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 NASH ✘ Un destin comique

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Lorelei E. Wilbert
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE

LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014
+ PARCHEMINS : 5009
+ LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie

NASH ✘ Un destin comique Empty
Message Sujet: NASH ✘ Un destin comique   NASH ✘ Un destin comique Icon_minitimeLun 15 Juin - 17:26



Un destin comique




ET LE POIDS DU MONDE DEVIENT PLUS LOURD A SOUTENIR


On dit que le passé restera à jamais derrière nous. Que le passé devient souvenirs. Que les actes du passés deviennent gestes invisibles. Qu'il est préférable de vivre dans le présent et ne jamais vouloir revenir en arrière. Ce sont des choses qu'on nous apprend quand on est petit, qu'on respecte ou non à la lettre près. Pourtant, il est difficile de tirer une croix sur notre passé surtout quand celui-ci se manifeste d'une drôle de manière. Et qui emmènera son lot de questions, de réponses, d'émotions. Passé qui s'y entend bien vous tombera dessus sans que vous ne lui ayez donné l'autorisation d'entrer dans votre présent. Sinon ça ne serait pas drôle n'est-ce pas ? Il ne fait aucune exception. Et ça même si vous êtes une sang pur comme moi. Et ça pour mon plus grand malheur que j'en ferais les frais de mon passé qui n'attend sagement que d'une seule chose : exploser.  

Loin de me douter que mon passé aider par le destin allait me tomber dessus aujourd'hui, c'est de bonne humeur que je me rendis à la Grande Salle prendre mon petit déjeuné. C'est toujours de bonne humeur que je pris place sur le banc des Serdaigle et que je tendais le bras pour attraper ce qu'ils allaient me faire de repas. A savoir du jus de citrouille, pure habitude sorcière d'en boire de bon matin, des pancakes au sirop d'érable ainsi qu'une pomme verte que je m'étais limite disputer avec un élève de ma maison pour l'avoir. Mais étant ce que je suis, je la ramenai bien vite vers mon visage pour la croquer, narguant au passage le voleur de pomme en question du regard. On peut être d'humeur matinale que nos vielles habitudes reviennent vite au galop. Voir pour ma part au triple galop. Fermant les yeux quelques secondes, je savourai l'acidité de ma pomme sur mon palet. Les pommes avaient toujours été depuis loin que je me souvienne mon élément clé pour un bon petit déjeuné. Il y avait des gens qui avaient besoin absolument de leur dose de caféine pour voir la lumière dans leur journée. Sinon ils broieront du noir, comme la couleur de certain café, toute la journée. Tandis que moi j'avais besoin d'une pomme verte pour bien attaquer ma journée. Une habitude étrange penserait des personnes qui le seraient. Mes prunelles s'ouvrirent pour jeter un coup d'œil sur mon voisin d'en face qui avalait je ne sais combien de tranche de bacon. Une habitude qui était moins étrange que celle qu'avait mon cher filleul Néron au passage. On avait des goûts étranges dans la famille. Mais passons.

J'avais eu ma pomme et c'était avec délice que j'avalais des copeaux de pommes. C'est au pays des pommes vertes que je ne vis pas des élèves lever leur visage en direction des vitres où entrèrent des chouettes et des hiboux signe que c'était l'heure du courrier matinale.  Encore moins, je ne vis Daeron, mon hibou grand duc entrer dans la Grande Salle avec dans ses serres une enveloppe portant le sceau de ma famille Wilbert dessus. Même sceau qui se trouva dans les missives dans mon sac qui montraient leur bout de leur feuille et qui attendaient désespérément que je leur réponde. Comme c'était surement le cas du destinataire d'ailleurs. Par contre, j'entendis brièvement la remarque « Tiens deviner qui a encore du courrier ? »  ainsi que le rire moqueur de cette personne qui se trouva à côté de moi. Et que je vis Daeron fendre l'air pour se poser avec classe signalons le, sur la table en face de moi. Bien sûr, il n'y avait pas eu d'exception cette fois. Comme tous les autres jours de la semaine d'ailleurs. Un soupire franchisa mes lèvres quand je vis les yeux de mon hibou qui me tendait sa patte pour que je puisse prendre mon courrier. Si les hiboux pouvaient parler ou si je pouvais mettre une expression sur l'émotion que dégageait celle de mon hibou était surement celle-ci : il était peiné pour moi, au moins ce n'était pas mon hibou pour rien, avec une touche de "tu n'attendais à quoi ma petite ?" et de "s'ils continuent je vais me mettre en grève". Oui, mon hibou était très expressif quand il mettait du sien. Ne m'abaissant pas à répondre à mon voisin, le silence faisait plus mal qu'une parole disait-on, j'attrapais dans ma cape un miambibou et le passait à mon grand duc après avoir retiré mon enveloppe. Daeron qui s'envola dès sa tâche fini après je lui ai fait une caresse.

