NOM : Assetan. Un nom de famille connu dans les hautes sphères pour son ancienne position aristocrate. Une famille royale en quelque sorte qui a seulement perdu sa couronne, à défaut de sa pureté et de sa grandeur. On la pense éteinte, repentie mais les misérables ne veulent regarder que le versant du gallion. Surement par peur de constater que leur petit monde est sur le point de s'écrouler. PRÉNOMS : Bettina, en référence à cette très vieille druidesse qui fut oracle le temps d'une nuit, il y a de cela plus de cent ans. Felicity afin que les jumelles Assetan puissent enfin aider à ramener la grandeur d'antan à travers un voile de félicité. AGE : Comme sa jumelle, Bettina est âgée de dix-sept ans. L'annonce de l'avenir se rapproche avec l'obtention de leur majorité.  ANNÉE : La quatrième année, seulement. Impatiente, Bettina a hâte de terminer l'école afin d'entrer dans la vie active et de pouvoir enfin laisser sa marque dans l'histoire. L'ambition n'a jamais tué personne. ÉTAT CIVIL : Sa famille est à la recherche d'un fiancé potable et correspondant à leurs critères afin de leur permettre de retrouver leur grandeur trop longtemps bafouée. PURETÉ DU SANG : Sang pur. Or contrairement à ce que Bettina laisse penser à tous, même à sa jumelle, ce que cela représente son plus grand malheur. MAISON SOUHAITÉE : Contrairement à sa jumelle, Bettina est plus réfléchie et introvertie, s'isolant souvent derrière un livre de peur de devoir faire la conversation à un sang pur égocentrique et hautain. Or, c'est cette soif de connaissance qui sépara les jumelles Assetan en envoyant Bettina chez les Aigles. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. La-dessus, elle ne décevra pas ses parents. PARTICULARITÉ : A une fausse jumelle (la ressemblance physique n'est pas parfaite, surtout depuis que l'Aigle teint magiquement ses cheveux en blond afin de se différencier de sa soeur).
   

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Curieuse, Bettina s'hasardera à ramasser le dit-parchemin afin de pouvoir l'observer de plus près. Elle ira même jusqu'à regarder les réponses afin de pouvoir marquer ses propres annotations de sa plume rouge afin de donner au professeur des idées plus concrètes de test si elle réalise que ce dernier s'avère trop facile. Et puis, elle renverrait le papier par hibou au professeur signé d'un narquois "amicalement" sans son nom. Elle ne se hasardera absolument pas à le lui rendre de main propre, elle ne tient pas à se faire lyncher par ses camarades. Par contre, elle risque surement de faire une remarque à double-sens au professeur en espérant qu'il ait changé son interrogation sans quoi, elle ira surement se plaindre à la fin du cours. L'exigence ne s'acquière pas, elle s'éduque.
   ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Fatale question. Combat du coeur contre la raison. Habituée à feinter l'indifférence auprès des mâles et des rapporteuses de cancans de Poudlard, Bettina a toujours eu du mal à faire face à ce genre de situation. Tout simplement parce qu'intervenir reviendrait à attirer l'attention sur elle et ainsi à faire se méprendre tout le monde sur ses intentions. Aujourd'hui, beaucoup de conflits ont lieu à cause du sang. Le sang. Un liquide chaud qui ne devrait pas avoir autant d'importance. Cette démocratie si chère aux yeux des sorciers n'est qu'un calque de l'aristocratie sanguinaire où n'était de haute lignée que ceux dont le sang pouvait les légitimer. En tant qu'Assetan, elle ne doit pas intervenir dans ses luttes sans quoi on pourrait voir une prise de position de sa part. Elle qui doit plus que tout prôner la valeur des sangs-purs pour le compte de sa famille et du sien. Pourtant, depuis quelques temps, Bettina semble fasciné par les différences et les avantages que peuvent avoir les moldus face aux sorciers. Aucunement dans le cas de les accepter pleinement mais plus dans une intervention plus favorable pour leurs enfants ayant dénoté des pouvoirs magiques. Quoiqu'il en soit, la Serdaigle observerait la scène de loin sans intervenir, par curiosité face à l'avancée de la situation et surtout pour contrôler que le pauvre première année ne soit pas trop amoché. Dans le pire des cas, elle demanderait à un tableau de prévenir au plus vite un professeur avant d'intervenir dans l'espoir de gagner du temps. Après tout, elle n'est pas assez inconsciente pour ignorer qu'une quatrième année seule face à quatre septièmes années n'a que peu de chances de s'en sortir. De plus, elle déplorerait de devoir faire intervenir son père si elle atterrissait à l'infirmerie. Ce dernier a toujours tendance à exagérer.
   ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Avec froideur et renfermement. Ruminant pendant toute l'heure, l'arrogance et l'orgueil des Assetan s'en ressentira. Prenant en notes son cour, la demoiselle ira trouver son professeur à la fin du cours afin de savoir pourquoi elle a dû prendre une remarque désobligeante ainsi qu'une punition injustifiée à la place d'autrui en restant aussi courtoise et polie que nécessaire. Malgré tout, elle se jurera de se venger... tout d'abord envers le petit opportun qui s'est en tiré sans sourciller, ni même se vendre. Puis envers son professeur de métamorphose qui ne fut pas capable de repérer la supercherie en se renseignant assez sur un point de la métamorphose pour pouvoir le coincer devant toute la classe, avec sourire et fausse complaisance sur son visage de porcelaine.
   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Un choix fort difficile pour une demoiselle qui se retrouve déjà en conflit avec elle-même. Pour sa famille, Bettina choisirait la célébrité afin de pouvoir redorer le blason des Assetan et le replacer là où il aurait toujours dû être : au top de la liste. Pourtant, au fond d'elle, Bettina n'a jamais été ce monstre d'arrogance, de cupidité et d'ambition. Petite fille endoctrinée, elle rêvait de fantaisie et d'aventures, enviant alors les sorcières au sang moins pur qui pouvaient avoir la vie dont elle rêvait. Elle n'a jamais voulu se marier. Elle voulait juste vivre et acquérir une sagesse assez grande pour pouvoir profiter justement de ce monde. Néanmoins, si un choix se doit d'être fait, Bettina se sacrifiera pour le bien-être de sa famille, causant alors son plus grand désespoir en souhaitant la célébrité pour les siens. Ce qu'elle a déjà commencé à faire.
   

PSEUDO : mina AGE : trop vieille pour toi, mon gars. PRÉSENCE : 3-4/7. Tout dépend de la rentrée AVATAR : Elizabeth Olsen. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : sur PRD et Bazzart. Ca faisait un moment que je zonais dessus à la quête d'un personnage. UN PETIT MOT POUR LA FIN : Appelez-moi Bettina la despote   .

« Il était une fois… Lorsqu’un écrivain conte la biographie d’une sorcière, il a toujours tendance à commencer par cette tournure de phrase horripilante. Comme si son récit allait alors ouvrir la porte de l’imaginaire pour laisser place à une histoire si magique qu’elle restera dans les mémoires. Mon histoire restera dans les mémoires mais cela ne sera pas grâce à la prétention d’un auteur de seconde zone, ni même grâce à la presse locale. Je ferais entrer mon nom dans l’histoire. Tout simplement parce que je n’ai pas envie de rester Bettina Assetan, sœur jumelle de Layla Assetan, fille de Charles Jr Assetan et de Anne Assetan, serdaigle studieuse et femme d’un futur sang-pur qu’on mettra plus en avant que moi. Je ne me considère pas comme hautaine ou prétentieuse. Je veux juste avoir la possibilité d’être vu comme étant moi. Or, si cela ne te plait pas : ferme ce journal et oublie-moi. Cela vaudra toujours mieux que des ragots insipides. »


