourire un peu plus. Je devais vraiment avoir une mine affreuse pour qu’elle me sorte cela. Après elle me demanda ce que je lui avais dit, ce qu’elle avait répondu et comment ça c’était passé. Si ça avait été une autre personne qui était au courant j’aurai cru qu’elle demandait cela pour pouvoir savoir les derniers ragots. Mais pas elle. C’était vraiment pour m’aider. Je regardais devant moi avant de commencer par un soupir et je racontais ce qui c’était passé :
- Et bien. Je l’ai emmenée au lac pour qu’on puisse fêter nos cinq ans de rencontre. J’avoue ça peut paraître stupide mais c’est ce que j’ai fais. Tout ce passé assez bien, jusqu’à ce que je tombe accidentellement sur elle à cause d’une bute. Et puis je l’ai embrassé. Au début elle l’avait mal prit et elle m’avait légèrement tapé dessus quand on s’était relevé. Puis elle m’avait demandé ce qui m’avait pris. Alors je lui ai avoué que je l’aimais depuis notre première rencontre. Je me suis approché d’elle et je l’ai embrassé de nouveau, mais un peu comme lors d’une dance.
Je marquais une pause. Je revoyais parfaitement la scène. J’avais l’impression de la revivre. Je repris la parole :
- Je lui ai répété de nouveau que je l’aimais. Après une vingtaine de secondes elle me répondit. Mais je ne m’attendais pas à cette réponse. Je ne m’attendais pas à un "Je ne peux pas" suivit d’un "Je n’ai pas le droit de faire ça". Et après elle s’est approchée de moi et a déposé un léger baiser sur le coin droit de mes lèvres en terminant par un désolé. Puis elle est partie en courant vers la forêt interdite.
Je me taisais de nouveau. Des larmes étaient apparues dans mes yeux. Je n’avais toujours pas compris ce qu’elle voulait dire avec cela. Reprenant contenance je m’essuyais les yeux et commençais à reprendre la parole en me tournant vers Bluenn :
- Tu as une réponse à cela Blue ? Parce que moi j’en vois aucune. Si c’était un non. J’aurai eu mal mais j’aurai su, mais là… je ne sais pas ce que c’est.
J’avais l’habitude de l’appeler ainsi donc elle ne se formalisait pas pour cela. Mais j’écoutais sa réponse avec intérêt.
Bluenn n’aimait pas voir les gens auxquels elle tenait malheureux. Surtout ceux qu’elle estimait assez pour s’inquiéter de leurs sorts et être prête à les épauler envers et contre tout. Comme Barry. Barry était gentil, un peu dans la lune certes, mais profondément bon. Lorsqu’elle-même avait été au plus bas suite à son agression, le rouge et or avait été là pour elle. Il l’avait écouté… Consolé. Redonner le sourire. Il avait toujours été l’un des rares à connaitre ses véritables origines Moldues avant cet épisode. Blue lui faisait confiance. Regardant de côté son ami, la demoiselle se doutait bien que son « entretien » avec Lumen ne s’était pas très bien passé, même si elle jouait l’ignorante. Du point de vue de la Serdaigle cette dernière n’était pas faite pour lui. Venant d’une prestigieuse famille, Bluenn était bien consciente qu’on attendait autre chose de la fille Macmillan que de se mettre avec un sang-mêlé anonyme, aussi attentionné et affectueux qu’il était. Alors oui, elle ne lui avait jamais dit, mais elle n’en pensait pas moins. Si ça avait été quelqu’un d’autre, la bleue et bronze aurait été des plus directes en mettant en évidence leurs différences. C’était triste. Cruel. Mais tellement réaliste. De ce qu’elle avait vu, Lumen Macmillan tenait trop à sa famille pour tout abandonner au bénéfice d’un flirt. Qui lui en voudrait ? Elle-même, doutait d’être assez courageuse faire l’inverse en pareille situation. Heureusement Bluenn Carter ne venait pas de ce milieu là. Non. Elle, elle était libre. Enfin presque ; Et elle s’en félicitait intérieurement.
