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 Lumen&Dillawn ❅ I've been crossing all the lines, tell me what you feel.

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Message Sujet: Lumen&Dillawn ❅ I've been crossing all the lines, tell me what you feel.   Lumen&Dillawn ❅ I've been crossing all the lines, tell me what you feel. Icon_minitimeDim 27 Sep - 19:32



       
       I've been crossing all the lines, tell me what you feel.
       Lumen & Dillawn

   
L
A Poudlard, il y avait bien une chose qui manquait énormément à Dillawn. Enfin, en réalité, il lui manquait tout un tas de choses, de sa liberté de mouvements aux nuits dans le désert, mais elle aurait pu faire une liste pendant des heures et des heures, sans jamais s’arrêter, et ce n’était pas le sujet. Non, de manière plus précieuse, il y avait quelque chose qu’elle regrettait affreusement à chaque fois qu’elle retournait dans le château millénaire. A savoir, la technologie moldue, et surtout, surtout, surtout, la musique moldue. Mon dieu que la musique moldue lui manquait, les nuits passées à se déhancher sur les sons rétro et les musiques d’ambiance de soirées. Dans le monde moldue, à l’aube des années 1980, on savait réellement comment s’amuser. Et c’était quelque chose dont le monde sorcier faisait cruellement défaut, lui qui restait coincé dans cette espèce de période médiévale améliorée. Le contraste avec le monde moldu était réellement saisissant. C’était l’une des choses qui fascinait Dillawn, réellement. Mais bon sang, en ce moment, elle s’en moquait totalement, tant sa musique lui manquait. Techniquement, elle était censée travailler, s’occuper de l’un de ses devoirs de métamorphose, qu’en temps normal elle aurait bouclé en moins de deux heures. Mais elle avait encore plus de mal à se concentrer qu’à l’ordinaire tant elle avait envie de bouger, de danser, d’écouter un son rythmé et de se laisser porter. Elle. Voulait. Sa. Musique. Fichtre. De. Diantre.

Consciente qu’elle ne serait plus capable de faire grand-chose, avec l’état d’esprit qu’elle avait à l’instant, Dillawn soupira avant de ranger ses affaires, libérant ainsi la table qu’elle occupait, ou plutôt sur laquelle elle s’était étalée, dans la salle commune des rouges et ors. Remontant dans le dortoir des filles de sixième année, elle rangea religieusement toutes ses affaires. Ce n’était pas parce qu’on était active, incapable de rester trop longtemps concentrée, et facilement ennuyée, qu’on n’aimait pas ranger. Bon, elle devait admettre que très souvent, comprendre ici les trois-quarts du temps, elle avait tendance à laisser ses affaires s’entasser dans son immense malle magique. Et puis, soudainement, une envie de rangement la prenait et elle classait toutes ses affaires de a à z. D’autres fois, comme aujourd’hui, elle avait plutôt du genre à ranger tout de suite ses affaires correctement, histoire d’être tranquille après. Attrapant sa veste d’uniforme, elle l’enfila par-dessus sa chemise, vérifiant rapidement que son pantalon n’affichait aucune tâche d’encre. Elle sortit du dortoir en s’attachant rapidement les cheveux en chignon lâche, prévoyant le repas du midi qui allait bientôt commencer. Par chance, cet après-midi-là, elle n’avait pas cours. Elle ne savait pas encore ce qu’elle allait faire, mais elle se dit qu’elle trouverait en chemin.

De retour dans la salle commune, elle aperçut Erin, qui s’apprêtait à sortir, et accéléra le pas pour aller la rejoindre. « Erin-choute ! Aspettami ! * » Parler différentes langues en une seule et même phrase, c’était une habitude qu’elle avait acquise depuis des années, depuis qu’elle avait commencé à maîtriser son premier dialecte étranger alors qu’elle avait quatre ans – les enfants apprenaient bien mieux les différentes langues – et qu’elle s’était retrouvée naturellement douée. L’avantage d’être briseuse de sorts, serait qu’elle pourrait allier ses deux passions, la magie et les langues. Trois, si on ajoutait tous les mystères qui l’attendaient dans ce métier ; quatre, si on finissait avec les dangers dans lesquels elle savait qu’elle allait se fourrer… et qui l’amusaient au plus haut point. On lui avait souvent dit qu’elle était masochiste, son jumeau le premier, et elle devait reconnaître que c’était sûrement vrai. Mais elle préférait son côté maso, qui lui permettait de vivre des aventures follement excitantes, et de loin ! En parlant du loup, elle aperçut Caelan en descendant les escaliers menant à la Grande salle. S’excusant alors auprès d’Erin, elle rejoignit son jumeau qu’elle attrapa par le bras. « Mio caro fratello, che bello vederti ! ** Papa et maman m’ont envoyée une lettre, ils ont découvert une tombe apparentée à Isis en Egypte, peu loin de la Vallée des Rois, mais très bien camouflée par des sorts complexes. Papa pense que, du coup, elle n’a pas été pillée par les moldus et risque de regorger de nombreux trésors, et autres pièges. Je suis bien triste de ne pas pouvoir être présente pour l’aider à y entrer… mais bon, il a son équipe. Et il a promis de nous emmener sur le site aux prochaines vacances ! Oh, et cette chère Aâmet te passe le bonjour. Je crois qu’elle se souvient encore de votre petit bisou… » En voyant son frère lui jeter un regard furieux, un léger blush s’emparant de ses joues, Dillawn éclata de rire. C’était tellement facile d’embêter Caelan, son plaisir personnel et quotidien. Son frère dégagea son bras du sien, et Dillawn sut qu’il était frustré parce qu’on atteignait un domaine qu’il maîtrisait très mal, les relations autre qu’amicales avec les filles. « Je te serai gré de m’épargner tes commentaires inutiles Dil’. Mes relations ne regardent que moi. Tu m’soûles. Et je te signalerai qu’au moins, moi, je sais qui j’embrasse ! » Petit sourire en coin, et un Cae’ fier de lui rappeler cette nuit que Dillawn avait passé à embrasser fiévreusement un inconnu sexy, qui avait fini par déserter sans lui donner son nom. Très grande déception. Lui tirant la langue, elle l’ignora et continua son chemin jusqu’à la table des Gryffondors.