Bettina. Petite fleur délicate qui s'épanouit pour mieux se faner dans un monde qui l’ennuie terriblement. Fille cadette des Assetan (Layla a toujours revendiqué la place de l'aîné à ses six ans, ce que Bettina lui a accordé sans broncher), la sorcière est destinée à un avenir plus incertain qu'elle ne semble le penser. Toute sa vie, on lui a rabattu les oreilles avec l'histoire des Assetan. D'anciens aristocrates au sang aussi pur que leurs manières, côtoyant alors les plus grands de ce monde à une époque où la royauté existait encore. Mais la venue de la démocratie a tout annihilé. Tout perdu. Autrefois grands, les Assetan ne sont aujourd'hui plus que cendres dont ils renaissent, tel le phénix irlandais. Plus fiers et orgueilleux que jamais, ils apprennent à relever la tête sans jamais courber l'échine, dans cette folie plus proche de l'inconscience que du courage. Leur ambition est grande et leur ruse d'autant plus. C'est pourquoi sur son lit de mort, Charles Sr Assetan a tenu à voir ses deux petites-filles dans une promesse ultime : "Bettina. Layla. Mes belles petites-filles. Mes si belles petites-filles. Vous devez promettre à un vieillard mourant que vous ferez honneur aux Assetan quoiqu'il arrive. Notre avenir réside dans vos cœurs et vos actes. Rendez-nous notre grandeur. Faîtes crier le nom des Assetan à jamais.". Ce qu'elles feront car une parole a plus de valeur que n'importe quel espoir en ce bas-monde. A compter qu'on y accorde le poids qu'elle mérite. Plus douce et sentimentale que sa sœur, Bettina atterrit à Serdaigle et non Serpentard. Son ambition n'en était pas moins mais au fond d'elle, elle refusait d'être catégorisée de la sorte. Elle voulait briller pour elle-même en devenant l'expérimentaliste de sortilèges la plus reconnue du globe. Mais cela ne serait jamais assez suffisant pour satisfaire la parole de son défunt aîné. Alors, elle devra viser plus haut. Mais en attendant, elle devait faire honneur à ses parents en accordant savoir-vivre, bienséance, courtoisie et bonne éducation. Un joli petit masque de porcelaine qui la cloue au sol et l'emprisonne, étouffant alors ses espoirs et ses envies. Un modèle qui se meurt car ignorante des bienfaits de la vie et de ce petit goût d'adrénaline. Jalouse au fond d'elle-même de la témérité et l'insouciance de sa jumelle. Avide de connaissances jusqu'à en perdre le sommeil. Obtuse et orgueilleuse au point de s'enfermer dans sa tour d'ivoire telle la renfermée et introvertie Bettina qu'elle apparaît aux yeux de tous, souriante et polie mais si secrète que seul le dragon de la tour doit savoir quelle est sa couleur préférée. Que craint-elle de la sorte ?! Rien et tout à la fois. L'échec. Le déshonneur. La hantise d'un revenant l'accusant de frivolité dont elle rêve tant. Tout un complexe à la fois. Elle s'ennuie et rêve d'aventures, la jeune femme qui vient de souffler ses dix-sept bougies, entrant alors dans l'âge adulte : l'âge du mariage. Épée de Damoclès qui trône au-dessus de sa tête, elle qui souhaite tant la balayer d'une main. La sorcière qui ne souhaite que vivre et non pas se marier. Celle qui sacrifiera sa personne pour le bien-être des siens.



