NOM : Sangster PRÉNOMS : Caroline, Ava. Rosalie AGE : 27 ans POSTE : Professeur d'Histoire de la Magie et Directrice de la maison Poufsouffle ÉTAT CIVIL : célibataire PURETÉ DU SANG : née-Moldu ANCIENNE MAISON : Poufsouffle ORIENTATION SEXUELLE : hétéro CAMP : Ordre du Phénix

✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ?
Caroline est loin d'être bête. Elle trouverait d'abord bizarre qu'une pierre de cette valeur se trouve ici. Elle prendrait toutes les précautions qu'il faut et regarderait si elle n'est pas l'objet d'un maléfice. Après ses vérifications, elle irait immédiatement l'amener à une personne de confiance, tel que Dumbledore, qu'elle admire autant pour sa sagesse que son intelligence. Elle n'est pas une voleuse et ne convoite pas le pouvoir. Même si les êtres chers qu'elle a perdu lui manquent terriblement, elle sait que ce n'est pas dans l'ordre des choses de les ramener à la vie, aussi remettrait-elle cette relique à une personne importante et qui saura en faire bonne usage.
✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ?
Caroline est contre l'injustice et est très courageuse. Elle n'hésiterait pas une seconde à aller sauver ce moldu qui n'a rien demandé à personne et qui est aussi plus faible. Même si elle n'est pas aussi puissante que ces sorciers, Caroline usera de toute sa magie et ne baissera jamais les bras. Elle veut montrer qu'elle est forte et bien déterminée à faire régner la justice autant entre moldu et sorcier, qu'entre né-moldu et sang-pur. Je peux aussi rajouter que têtue, il n'y a qu'elle qui a raison et personne d'autre !
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ?
Comme je l'ai dit plus haut, Caroline n'est pas en quête de pouvoir et un poste au Ministère lui importe peu. De plus, elle n'aime guère les personnes politiques. Plus ils sont loin, mieux elle se porte. Et puis, tout quitter : amie, famille, travail : tout ce qu'elle chérit le plus. Son poste elle l'a voulu et a travaillé dur pour l'avoir, elle n'est pas prête à le quitter. Sa famille représente énormément pour elle, jamais elle ne supporterait de se la mettre à dos. Et ses amis sont comme sa deuxième famille, pour rien au monde elle ne marchanderait tout cet amour contre un simple poste au Ministère.
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ?
Caroline admire beaucoup les gens sages, comme Dumbledore ou d'autres grands sorciers. Mais elle est incapable d'être aussi sage qu'eux, c'est sans doute pour ça qu'elle admire tant cette qualité chez les autres. La célébrité n'est pas ce qu'elle recherche non plus, elle a toujours été une élève discrète pendant ses études, évitant de se faire remarquer et d'être le centre d'attention. La richesse n'est qu'une des parties du pouvoir et c'est souvent ce qui motivent les hommes par ces temps. Alors, je dirai que ce qui intéresse le plus Caroline est l'amour. Ca ne peut pas s'acheter et elle est heureuse d'être aimée par sa famille et ses amis. Elle ne demande pas mieux d'être aimée et chérie par ceux qu'elle aime.

PSEUDO : Caroline Sangster AGE : 17 ans PRÉSENCE : 1 fois tous les deux joursAVATAR : Candice Accola COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : je recherchais un rpg sur Facebook où je pourrais jouer Candice Accola et on m'a proposé de venir ici, donc je suis là ! UN PETIT MOT POUR LA FIN : Ce forum me plait beaucoup donc j'espère pouvoir vraiment y rester  

Cher journal,

En ce moment, je doute beaucoup. Je doute de mes amis, de mes collègues, de mon travail et même de moi. Maman m'a conseillé de te prendre comme ami pour évacuer tout ce que je ressens. Je pense que ça peut être une bonne expérience, une bonne idée. Aussi, je préfère commencer par le tout début, même si ça va être long :