Le repas se passe sans accroches, comme un repas normal à Poudlard somme toute. Dillawn discuta avec plusieurs de ses amis et camarades, mangea correctement – mais équilibrée, attention aux détails – et finit le repas en se demandant alors ce qu’elle allait faire. Tandis que la question tournait et retournait dans son esprit, elle ne fit pas attention à ses alentours, et ce n’est que lorsqu’une ombre se posa devant ses yeux, que Dillawn réalisa que quelqu’un se trouvait devant elle. Relevant le regard, un sourire étira les lèvres de la rousse, plutôt heureuse. « Bonjour Lumy ! » C’était bel et bien Lumen qui se trouvait devant elle, et étant donné que Dillawn l’avait plutôt agacée, elle ne s’attendait pas à la voir se présenter ainsi à elle. D’où sa joie face à la surprise. « Il faut qu’on parle. » Au vu du regard sérieux de Lumen, Dillawn acquiesça, avant de se lever du banc sur lequel elle était assise. Saluant ses amis, elle fit signe à Lumen de la suivre, son sourire toujours aux lèvres, mais bien consciente que ce n’était plus l’heure aux plaisanteries. Menant Lumen à travers le château, elle refit leur chemin habituel jusqu’à la tour de Gryffondor, pénétrant dans la salle commune, et saluant les quelques âmes qui y étaient présentes. Elle se dirigea ensuite vers le dortoir des filles de sixième année, l’antre de Cassie, Erin, et Dillawn, ainsi que d’autres demoiselles, mais auquel Lumen n’avait pas eu accès auparavant, étant donné qu’elle était une année plus jeune. Signalant son lit, le plus à gauche de la pièce, d’un mouvement de main, Dillawn verrouilla ensuite la porte du dortoir. Elle savait que les autres filles ne devaient pas y retourner avant un moment et qu’elles seraient donc tranquilles quelque temps, préférant tout de même empêcher les entrées impromptues. S’asseyant en tailleur sur son lit, Dillawn n’attendit pas que Lumen s’installe également, sur le lit ou le fauteuil juste à côté, préférant ne pas laisser une atmosphère de silence pesant s’installer. « De quoi veux-tu parler ? »

* Attends-moi.
** Mon cher frère, quel plaisir de te voir !

WILDBIRD
     


Dernière édition par Dillawn Yeats le Ven 2 Oct - 19:35, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Lumen&Dillawn ❅ I've been crossing all the lines, tell me what you feel.   Lumen&Dillawn ❅ I've been crossing all the lines, tell me what you feel. Icon_minitimeJeu 1 Oct - 0:40

Discussion civilisée entre personnes civilisées
Dillawn
feat.
Lumen


 

 



 

 

Faire confiance est une preuve de courage,
être fidèle, un signe de force.