« Et bien. Je l’ai emmenée au lac pour qu’on puisse fêter nos cinq ans de rencontre. J’avoue ça peut paraître stupide mais c’est ce que j’ai fais. Tout ce passé assez bien, jusqu’à ce que je tombe accidentellement sur elle à cause d’une bute. Et puis je l’ai embrassé. Au début elle l’avait mal prit et elle m’avait légèrement tapé dessus quand on s’était relevé. Puis elle m’avait demandé ce qui m’avait pris. Alors je lui ai avoué que je l’aimais depuis notre première rencontre. Je me suis approché d’elle et je l’ai embrassé de nouveau, mais un peu comme lors d’une dance »
La fille Carter hocha la tête tout doucement, préférant ne pas commenter en le laissant parler. Il lui était tombé dessus ? Il l’avait embrassé ? Aie. Bluenn voyait mal la sang-pure réagir positivement à ce genre de chose… Quoiqu’elle trouvait ça hyperromantique pour sa part ! Il faut dire que la demoiselle était de celle qui attendait le prince charmant. 15 ans était jeune et elle n’avait jamais eut de vrais expériences avec le sexe opposé. Quelques bisous mais rien de bien sérieux. Elle n’avait jamais connu LE grand frisson lorsque ses lèvres s’étaient apposés sur celles des deux seules garçons qu’elle avait embrassé : plus pour faire comme les autres que par réelle envie en y réfléchissant bien. Barry s’arrêta un instant, avant de reprendre :
« Je lui ai répété de nouveau que je l’aimais. Après une vingtaine de secondes elle me répondit. Mais je ne m’attendais pas à cette réponse. Je ne m’attendais pas à un "Je ne peux pas" suivit d’un "Je n’ai pas le droit de faire ça". Et après elle s’est approchée de moi et a déposé un léger baiser sur le coin droit de mes lèvres en terminant par un désolé. Puis elle est partie en courant vers la forêt interdite »
« Ah », fût la réponse qui lui échappa.
Elle ne l’avait donc pas repoussé totalement. La demoiselle vit des larmes apparaître au coin des yeux de son confident et ami. Ça lui brisait le cœur de le voir comme ça. Foi de Bluenn, Lumen Macmillan allait l’entendre. Et merde si ça ne lui plaît pas. Qu’on rejette un mec, d’accords. Mais pas comme ça. En gros elle lui montrait qu’elle n’était pas insensible sans pour autant s’engager. Une sorte de fuite pas très gryffondorienne.
« Tu as une réponse à cela Blue ? Parce que moi j’en vois aucune. Si c’était un non. J’aurai eu mal mais j’aurai su, mais là… je ne sais pas ce que c’est »
Bluenn resta silencieuse un moment, choisissant avec soin ses prochains mots.
« Hé bien… » commença-t-elle. « C’est… J’avoue c’est bizarre. Elle ne t’a pas repoussé : ça c’est positif. Après… Enfin je peux te parler franchement ? » fit Bluenn en plantant ses yeux dans les siens.
Il fallait bien se jeter à l’eau. Bluenn n’était pas du genre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Au contraire : et c’est ce qui lui valait pas mal d’ennuis généralement.
« Je ne connais pas super bien Lumen mais… C’est une fille avec un sacré héritage familiale. C’est une Macmillan après tout. Tu t’imagines toi, à sa place ? Si tu devais décevoir tes parents justes pour être avec une fille ? En ne sachant même pas si vous resterez toujours ensemble ? Tu sais l’amour… ça va, ça vient. Mais la famille… C’est quelque chose d’important. Et si elle doit choisir… Enfin je ne veux pas te faire de mal mais je ne pense pas que sa serait toi »
Elle essayait de mettre les formes, sans grand succès.
« Bon je suis super mal placée pour parler après tout… Enfin ma vie amoureuse se résume au néant donc… Tu devrais lui laisser un peu de temps. Qu’elle réfléchisse. Ce que tu lui as dit l’a forcément bouleversé : la preuve elle ne t’a pas repoussé complètement »
Bluenn sentit à son tour la tristesse l’envahir. Voilà qu’elle allait pleurer elle aussi ! Elle le cacha en prenant son ami dans les bras tendrement.
« Je suis désolée Barry je ne suis pas douée pour enrober les choses mais… Putain, t’es un mec génial ! » Lui dit-elle en se dégageant pour le gratifier d’un grand sourire en reniflant. « Regarde-toi ! Et même si elle ne veut, ou ne peux, pas, tu t’en remettras. Tu n’imagines pas le nombre de filles qui aimeraient avoir quelqu’un comme toi dans leurs vies ! »
Elle fit une petite moue mutine.
« Faudrait juste que tu lâches ta guitare un peu plus souvent et que tu arrêtes de dormir en cours mais sinon… Prouve-lui que tu en vaux la peine ! La tête haute ! Montre-lui que t’es un vrai mec qui saura faire face ! » Assura Bluenn en redressant sa tête avec malice à l’aide de ses mains.
