NOM : Emerald PRÉNOMS : Brume mais tout le monde l'appelle Lullaby comme le faisait sa soeur. AGE : 18 ans. ANNÉE : 5ème ÉTAT CIVIL : Célibataire. Parce qu'elle est une demi-vélane elle est persuadée qu'aucun homme ne l'aimera jamais pour autre chose que son physique alors elle préfère les éviter PURETÉ DU SANG : Sang-mêlée. MAISON SOUHAITÉE : Serdaigle ou Pouffy ou Serpentard (oui en fait y'a qu'a Gryffondor que ça collerait pas). ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. PARTICULARITÉ : Lullaby est une demi-vélane et si beaucoup de personnes verrait cela comme une chance elle voit ça comme une malédiction
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? Lullaby n’a jamais été une tricheuse. Elle à toujours aimé travailler. Suffisamment pour avoir de bons résultats. Seulement c’était avant. Maintenant le fait de tricher ne lui poserait plus de problème. Parce que cela ne lui en posait pas à Elle. Pour autant si Lullaby trouvait les réponses au prochain examen de potions elle ne le lirait pas. Pour la simple et bonne raison qu’elle n’en à pas besoin. Potion est l’une des rares matières ou elle à un talent naturel. Elle ne sait pas pourquoi mais faire des potions l’a toujours calmé. Elle juge que c’est un art ou la précision est maitre et bien souvent cela la calme. Alors non elle ne regarderait pas les réponses. Non pas par honnêteté ou parce qu’elle vaut mieux que cela. Parce que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Elle ne regarderait pas parce qu’elle n’en a pas besoin. C’est tout.✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ?Pas grand-chose. Sans doute est-ce mal de dire les choses de cette manière. Mais Lullaby n’a jamais vraiment été du genre à se mettre au milieu d’une dispute. Jamais. Et certainement pas maintenant alors que son image de petite fille modèle lui sert plus que jamais. Pour autant elle n’aime pas nécessairement voir d’autres souffrir quand elle peut faire quelque chose. Pas son genre. Alors discrètement elle irait surement chercher un professeur ou simplement quelqu’un qui prendrait cause pour la première année. Elle resterait regarder de loin. Juste pour être sûre que tout va bien. Et puis si le cœur lui en dit et que la journée et belle elle essaierait de consoler la première année. Peut-être. Mais elle n’interviendra jamais elle-même à moins de connaitre la personne. Cela peut sembler lâche mais c’est ainsi. Lullaby ne s’implique pas directement. Jamais.✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Elle ne dira rien. Pour être tout à fait franche Lullaby n’est pas du genre à régler son compte publiquement avec des cris perçants. Merci bien mais non. Si elle veut se venger elle le fait en privé. Discrètement. Pour être sûre que nul ne pourra l’incriminer. Mais dans ce cas précis elle estime que de toute façon c’est d’avantage la faute du professeur que de l’élève en question et ce même s’il ne s’est pas dénoncé. Alors elle se contenterait de baisser la tête et de s’excuser en espérant que le professeur comprenne qu’il n’est absolument pas son genre de baver sur les enseignants. Et si ce n’est pas le cas elle effectuera sa punition en silence. Lullaby n’a jamais eu assez de caractère pour faire un esclandre en public.✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Puisqu’il faut s’agir ce serait sans doute la sagesse. Pour ne pas répéter ses erreurs. Pour comprendre les autres et les accepter sans s’enfoncer dans le marasme plein d’obscurité qui entoure ses pensées. Mais pour être parfaitement franche aucunes de ses choses ne l’intéresse pour le moment. Ce qu’elle veut Lullaby est impossible. Parce qu’il lui faudrait revenir en arrière. Ce qu’elle veut le plus au monde Lullaby c’est de revoir sa sœur en vie. Avec elle. Contre elle. Elle veut la voir sourire et rire. Mais ce n’est pas possible. Ne le sera jamais. Alors si au moins elle pouvait posséder la sagesse, la vraie Lullaby pourrait au moins accepter la mort de sa sœur. Avancer. Et c’est le plus important non ?
PSEUDO : Swanielle AGE : 18 ans PRÉSENCE : tout le temps tant que je suis en vacance. Après ... quatre jour par semaine ? AVATAR : Barbara palvin. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : bah je suivais le projet avec attention pis j'ai découvert qu'il y avait des gens que je connaissais alors j'ai foncé UN PETIT MOT POUR LA FIN : vous êtes géniauuuuuuuux.