Je n'avais pas besoin de l'ouvrir pour savoir ce qu'ils m'avaient écris. C'était le même discours que contenaient mes anciennes lettres et ça depuis le lendemain de la fête d'anniversaire de Seth. Tout ça c'était la faute à ce stupide gryffondor que je fusillais du regard au loin en fourrant ma énième lettre dans ma poche. Un geste qui ne laissa pas inaperçu auprès d'une personne. Et encore moins de quelle personne il s'agissait. Il n'y avait que lui pour le voir et c'était sans réelle surprise que je l'entendis me parler. « Tu devrais vraiment leur répondre Lorelei. » Néron qui avait sans doute du se régaler vu son assiette vide de bacon et qui n'auraient pas été contre pour en manger davantage si on lui donna l'occasion. Occasion qui n'arriva sans doute jamais car le connaissant il avait du avaler pratiquement toutes les assiettes de bacon mise à dispositions des élèves de notre maison sur notre table. Rare était les chanceux serdaigles en avoir mangé ce matin. Néron pouvait se montrer redoutable et impartiale quand il s'agissait de son précieux Saint Graal. Néron qui rajouta une couche vu ma non réponse face à sa réplique. « Tu sais comme moi de quoi ils sont capables quand ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent. » Un frisson parcourait mon corps à cette pensée. Une chose était sur je savais de qui je tenais mon entêtement et comme l'avait bien si gentiment dit Néron, ils n'en étaient qu'au début de la stratégie pour me faire parler. Après un grand refus de ma part, ils allaient surement changer de plan. Et je les voyais déjà venir à Poudlard par cheminée pour exiger des explications. Ils savaient comment venir, ils l'avaient déjà fait pour l'anniversaire de Seth. Une petite voix dans ma tête m'indiqua qu'il ne valait peut-être pas trop tenter le diable. Ou plutôt leur entêtement car je savais à coups sur ils gagneraient haut la main la partie. Cette bataille. Néron n'entendant toujours aucune réponse de ma part, changea de tactique. Il n'était pas mon filleul pour rien celui-là. « Je me demande bien ce que tes parents ont pu voir au bal pour t'envoyer autant de missive en si peu de temps. » A sa phrase, l'une de mes mains qui se trouva dans ma poche encercla ma lettre non lue pour la broyer. Et mon regard partit se poser quelques secondes sur l'italien gryffondor le fusillant de nouveau au loin. Il aurait été mort plusieurs fois aujourd'hui si mes yeux auraient pu lancer des avada kedavras . La vie pouvait être injuste des fois. Tout se rapportait à lui, à cet Lorenzo de malheur. C'était à cause de sa bêtise, des personnes appellerait ça de l'impulsivité, que mes parents me chargea en lettre pour savoir le dernier mot de cette histoire. Histoire qui se résuma à un baiser publique et dont mes parents avaient été les premiers spectateurs de cette scène.