Sans vraiment savoir pourquoi, elle lui déposa un léger baiser sur la joue en se mettant sur la pointe de ses pieds avant de murmurer à son oreille :
« En tout cas elle fait une monumentale erreur ! Si j’avais été à sa place… »
Bluenn sursauta toute de seule, honteuse de ce qu’elle venait de dire. Qu’est-ce qui lui avait prit ?
« Euuuuh… Alors, dit-moi ! Comment tu espères la récupérer ? Au fait il y a… Quelque chose entre Flint et toi ? Je dit ça parce que j’ai bien vu comment elle t’a défendu face à Dolohov » Enchaîna vite la Serdaigle en sentant le rouge lui monter aux joues.
Lorsque je demandais l’avis de Blue. Je ne reçu aucune réponse. Un silence c’était installé. Je ne savais pas ce à quoi elle pensait. Probablement entrain de réfléchir à comment me donner une explication plausible à ce que je lui avais dis. Mais je n’en voyais aucune. Lorsqu’elle parla je l’écoutais sans broncher. Elle trouvait cela bizarre. Qui ne le trouverais pas. Par contre elle me demanda si elle pouvait parler franchement, et elle me le demanda en plongeant son regard dans le mien. Je me redressais et hochais la tête, prêt à l’écouter. Blue commença à me dire qu’elle ne la connaissait pas vraiment et m’annonçait qu’elle ne pouvait pas décevoir sa famille, ses parents pour l’amour. Je réfléchissais à ces paroles. Ferais-je pareil qu’elle dans cette même situation ? Je n’en savais fichtrement rien. Je me serais probablement battu de mon côté. Mais je ne connaissais rien à la vie de famille de Lumen. La bleu et bronze m’annonça qu’elle risquait probablement de ne pas me choisir. Elle avait peut-être raison. C’était fort probable. Par contre elle continua en me disant qu’elle ne m’avait pas totalement rejeté. Lui laisser du temps ? Pourquoi pas… Bluenn avait raison. D’une voix grave je lui répondis :
- C’est vrai…
En peu de temps qu’il le fallait pour le dire, Blue c’était retrouvé à me serrer dans ses bras, non pas violemment mais tendrement. Comme pour partager ma tristesse. Je frottais légèrement son dos pour la remercier. Elle se recula avec un grand sourire en m’annonçant que j’étais quelqu’un de génial. Je la regardais. Elle semblait sincère et je savais qu’elle était forte pour me remonter le moral. J’avais fais pareil pour elle, lors de son agression. Ça avait été dur pour elle et je savais que cela n’avait pas été facile. Lorsqu’elle me disait que beaucoup d’autres filles n’attendaient qu’un mec comme moi je me mis à avoir un léger rire. Petit mais suffisant pour me redonner le sourire. Elle me fit une moue mutine et enchaina en me disant que je devais lâcher un peu ma guitare et ne pas baisser les bras. Montrer que je pouvais en valoir la peine. D’ailleurs Bluenn me redressa la tête en me tenant le menton pour que je lui fasse face. Je lui souriais avant de lui répondre :
- Tu as raison petit moineau. Je ne dois pas me laisser abattre. Par contre je pense que tu divagues quand tu parles d’un tas de filles qui voudraient être avec moi.
Petit moineau. Je l’avais déjà appelé comme ça avant. Souvent c’était pour l’embêter, mais c’était aussi une marque comme quoi j’allais mieux. Une discussion avec Blue et vous pouvez repartir avec le sourire. Je la trouvais assez marrante. Pour une jeune deuxième année je la trouvais bien plus mature que cela. Après cela elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur ma joue. Puis elle murmura à mon oreille que Lumen avait fait une monumentale erreur et que si elle avait été à sa place… Je n’entendis pas la fin de ce qu’elle disait car elle se recula rapidement. A sa place elle aurait dit quoi ? Oui ? C’était gentil de sa part de me dire ça. Même si je me doutais qu’elle ne le pensait pas. Elle voulait me montrer que j’en valais la peine. Elle me parla ensuite très rapidement de savoir comment la récupérer. Et s’il y avait quelque chose entre Flint et moi….. Je n’avais pas reconnu qu’elle me parlait de Théna jusqu’à ce qu’elle me dise que la verte m’avait défendu contre Dolohov. Je lui ébouriffais les cheveux avec un grand sourire avant de lui dire :
- Quelque chose entre Athéna et moi ? Non. On est ami. Elle est fan de Rock comme moi. Alors bon on s’entend très bien elle et moi. Je ne pense pas qu’il y a davantage. Et sinon je compte récupérer Lumen comme tu me l’as dis petit moineau. En travaillant et écoutant en cours. Ça va pas me tuer je crois de faire ça, non ?