Dernière édition par B. Lullaby Emerald le Lun 18 Aoû - 19:03, édité 9 fois
Nous sommes faits de la même étoffe que les songes de notre petite vie, un somme la parachève.i
Ses yeux parcourent le décor qui se dessine lentement devant elle. Comme une peinture qui devient tangible au fur et à mesure que ses yeux se posent dessus. C’est un rêve. Et elle le comprend. Le connait. Elle comprend qu’ici rien n’est réalité sans pour autant se réveiller. Elle se contente de pencher la tête Lullaby et de regarder le paysage se créer tout seul. Alors que pourtant ce n’est pas n’importe quel rêve. Le rêve en réalité. Celui qui vient nuit après nuit depuis si longtemps. Celui qui la torture jusqu'à ce qu’elle crie grâce et s’effondre les larmes aux yeux un murmure d’horreur collé sur les lèvres. Ce n’est pas un de ces étranges rêves qu’elle fait d’habitude et qui lui livre l’avenir de parfaits inconnus comme des étranges lambeaux de futurs lui permettant de voir sans connaitre. D’ailleurs ce n’est pas vraiment un rêve. C’est plutôt un cauchemar. Un cauchemar qui met bout à bout de vieux souvenirs comme pour la faire souffrir encore d’avantage…
Comme si elle ne s’en voulait pas assez…
Pourtant comme à chaque fois Lullaby se contente de vivre son rêve. Parce qu’elle attend la souffrance qu’il lui procure avec une impatience mêlée de terreur. Elle le hait et l’aime. L’attend et le repousse avec autant de violence que de tendresse. C’est son paradis et son enfer. Alors Lullaby ne bouge pas. Pas même d’un pouce. Elle est dans une rue. Une avenue plus exactement. Les pierres sont propres et !es magasins attrayants. Tout semble gigantesque. Aussi fascinant qu’effrayant. Parce que dans son rêve elle revit un souvenir, toujours le même. Et dans ce souvenir elle n’a que cinq ans. Devant elle se tend une petite main. De longs cheveux blonds foncés délicatement bouclés virevoltent devant elle alors qu’une petite fille lui fait signe de la rattraper. Mais elle ne peut pas voir son visage. Pas encore du moins. Pourtant elle sait qui c’est. C’est Althéa. C’est sa jumelle. Pas besoin de voir son visage pour le savoir. Après tout même si elle ne possède aucun contrôle dessus elle connait ce cauchemar. Parfaitement. Elle l’aime quelque part…comme on aime la douleur douce-amère d’un événement incertain. Lentement, comme au ralenti elle se voit courir, les pans de son épais manteau de laine flottant derrière elle. Le vent glacé brûle ses joues roses alors qu’elle s’élance et ses yeux ser ferme sous l’effet du froid.
-Attend moi ! Léa, attend moi !!
Maintenant elle sait que l’enfant devrait s’arrêter. Se retourner. Après tout c’est bien ainsi que cela s’est passé pas vrai ? Elle ne sait pas. Elle ne sait plus. Déjà tout se brouille. Disparait. Comme une mare d’eau qui devient trouble. Et dans seul coup elle est ailleurs. Plus loin. Plus tard surtout. Elle à huit ans. Peut-être plus. Peut-être moins. Ses grands yeux clairs se lèvent vers le ciel pour l’admirer. C’est déjà le crépuscule. Autour d’elle le ciel devient joyau et se pare de milles couleurs vives. Comme si un peintre talentueux avait décidé de trainer ses pigments sur le firmament. Le rose poudré se mêle à l’orange doux veiné d’or un thème doux brusquement brisé par une trainée rouge vif. Des touches de violet vif viennent compléter le charmant tableau. Puis une touche de rouge sang. Belle dans sa terrifiante couleur. C’est magnifique et elle se penche en arrière pour admirer le soleil. Ses genoux s’entrechoquent. C’est parce que Lullaby est à l’âge ou l’on grandit vite. Trop vite. Elle est tout en angle et en membres trop longs. Etrangement gracieuse dans sa maladresse comme le sont tous les enfants.