Je m'appelle Caroline, Ava, Rosalie Sangster. Je suis née le 22 juin 1953 à Windsor, non loin de Londres. J'ai ainsi été le premier enfant de mes parents Mark et Jade Sangster. On habitait dans un immeuble en centre-ville, au 5ème étage. Mes parents sont des gens très respectés. Mon père est le directeur de publication d'un magasine qui marche toujours plutôt bien et où règne une bonne ambiance. Tous ses employés l'apprécient énormément et pour ses 40 ans, ils lui ont même offert un voyage à Tahiti avec ma mère. Pendant ce voyage d'une semaine, mes parents m'avaient envoyé chez ma tante, Elizabeth, qui habitait à la campagne. Quant à ma mère, elle est professeur d'histoire-géographie dans un lycée depuis 15 ans. Chaque soir, à la place de me lire des contes, elle me racontait un événement historique, tels que l'histoire de Ramsès II, ou le voyage de Christophe Colomb ou encore l'horreur qu'avaient subi les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Trois ans plus tard est né Thomas et un an après Peter ! Je prenais très à cœur mon rôle de grande sœur si bien que maman préférait me laisser faire. Elle m'appelait « petite maman ». Tous les soirs, j'allais leur raconter des histoires : comment Ramsès II avait appris la magie, Christophe Colomb avait combattu un dragon dans ce nouveau monde et comment les Juifs s'étaient révoltés contre cette injustice. Puis j'allais à la bibliothèque du coin et empruntais Peter Pan, Blanche-Neige, Le Petit Chaperon Rouge. J'aimais terrifier mes frères avec les méchants et des situations impossibles, mais les rassurais sitôt fait avec la magie qui arrivait à la rescousse. Lorsqu'on allait chez tante Elizabeth qui avait un fils Dylan du même âge que Thomas, je lui racontais les mêmes histoires. Mais il semblait plus renfermé à cette idée de magie, disant que ça n'existait pas. Thomas, Peter et moi rions et poursuivions nos histoires. Même si on ne le voyait pas souvent, Dylan était comme notre frère. Mais on le trouvait bien un peu bizarre : tout d'abord il n'allait jamais à l'école. Maman disait qu'il prenait des cours par correspondance. Je n'ai pas trop compris ce que c'était mais je trouvais vraiment ça étrange. Pour ma part à l'école, je n'avais pas véritablement d'ami. Les filles me parlaient quand même mais c'était rare qu'elles me proposent de jouer avec elles. Une fois j'ai demandé à un garçon de la classe pourquoi les filles ne voulaient pas de moi, et il m'avait répondu que c'était parce que j'étais « bizarre ». Je ne voyais pas vraiment ce que j'avais de bizarre et quand j'en avais parlé à maman le soir en rentrant de l'école, elle m'avait embrassé sur le front et m'avait dit que tant que j'avais de bonnes notes à l'école, c'était le plus important.
Nous ne pouvions pas nous plaindre : nous vivions bien. Mais il a fallu que ça arrive... J'allais avoir 8 ans à ce moment-là et maman m'avait laissé une heure avec Thomas et Peter. Elle devait aller faire des courses et je devais donc surveiller mes frères. Seulement ce jour-là je voulais m'entraîner à lire devant toute la classe. Demain, notre maîtresse voulait nous évaluer sur notre niveau de lecture. Alors j'avais décidé de m'entraîner devant Thomas et Peter. Mais au bout de la 4ème lecture, Thomas en eut marre et commença à s'énerver. Il tira sur le livre pour me l'arracher des mains, ce qu'il réussit à faire avec l'aide de Peter qui le suivait comme un petit chien. De toute évidence, Thomas était le modèle de Peter. Enfin, Thomas, le livre à la main, se dirigea vers la fenêtre et le jeta. Je me mis à crier et à pleurer. Mais alors que Peter était finalement venu me réconforter, Thomas poussa un cri. Je relevais la tête et vis le livre voler dans les airs... comme par magie ! Il se dirigea vers moi et se posa sur mes genoux. Mes larmes arrêtèrent de couler et j'en restais abasourdi. Maman ouvrit la porte quelques secondes plus tard et Thomas, Peter et moi avons voulu tout lui raconter. Seulement elle ne voulait pas nous croire et pensait que c'était encore un de nos jeux. Agacée par ce manque de confiance, je m'étais enfermée dans ma chambre, ne laissant personne entrer. Le soir, quand Tom et Peter étaient couchés et que papa rentra du travail, maman l'attendait. Je me levais et me dirigeai sur la pointe des pieds vers ma porte.
- Mark, il faut que l'on parle...
- Oh pas ce soir Jade s'il te plait, j'ai eu une grosse journée...
- C'est à propos de ta fille, Caroline...
Papa soupira et détacha sa cravate.
- Que se passe-t-il avec Caroline ?
- Elle... Ses pouvoirs se sont réveillés...