Comme l'avait été aussi Seth. Je frissonnai à cette pensée que lui aussi avait été encore témoin de cette scène. Lui aussi devait sans doute attendre des explications de ma part. Mon regard se porta quelques secondes sur le banc des professeurs où le professeur de sortilèges y était attablé et qui devait partager une bonne conversation, vu son sourire, avec la professeur d'histoire de la magie. Ma main se serra à nouveau dans ma poche à cette vision. Je ne savais pas qui de mes parents et de Seth, je redoutais le plus les explications mais une chose était sur il fallait que je leur en donne. Rapidement et autant commencer par le plus facile, mes parents. Surtout que j'avais prévu d'avoir voir Daeron aujourd'hui autant y allez pour ça aussi. Coupant court à ce visuel, je reportai mon attention sur Néron « Et tu ne le seras pas Néron. » avant de me lever et d'attraper au vol ma besace et ma pomme non fini. Ce fut dans ses dernières paroles que je me tournais pour aller en direction des portes de la Grande Salle. Enfin, c'était ce que je pensais mais un ne semblait pas partager le même avis. « Ou est-ce que tu vas ? » Je serrais les dents à ses propos. Pour qui se prenait-il ? On ne pouvait jamais être tranquille et je savais que Néron allait écouter discrètement ma réponse. Réponse que je donnai en me tournant légèrement pour être de profil. « Je vais mettre fin à ce harcèlement. » Un petit regard pour lui signifier que le sujet était clos, je sortis enfin de la Grande Salle pour partir en direction de la maison des hiboux alias la volière de Poudlard.

La distance entre la Grande Salle et la volière qui se trouvait à l'extérieur du château fut dans un silence reposant. Le seul bruit qui m'accompagna fut le craquement de mes dents dans ma pomme. Pomme, une fois finie que je fis disparaître d'un bon coup de baguette magique. Les bruits des chouettes et des hiboux me parvinrent aux oreilles. Nulle doute que j'étais arrivé à destination. La volière n'était pas réputer pour être un endroit où beaucoup d'élèves se rendaient. Pourtant, il y avait de quoi s'y rendre. Certes, l'espace était en désordre, pas étonnant vu le nombre de volatiles qui séjournaient, et qui avait bien besoin d'être nettoyer. Mais c'était pour ses habitants que j'aimais m'y rendre quand je le pouvais. Ses habitants qui étaient nuls autres que les chouettes et les hiboux qui se reposaient pour la plupart de leur voyage. Ce qui devait être sans doute être le cas du mien vu les voyages qu'ils faisaient entre ma maison et Poudlard. Au moins, après ça Daeron sera en vacances pour un bon moment. Les yeux fixés au sol à cette pensée, je montai les marches de la tour de la volière ne me doutant pas un seul instant que mon passé choisi ce moment là pour abattre. Mais il apparu de façon brutal quand je percutai un élève sortant de la volière. C'est avec de bons reflexes comme des siens que je restai debout. « Excuse moi je … » "ne t'avais pas vu" aurait été la fin de ma phrase si mes yeux n'avaient pas croiser les siens azurs. Des yeux que j'avais déjà croisés. Une fois d'où ma réaction. « On se connait ? » J'avais la nette impression de le connaître mais impossible de remettre un nom sur cet élève. Et encore moins comment j'aurais pu le connaître. Pas en cours déjà vu que malgré les couleurs rouges et or qui dégageaient de ses vêtements il n'était pas moins un gryffondor et ne l'ayant jamais vu en cours en commun avec ceux de sa maison, on ne devait pas être de la même année. Alors ou ? Perdue dans ma recherche de souvenirs, je ne remarquai pas les détails physiques de cet élève qui m'aurait sauté aux yeux avec quelqu'un d'autre. Mais dit-on pas que quand ça nous rapporte à notre personne on ne voyait que du feu ?


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Message Sujet: Re: NASH ✘ Un destin comique   NASH ✘ Un destin comique Icon_minitimeSam 4 Juil - 19:24