Mais là encore elle n’est pas seule. Il y’a de nouveau cette enfant qui lui ressemble tant. Bien sûr puisque c’est sa jumelle. Althéa. Léa. Elle est assise sur la balançoire. Juste à côté d’elle. Ses longs cheveux blonds semblent devenir rosés à la lumière du soleil couchant. Parce qu’ils sont quasiment translucides, ils semblent absorber la lumière pour mieux la renvoyer. Elle à le visage tourné vers le sol, absorbée dans la contemplation de quelque chose que Lullaby ne voit pas. Pourtant la balançoire se déplace lentement d’avant en arrière. Lullaby aimerait pouvoir bouger. Pouvoir aller contempler le visage de sa sœur. Mais elle ne peut pas. Il n’y a pas besoin d’explication…c’est simplement un rêve. Il se crée lui-même. Et elle n’est que simple spectatrice prisonnière de son propre corps. Sa bouche s’ouvre sans qu’elle le décide pour prononcer des mots qu’elle ne pense pas. Alors à la place elle se cale contre sa balançoire et chante. C’est la voix fluette et agréable d’une enfant. Un moyen de combler le silence. C’est un souvenir agréable. Et Lullaby aimerait se noyer dans cet instant. Ne vivre qu’à travers ce regard si semblable au sien. Mais ce n’est pas possible … pas vrai ? Une petite main délicate se pose sur la sienne. Des doigts fins. Une peau aussi pâle que la neige. Une main de princesse.
-Tu chante bien … surtout les berceuses. On devrait t’appeler comme ça. Lullaby. Ma Lullaby.
A ces mots son cœur chauffe légèrement. Emplis de reconnaissance et de gratitude et un sourire plus lumineux que le soleil se dessine sur son visage. C’est à partir de là que tout le monde l’a appelée Lullaby. En entendant Althéa le faire. Mais elle restée SA Lullaby. Même si d’autres l’appelaient ainsi aussi. Déjà à cette époque on lui disait qu’elle devait se faire d’autres amis au lieu de ne rester qu’avec sa sœur. Déjà elle s’en moquait. De qui aurait-elle eu besoin ?Ses doigts se resserrent sur ceux posés sur sa main. Tout est calme. Paisible en réalité. C’est un instant ou le temps semble s’étirer à l’infini. C’est doux et délicat. Et elle heureuse. Tellement heureuse. Peu importe leurs regards réprobateurs et leurs colère. Qu’importe puisque Althéa est là… Mais le moment s’en va déjà. Et même si elle essaye désespérément de s’y accrocher le paysage disparaît déjà. S’effiloche comme une vieille tapisserie. Alors Le souvenir s'envole alors que ses yeux essayent une dernière fois de voir le visage de Léa..
Une dernière fois…juste une dernière fois…
Elle cligne des yeux. Étonnée. Pourtant sans vraiment l’être. Le paradoxe du rêve sans doute. Le paysage qu’elle a devant elle n’a aucun sens. C’est une mer bleu grisâtre qui s’étend devant elle, mais avant il n’y a pas de plage. Uniquement une vaste étendue d’herbe argentée aussi douce que la soie, parsemée de violettes. Et au loin la maison minable dans laquelle elle vivait avec Léa quand elles n’avaient que cinq ans. Petite sale mais tellement mieux que tous les endroits luxueux dans lesquels leur mère les avait ensuite amenées. Parce que cette maison était à elles. Non pas à quelque riche amant qui leur demanderait ensuite de déménager. Lullaby se penche lentement et s’assoit lentement dans l’herbe. Ses cheveux désormais plus foncés et sauvages forment un étrange contraste avec cette claire perfection qui l’entoure. Car elle est quasiment adulte désormais. Plus grande. Et devant elle se tient Althéa. Le dos tourné. Comme toujours. Lentement Lullaby lève la main pour venir la poser sur l’épaule de sa sœur.
-Pourquoi tu ne me regarde pas ?
Sa voix est plaintive .Elle veut voir son visage. Observer son sourire. Et se repaitre de ses traits si semblables aux siens mais pourtant si différents. C’est une voix flûtée qui lui répond et elle peut entendre un léger sourire se dessiner dans les paroles de sa jumelle. Elle est un peu plus grande elle aussi. Presque adulte .Pourtant elle possède encore quelques rondeurs sur le profil de son visage. Des joues charnues qui indiquent qu’elle n’est encore qu’adolescente. Une magnifique adolescente. Mais tout de même. Lullaby se couche sur l’herbe argentée. Laisse ses cheveux s’y mélanger. Et se tourne sur le côté son visage sur une main pour entendre la réponse d’Althéa.