Je lui fis un clin d’œil. Elle savait que je faisais vraiment le minimum en classe, surtout en théorie. Je m’étirais de toute ma hauteur et sentais mes os craquaient de toutes part. Ca faisait du bien en tout cas. Je baissais la tête vers elle et je la pris dans mes bras et la souleva du sol de plusieurs centimètres. Je déposais un baiser sur le front et la déposait au sol. Bluenn était vraiment petite comparé à moi. Elle faisait bien une tête de moins que moi. Lorsque je la déposais au sol je lui disais :
- Merci en tout cas d’être là pour moi Blue. Ça me fait très plaisir d’avoir quelqu’un sur qui compter quand on va au plus mal.
« Tu as raison petit moineau. Je ne dois pas me laisser abattre. Par contre je pense que tu divagues quand tu parles d’un tas de filles qui voudraient être avec moi »
Bluenn ne releva pas, sans pour autant vraiment apprécié ce diminutif. C’était tellement… Réducteur ! Enfin merde elle n’était plus une gamine ! Elle se retint de lui jeter à la figure pour une bonne raison : c’était Barry. Dans sa bouche, elle savait que ce n’était qu’une manière de lui démontrer son affection. Une affection un peu énervante tournée ainsi au demeurant. Rapidement, la Serdaigle enchaîna en le complimentant, arguant qu’il y avait plus d’une fille à Poudlard qui aimerait beaucoup être à son bras… Avant de se mettre dans l’embarras en lui avouant à demi-mot qu’elle aussi. Mais le pensait-elle vraiment ? Enfin pour les autres filles oui : Barry était certes un peu bizarre, il n’en restait pas moins quelqu’un de très agréable, désintéressé et sincère. Comment en pourrait-il pas trouvé quelqu’un qui le méritait ? Car c’était bien de ça qu’il était question ! Rougissante, elle choisit de détourner la conversation sur Athéna et sa relation avec le rouge et or. Flint était la dépositaire d’une longue famille de sang-pure, Serpentarde de surcroit, aussi elle imaginait mal cette dernière en bonne amie avec un Gryffondor tel que Barry. Etrange. Souriant, son camarade lui ébouriffa les cheveux affectueusement avant de dire :
« Quelque chose entre Athéna et moi ? Non. On est ami. Elle est fan de Rock comme moi. Alors bon on s’entend très bien elle et moi. Je ne pense pas qu’il y a davantage. Et sinon je compte récupérer Lumen comme tu me l’as dis petit moineau. En travaillant et écoutant en cours. Ça va pas me tuer je crois de faire ça, non ? »
Blue hocha la tête, peu convaincue.
« Tu sais… Pour moi il faut prendre les gens comme ils sont. Comme le dit mon père : on aime les gens pour leurs qualités mais aussi leurs défauts »
Elle raplatit aussitôt sa chevelure, en lâchant un faible grognement.
« Et arrête de faire ça, je ne suis plus une gamine Barry. J’ai 15 ans. Je suis une femme maintenant ! »
C’est vrai quoi ! Ça l’énervait qu’on la perçoive encore comme une gamine : le propre de chaque adolescent à cet âge me direz-vous. Barry la gratifia d’un clin d’œil avant de la prendre de nouveau dans ses bras et de lui déposer un baiser sur le front tout en la maintenant un peu en l’air. Bluenn avait toujours été proche de son ami, mais sur l’instant, elle ne pouvait s’empêcher de sentir le rouge lui monter aux joues devant une telle promiscuité.
« Merci en tout cas d’être là pour moi Blue. Ça me fait très plaisir d’avoir quelqu’un sur qui compter quand on va au plus mal »
Ravie, Blue lui rendit son sourire tout aussi éclatant.
« C’est normal ! Enfin entre ami on doit s’entre-aider ! Je suis surs que tu vas faire un malheur ! Barry : le bourreau des cœurs de Poudlard », rigola-t-elle avant de se reprendre.
Curieuse, la demoiselle ne pût s’empêcher de lui demander :
« En fait j’aurais aussi une question… Un peu intime. Enfin pas intime mais… Personnelle... Et je ne sais pas à qui m'adresser... Surtout en ce moment »
Retenant son souffle, elle devait ressembler à une grosse tomate bien rouge sous le coup de l’émotion.
« Tu penses quoi de moi ? Enfin, oublie qu’on est ami une minute ! Je veux que tu me répondes comme un autre garçon le ferait. J’ai l’impression… Enfin tu vois je serais bientôt majeure et… »
Majeure dans deux ans, mais bon, Bluenn préférait ne pas le préciser.