Life is full of surprise



- feat. Lorelei Wilbert -

Quand Nash ouvrit les yeux ce matin, c’était parce qu’il venait de recevoir un oreiller dans la figure. « Putain! Mais fous moi la paix* !! » Le Gryffondor s’en saisit et l’envoya de toutes ses forces vers celui qui venait de le tirer de sa rêverie : Barry Brown. La pire plaie de tout l’univers et accessoirement un de ces meilleurs amis. Celui-ci enfilait ses vêtements en riant. Ah. Ah. Ca le faisait bien rire hein ! Nash n’était pas du matin, pas du tout ! Surtout après la courte nuit qu’il venait de passer. Il avait tellement de retard dans ses cours, qu’il avait dû travailler jusqu’à trois heure du matin pour un devoir de potion sur les ingrédients de la potion Oculus. Il était tellement crevé qu’il s’était endormi sur son parchemin. Il s’était fait réveiller par un elfe de maison qui nettoyait le dortoir. Il avait encore une trace d’encre sur la joue ce matin d’ailleurs. Il grommela. Il ne pouvait pas déjà être le matin, il avait la sensation d’avoir à peine fermé les yeux. Et il n’avait même pas fini son devoir avec tout ça… Le soleil lui paraissait encore bien bas, il n'était pas encore l'heure des cours. Il pouvait bien encore fermer les yeux quelques instants…

« Tarentallegra ! » Cette fois, il eut juste le temps de voir son compagnon de dortoir se faufiler par la porte en courant alors que les jambes du Français s’animaient dans une danse endiablée. Il eut un grognement de rage alors qu’il tentait de rattraper sa baguette, posée sur sa table de nuit. « FINITE ! » hurla-t-il, hors de lui, alors qu’il entendait le rire de Barry dans les escaliers qui menaient à la salle commune. Nash sauta du lit, balançant sa couverture par terre et se mit à courir après le musicien, uniquement vécu de son pyjama, c’est à dire un simple caleçon américain à carreau détendu et décoloré. « TU ES MORT, BROWN !! » Il se prit les pieds dans sa valise, trébucha sur les vêtements sales qui jonchaient le sol mais arriva en bas des escaliers alors que Barry s’apprêtait à sortir via le tableau de la Grosse Dame.

« RICTUSEMPRA ! » Touché ! Barry, déjà mort de rire s’étala par terre de tout son long, pris de soubresauts causés par le sort. Nash réalisa seulement à cet instant qu’il était au milieu de la salle commune, pleine à cette heure où les élèves se dirigeaient vers le petit déjeuner de la Grande Salle, en sous-vêtement. Il soupira et leva les yeux au ciel. « Levicorpus ! » lança-t-il en direction de son adversaire du jour. Barry se retrouva pendu au plafond, riant toujours de son mauvais coup.

« J’enfile un truc, attends moi pour manger… » déclara Nash d’un ton las, la voix en rauque due au sommeil. Le jeune homme reprit la direction du dortoir, enfila un jean et un T-shirt noir qui trainait au pied de son lit, passa en vitesse par la salle de bain pour se rafraichir puis redescendit dans la salle commune où Barry, toujours tête en bas jouait de la guitare sous le regard amusée d’une bande de filles de deuxième année qui gloussaient. Nash se demandait comment il avait réussi à l’avoir là-haut. « Liberacorpus » lança le Français avec un sourire amusé, l’incident était déjà oublié quand son comparse atterrit sur ses deux pieds. « Enfin ! » s’exclama le musicien. « J’ai la dalle ! Grouille ! » Et les deux amis quittèrent la salle commune, direction le petit-déjeuner.

Ils arrivèrent pile au même moment que les hiboux et leur courrier. Nash n’en recevait quasiment jamais. Et quand il en recevait, c’était pour des trucs administratifs qui lui rappelaient qu’il était orphelin, seul au monde et complètement livré à lui-même. Ok… J’exagère, il avait ses grands-parents maternels mais il ne les connaissait quasiment pas et même si techniquement ils étaient sa famille, le courant ne passait pas. Difficile de créer des liens avec des gens que l’on ne connait pas… Et puis, c’était à lui seul qu’était revenu la fortune et l’héritage son père. En ce moment, il recevait sans-cesse des offres pour l’achat du manoir familial situé près des Pyrénées françaises. Hors, Nash refusait catégoriquement de se séparer de ce bien. C’était tout ce qu’il lui restait de son père et il était hors de question que quelqu’un se l’approprie, vende les meubles, ou repeigne même les murs ! C’était chez lui… même s’il n’y avait plus mis un pied depuis des mois…