-Ce n’est pas le moment…pas encore…du moins
L’adolescente marque une pause et sourit. Lullaby peut le voir grâce à la fossette qui se dessine sur sa joue droite. Et lentement une main se pose sur ses cheveux doucement. Délicatement pour les caresser. Et Althéa reprend la parole innocente dans le ton de sa voix mais horrifiante par ses paroles.
-Sans moi tu n’est rien tu sais ? Sans moi tu n’existe pas.
-Je sais.
Lullaby ferme les yeux. Bien sûr qu’elle le sait. Léa est tout. Son avenir et ses espoirs. Son passé et ses regrets. C’est dur à expliquer. Et personne ne le comprends. Mais dans ce monde ou rien n’est donnée et ou elle se hait elle-même Lullaby avait besoin d’une personne à aimer. Besoin d’une personne à vénérer. Risible ? Peut-être. Mais elle n’a jamais eu aucun équilibre. Et elle se déteste à cause du sang de vélane qui coule dans ses veines. Alors oui sans doute n’aurait-elle pas dû faire d’Althéa le centre de sa vie. Mais Althéa ne pouvait occuper de seconde place. Elle était première ou n’était rien. Alors Lullaby avait diligemment obéi. Et fait d’elle son univers.
-Tu n’aurais pas dû me laisser. J’aurais du venir avec toi.
Althéa secoue la tête. S’assit à ses côtés toujours sans qu’elle puisse voir son visage.Et Lullaby reprends.
- Mais peut importe ce que je fais …ça ne changera rien pas vrai ?
-Peut-être. Sûrement même…
Althéa laisse sa voix en suspens et hausse les épaules lentement. Puis sa voix se fait plus douce. Plus faible. Eraillée. Comme fatiguée d’avoir trop crié. Brisée. Une voix étrangement sensuelle mais également repoussante. Et alors la peur commence à courir dans les veines de Lullaby. Parce qu’elle comprend. Parce qu’elle se souvient et qu’elle tremble.
-Mais c’est comme ça pas vrai ? Peut-être que si tu avais été avec moi ce jour là ça n’aurait rien changé non plus…Qui sait ?
Et elle se retourne. Avec une terrible lenteur. Il y a soudain des feuilles dans ses cheveux et de la terre sur son visage si pâle. Trop pâle. Ses lèvres sont bleuies. Ses cheveux si doux semblent secs et cassants. Il y a du sang autour de sa bouche et des ecchymoses autour de son cou si frêle.Et ses yeux…ils sont si fixes…dépourvus de substances…uniquement remplis par les lambeaux d’un dernier cri.
Elle se redresse brusquement, les draps froissés autour d’elle, la respiration haletante. Encore. Des larmes cristallines roulent le long de ses joues, ses épaules se redressent à un rythme saccadé alors qu’elle hoquette envahie par la douleur au point de ne plus savoir comment crier. Lullaby e reste de longues minutes, prostrée, ses bras enlaçant ses genoux dans une piètre tentative de réconfort. C’est toujours comme ça. Il y a toujours ces cauchemars qui reviennent. Inlassablement. Comme pour tester la force déjà vacillante de son psyché, troubler sons esprit jusqu'à le faire vaciller et éclater en morceaux. Et ce serait tellement facile….
Ses doigts s’enroulent lentement autour des fins draps blancs déjà froissés, les serrant de toute ses forces dans la poigne de sa main sans même s'en apercevoir. Un hoquet lui échappe alors qu'elle tourne la tête sur le côté pour entrouvrir ses paupières encore gonflées par les larmes et le sommeil qui semble finalement la fuir définitivement pour cette nuit. A la pâle lueur de la lune ses cheveux semblent s'être fait d'encre et sa peau blanche prend des reflets bleutés. Sa poitrine se soulève à un rythme un peu trop rapide. Parce qu'il lui reste encore quelques réminiscences. Quelques lambeaux d'images noires qui emplissent son esprit et le salisse . Parce que Lullaby se souvient de son rêve et que la douleur l’envahie et la submerge, allant jusqu'à éliminer tout autre sentiment de son cœur.