« Et là, Starkaroff s’est élancé dans les airs en chandelle d’une vitesse incroyable afin de rattraper le souaffle in-extrémiste. Oh ma chère Bettina, vous auriez dû être là pour voir çà. La prochaine fois, vous viendrez avec moi. » La voix du jeune homme tremblait d’émotion tellement sa passion pour le quidditch se faisait ressentir. En tant que capitaine de son équipe, ce dernier ne vivait que pour cela et le faisait très bien ressentir en cette chaude après-midi d’été. Pourtant, son interlocuteur ne semblait pas très bavard mais cela ne l’empêchait pas de faire la conversation, jusqu’à ce qu’il la surprenne en train d’observer avec attention un bosquet au fond du jardin, au lieu de se languir de ses lèvres contre laquelle elle aurait dû avoir envie de se jeter. « Bettina ? » appela-t-il la sorcière blonde en se penchant vers elle pour attirer son attention. « Oui, Henry ? » « Vous étiez ailleurs. Qu’est-ce qu’il y a de si intéressant au fond de votre jardin ? » fait remarquer le jeune homme, piqué par cette ignorance non feinte dont la demoiselle venait de lui fournir. Comment osait-elle ne pas boire ses paroles même ?! Les lèvres pincés, Henry tente de faire bonne figure malgré sa désapprobation évidente qui se peignait sur son visage. « En effet, je suis désolée. J’admirais les crocus qui étaient en train d’éclore. Savez-vous que leurs pistils peuvent donner des hallucinations si fortes qu’elles en sont dangereuses pour tout sorcier. Un phénomène qui, d’après le professeur Stewart, n’apparaît pas chez les moldus. » Abasourdi, le jeune dandy se demandait si elle se moquait ouvertement de lui. Pourtant, son visage fin n’exprimait aucune ironie en-dehors de cette pureté si semblable à la fille Assetan. Une innocence feinte qu’elle avait appris à maîtriser dès l’âge de huit ans pour satisfaire les exigences de ses parents. « Hum oui, certes. C’est comme la feinte de Wornstick. Dès qu’elle apparaît, vous avez l’impression d’avoir été victime d’une hallucination tellement cette feinte est difficile à faire et spectaculaire. Il faut vraiment que nous voyons cela. Fort heureusement, une fois que nous serons mariés, vous pourrez m’accompagner gratuitement au stade. En tant qu’entraîneur, mon père a de fabuleuses places… » mais il n’eut guère le temps de terminer sa phrase que Bettina l’interrompit en pleine phrase sans se soucier de la politesse mise en rigueur. « Pardon ? » s’excusa la sorcière, paraissant surprise par l’affirmation du jeune homme. « Et bien oui, ma chère. Si nous apprenons à nous connaître cette après-midi, c’est en vue de nos fiançailles. » expliqua-t-il en prenant soin d’épeler chaque mot correctement, comme si elle ne pouvait le comprendre ou ne parlait pas correctement sa langue. Ce manque de délicatesse froissa Bettina qui laissa tomber son masque de porcelaine, une étincelle brillant au fond de ses iris marrons. « Mon cher Henry… » Ce dernier se revigora face au ton mielleux de la demoiselle pour pouvoir mieux déchanter par la suite. « Vous faîtes erreur, je le crains fort. Ce n’est pas parce que votre famille souhaite une alliance entre nous qu’elle aura lieu. Malheureusement, je pense que mon père doit avoir de meilleurs… compétiteurs à voir. J’en suis fort désolée mais peut-être trouverez-vous quelqu’un qui soit apte à écouter vos palpitants récits. Pourquoi pas la fille Parkinson, j’ai entendu dire qu’elle était sourde. » Une main légèrement posée sur la sienne, un sourire faussement compatible au creux des lèvres et Bettina décida qu’il était temps pour elle de prendre congés. Une heure avec cet imbécile était amplement suffisant pour répondre à ses exigences de fille bien élevée et fort heureusement pour elle, elle avait d’autres hyppogriffes à fouetter pour espérer rattraper cette après-midi ensoleillée. « Maintenant, veillez m’excuser mais je dois prendre congé. Bonne journée. » Et à jamais.