 Après une nuit agitée à se retourner dans son lit, Lumen s'était réveillée du pied gauche ce matin-là. Sa journée commençait à peine qu'elle rageait déjà à l'idée de suivre les premiers cours : deux heures d'histoire de la magie à gratter sur du parchemin des choses qu'elle connaissait déjà. L'avantage de naître dans une famille telle que les Macmillan était simplement les connaissances qu'on acquérait durant l'enfance notamment grâce à la bibliothèque familiale plutôt bien fournie. Mais la gryffondor n'était pas uniquement agacée à cause du cours ennuyeux qui s'annonçait, de sa fatigue omniprésente depuis quelques jourss, non il y a autre chose : Dillawn Yeats. Lumen avait bien du mal à supporter ce pot de colle ambulant. Elle s'apprêtait donc à lui mettre les points sur les i. Et elle profita des horaires de la matinée occupées par la matière de Miss Sangster pour noter les grandes lignes de son plan. Premièrement, il fallait  la trouver et ensuite choisir l'heure. La pause déjeuner lui semblait être l'idéal puisque la préfète n'avait pas cours l'après midi. Elle pourrait donc prendre tout son temps pour lui expliquer par A+B que la materner n'était pas une chose utile. Elle ne détestait pas son aînée, mais ne l'aimait pas non plus Disons qu'elle était mitigée à son sujet et qu'elle préférait prendre de la distance. Toutefois, elle pouvait être certaine d'une chose, l'opiniâtreté de cette dernière commençait sincèrement à lui courir sur le haricot. Tandis qu'elle notait le devoir à faire, elle sentit quelqu'un lui donner un coup de coude. Elle releva la tête, surprise par un tel geste à son égard. Elle porta son regard sur son voisin, un garçon tout à fait charmant qui de toute évidence voulait lui proposer quelque chose.  « J'ai vu que tu avais la tête ailleurs. Tu es certaine d'avoir pris tout le cours ? » Elle arqua un sourcil, sceptique face à cette intervention. Quel observateur ce garçon. « Je peux t'aider si tu veux pour le devoir.   » Elle hésita un instant. Elle parut réfléchir... retour en arrière, c'est qui celui-là déjà ? Ah euh oui... Voilà, son nom lui revenait. «  C'est gentil Lewis, mais je suis de très mauvaise compagnie en ce moment. A plus tard. » Elle se leva, passa juste derrière lui, lui tapota l'épaule et prit la direction de la grande salle. Elle n'avait aucune envie de se prendre la tête avec ce genre de détail. Elle préférait travailler seule, puis tout le cours se trouvait déjà dans sa tête. Elle descendit les escaliers la menant au rez de chaussé. Par chance, elle n'avait qu'un étage à parcourir. Au moins, elle ne raterait pas sa cible. Elle n'avait aucune envie de la chercher partout dans le château, bien qu'elle ne savait pas vraiment à quelle heure son aînée mangeait. De mémoire, Erin finissait dans ces eaux-là, Dillawn aussi non ? Enfin, elle verrait bien. Déterminée, elle arriva à la grande salle d'un pas rapide mais maîtrisé. Bien entendu, elle reconnut la chevelure rousse de cette dernière, une tignasse comparable à sa camarade de quidditch. Lentement mais surement, elle se dirigea vers elle, se mettant en face d'elle, de l'autre côté de la table. Elle resta silencieuse, la regardant avec un certain dédain. « Bonjour Lumy ! » Aussitôt, elle leva les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'elle la détestait quand elle l'appelait ainsi. Elles n'étaient pas amies, très loin du stade où on se donne des petits surnoms aussi amicaux que ridicules. Lumen ne se laissait ce privilège qu'à ses véritables proches, mais s'abstint bien de lui faire la remarque pour le moment. Elle n'allait pas s'étaler sur la place publique. Dillawn comprendrait le moment venu qu'elle n'avait tout simplement pas à lui parler de la sorte.  «  Il faut qu’on parle. » Elle s'attendait à une question ou une réaction de la préfète. Mais de toute évidence, elle comprit à son regard qu'il était superflu de discuter. Lumen n'avait pas la moindre intention de revenir sur sa décision et Dillawn la suivrait de grès ou de force. Foi de Macmillan !

Aussi surprenant soit-il, Dillawn leva son popotin et accepta de parler plus loin. La cinquième année n'eut pas besoin qu'elle lui indique de la suivre pour comprendre qu'elle l’emmènerait autre part dans un endroit calme et éloigné de toute animation. Pour sa part, elle n'imaginait que la foret interdite. Personne n'y mettait réellement les pieds là-bas. Mais contre toute attente, elle la conduisit dans les étages et plus exactement dans leur tour. Lumen n'aimait pas la direction qu'elles prenaient et encore moins le sourire collé au visage de son aînée. Elle lui donnait cette drôle d'impression de ne pas la prendre entièrement au sérieux. De toute évidence, elle ne savait pas à qui elle avait à faire. Lumen avait une certaine réputation. Autant, elle pouvait se montrer douce et généreuse, autant elle pouvait être une véritable peste. Et elle ne se contentait pas de vulgaire griffure. Elle se retrouva dans un dortoir qu'elle ne connaissait pas -et d'ailleurs, elle s'en fichait royalement- mais comprit rapidement qu'il s'agissait de celui d'Erin, Cassie et compagnie. Elle porta son regard sur le lit le plus à gauche, matelas sur lequel la préfète s'installa en tailleur. Lumen préféra pour sa part rester debout. Elle ne pensait pas que cette entrevue durerait longtemps : cinq minutes grand maximum. « De quoi veux-tu parler ? » Lumen hésita entre plusieurs options : lui rire au nez, garder le silence ou lui foutre une paire de baffe. Dans les trois cas, elle comprendrait très probablement le message. Elle choisit finalement la deuxième option. Elle ouvrit la fenêtre et sortit de ses poches son paquet de cigarette ainsi que son briquet. «  Ca me parait plutôt évident. » Dit-elle sans même la regarder, bien trop occupée par ses clopes qui finiraient toutes écrasées éparpillées dans le parc pour la plupart.   «  Tu m'emmerde Dillawn. » Autant annoncer la couleur dés à présent. Elle n'avait pas la moindre intention de tourner autour du pot. Elle avait envie de lui dire le fond de sa pensée et il fallait commencer par le sentiment qui émanait d'elle dés qu'elle se trouvait à son contact. Cependant, elle ne laissa pas l'occasion à sa camarade de maison de prendre la parole puisqu'elle poursuivit sur le même ton, toujours aussi calme.  «  Tu es exaspérante, bornée, chiante, dépourvue de tact et par dessus tout il te manque une case. » Et encore sur le coup, elle avait été gentille. Elle s'était répétée nombre d'adjectifs tous plus dégueulasses les uns que les autres. Quand elle avait des griefs contre quelqu'un, elle n'y allait pas par le dos de la cuillère. Elle pensait chacun de ses mots. Elle était même allée jusqu'à se demander si Dillawn n'était pas mentalement diminuée et que Dumbledore l'aurait nommée préfète juste par charité. Mais quelque chose venait toujours la contredire. Elle ne semblait pas stupide, pourtant, juste très peu maligne.  «  Aussi comme tu semble avoir des difficultés de compréhension, je vais te le dire clairement. J'aimerais que tu me foutes la paix. » Elle coinça sa cigarette entre son index et son majeur tandis qu'elle rangeait le reste dans son sac. Elle leva ensuite sa main plus en l'air comme si une idée lumineuse venait de lui traverser l'esprit.  «  En vérité, ce n'est pas un vœu ou une demande, mais une exigence. La prochaine  fois que tu ouvre la bouche, que tu essaie seulement de me parler, de dépasser même les limites de la courtoisie... je te jure que je te le ferai payer très cher. Et les griffures qui peuplent ton bras ne sont rien à côté de ce dont je suis capable de faire.   » Un rictus fendit son visage d'ordinaire si angélique. Ces derniers temps, elle était d'une humeur massacrante. L'attaque de Pré au Lard, ses fiançailles et sa dernière discussion avec sa sœur laissaient encore des traces. Non, il ne fallait pas l'emmerder point barre ! Elle ne serait donc pas tendre. Et elle se doutait bien que Dillawn n'en démordrait pas. Elle avait son caractère elle-aussi. Mais il s'agissait là davantage d'une mise en garde qu'autre chose. Ses propos n'invitaient pas tellement Dillawn à discuter pendant des heures.  « Et que tu sois préfète ne change rien. Je ne suis pas une première année que tu peux effrayer. Alors fais ton boulot et occupe toi de ton cul. » Oui parce que Lumen n'avait aucun respect ou presque pour l'autorité. Et encore moins pour une préfète qui fouinait partout et qui vous donnait de l’urticaire dés que vous croisez son regard. Non définitivement, Lumen n'aimait pas Dillawn.  
©️ Gasmask