Encore et encore ce cauchemar semble venir la hanter. Sa seule constante dans un monde qui n’arrête pas de changer.Lullaby secoue légèrement la tête et soudain un rictus amer vient déformer les traits pleins de son visage. Il faut dire que les temps eux-mêmes n'aident pas aux doux rêves... autour d'elle le monde semble s'être figé dans une atmosphère lourde de méfiance et de terreur cachée derrière des sourires bien trop crispés pour être honnêtes. Lullaby se lève rapidement sans faire de bruit, sans prêter attention au fait qu'il fasse encore nuit noire, qu'elle n'est qu'en chemise de nuit et que dehors, le vent souffle suffisamment fort pour la glacer. Parce que ce moment qu'elle passe seule n'appartient qu'à elle. Et que c'est ce dont la jeune femme à le plus besoin en ce moment. Le calme. La paix. Et cette fugitive et éphémère sensation de liberté qu'elle passe tant de temps à rechercher. C’est un besoin inextinguible. Parce qu’elle se doit de savourer sa souffrance seule. Alors doucement, elle sort de sa chambre le plus silencieusement possible alors qu'elle est pourtant seule dans son appartement. Lullaby à le sentiment que le moindre bruit suffirait à détruire l'instant présent. C’est une émotion indescriptible. Mélange de souffrance et de nostalgie. Quelque chose de doux-amer qu’elle ne peut s’empêcher d’apprécier malgré la douleur. Étrange n’est-ce pas ? Mais elle est ainsi Lullaby. Capable de trouver du réconfort même dans la douleur.
Alors elle sort. Sans aucun bruit. Pieds nus. Discrète, elle se faufile le long du couloir jusqu'à trouver la sortie et l'air glacé et humide de la nuit venteuse qui vient lui caresser le visage. Doucement Lullaby laisse un sourire se dessiner sur son visage. Un sourire froid. Glaçant. Qui laisse échapper un peu de satisfaction mais ni douceur ni sentiments. Elle se fond dans les ténèbres. Sortir en douce que ce soit de chez elle ou d'ailleurs est une activité qu'elle pratique depuis longtemps. C'est désormais une fierté pour elle d'être pratiquement indétectable. C'est un talent de bien piètre valeur certes, mais qu'importe. Ce n’est de toute façon pas comme si elle était particulièrement douée pour quoi que ce soit mis à part rester dans l’ombre n’est-ce pas ? Au moment ou elle s'échappe elle est seule. Absolument seule. Et ces moments qui n'appartiennent qu'à elle et à la fraicheur de la nuit elle les révère. Sans même vraiment savoir pourquoi. Peut-être parce que la solitude est un sentiment nouveau pour elle ? Mais au fond qu’importe ? Doucement, Lullaby, écarte les bras, inspire profondément et tend son corps vers le souffle frais qui s'enroule autour d'elle. Ses bras tracent les mouvements délicats d'une valse. Mais personne n'est là pour la voir ... tant mieux en un sens ... de toute façon ils ne comprendraient pas. Il n’y a qu’Althéa qui aurait compris. Qui l’aurait regardé un sourire aux lèvres avant de rire. De ce rire de gorge rauque gentiment moqueur qu'elle n'adressait qu'a Lullaby. Puis elle l’aurait prise dans ses bras et lui aurait dit de continuer à danser. De continuer à rêver. Qu’elle la protégerait toujours. Et pourtant, doucement elle l’aurait ramenée dans la prison qu'elle lui avait elle-même construite. Elle était comme ça Althéa. Magnifique. Terrifiante. Mais toujours pleine de bonnes intentions. Tendre finalement dans toute sa cruauté. Pour Lullaby en tout cas elle l’était toujours. Parce qu’elle l’aimait.