« Et j’ai l’impression que je fais fuir les mecs. Qu’est-ce qui cloche chez moi ? Tu penses que je suis trop franche ? Ou alors je devrais faire des efforts pour me maquiller ? Paraître plus… Séduisante ? »
Horriblement gênée, elle regarda ses souliers en avouant.
« C’est à cause d’une Serpentarde tu vois… Elle m’a fait plusieurs remarques alors… Et pourtant ce qu’elle dit n’est pas dénué de bon sens… Donne-moi ton avis s’il te plaît… »
Blue se recoiffa après que je l’avais décoiffé. Elle n’appréciait pas trop que je lui ébouriffe les cheveux. Mais moi ça me faisait toujours marrer. J’écoutais sa réponse. Son père avait peut-être raison, mais je trouvais qu’il fallait parfois changer pour la personne qu’on aime. Par contre je la vis rouspéter après cela par rapport au fait que je devais arrêter de lui ébouriffer les cheveux, car je cite elle était une femme maintenant. C’est vraie que depuis un an, elle avait déjà bien muri et ressemblait déjà plus à une femme plutôt qu’à une jeune gamine. Je me redressais et d’un sourire sympathique je lui dis :
- C’est vrai que tu as grandi. D’un petit moineau tu es devenue une petite hirondelle. Quand tu seras majeure, tu seras une colombe qui sait ?
Je la taquinais légèrement. Bien entendu qu’elle était devenue grande et mature. Mais de là a l’appeler une femme. Pas forcément. Après cela, je l’avais pris dans mes bras et j’avais déposé un baiser sur son front pour la remercier d’être là quand j’avais besoin. Je la vis légèrement rosir au niveau des joues et elle me répondit qu’en tant qu’amie c’était normal. Son sourire franc me remontait le moral. Par contre je me rappelais très bien quand ça avait été l’inverse. Bluenn avait été torturé par un sortilège impardonnable. Je ne savais pas qui c’était et elle non plus. Comment savoir la vérité ? Je cherchais sans savoir. Mais une chose était sur, c’était qu’elle avait affreusement souffert. Et j’avais été là pour elle, en la soutenant du mieux que je pouvais. La fin de sa phrase me fit extirper de mes pensées. Quoi ? Moi un bourreau des cœurs ? Je me mis à rigolais de vive voix et sans me forcer. Elle en avait de l’imagination Blue. Reprenant mon contrôle je lui répondais :
- Moi bourreau des cœurs ? Ne me confond pas avec Lorenzo. Je ne suis pas comme ça. Et puis à quoi ça sert d’avoir une dizaine ou une centaine de conquêtes ? Pour moi le plus important c’est de réussir à avoir le seul et unique amour.
Je pensais vraiment ce que je disais. Lorenzo m’épatait à sa grande maîtrise avec la gente féminine à tel point que je me demandais s’il n’était pas capable de draguer une prof. Il fallait que je lui demande la prochaine fois que je le vois. Un peu plus tard je vis Bluenn devenir rouge comme une tomate. Je me demandais ce qu’elle avait, et je la vis me demander si elle pouvait me poser une question d’ordre personnelle. Elle voulait avoir mon avis, et elle n’avait personne à qui demander. Passant ma main à l’arrière de mon crâne je lui répondis :
- Si je peux t’aider à avoir une réponse je t’écoute avec grand intérêt Blue. Vas-y je t’écoute.
Si je pouvais l’aider je le ferai avec joie. Après tout Bluenn était mon amie, ma confidente. Et je n’allais pas la laisser tomber. Je la vis me parler rapidement comme si ce qu’elle disait la gênée atrocement. Et je la comprenais. Ce que je pensais d’elle si on n’était pas ami ? Elle allait être majeure bientôt et elle trouvait qu’elle faisait fuir les mecs. Etais-je la personne la mieux qualifiée pour répondre à cette question ? Euh…. Je n’en savais rien. Et elle continua en se demandant si elle était trop ceci, pas assez cela. Mais il fallait qu’elle se calme. Pourquoi cette inquiétude ? Et bien en peu de temps qu’il n’en fallait pour le dire, elle me sorti qu’une serpentarde lui avait dit des remarques. Voilà où était le problème. Elle termina sa phrase par une demande sur mon avis. Je ne répondis pas en essayant de trouver les mots justes à employer, et cela n’allait pas être simple. Le silence avait duré quelques secondes, mais pour Bluenn probablement une éternité. Je m’avançais vers elle, et déposais mes deux mains sur ces épaules. Puis je m’abaissais légèrement pour être au niveau de ses yeux et je commençais à répondre :
- Tu n’as pas à te poser des questions sur ta manière d’être. Reprend la phrase de ton père. Ecoute la plupart des mecs ne pensent qu’à une chose et généralement ce n’est pas la gentillesse ou la tendresse que tu peux leur apporter. Ils recherchent des choses plus personnelles, intimes si tu vois ce que je veux dire. Alors je te dis mon point de vue Blue. Tu es quelqu’un d’extraordinaire. Tu es belle, intelligente, gentille et attentionnée. Tu as de très belles qualités que tu mets en avant. Crois moi tu trouveras chaussures à ton pied, comme Cendrillon. Il faut juste beaucoup de patience. Tu trouveras quelqu’un qui t’aime pour ce que tu es et ce que tu as à donner. Alors ignore donc cette petite verte ignare. Elle a peut-être beaucoup plus de conquête que toi ou moi, mais dit toi une chose, elle ne doit pas savoir ce qu’est la véritable notion d’aimer.