Furieuse contre cet imbécile qui ne parlait que d'exploits à voler derrière un vulgaire ballon en cuir de yack, Bettina rentra dans sa chambre sans se soucier d'observer les alentours. Allant jusqu'à la fenêtre, elle se blottit contre le mur afin d'être vu sans voir. D'un doigt, elle souleva un pan du voilage afin d'observer l'importun Henry s'en aller avec son père, tous deux furieux. "Il reproche à son fils de ne pas t'avoir fais craquer." surgit alors une voix dans son dos. Sans fourmiller, Bettina continua à observer discrètement par la fenêtre sans prendre la peine de se retourner. Cette voix, elle la reconnaissait entre toutes, pouvant même sentir la venue de la sorcière avant de la voir. Cela était souvent le cas lorsqu'on a un double. "Oh Bettina, vilain coeur de pierre." se moqua-t-elle alors que les ressorts du lit grincèrent légèrement, attestant que la sorcière venait de se jeter sur son lit. Détournant son regard au moment où la calèche s'en alla, Bettina laissa un regard noir à sa jumelle avant qu'un sourire ne vienne éclaircir son visage. "Et c'est toi qui ose me dire çà ?! C'est la baguette qui se moque du sorcier." Attrapant alors le coussin qui résidait sur son fauteuil, elle le lança à la tête de sa soeur jumelle qui rigola. "Quoi ? C'est moi qui les fait tous craquer. Ce n'est quand même pas ma faute si aucun ne soit digne d'intérêt." Bettina sourit tout en roulant des yeux. Si les soeurs Assetan ne se ressemblaient guère physiquement alors qu'elles étaient nées le même jour, on ne pouvait pas en dire autant de leur caractère. Hormis que Bettina avait toujours été la plus introvertie et renfermée. Contrairement à Layla, elle ne clamait pas haut et fort sa fierté et son orgueil, préférant le garder pour elle bien au chaud. Au départ, c'était surtout de peur qu'on ne le lui reproche. L'éducation des filles avait toujours été stricte et dure. Un mal nécessaire d'après Charles Assetan afin de pouvoir forger ses filles pour l'avenir qui devait être le leurs. Afin de pouvoir reforger le destin qui était le leurs afin que la démocratie ne vienne mettre leur histoire au placard, traînant la royauté pure dans les bas-fonds. Bettina se laissa tomber sur son lit, aux côtés de sa soeur. Au plafond, elle admira les constellations magiques que l'elfe de maison avait installé lorsqu'elle n'avait que six ans. "Il n'a fait que de me parler de quidditch et des avantages de son nom." soupira-t-elle malgré elle, déçue par la tournure de son après-midi. Layla se hissa alors sur son coude pour observer sa jumelle, compatissante. "Le goujat. T'a-t-il parlé de Mawimoff au moins ?!" Bettina tourna son regard vers sa sœur en pinçant les lèvres. " Quoi ? C'est un grand joueur. Il t'a forcément parlé de lui sinon c'est un idiot doublé d'un goujat." répliqua-t-elle en parfaite batteuse de l'équipe de quidditch de poudlard. Or, ce sport avait toujours révulsé la blonde pour son danger apparent qui pourtant l'appeler au plus profond d'elle-même mais surtout pour l'arrogance de la plupart des joueurs. Soit-disant parce qu'ils savent voler sur un balai, on doit voir leurs têtes de partout. Ecoeurant. Pourtant, cela représentait aussi l'adrénaline qui manquait tant à sa vie. Si Bettina avait toujours été rangée, sage et calme, elle n'en rêvait pas moins d'aventures et de frissons que la vie ne semblait pas vouloir lui accorder. C'était pour cette raison que Layla l’entraînait souvent dans ses mauvais plans lorsqu'elles étaient enfants. "C'est avec toi qu'il aurait dû passer l'après-midi !" Oh que oui. Oh moins, Layla aurait pu parler quidditch... avant de l'envoyer paître sur les orchidées avec toute la force dont elle était capable. Après tout, c'était elle-même qui était allée voir leur paternel pour lui expliquer qu'elles respecteraient les engagements familiaux mais souhaitaient choisir par elles-mêmes leurs promis. Du coup, l'été n'était qu'un étrange capharnaüm où des têtes inconnues traversaient le salon pour repartir aussi rapidement. Toute l'année, elle avait évité le regard de ses opportunistes en se cachant derrière un livre afin de pouvoir les esquiver et les ignorer royalement. Elle aurait dû partir chez sa tante pour l'été. Au moins là-bas, elle aurait pu respirer l'air pur et non infecté par l'eau de cologne.