Un drôle de silence s'installa dans la pièce et moi-même j'en restais ébahie. Que voulait dire maman par « ses pouvoirs se sont réveillés » ? Je n'en sus pas plus ce soir-là car papa et elle allèrent dans la chambre pour parler plus tranquillement. Mais le lendemain, maman déposa Dylan à l'école mais ni moi ni Thomas. Elle nous amena à la place chez tante Elizabeth. Elle nous demanda de jouer dans le jardin avec Dylan. Mais moi je ne voulais pas jouer. Je ne comprenais pas ce qui se passait. J'avais peur. Et si j'étais vraiment bizarre ? Et si les gens bizarres étaient exécutés ? Je m'assis sur un banc, regardant Thomas et Dylan jouer, me tortillant les doigts, ne sachant que faire. Lorsque tante Elizabeth et maman ressortirent, elles avaient un sourire aux lèvres et nous dirent d'entrer. Maman me prit sur ces genoux, et je caressais ses cheveux blonds. Maman et moi se ressemblions beaucoup, même cheveux blonds, mêmes yeux.
- Caroline, tu es une sorcière ! M'annonça ma tante.
Au début, je n'en crus pas un mot mais les deux sœurs m'expliquèrent plus en détails et je finis par y croire je pense. Tante Elizabeth était elle-même une sorcière et elle se doutait que son fils le soit lui aussi. C'est pour ça qu'il prenait des cours à distance, elle ne voulait pas que Dylan crée un accident à l'école. Maman m'avoua qu'elle et papa savaient que j'étais une sorcière puisqu'ils avaient reçu une lettre de Poudlard lorsque j'avais 4 ans. Mais ils ne voulaient pas y croire, même si comme lui fit remarquer Elizabeth ça ne pouvait être que probable. Aussi, lorsqu'ils avaient reçu l'an dernier une lettre de Poudlard concernant Thomas, ils avaient hésité et en avaient finalement parlé à Elizabeth, Celle-ci était convaincue que la lettre disait vraie, autant pour moi que pour Thomas, mais nos parents n'avaient rien voulu nous dire jusqu'à présent. Par contre, Peter avait 4 ans et toujours aucune lettre. Lorsque l'on rentra à la maison et qu'on en parla le soir au dîner, Peter espéra recevoir à son tour une lettre. Mais jamais il ne l'a reçu. Thomas et lui étant très proches, Tom passa un maximum de temps avec lui pour pas qu'il se sente délaissé. Thomas et moi, on ne retourna pas à l'école. Au contraire, nous passions la semaine chez tante Elizabeth et rentrions le week-end à la maison. Elle nous faisait cours comme à l'école moldue (ce qui n'ont pas de pouvoirs magiques nous a-t-elle expliqué), mais nous apprenait aussi beaucoup de choses sur le monde de la magie. Un jour, elle nous emmena sur le Chemin de Traverse et nous dit qu'on viendrait acheter nos fournitures pour l'école ici. J'avais tellement hâte. Même si au début cette vérité m'angoissait, savoir Thomas et Dylan avec moi me rassurer. Et voir ensuite tous ces sorciers sur le Chemin de Traverse me dit que j'étais finalement pas si bizarre que ça. En août 1969, tante Elizabeth m'accompagna pour aller acheter mes fournitures et ce fut sans doute le jour le plus top de toute ma vie jusqu'à présent. J'y allais, j'y allais vraiment. Dans cette école de magie où il n'y avait que des gens comme moi. Le 1er septembre, toute ma famille était là et maman finit par pleurer. Les débuts à Poudlard furent un peu dur. Le Choixpeau m'envoya à Poufsouffle mais je ne connaissais finalement personne. Je me préoccupais surtout d'apprendre la magie comme les professeurs me le demandaient. Puis un jour, une fille vint s'installer à côté de moi en cours de métamorphose. Elle s'appelait Meredith et était à Poufsouffle comme moi. Elle était souvent malmenée par les Serpentards qui considéraient les Poufsouffles comme des moins que rien. Cela me faisait rager aussi je passais mon temps à défendre Meredith. Elle n'osait rien dire et avait bien trop peur de ses vipères pour se relever. Ce qui était loin d'être mon cas, et c'est comme ça que je reçus ma première heure de colle : interdit d'utiliser la magie dans les couloirs. Maman n'était pas très contente de cette retenue, mais lorsque je lui ai expliqué la situation elle me félicita pour mon courage. Depuis, Meredith et moi avons passé toute notre scolarité ensemble. Trois ans plus tard, notre duo s'est transformé en quatuor avec l'arrivée de Thomas chez les Poufsouffles également et Dylan chez les Gryffondors. Je bossais dur, passais mes temps libres soit à rire avec Tom et Dylan, soit à travailler avec la bibliothèque. On ne revenait à la maison que pour Noël, pour faire plaisir à Peter, et l'été qui était obligatoire. Peter se sentait de plus en plus délaissé mais je pense qu'il a quand même réussi à se construire une vie sans nous. En tout cas, ça lui a permis de se libérer de l'emprise de Thomas. C'est en 6ème année que j'ai su que je voulais devenir professeur d'Histoire de la Magie. Ma mère était très enthousiaste à cette idée, elle-même professeur d'histoire. Après ma 7ème année, je suis allée étudier en France durant deux années et j'ai commencé à travailler à moitié l'année suivante à l'école Beaubâtons. En août 1979, le professeur Dumbledore m'a offert un poste à Poudlard et je n'ai pas hésité une seule seconde. Je suis donc devenue professeur d'Histoire de la Magie et également directrice de la maison de Poufsouffle, ce dont j'étais extrêmement fière.