Aujourd’hui ne fit pas exception, deux hiboux se posèrent sur la table devant lui. L’une des lettres étaient très formelles, il la reconnu comme venant d’une de ces agences immobilières françaises qui le harcelaient. La seconde était un simple parchemin roulé que Nash ouvrit directement. Son regard se posa directement sur la signature : « Ambre de la Buissonnière ». Le jeune homme grimaça et se mordit l’intérieur de la joue. Et merde…
« Tou me manques* ! » Le jeune homme sursauta. C’était Lorenzo qui lorgnait par dessus son épaule et lisait la missive à haute voix. Nash n’eut pas le temps de réagir, le septième année s’était emparé du parchemin et le lisait à l’assemblée, morte de rire. Ou du moins, juste les mots en français qu’il arrivait à comprendre. « Mon chéri*… Réponds-moi* ! » « Lâche ça, Varetti ! » Mais celui-ci avait grimpé sur un banc et tendait la lettre loin du français. « Qouand riviiiendra tou* ? » fanfaronnait-il avec son accent mi-anglais, mi-italien. Décidément, ils s’étaient passé le mot pour le rendre dingue aujourd’hui ! Nash était partagé entre le rire et l’agacement. D’un coup de baguette, le parchemin revint en sa possession alors que la bande de Gryffondor riait à gorge déployée. Le français ne put s’empêcher de se joindre à eux. C’est vrai que c’était plutôt drôle…

Il attrapa un muffin anglais fourré au beurre de cacahuète puis ramassa ses affaires et enfonça son courrier dans les poches de son pantalon.
« Bon appétit*, bande de traître ! J’ai des lettres à écrire à mes nombreuses conquêtes… Vous savez ce qu’on dit… Une dans chaque port ! » déclara-t-il toujours en riant et en s’éloignant de la table direction la volière. « T’as tout compris, Beaumont ! » cria Lorenzo à son adresse avec un clin d’oeil qui en disait long. Alala ce bourreau des coeurs…

Dans le cas de Nash, c’était surtout de l’humour. Il avait officiellement une petite amie à Beauxbâtons à qui il avait promis qu’il reviendrait à chaque vacances et à qui il était censé écrire tous les 3 jours… Et cette promesse avait tenu… 3 jours… Ben quoi ?! Loin des yeux… Bref, il aurait clairement du rompre avec elle il y a des mois de cela mais il avait espéré que l’histoire s’éteigne d’elle-même et qu’il n’ait pas à écrire cette pénible lettre. Arrivé à la tour, il avait perdu tout son courage. Ben oui quoi, il n’avait pas envie de lui faire de la peine à cette pauvre Ambre… Elle était gentille comme tout ! Et puis, il avait vraiment tenu à elle à une époque. En plus, c’était bientôt les examens de fin d’année ! Et si cette missive la démoralisait complètement et qu’elle ratait son année à cause de Nash ? Non, il ne voulait pas avoir ça sur la conscience ! Il fit alors brusquement demi-tour et sortit de la volière.

PAF ! En plein dans le mille ! Il marchait d’un pas tellement décidé que la collision avait faillit faire valser la jeune femme dans les escaliers en pierre. Il eut tout juste le temps de la rattraper par les bras. Et quand il croisa son regard, la surprise fut telle qu’il faillit la lâcher. Lorelei Wilbert. Sa soeur. Sa demi-soeur pour être précis… Le jeune homme déglutit difficilement et bredouilla un semblant de
« Ne t’excuse pas c’est ma faute » à peine audible. Il eut le sentiment que son coeur ratait un battement quand elle lui demanda « On se connait ? ». Il s’était joué cette scène un million de fois dans sa tête. Il avait répété un laïus shakespearien pour être prêt dans cette éventualité mais à l’instant présent tout ce qu’il pu prononcer fut « Heu… Non… » Bravo Nathaniel ! Quelle éloquence ! Votre père serait fier de vous ! Nash avait envie de se frapper le front contre la paroi en pierre nue mais se retint. Il se racla la gorge pour rependre une consistance mais ça ne fonctionna pas beaucoup mieux. « Enfin… Je sais que tu es Lorelei Wilbert mais toi tu ne me connais certainement pas… » Il lâcha enfin les bras de la jeune femme qu’il tenait fermement depuis leur impact et lui tendit la main. « Je suis Nathaniel Beaumont, de Gryffondor… » Bon, c’était un début. Il avait hésité à rajouter * Et accessoirement ton frère ! * en remettant ses lunettes de soleil sur Won’t get fooled again des Who. Mais la vie n’est pas une série américaine… Malheureusement ?!