Je me redressais bien droit et fit un clin d’œil à Bluenn. Je comprenais son inquiétude par rapport à cela, mais elle ne devait pas s’en faire. Je rajoutais quand même :
- Regarde moi par exemple. La première fille que j’ai embrassé est Lumen. Alors crois-moi, tu n’as pas à t’inquiété, d’accord ?
« C’est vrai que tu as grandi. D’un petit moineau tu es devenue une petite hirondelle. Quand tu seras majeure, tu seras une colombe qui sait ? »
Mais c’est qu’il continuait l’animal ! Bluenn n’aimait pas du tout qu’on lui rappelle son jeune âge. Pour elle, ça y est : elle n’était plus une petite fille à qui on tapotait la tête en lui disant qu’elle était mignonne. Non ! Blue avait d’autre aspirations, d’autres attentes désormais.
« Arrête avec le terme petite s’il te plait… Franchement c’est un peu humiliant à mon âge… » Murmura-t-elle en fronçant les sourcils.
Elle ne lui en tint cependant pas rigueur et enchaîna par une légère plaisanterie sur le fait que Barry n’avait aucune idée du succès qu’il pouvait avoir auprès de la gent féminine. Blue le pensait sincèrement : le gryffon valait cent fois mieux que beaucoup de leurs camarades.
« Moi bourreau des cœurs ? Ne me confond pas avec Lorenzo. Je ne suis pas comme ça. Et puis à quoi ça sert d’avoir une dizaine ou une centaine de conquêtes ? Pour moi le plus important c’est de réussir à avoir le seul et unique amour »
La Serdaigle haussa les épaules.
« Lorenzo n’est qu’un coureur de jupons immonde. Il n’hésite pas à briser les cœurs des filles qu’il séduit. Tu es mille fois meilleur que lui »
Elle le gratifia ensuite d’un sourire d’ange (quoi vous n’avez jamais vu un ange sourire ? Roh)
« Et je suis d’accord avec toi ! Un seul amour suffit amplement ! Sauf que je ne sais pas comment on peut faire pour se rendre compte de qui il s'agit... Tu as une idée ? »
Au fil de la discussion, la bleue et bronze se permit d’introduire un sujet qui la perturbait. Elle aurait peut-être dût en parler avec sa meilleure amie… Mais voilà : elle avait besoin d’un avis de garçon. Et Barry était un garçon jusqu’à preuve du contraire. Visiblement embarré, il lui dit :
« Si je peux t’aider à avoir une réponse je t’écoute avec grand intérêt Blue. Vas-y je t’écoute »
Bluenn se lança et l’interrogea sur les doutes qui la taraudaient ces derniers temps concernant sa vie sentimentale. Blue ne s’était jamais sentie particulièrement à l’aise avec le sexe opposé. Tout du moins lorsqu’il était question de sentiments. Peut-être que le rouge allait pouvoir l’aider à y voir plus clair ? Un silence s’instaura entre eux deux, à tel point que la demoiselle commençait par croire qu’elle n’obtiendrait pas de réponses. Mais non : Barry reprit la parole juste au bon moment après s’être mit à sa hauteur, yeux dans les yeux.
« Tu n’as pas à te poser des questions sur ta manière d’être. Reprend la phrase de ton père. Ecoute la plupart des mecs ne pensent qu’à une chose et généralement ce n’est pas la gentillesse ou la tendresse que tu peux leur apporter. Ils recherchent des choses plus personnelles, intimes si tu vois ce que je veux dire. Alors je te dis mon point de vue Blue. Tu es quelqu’un d’extraordinaire. Tu es belle, intelligente, gentille et attentionnée. Tu as de très belles qualités que tu mets en avant. Crois moi tu trouveras chaussures à ton pied, comme Cendrillon. Il faut juste beaucoup de patience. Tu trouveras quelqu’un qui t’aime pour ce que tu es et ce que tu as à donner. Alors ignore donc cette petite verte ignare. Elle a peut-être beaucoup plus de conquête que toi ou moi, mais dit toi une chose, elle ne doit pas savoir ce qu’est la véritable notion d’aimer »
Léger clin d’œil du gryffon.