Du bout des pieds Lullaby retourne la terre meuble pour aspirer les parfums humide qui s'en échappent, doucement elle se penche en avant pour caresser le doux tapis sombre du bout des doigts. Pendant un instant elle contemple avec attention le contraste que forment ses doigts si blancs avec le sol si sombre,avec la boue qui s'incruste sous ses ongles. Et elle sourit de nouveau. Un sourire plus triste cette fois. Laid en fait. Les sourires sont fait pour être joyeux. Le sien ne l’est pas. Alors il est simplement laid. Terriblement fragile. Ses poings se serrent convulsivement et ses yeux se ferment pendant une seconde. Puis d'un mouvement souple elle se relève avec l'entêtant sentiment de détonner, de ne pas avoir sa place dans ce lieu. Mais c'est toujours ainsi pour elle. Lullaby n'a de place nulle part. Parce qu'elle n'appartient à rien. Elle relâche doucement ses doigts et vient les placer contres les rainures d'un tronc d'arbre. Lullaby ne peut avoir réellement de place nulle part à cause de son statut de semi-vélane. Du moins c’est ce qu’elle pense. Et ce que l’on pense de soi-même définit qui l’on est. Et Lullaby se déteste .Pourtant en tant que demi-vélane Lullaby est censé être incroyablement belle ... et pourtant ... pourtant son statut de demi-vélane la complexe plus qu'autre chose ... surprenant n'est-ce pas ? Chaque fois que les regards se retournent sur son passage son cœur se serre d'avantage dans une envie futile et désespérée de fuite. Elle ne veut pas être comme sa mère Lullaby. Ne veut jamais. Jamais lui ressembler. Et sa mère est la plus parfaite vélane qui soit. Alors Lullaby se déteste et déteste son sang. C’est ainsi. Lullaby semble forte au premier abord. Son allure silencieuse donne d'abord l'impression qu'elle est inébranlable puis quand on la connait mieux quand Lullaby accepte de se dévoiler telle qu'elle est vraiment on comprend que tout cela est faux. Juste un faux-visage. Un masque qui met un rideau entre le monde et ses émotions... ainsi nul ne peut l'atteindre. Bien au fond d'elle Lullaby est fêlée. Apeurée. Et dégoûtée par elle-même. Et les regards libidineux et possessifs lui donnent simplement envie de vomir.
Pourtant on ne peut pas dire qu'elle soit la vélane la plus belle existante, certainement pas. Elle sait que jamais elle n'atteindra la beauté irréelle qui est celle de sa mère et de l'espèce vélane en général. Son visage est un peu trop doux. Un peu trop enfantin. Ses cheveux ne sont pas du même blonds platine que ceux de sa mère mais plutôt d’un châtain agréable. Joli sans être extraordinaire. Pas même aussi longs que l’étaient ceux de sa sœur, Althéa. Sa peau est certes aussi pâle que de l'albâtre mais de petites taches de rousseurs viennent la souiller. Ses lèvres rougies par le froid esquissent une moue légèrement boudeuse. Seuls ses grands yeux incroyablement bleus viennent pour elle fournir de la lumière à son visage. Leur couleur inhabituelle est la seule chose que Lullaby trouve véritablement intéressante. Mais Lullaby ne comprend pas . Ne comprends rien. Car ce sont tous ces défauts qui finissent par attirer. Elle possède bien une partie de l'incroyable beauté des vélane mais celle-ci n'est pas irréelle. Elle simple. Vivante. Présente. Ce sont tous ces doutes qui la subliment. Lullaby représente la quintessence de la fragilité. C'est une poupée sur le point de se briser. Et c'est lorsque l'on voit le doute et cet écho de douleur dans ses prunelles qu'on la trouve véritablement belle Lullaby.
La fleur qui n'éclot que dans la peine.(rt
Mais c'est aussi pour cela qu'elle ne peut être acceptée. Comment peut-on être accepté lorsqu’on n’arrive pas à le faire soi-même ?.Et une chose est sûre Lullaby ne le fait pas. Alors elle vit dans ce monde tout en le détestant. Mais elle n'a pas le choix. Ne l'a jamais eu. Alors elle fait ce qui doit être fait. Et cache ce qu'elle ressent vraiment ... comme tout le monde sans doute. Après tout elle n'est tout de même pas assez prétentieuse pour penser qu'elle est la seule à avoir des secrets. Pas ici. Et puis de toute façon Lullaby n'est pas seule. Enfin ne l’était pas. Elle ne l'avait jamais été. A ses côtés il y a toujours eu Althéa. Sa jumelle. La moitié de son âme. Et puis il y avait sa mère. Il y a longtemps ... aujourd'hui elle ne prononce plus son nom. Détourne le regard quand elle la croise. Egoïste petite Lullaby qui a déjà oubliée tout ce que sa mère avait fait pour elle. Mesquin n'est-ce pas ? Mais mesquine elle est ... et plus encore car Lullaby ne veut pas reconnaitre qu'elle s'est peut-être trompée. Il serait trop douloureux de se remettre en question. Alors elle préfère mettre des œillères et haïr une personne qui a toujours fait de son mieux pour elle. Tout simplement parce que c'est plus simple.
Parfois Lullaby aimerait repartir en arrière. Retourner à l'endroit ou elle est née. Ou elle a grandis. A l'époque où tout allait encore bien. Quand Althéa, Lullaby et leur mère formaient encore une famille unie. Elles avaient été heureuses ... Si heureuses.