Padaboum:
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Message Sujet: Re: Lumen&Dillawn ❅ I've been crossing all the lines, tell me what you feel.   Lumen&Dillawn ❅ I've been crossing all the lines, tell me what you feel. Icon_minitimeDim 8 Nov - 23:38



       
       I've been crossing all the lines, tell me what you feel.
       Lumen & Dillawn

   
« Ça me parait plutôt évident. Tu m’emmerdes Dillawn. » Quand Lumen lui avait clairement dit qu’elle voulait lui parler, Dillawn se doutait que cela avait un rapport avec son propre comportement à elle, et la manière négative dont la brune le percevait. Mais elle ne se doutait pas que la demoiselle serait aussi franche et brute de décoffrage dès le départ. Cela lui plaisait, elle n’aimait pas tourner autour du pot. Dillawn n’était pas stupide, et savait très bien que la cinquième année n’appréciait que peu… voire pas du tout son comportement envahissant. Mais il fallait l’avouer, c’était plus fort qu’elle. Du plus loin qu’elle s’en souvenait, Dillawn avait toujours été ainsi. Attentionnée, présente pour les autres, toujours prête à les aider et à les soutenir. Elle était celle qui allait chercher les timides, faisait parler les renfermés. Si la gentille ne suffisait pas, ou ne marchait tout simplement pas, elle les embêtait, les taquinait, jusqu’à obtenir une réaction. Peu importe la personne, tant qu’elle l’appréciait, qu’elle lui faisait de la peine, qu’elle se montrait intéressante ou adorable, elle allait la voir, voulait l’aider, être là pour elle. Ses parents lui avaient appris à toujours aider son prochain. Ses tours du monde l’avaient ouverte à tant de peuples et de cultures, qu’il était logique pour elle d’aider quiconque acceptait son aide… et même ceux qui ne l’acceptait pas. Comme Lumen. Mais cet élan protecteur, cette tendance à surprotéger, elle était surtout venue d’amies qu’elle avait rencontrées en Afrique. Plus précisément, en Afrique Sub-Saharienne, parmi la tribu des Zoukh. Dillawn avait neuf ou dix ans à l’époque, elle ne savait plus exactement. Elle était déjà une demoiselle bien consciente du monde qui l’entourait, qui parlait souvent de justice et d’injustice. Et ce qu’elle avait connu chez les Zoukh, c’était l’une des plus grandes injustices. Les femmes devaient se taire. Les femmes devaient faire tout ce qu’on leur ordonnait. Les femmes n’avaient pas le droit un avis, ni une pensée, ni une idée. Les femmes étaient des objets, des esclaves. Les femmes n’étaient pas des personnes. Les femmes n’étaient pas. Que ce soit les fillettes ou les femmes mariées, les adolescentes ou les ancêtres, toutes étaient logées à la même baguette (à la même enseigne). Même la propre mère de Dillawn, d’ordinaire si vive, si forte, ne disait pas un mot pour ne pas froisser le peuple qui les hébergeait. C’était un travail qu’on avait donné à son père, il n’avait pas le choix, mais tentait de le réaliser au plus vite. Et pour la fillette vive et joyeuse qu’était Dillawn, cela avait été un choc, un énorme choc. Elle aurait voulu hurler à la rébellion, crier à l’injustice. Mais toujours dans une volonté de respecter cette tribu, qui ne méritait aucun respect selon la jeune fille, on lui avait dit de se taire. On lui avait dit qu’elle ne devait pas inciter les jeunes filles, avec qui elle s’était liée, à aller jouer. Qu’elle ne devait pas montrer un comportement trop vif et trop libre, considéré comme irrespectueux dans ce village. Elle avait haï ces deux longs mois. Elle n’avait jamais revu les jeunes filles. Mais cela l’avait marqué jamais. Elle n’avait pas pu aider ces fillettes, alors sa volonté protectrice s’en était énormément amplifiée. Elle avait transféré cette frustration en aidant, supportant, étant attentionnée avec toutes les filles, et tous les garçons, qu’elle sentait mal et en besoin d’une main tendue vers eux. Qu’ils en aient conscience ou non, qu’ils le veuillent ou non. Bien évidemment, cela n’avait pas toujours été parfait. Rien qu’à Poudlard, Katherine était souvent agacée de sa tendance maternelle, et Lumen ne la supportait carrément pas. Mais elle avait fait avec, jusque-là en tout cas.