« Regarde moi par exemple. La première fille que j’ai embrassé est Lumen. Alors crois-moi, tu n’as pas à t’inquiété, d’accord ? »
Bluenn ouvrit de grands yeux étonnée. Que venait-il de dire ?
« C’est… C’était ton premier baiser ?? Mais tu es… Enfin tu n’as jamais… Enfin tu sais », fit-elle rouge pivoine.
Pour elle, il était impensable qu’à cet âge on n’ait pas eut de contacts… Charnels. Elle qui déjà s’inquiétait de ne pas avoir franchit le cap, ça remettait un peu les choses en perspectives.
« Je pensais qu’à ton âge… Et puis tu as plutôt pas mal alors… Merlin, je ne sais plus où me mettre » dit-elle en cachant son visage derrière ses mains de honte.
Elle prit deux grandes inspirations avant de prendre sur elle et de se redresser, un léger sourire au coin des lèvres.
Lorsque Bluenn me répondit, je ne pue m’empêcher de rougir légèrement. Elle me mettait tellement sur un pied d’estale que je ne savais pas trop où me mettre. Son point de vue sur Lorenzo me faisait rire intérieurement. Je ne le trouvais pas immonde, mais plutôt qu’il aimait draguer et être dragué, alors qu’elle disait qu’il n’hésitait pas à briser les cœurs des autres filles, cela me fit penser à son amour pour Lorelei. Enfin, je pensais que c’était de l’amour, vu comment il en parlait et qu’il convoitait cette bleue. Bluenn termina sa phrase sur un compliment et un sourire angélique. Je ne pue m’empêcher que de répondre à son sourire et faire un sourire en coin. Que dire à cela ? Je n’avais pas la moindre idée. Je ne le trouvais pas immonde, mais plutôt qu’il aimait draguer et être dragué, alors qu’elle disait qu’il n’hésitait pas à briser les cœurs des autres filles, cela me fit penser à son amour pour Lorelei. Par contre elle enchaina en disant qu’elle était d’accord avec moi et qu’un seul amour était suffisant. Sauf qu’elle ne savait pas comment le connaître et elle me demanda si je le savais. Que devais-je lui dire ? Enfin, je croyais savoir jusque hier matin où j’ai vu Lumen. Je lui fis un sourire en coin et lui répondis :
- Je ne sais pas. Enfin, je croyais savoir jusque hier matin où j’ai vu Lumen. Mais si tu veux savoir, je pensais que l’amour, on le reconnaissait à certains détails. Tu ressens une boule au ventre quand tu es proche de la personne que tu aimes, tu deviens maladroit, tu te sens bien quand tu es avec elle et tu ne cesses de penser à cette personne quand elle est loin de toi. Je crois que c’est ça pour savoir ce qu’est l’amour. Tout du moins j’imagine.
Une pointe de tristesse commença à envahir de nouveau mon cœur en repensant à hier matin. Il fallait que je chasse cela de ma tête pour ne pas repartir de nouveau dans la mélancolie. Au fil de la conversation, Bluenn me demanda des conseils sur comment plaire aux garçons, car elle pensait qu’elle les faisait fuir. J’avais mis du temps à répondre pour essayer de trouver les mots justes, or je la voyais s’inquiéter de ne pas entendre de réponse. Je m’étais mis à sa hauteur et lui parlai droit dans les yeux. Je lui expliquais qu’elle était très belle et qu’elle ne devait pas s’en faire et que cette verte n’était qu’une idiote. Puis je lui fis un clin d’œil en lui annonçant que Lumen était la première fille que j’avais embrassée. Lorsqu’elle entendit cela, je vis ses yeux s’écarquiller. Pourquoi est-ce qu’elle était aussi surprise ? Je m’étais redressé quand elle prit la parole. J’avais mis du temps à répondre pour essayer de trouver les mots justes, or je la voyais s’inquiéter de ne pas entendre de réponse. Elle me demandait… enfin disait que je n’avais jamais… puis elle devint rouge comme une tomate. De quoi elle parlait ? Je tentais de réfléchir à sa phrase, qu’est-ce que je n’avais pas fait à mon âge… Ah le faire. Puis je lui fis un clin d’œil en lui annonçant que Lumen était la première fille que j’avais embrassée. Elle reprit la parole et m’annonça qu’elle croyait qu’à mon âge, je l’avais déjà fait vu que j’étais beau garçon d’après elle. Mais elle était tellement gênée qu’elle mit ses mains devant sa tête. Elle prit deux grandes inspirations et me regarda de nouveau en m’annonçant que cela devenait très embarrassant. Je la regardais et lui souriais tendrement, la pauvre, j’avoue que le sujet sexe ne me mettait pas à l’aise, mais je n’étais pas gêné de dire que je n’avais rien fait. Après tout chacun faisait comme il voulait. Il n’y avait aucune obligation de le faire à un certain âge. Je lui répondais :
- Et non, je ne l’ai jamais fait. Et je n’en ai pas honte. Il n’y a aucune obligation de le faire avant tel âge. Ceux qui veulent le faire avant je leur dis vas-y fait comme tu le sens. Mais tu sais Blue. Moi je, le ferai qu’avec la personne que j’aime. Et personne d’autre. Alors ça peut me prendre des années oui. Mais je me réserve à la personne avec qui je serai totalement amoureux et que cet amour soit réciproque.