J'étais contente d'être revenue dans cette école que je chérissais tant et aussi un jour avant la rentrée des élèves, j'avais voulu re-visiter le domaine de Poudlard. En presque sept ans, peu de choses avaient changé, mais je n'avais jamais eu l'occasion de visiter la Forêt Interdite. Était-ce de l'inconscience ou simplement de la curiosité ? Quoi qu'il en soit, j'entrai sans nulle peine dans la Forêt et suivis le petit sentier. Mais les arbres devenaient de plus en plus nombreux et de plus en plus collés les uns aux autres. Bientôt plus aucun rayon de soleil ne pouvait passer à travers les épais feuillages des arbres et alors que j'estimais que j'étais sans doute allée assez loin, j'entendis une branche craquée. Je sortis ma baguette et cherchai de tout côté d'où le bruit pouvait provenir. Soudain, une flèche se planta à un mètre de ma tête, dans l'arbre à côté. Je déglutis difficilement et vis au loin un groupe de centaures. Je levai les bras en signe de paix mais ils ne semblaient pas très contents de mon intrusion. Aussi après une deuxième flèche qui me manqua de peu, je décidais de prendre la fuite : pas très intelligent puisque les centaures étaient plus rapides que moi et connaissaient mieux la Forêt que moi. Je lançais quelques sortilèges derrière moi, espérant les ralentir mais je les ratai à chaque fois. Par contre leurs flèches ne continueraient pas à me rater longtemps... Soudain un homme m'attrapa par le bras et m'attira vers lui et on transplana ! Lorsque ma vision re-devint stable je pus voir les portes du château juste à côté de moi. L'homme me lâcha et je le regardais. Il était un peu plus âgé que moi et me disait vaguement quelqu'un.
- Vous pensiez continuer à courir longtemps ? Demanda-t-il simplement.
Je ne réussis pas à répondre immédiatement aussi il reprit :
- Je m'appelle Seth Avery, professeur de Sortilèges, se présenta-t-il en me tendant la main, un sourire en coin.
Lorsque je retrouvais enfin la parole, je lui serrai sa main tendue et dis :
- Caroline Sangster, professeur d'Histoire de la Magie
- Ah, vous êtes la nouvelle...
- En effet !
Il me regarda un long moment sans rien dire puis finalement se retourna et partit vers le château. Curieux personnage, ai-je pensé à ce moment-là. N'empêche qu'il m'avait sauvé la vie, et que je ne l'avais même pas remercié... La rentrée n'a pas été trop dur , même si une reprise est toujours un peu délicat, mais j'avais hâte d'enseigner à Poudlard, donc je ne voyais pas ça comme difficile. Avec Seth, depuis notre rencontre, nous n'avons cessé de nous... chercher. On se glissait surtout des petits regards par-ci par-là. Peu de garçons s'étaient intéressés à moi au cours de ma scolarité et puis.. ce prof est tellement sexy, il faut le dire ! Mais ce ne sont que des regards, autant ne pas s'imaginer trop de choses pour l'instant. Avec le reste de mes collègues, je crois que je me suis plutôt bien intégrée. Et me voilà à présent en ce début de février en train de tenir ce journal, doutant sur les sentiments de Seth, mes sentiments, doutant sur ma capacité à enseigner (je n'ai que quelques années d'ancienneté dans ce travail au final), et puis ses élèves qui deviennent incontrôlable avec la menace qui règne au dehors... Qu'est-ce que l'avenir nous réserve ? Même si je ne suis pas une Gryffondor, j'ai du courage et je veux me battre. J'ai d'ailleurs intégrer l'Ordre du Phénix au cours de l'année, une société secrète fondée par Dumbledore. Voilà, j'ai enfin confié ma vie à quelqu'un ou à quelque chose... Je ne sais ce qui va se passer maintenant mais je tenais quand même à écrire ma vie à quelque part.
C'était la vie de Caroline, Ava, Rosalie Sangster (en espérant qu'elle ne soit pas encore terminée...).