Reportant justement son attention sur Lumen, elle eut la soudaine envie de faire une remarque. Elle avait, après tout, oublié que Dillawn était également irritante, sans gêne, agaçante, usante, qu’elle ne respectait aucune intimité, et surtout qu’elle était le meilleur moyen d’énerver quelqu’un. Hey, elle avait conscience de son caractère, elle n’estimait pas que c’était sa force pour rien. Mais elle se dit que rajouter ces adjectifs ne ferait qu’énerver encore plus Lumen, et pour une fois elle décida d’être sage. Déjà que la brune n’avait pas accepté de s’assoir et faisait désormais les cent pas dans le dortoir, démontrant très bien l’état survolté de ses nerfs. Malgré tout, Dillawn tenait à sa vie un minimum. Décidant ainsi de se taire et d’écouter la demoiselle finir sa tirade, elle se cala contre l’énorme oreiller dans son dos et observa simplement Lumen, aucun mot ne sortant de sa bouche. Même si elle ne put s’empêcher un ou deux rictus d’étirer ses lèvres. De toute évidence, Lumen avait beaucoup à dire et ressentait le besoin de vider son sac. Etant la première à inciter les autres à se laisser aller à leurs émotions, elle n’allait pas se permettre de l’interrompre tout de même. Elle se demanda, malgré tout, si Lumen considérait réellement qu’elle lui faisait peur. Elle n’en donnait peut-être pas l’impression, mais elle savait se défendre, et plus que correctement. Passer huit ans de sa vie à éviter ou à contrecarrer malédictions sur malédictions, sort mal fichu sur sort mal fichu, et autres qu’elle aller passer – merci au papa briseur de sorts – dans toutes sortes de pyramides, manoirs abandonnés, ainsi de suite, il n’y avait plus grand-chose qui l’effrayait réellement, et encore moins une demoiselle avec une baguette, aussi teigneuse soit-elle. Car elle ne doutait aucunement que Lumen mettrait ses menaces à exécution, et elle ne doutait pas que cela risquait de faire réellement mal. Mais comme la brune l’avait elle-même dit, il lui manquait une case. Certains auraient dit qu’elle était suicidaire, d’autres qu’elle était complètement maso, le résultat était le même. Et au final, cela lui était plutôt utile pour aborder toute sorte de problèmes. Laissant sa camarade finir sa tirade enflammée, l’observant toujours, Dillawn acquiesça. Oui, elle saisissait mieux le problème. Un petit silence s’installa dans la chambre, avant que Dillawn ne se penche vers sa table de nuit pour en sortir un paquet de cigarettes et un briquet. Elle savait que Lumen fumait, bien plus qu’elle cependant, et elle se dit que cela ne pourrait pas lui faire de mal. Lui jetant le paquet, elle laissa l’autre sorcière l’attraper, ne se servant pas elle-même. « Tu as besoin de te détendre Lumen. Ouvre la fenêtre par contre, Erin n’aime pas l’odeur de tabac. »