Je m’arrêtais quelques secondes puis m’étirant de toute ma hauteur, je reprenais :
- Je suis un éternel romantique que veux-tu. Parfois, j’ai l’impression que j’ai trop regardé de Disney lorsque j’étais encore en Amérique avec mon père et ma mère. Je rêve un peu trop qui sait. Enfin moi, je sais ce que je veux et je le garderai comme ça. Mais après je ne suis pas forcément un exemple à prendre, alors je te le dis Blue fait ce que tu veux et ne t’embêtes pas avec les autres ce qu’ils disent, d’accord ?
Plus ça allait et plus Bluenn se sentait embarrassée. Ce qui avait commencé par une simple discussion commençait à toucher à l’intime… A cause d’elle qui plus est. La Serdaigle avait toujours eut du mal à gérer ses problèmes de cœurs et encore plus à en parler. Barry avait toujours été là pour elle, aussi elle ne voyait pas à qui se fier à part lui… D’autant qu’il était un garçon. Lui saurait peut-être comment l’aider et analyser tout ça… Quoiqu’au final sa réponse ne fût pas à la hauteur de ses espérances. En même temps il était normal que le Gryffon ne se confit pas autant à la petite Blue. Lorsqu’elle manifesta sa surprise quant au fait que Barry n’avait « rien fait » avec une autre fille, le concerné lui répondit, sans doute un peu gêné :
« Et non, je ne l’ai jamais fait. Et je n’en ai pas honte. Il n’y a aucune obligation de le faire avant tel âge. Ceux qui veulent le faire avant je leur dis vas-y fait comme tu le sens. Mais tu sais Blue. Moi je, le ferai qu’avec la personne que j’aime. Et personne d’autre. Alors ça peut me prendre des années oui. Mais je me réserve à la personne avec qui je serai totalement amoureux et que cet amour soit réciproque. »
Il s’étira avant d’ajouter :
« Je suis un éternel romantique que veux-tu. Parfois, j’ai l’impression que j’ai trop regardé de Disney lorsque j’étais encore en Amérique avec mon père et ma mère. Je rêve un peu trop qui sait. Enfin moi, je sais ce que je veux et je le garderai comme ça. Mais après je ne suis pas forcément un exemple à prendre, alors je te le dis Blue fait ce que tu veux et ne t’embêtes pas avec les autres ce qu’ils disent, d’accord ? »
La Serdaigle hocha la tête, sourcils froncés.
« Ça fait un peu… Vieux jeu. Non ? Enfin je veux dire, de nos jours c’est normal d’avoir au moins un autre partenaire que le grand amour… C’est tellement difficile… »
Bluenn imaginait mal le trouver tout de suite : bien trop terre à terre comme toute Serdaigle qui se respectait… Ce qui ne l’empêchait pas pour autant d’espérer… Après tout elle avait 15 ans : l’âge de tous les rêves.
« Mais tu as raison, je ne devrais pas m’inquiéter… Enfin j’imagine… Je verrais bien ! » conclu-t-elle avec un grand sourire.
Bluenn se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur la joue de son ami avant de lui dire :
« Toi aussi ne te prends pas la tête Barry. Reste naturel, tu verras bien comment ça tourne avec Lumen… Et encore désolée de t’avoir forcé à parler de choses plutôt… Personnelles. Je dois te laisser, j’ai un devoir à réviser ! A plus ! »
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Sam 16 Mai - 15:31