Et elle se souvient Lullaby. Elle se souvient d’une petite maison aux couleurs légèrement passée. Un portail en fer aux barreaux légèrement rouillés. De minuscules imperfections qui viennent gâcher la presque beauté de l'endroit. Mais elle ne le voit pas elle, pour Lullaby c'est le plus bel endroit de la terre. Parce qu'il y a le regard doux de sa mère qui l'enveloppe à chaque pas. Son sourire à la fois épuisé et ravie qui montre combien elle l'aime. La main de sa sœur qui l'entraine toujours un peu plus loin. Un peu plus vite. Alors Lullaby ne prête pas attention aux herbes folles qui viennent caresser ses chevilles ni même à la couleur un peu trop sombre des dalles qui indiquent qu'elles ne sont plus de premières jeunesse. Parce qu'il y a cette senteur chaude et vivante dans l'air. Un parfum magique que ne peuvent sentir que les êtres heureux. Et même si cette maison n'est pas l'endroit parfait elle le devient finalement. Parce qu'à travers les barreaux du portail on peut voir deux petites fillettes si blondes que leurs cheveux semblent soudain être fait de soleil rire à s'en casser la voix avec l'insouciance que seuls les très jeunes êtres possèdent. Et ce rire semble peindre chaque centimètre de l'endroit avec l'or le plus pur. C'est de la joie...le bonheur...
Dommage...Dommage que cela n'ait pas duré finalement.
Pendant longtemps Lullaby à mis tout ce qui est arrivé ensuite sur le dos de sa mère. Lorsqu'elle en parlait avec Althéa par exemple. Et même maintenant elle le fait toujours, pourtant au fond elle sait bien que ce n'est pas vrai. Mais elle lui en veut. Bien trop. Tout d'abord car leur mère avait très vite vendu cette petite maison pas forcément grandiose mais accueillante pour s'installer dans une autre bien plus majestueuse. Certes, cela n'aurait pas dérangé Lullaby si elle n'avait pas compris très vite qu'elles devaient changer aussi souvent de maison que sa mère changeait « d'amis ». Du moins c'était ainsi qu'elle appelait les hommes riches et fortunés qui passaient très vite dans sa vie et qu'elle s'empressait de duper avec son charme de vélane. Bien sûr Lullaby ne pouvait pas savoir que sa mère ne faisait cela que pour leur donner un avenir et un foyer ou grandir … elle avait besoin d’un coupable Lulllaby. Et sa mère en faisait un parfait. Alors oui Lullaby lui en avait d'abord voulu pour ça. Et ensuite parce que pendant toute leur enfance leur mère leur à soufflé que leur père était mort. Sans jamais de précisions ... mais les deux fillettes l'avaient crue ... pourquoi ne l'auraient-elles pas fait après tout ? Pour elles leur mère n'aurait jamais menti. Mais elle l'avait fait. Parce que lorsqu'elles avaient onze ans les deux jeunes filles avaient appris que leur père n'était absolument pas mort. C’était une ancienne amie de leur mère qui leur avait dit. Dit que leur père était en vie mais que sa mère refusait de leur dévoiler la vérité. Et quelle sinistre vérité en effet. Leur mère ne savait tout simplement pas qui il était. Du moins c’est ce qu’elle leur à dire. Mais aujourd’hui Lullaby en doute.
Au début Lullaby n'avait pas voulu croire les racontars. Fidèle. Loyale petite Lullaby. Idiote aussi. Mais Althéa avait confronté leur mère. Et obtenu la vérité. Oui elle leur avait menti mais c'était pour les protéger. Parce qu’elle les aimait. Menteuse. Traitresse. C'était tout ce qu'elle était. Et c'était là que Lullaby avait commencé à haïr sa mère. Celle qui lui avait transmis cette partie vélane qui ne pouvait être qu'indigne de son père peut importe qui il pouvait être. Celle qui charmait les hommes pour obtenir une vie plus confortable. Après tout elle était incapable de savoir qui il était pas vrai ? Alors ça ne pouvait faire d’elle qu’une catin. Alors Lullabyavait commencé à avoir honte d'elle. De ce qu'elle était. Dans ses veines coulait le même sang que sa mère. Impur. Sale. Anormal. Même sa beauté la repoussait. Oui à peine quelques années après son entrée à Poudlard elle avait compris que les adolescents de l'école étaient tout naturellement attirés par elle. Mais cela lui paraissait artificiel. Ce n'était pas elle qu'ils aimaient, c'était la part de vélane qui existait en elle. Celle qu'elle méprisait tant ... alors comment aurait-elle pu l'accepter ? Lullaby s'était donc renfermée sur elle-même. Plus secrète. Plus solitaire.