Se recalant correctement contre son oreille, ses jambes toujours en tailleur, elle observa à nouveau Lumen, avant de soupirer. Elle avait deux solutions. Soit elle prenait le tout à la rigolade, agaçait encore plus Lumen, ne se dévoilait pas trop, mais risquait alors de totalement et irrémédiablement gâcher une possible relation. Soit elle laissait tomber Dillawn-la-joyeuse, Dillawn la maman lionne, Dillawn-la-trop-protectrice, et prenait le tout au sérieux. Elle était fière. Elle avait du mal à admettre ses torts, beaucoup de mal. Mais elle savait que cette fois-ci, elle n’avait pas tellement le choix. Elle fit passer la raison avant sa fierté, et soupira longuement. « Je suis désolée. » Jamais elle ne s’était excusée pour être ce qu’elle était, jamais on ne l’avait vu à Gryffondor s’excuser envers une personne qui la traitait de chieuse et d’exaspérante, et pourtant il y en avait. Mais elle le devait à Lumen, elle le lui devait réellement. Elle se doutait que la brune pensait qu’elle réagirait violemment, ou trop légèrement, mais pas qu’elle la prendrait au sérieux. Or Lumen voulait lui prouver qu’elle n’était pas cette préfère trop excitée, aux tendances agaçantes. « Je le pense sincèrement, je suis désolée. » Elle ne partirait pas dans le mélodrame, dans les explications du genre « mais tu comprends, dans mon enfance j’ai vécu un évènement tellement bouleversant ~ » Non, ce n’était absolument pas son genre, déjà, et ensuite Lumen s’en fichait complètement. « Je ne suis pas après les gens pour les effrayer ou les embêter tu sais… J’ai réellement envie d’aider, même si j’en suis exaspérante et chiante comme tu dis. » Elle avait conscience de son caractère, elle en était même plutôt fière. Elle ne changerait pour rien au monde. Cependant, elle n’était pas que ça, et elle voulait le montrer à Lumen, sincèrement. Elle avait du mal à le dire avec des mots, d’autant plus qu’elle ne voulait pas énerver à nouveau la demoiselle. « Je comprends que ce comportement ait pu t’agacer Lumen. Mais je trouverais cela dommage que tu décides de me tourner le dos complètement, alors que tu viens enfin de me dire ce que tu penses franchement. Je sais que je donne cette image de fonceuse trop agitée, mais crois-tu réellement que je suis préfète, et l’une des meilleures élèves de mon année, en étant simplement une fille irréfléchie et incapable de comprendre ? » Elle espérait réellement que Lumen ne la considérait pas comme une immature irréfléchie, car elle n’était pas que cela, bien au contraire. Un bref instant, elle se demanda pourquoi elle tenait tant que ça à améliorer sa relation avec la brune. Elle pouvait tout aussi bien lui dire au revoir, et ne jamais le lui reparler. Mais elle trouverait cela… dommage. Oui, c’était le mot. Elle trouvait dommage qu’une relation, qui pouvait être positive, finisse ainsi. Alors elle préférait essayer, plutôt que se dire qu’elle n’avait rien tenté. « En quatre ans, presque cinq, pourquoi tu ne m’as jamais dit clairement ce que tu en pensais ? J’aurais laissé tomber ce comportement que tu te considérais comme irritant, tout comme j’ai appris à m’adapter à Cassie, Katherine, et d’autres. Pourtant, tu n’as commencé à montrer ton réel énervement que depuis quelques semaines, et je parle d’une vraie colère comme tu me la démontres ici, pas de simple agacement qui cache un amusement et de la taquinerie. J’aurais compris Lumen, je ne suis pas stupide contrairement à ce que tu sembles penser de moi. »
WILDBIRD
     
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Message Sujet: Re: Lumen&Dillawn ❅ I've been crossing all the lines, tell me what you feel.   Lumen&Dillawn ❅ I've been crossing all the lines, tell me what you feel. Icon_minitimeDim 15 Nov - 23:01

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Faire confiance est une preuve de courage,
être fidèle, un signe de force.

Plusieurs fois, durant ces dernières années, Lumen avait eu une envie irrépressible d'arracher la tête de Dillawn. Si jusque là, elle ne s'en était jamais prise à elle, c'était seulement une question d'instinct de préservation. Elle savait que si on la prenait à frapper quelqu'un, on communiquerait rapidement l'information à ses parents. Dans une société telle dans laquelle elle vivait, il valait mieux user de regards méprisants ou d'insultes bien placées plutôt que de perdre son calme. Garder son sang froid était une épreuve de tous les jours avec une interlocutrice pareille. Lumen n'était pas habituée à ce qu'on lui pose autant de question, d'ordinaire, elle les balayait d'un revers de la main. Elle les évitait toujours. Elle détournait souvent la conversation ou arrêtait tout de suite la discussion par un « je n'ai pas le temps ». La plupart du temps, ces pirouettes fonctionnaient à la perfection. Mais la sixième année avait choisi de ne pas s'arrêter après quelques défaites. Elle rongeait l'os sans prendre en compte les réticences de sa victime. Ainsi voyait-elle sa préfète de maison. Et s'il fallait dire clairement ce qu'elle pensait pour que ce manège se stoppe et que ça rentre définitivement dans le crane de cette gourde, Lumen le ferait. Elle détestait expliquer à quelqu'un le fond de sa pensée malgré des tentatives plus que nombreuses. Si personne jusque là n'avait été capable de percer à jour sa carapace, ce n'était pas aujourd'hui que ça allait commencer. Ni demain, ni jamais. Certes, quelques personnes entrevoyaient une partie de sa souffrance, mais jamais elles n'en étaient des spectateurs très longtemps. Les seules qui pouvaient se vanter de tout connaître d'elle ou presque restaient ses parents et le reste de sa famille. Seulement, même s'ils voyaient distinctement le mal être dans lequel elle se trouvait et ses raisons, ils ne comprenaient pas et ne cherchaient pas à l'aider. Lumen avait donc appris à se débrouiller seule depuis toujours et à ne partager qu'une infime partie de sa personne. Elle était tantôt bornée et agaçante, tantôt souriante et débordante de vie, tantôt nostalgique, mais était particulièrement difficile à suivre.  Elle roula des yeux quand Dillawn lui lança un paquet de cigarettes. Son regard interrogateur cachait très clairement son agacement. Elle avait ses affaires. Ne trouvant pas d'utilité à ce geste, elle laissa tomber le paquet par terre et arqua un sourcil en entendant les premiers mots de la préfète. Lumen inspira profondément, soupira aussi.   « C'est de ne plus entendre ta voix de crécelle s'adresser à moi qui me détendra.   » Répondit-elle simplement en s'installant à même le sol. Elle regarda alentour, constatant que c'était le merdier autour d'elle. Depuis toujours, elle rangeait parfaitement ses affaires. Elle aimait que ce soit propre chez elle. De sa place, elle voyait des chaussettes sur les rebords du lit, des malles et des armoires mal fermées. Elle remarqua même une chemise dans l'une d'elle. Tandis qu'elle inspectait le dortoir des sixièmes années, Dillawn reprit la parole.