(c) Codage par Asmareth pour Never Utopia



Dernière édition par Nash Beaumont le Ven 4 Sep - 14:44, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: NASH ✘ Un destin comique   NASH ✘ Un destin comique Icon_minitimeVen 7 Aoû - 20:34



Blessure au cœur




ET LE POIDS DU MONDE DEVIENT PLUS LOURD A SOUTENIR


Sortant du château, je réfléchissais à ce que je pouvais marquer dans ma lettre. Je me voyais mal leur sortir un "mêler-vous de vos affaires" soit judicieux. C'étaient mes parents que diable et je n'avais pas envie de recevoir une beuglante en plein milieu de la Grande Salle pour avoir osé m'être rebellé devant leur autorités. On avait peut-être une réputation à tenir en tant que famille de sang pur mais l'irrespect de son enfant dépassait la honte publique. Ou plutôt était le moyen fourbe de me faire regretter ma rébellion. Et je n'avais vraiment pas envie d'être accessoirement puni d'argent de poche et de cadeaux en tout genre. Je savais que je pourrais faire changer d'avis mon père sur la punition mais ma mère aucunement. Ce n'était pas une Rosier pour rien et même s'ils m'avaient offert tous ce que je leur avais demandé ou plutôt exigé dans ma vie, un moindre faux pas de ma part et bonjour la punition. Et quelle punition. Soupirant, je me passais la main dans mes cheveux en levant les yeux au ciel et en tapant dans une pomme de pin. Leur dire que je profitais de ma vie de toutes les façons possibles et inimaginables était aussi à bannir même si je savais que durant leur jeunesse, ils ne seraient pas gêner de vivre. Mes parents n'étaient certes pas fermer d'esprit mais quand il était question de salir l'image de la famille c'était autre chose. Oublions cette réponse. Leur dire que celui qui m'avait embrassé, mais qu'est-ce qui lui arriver à la tête à ce Varetti de malheur, avait fait ça juste pour se faire remarquer était une mauvaise idée. Mes parents seraient bien capables d'envoyer de contacter les parents de Lorenzo pour leur dire les quatre vérités de leur enfant. Oublions aussi. Quel affreux dilemme. Je n'avais jamais eu du mal à écrire un hibou à mes parents mais la je séchais complètement. Je ne comprenais pas les personnes qui avaient de l'inspiration tout le temps pour écrire une lettre. Pour eux c'était aussi simple que d'envoyer une carte postale et aussi rapide qu'un Magicobus ou qu'un vif d'or. Sur le moment, je les enviais un peu. Une autre solution arriva à mes méninges quand je marchais dans le parc en direction de l'antre des volatiles. Et si je leur disais simplement la vérité. Mais même là, ils allaient continuer à me harceler au point de jouer au psychomage ou pire. Me parler de fiançailles. Mes yeux se baissèrent un instant sur le pendentif que j'avais autour du cou et qui était cacher par ma chemise. Cela aussi ils allaient me poser des questions s'ils voyaient la bague que Seth m'avait offerte. A moins que je leur dise. M'imaginant déjà la scène, je secouais la tête énergiquement. Mieux fallait que je gère par moi-même cette histoire. Comme je devrais gérer le cas Lorenzo Varetti en lui poussant une énième gueulante pour le coup foireux qu'il m'avait osé fait. Mais délicieux. J'eu un léger sursaut quand un élève dans le parc fit exploser certainement un Pétard mouillé du Dr. Flibust faisant rire d'autres élèves. Pas besoin de se retourner pour savoir à quelle maison appartement ce farceur. Un gryffondor à tous les coups à moins que Peeves l'esprit farceur de Poudlard l'a lancé par une des fenêtres de l'école. Toujours est-il, que ça n'arrêta pas mes pensées ni même quand je grimpais les marches qui menaient à la volière.