Mots qui la prirent de court. Si elle était en train de boire, pas de doute qu'elle se serait étouffée.     Elle avait envie de croire qu'elle ne se moquait pas d'elle pourtant cette éternelle voix dans sa tête lui chantait que la rouquine ne pouvait pas être sérieuse. Cela n'était qu'une politesse,  rien d'autre. Elle secoua alors la tête de droite à gauche pour montrer sa désapprobation.  « Ne me monte pas un char Dillawn. Le jour où tu seras désolée, les dragons cracheront des boules de poil !   » S'exclama-elle, tout en haussant un sourcil méprisant. Sérieusement, comment pouvait-elle seulement croire en Dillawn ? Elle n'avait jamais eu l'occasion de l'entendre dire ça et vue la vanité dont elle était dotée, il y avait peu de de chances qu'elle reconnaisse ses tords. En fait, plus Lumen découvrait Dillawn, plus elle avait l'impression de voir l'incarnation du diable. A mesure qu'elle apprenait à la connaître, elle ne distinguait que des défauts et pas des moindres. Elle en vint même à se demander pourquoi elle avait été nommée préfète. Il y avait une différence entre vouloir aider les autres et le désirer à tout prix. On aurait dit que Dillawn ne vivait que pour ça. Elle le lui confirma d'ailleurs à l’instant. L'intention était louable, elle ne pouvait le nier, mais qu'est-ce que c'était chiant à la fin ! C'était quoi ces personnes qui souffraient du complexe du héros et qui emmerdaient les autres sous prétexte qu'ils devaient assouvir par dessus tout leurs besoins ? Lumen resta muette, préférant la laisser finir. Ce n'était pas achevé, elle le sentait, puis ça se voyait. Elle imaginait difficilement Dillawn accepter sans broncher. Elle aurait dû se douter qu'elle allait la contredire et se défendre un tant soi peu. Alors comme ça, elle n'était pas irréfléchie... l'adolescente avait réellement du mal à l'admettre sachant quoi qu'il arrive elle campait sur ses positions. Mais ses propos trouvaient une certaine résonance en Lumen, sans pour autant atteindre les fin fonds de son cœur, fallait pas pousser non plus. Rares étaient ceux qui touchaient Lumen, la bornée comme une mule qu'on l'appelait avant. Elle se rappelait parfaitement sa mère qui l'avait toujours trouvée têtue, trop peut-être qui en plus émettait toujours des objections. « On ne pourra jamais rien faire d'elle, elle ne veut rien apprendre ! » S'agaçait-elle tous les soirs après des cours particuliers d'histoire, de généalogies familiales et bienséances. Parce que Lumen se tenait mal. Elle parlait et riait fort. Elle ne savait pas se taire et coupait même la parole. Elle n'obéissait pas. Elle était même amie avec des nés moldus... ces sorciers qu'il ne fallait pas fréquenter pour être bien vu de la haute société. Enfin c'est ce qu'elle avait pensé et pensait toujours d'ailleurs. Aujourd'hui, Lumen pouvait énumérer les noms de ses aïeux sans se tromper. Donc Lumen, la très bornée n'allait pas se laisser avoir par Dillawn.

Elle attendit quelques secondes avant de réagir. Elle voulait être certaine que sa camarade ait fini son laïus. Elle n'aurait pas aimé la couper dans son élan... bien sûr que non. Elle s’imprégnait de ses paroles pour pouvoir répondre à chacune d'entre elles. Elle tenait absolument à lui montrer que jamais, elle n'aurait aucun pouvoir sur elle, mais que quelque part, elle prenait en considération ses affirmations. Enfin... était-ce seulement réellement le cas ? Saurait-elle ne pas lui sauter dessus pour lui foutre son poing dans la gueule ? Oui, bien sûr que oui, elle n'était pas aussi sauvage et   téméraire que ça. Elle la gratifia d'un large sourire purement hypocrite. Crispée, Lumen se mordillait la langue pour ne pas hurler toutes les insultes qu'elle n'avait pas dites. Dillawn avait beau se montrer coopérative, elle n'en restait pas moins détestable. « Tu veux à tout prix m'aider ? Réellement ?   » Demanda t-elle les sourcils haussés, le regard interrogateur et insistant. On lisait un certain danger dans ses yeux et expressions. On ne donnait pas cher de sa peau si la préfète se hasardait à répondre à cette question. « Mais qu'est-ce qui te donne le droit de penser que tu es la personne de la situation ?   » Il fallait franchement souffrir d'une fierté démesurée ou d'une naïveté absolue pour être certain qu'on pouvait aider la terre entière et de s'y accrocher comme une moule à son rocher.  Lumen avait bien-sûr constaté que Dillawn s'inquiétait pour les trois quarts de la population gryffondorienne et qu'elle mettait un point d'honneur à remplir sa mission. « Tu crois réellement que j'ai besoin de toi ? Soyons honnêtes Dillawn, tu n'es pas wonder woman, tu ne peux pas régler tous les problèmes et encore moins être utile à toutes les pauvres âmes que tu rencontres. Et je trouve cela particulièrement dégradant que tu penses qu'on ait forcément besoin de toi ou d'une autre personne. Qu'est-ce qui te fait dire que tous les étudiants dont tu es la préfète ont forcément besoin que tu les materne comme s'ils étaient encore des enfants ?! La plupart des gryffondors ont déjà une mère, des professeurs et une infirmière qui endossent parfaitement le rôle.   » En y pensant, Ebony Lancaster en tenait une couche aussi. Elle était pareille voire pire que Dillawn... quoi que, c'était vraiment méchant pour elle. Non, l'infirmière était moins con. Puis, elle mettait plus facilement à l'aise les gens. Son humour décalé s'avérait marrant quelques fois et ses surnoms bizarres bien souvent tout à fait adorables. Elle l'avait entendue une fois appeler Cassie « petit chaperon rouge », ça avait un petit côté charmant en fait. Mais ça n'en demeurait pas moins agaçant en fait.   « Et crois moi, tu n'es pas mieux placée qu'une autre personne pour tendre la main aux gens. Tu as un problème Dillawn, un gros. Tu dois savoir lâcher prise, seule. Il faut arrêter d'espérer que les gens vont finir par te dire ce que tu veux absolument entendre. Ouvre les yeux et accepte que tu braques davantage les autres en venant les voir. Et le jour où tu auras régler tes problèmes, tu verras le monde ira mieux. »

Lumen pensait réellement que Dillawn devait se remettre en cause. Pas seulement pour elle, mais aussi pour les autres. A ses yeux, sa camarade souffrait d'un sérieux complexe du héros, ce qui la poussait à s'occuper des affaires des autres. Bien sûr, elle ressemblait pas à un Lancelot en puissance, mais à sa petite échelle, la préfète semblait croire qu'elle pouvait régler les soucis des personnes qu'elle croisait. Ce qui était faux. Demain, elle lui demandait de briser ses fiançailles, elle ne le pourrait pas. Alors à quoi bon lui laisser croire qu'elle était capable d'aider les autres ? La brune n'en voyait aucune raison. « Et arrête dont de tout mélanger. Je te parle de psychologie humaine et toi, tu m'affirmes que tu es brillante en cours. Comprendre les subtilités des hommes n'a rien à voir avec réussir ses examens.   » En plus d'être fière comme un paon, elle se surestimait. Elle avait l'air de croire sincèrement en ce qu'elle disait. Qui lui avait dit que le fait qu'elle était brillante voulait forcément dire qu'elle serait une bonne amie à l'écoute ? En plus, elle ne voyait pas ce qui crevait les yeux. De toute façon, si Dillawn avait été futée, ça se saurait n'est-ce pas ?  « S'il faut à chaque fois qu'on te dise clairement les choses pour que t'arrive à comprendre, c'est qu'il y a un gros problème. Alors je vais te faire une fleur et te donner quelques pistes. Premièrement si quelqu'un détourne le sujet de conversation, c'est qu'il ne veut pas en parler. S'il ne répond pas à tes questions ou s'il n'est tout simplement pas réactif à ton charme naturel - enfin si on ne peut dire comme ça - c'est que tu n'es pas la personne qu'il faut pour lui. Et surtout, par dessus tout, si quelqu'un t'évite, là, c'est parce qu'il en a marre de toi.   » Sarcastique, piquante, Lumen se moquait ouvertement d'elle. Cependant, elle lui disait vraiment ce qu'elle pensait. Quelque part, elle essayait réellement de lui faire comprendre la réalité. Dillawn, on la disait lucide et compréhensive. Toutefois, Lumen avait déjà entendu bien des choses sur elle qui prouvaient tout le contraire. Notamment sur Dawn. La serpentard et la préfète semblaient se haïr. Et Dillawn mettait un point d'honneur à lui pourrir la vie. Ah l'orgueil et la fierté mal placées ! Les préjugés. La guéguerre entre rouges et verts. Tout ça était particulièrement tenace. « Et ça, tu vois, je l'ai fait un nombre inlassable de fois. J'ai essayé de te montrer que tu me soûlais, mais force est de constater que tu ne peux ni comprendre ni t'adapter. » Elle n'était vraiment pas prête à lui accorder sa confiance, ni même lui accorder un tant soit peu de crédit. Elle avait tellement à lui dire, à lui reprocher. Toutefois, elle s'abstint de tout commentaire, trouvant là une parfaite conclusion à son discours. Dillawn n'avait pas encore vraiment vu Lumen en colère et ce n'était qu'à deux doigts d'arriver.   
© Gasmask


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