Mes pensées s'arrêtaient net quand je rentrais en contact avec quelqu'un. Il ou elle avait de la chance, je n'étais pas de mauvaise humeur aujourd'hui. La personne eu l'intelligence de me retenir avant que je ne tombe pas terre. Pas que l'infirmière qu'était Ebony Lancaster n'était pas sympathique. Juste un séjour à l'infirmerie n'était pas dans mes projets même si ça me permettait de ne pas répondre à mes parents. Quoique les connaissant et comme ils étaient remontés à bloc, ils seraient capable de débarquer à Poudlard en ayant l'excuse du "je veux voir si ma fille va bien" et dès le dos tourner du personnel de Poudlard, me demanderait des comptes. Et autant le faire par écrit qu'en face à face. Du coup, c'était une bonne chose que la personne que j'avais bousculé m'avait retenu. Personne que j'identifiai comme un élève qui devait sans doute avoir fini ce qu'il était venu faire à la volière. Quel chanceux. Mes prunelles rencontrèrent les siennes. Mes sourcils se froncèrent tandis que sa voix raisonna à mes oreilles. « Ne t’excuse pas c’est ma faute. » Techniquement parlant on était tous les deux en tord. J'aurais du genre à lui répondre que non c'était de ma faute, par entêtement mais je ne savais pas pourquoi je me retenais. Peut-être parce que je sentais que cette personne avait été conçue dans le même moule que moi – et qu'est-ce que j'avais raison – soit un têtu. Non. Ce n'était certainement pas ça. La réponse me vient immédiatement quand je le détaillais. Il me disait quelque chose pourtant il m'était difficile d'y mettre un nom sur son visage. Pourtant, j'avais l'intime conviction que je le connaissais ou que je l'avais déjà vu quelque part d'où ma question. Une interrogation qui ne tarda pas à recevoir une réponse. « Heu… Non…» Négative. Si je n'avais pas été dans l'état auxquelles j'étais, à savoir bloqué et paumé dans la réponse que j'allais apporter à mes parents, j'aurais certainement fait gaffe au ton de sa voix. Mais, il devait sans doute être né sous une belle étoile pour que sa réponse passe comme une lettre à la poste.

Avant même que je ne plonge à nouveau dans mes réflexions sur où j'avais bien pu connaître cet élève, sa voix retentit à nouveau. « Enfin… Je sais que tu es Lorelei Wilbert mais toi tu ne me connais certainement pas… » Un sourire étira mes lèvres à ses paroles. Alors, comme ça lui le connaissait et moi pas. Pourtant, j'avais cette sensation étrange au fond de moi que si je le connaissais. Que je passais à côté de quelque chose d'énorme. Peut-être d'une vérité qui allait détruire à jamais mon monde ? Je remis en place les quelques cheveux rebelles qui avaient pris la fuite suite au choc de nos corps après qu'il m'est lâcher. « Je ne savais pas que j'étais si connu que ça. » Bon. Peut-être un peu mais c'était logique quand on pense que dans l'éducation des familles de sangs pur on se coltine le registre de ceux qui sont comme nous. Purs. Ce qui était peut-être le cas de cet élève même si je l'aurais deviné plutôt rapidement. Ce qui n'était pas le cas. D'un geste assuré, il ajouta quelques paroles « Je suis Nathaniel Beaumont, de Gryffondor… » en me tendant la main. Main que j'attrapais à la volée pour la lui serrer. Au moins, je savais son nom il ne manquait plus où je l'avais repérer. Je tiquais sur son nom de famille. Mes parents m'avaient parlé des familles de sangs purs étrangères et j'étais certaine que la famille Beaumont était dans le registre. D'où mon interrogation à son égard.   « Beaumont comme de la famille sang pur originaire de France ? » Finalement c'était peut-être ça sur le pourquoi du comment son visage me rappelait quelqu'un. Même si une petite voix dans ma tête m'hurlait que non ce n'était pas ça. Mon visage s'éclaira d'un sourire amusé pour les prochaines paroles. « Enchanté. Lorelei Wilbert de Serdaigle mais ça tu sais déjà.»  en faisant référence à ce qu'il m'avait précédemment. Mon sourire disparu aussi vite quand je sentis une goutte d'eau atterrir sur mon visage. Levant la tête au ciel, mes prunelles tombèrent sur le ciel recouvert de nuages gris. Pourtant, il y a quelques minutes, le ciel n'était pas couvert. C'était ça la beauté de l'Angleterre. La pluie venait souvent voir tout le temps quand on ne s'y attendait le moins. Et vu la grosseur des nuages, c'était une belle averse qu'on allait avoir. C'était le garde chasse qui devait être content pour son potager. Ce qui était loin d'être mon cas. « On va à l'intérieur avant qu'on ne prenne une douche phénoménale ? »  Quelques instants plus tard, les hululements des volatiles remplirent mes oreilles quand je pénétrais à l'intérieur de la volière.

Mes yeux s'habituèrent vite à la claireté de la pièce. De nombreux hiboux comme chouettes faisaient leur vie dans leur maison attendant que leur propriétaire daigne venir. Quelqu'un avait du venir vu le Lunascope posé sur le rebord d'une fenêtre qu'il avait sans doute oublié en partant. Surement pris en flaque par un professeur ou un préfet. Un sourire étira mes lèvres quand mes yeux se posèrent sur Daeron. Mon hibou grand duc qui m'ayant vu tourna la tête sur le côté. Qui a dit que les hiboux n'étaient pas des snobinards ? Pas moi. Le mien était quelque peu snob et savait ignorer royalement les personnes. Et ça même si j'en faisais partit. Il devait sans doute me faire la tête de l'avoir fait trop voyager entre la maison et Poudlard. Et autant arrêter ce manège tout de suite, il n'était pas à la disposition de mes parents par Merlin. Dans ce genre de situation, il fallait mieux que je laisse Daeron bouder et le laisser venir tout seul.

Un mouvement à mes côtés m'indiqua que Nash m'avait rejoins. Il s'était décidé à ne pas se prendre une radée sur le visage. Intelligent le gryffon. Me tournant vers lui, je repris la où était notre conversation. A savoir, où est-ce que j'avais pu le voir même s'il m'avait certifié que non, on ne se connaissait pas. Ou du moins que lui si mais pas moi. J'étais connu pour mon entêtement et en ce moment même, je voulais savoir où je l'avais vu. Et ça même si c'était pour passé pour quelqu'un de fatiguant. Ce qu'au passage je m'en fichais parfaitement. J'avais besoin de satisfaire ma curiosité et foi de Wilbert, j'aurais ma réponse. « Tu es sûr ? » et quand je voulais une réponse, je jouais franc jeu. J'ajoutais rapidement avant d'énerver le gryffondor « Non que je ne te crois pas mais ton visage me rappelle vaguement quelqu'un et je ne me rappelle plus dans quel contexte j'aurais bien pu te voir. » Un miroir m'aurait certainement mis la puce à l'oreille mais était au bord d'une volière c'était impossible qu'il y en est un. A moins que les hiboux et les chouettes sont narcissiques comme certains de leurs propriétaires. Mais je vois mal Dumbledore leur ajouter ça. J'étais loin de me douter de ses propos, perdu dans où j'avais pu le croiser. Une étincelle de génie s'alarma dans ma tête quand je me souvenais vaguement avoir vu son visage dans la dernière soirée organisée à Poudlard. « ça y est j'ai trouvé. »  Comme dirait l'autre : eureka. Ou c'est un coup de génie, au choix. « Tu étais au bal organisé par le professeur Avery, je me trompes ? Bon. Techniquement tous les élèves ou du moins ceux qui avaient envie de faire la fête avaient répondus présent au bal. Si j'avais été un peu plus attentives au courrier de mes parents, j'aurais lu qu'ils avaient bien parlé à un Nash Beaumont ce soir-là et que je l'avais bousculé et envoyer sur les roses le même soir après avoir poussé une beuglante à l'un des élèves de sa maison. Toujours est-il, ce n'était pas gagné pour savoir la raison pour laquelle j'avais cette impression de le connaître. Ni celle de répondre aux nombreux courriers de mes parents. Malheur.

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