Et sa relation avec Althéa avait soudainement pris toute la place. Il n'y avait plus de mère pour venir apporter un équilibre au lien un peu trop fusionnel qui existait entre les deux jeunes filles. Entre les deux jumelles. Les gens riaient parfois en voyant leur relation. Disaient qu'elles ressemblaient en tout point au stéréotype des jumelles incapable de vivre l'une sans l'autre. Et ils avaient parfaitement raison. Même s'ils ne pouvaient pas comprendre ... qui aurait pu ? Il n'y avait qu’Althéa qui parvenait à comprendre parfaitement Lullaby. A voir au-delà du masque qu'elle porte constamment. Althéa seule la réchauffait réellement. Et Lullaby savait que l'inverse était aussi vrai. C'est quelque chose dont elle n'a jamais douté. Soudainement Lullaby ne peut s'empêcher de sourire. Doucement elle s'assoit sur le sol glacé et humide ... après tout ... qu'importe ? Un léger rire s'échappe des lèvres de Lullaby lorsqu'elle repense à Althéa. A ce qu’elle était. Les jumeaux ont souvent une relation bien banale, parfois ils se détestent et veulent absolument prouver qu'ils sont chacun uniques, soit ils sont complètement similaires et ne sont qu'une pâle copie l'un de l'autre. Mais pour Lullaby et Althéa c'était bien différent. Certes elles étaient les deux faces d'une même pièce mais dans ce cas-là une face aurait été le jour et l'autre la nuit. Et tous ceux qui connaissaient les deux sœurs aurait pus jurés qu’Althéa était la nuit. Parce qu'elle est plus sombre. Plus sauvage. Mais c'est faux. Althéa était le jour. Vivante. Eclatante. Sauvage. Alors que Lullaby elle , à toujours vécu dans son ombre.
Non pas que cela ne l’ait jamais dérangé. Au contraire Lullaby a toujours été heureuse de vivre derrière sa jumelle. Elle à toujours été dépendante. Attirée par le caractère solaire de sa sœur. Cette force qu'elle ne possède pas et n’a jamais possédé. Cette chose qui fait que tout le monde se retourne peu importe qu'ils aiment ou détestent Althéa. Oui il est vrai qu’Althéa était parfois légèrement trop possessive. Elle ne supportait pas qu'on lui fasse du mal, qu'on ose la critiquer et encore moins qu'on cherche son amitié ou son amour. Sa sœur, elle était à elle et uniquement à elle. Mais il en était de même pour Lullaby. Elles n'avaient qu'une seule âme. Ne faisaient qu'une. Le bonheur d’Althéa faisait son bonheur. Quoi que les autres aient pu en dire. Elle comprenait toujours sa sœur et sa sœur la comprenait toujours. Les secrets n’étaient pour elles qu'une illusion, elles ne pouvaient pas se mentir, elles l’entendaient immédiatement. Souvent Althéa entrait dans de terribles colères Tant et si bien que ses camarades de Poudlard avaient demandés à Lullaby comment elle faisait pour supporter sa violente sœur. SI possessive. Si agressive. Si loin de la douce image un peu fragile que possédait Lullaby. Mais elle n'avait fait que sourire. Tout le monde pensait qu’Althéa était la méchante jumelle. Mais c'était faux. Althéa était aussi tendre, souriante, d'un soutien sans faille. Elle était simplement aussi prompte à aimer qu'à haïr. Mais Lullaby possédait aussi son côté sombre. Et maintenant il ne fait que s’accroitre. Surprenant n'est-ce pas ? La douce et délicate Lullaby aussi fragile qu'une poupée de porcelaine avec un côté sombre ? Et pourtant ... pour s'en rendre compte il suffisait de faire du mal à sa jumelle.
C'était quelque chose que Lullaby n’avait jamais pardonné. Jamais. Et personne ne se méfiait d'elle. Pourtant Lullaby a un talent aussi étrange que naturel dans la concoctions des poisons. Cruelle petite Lullaby. C'est peut-être du cristal fêlé Lullaby ... mais un cristal empoisonné. Elle ment, elle manipule aussi Lullaby. Quand ça lui sert Alors oui peut-être que Lullaby était un peu trop dépendante d’Althéa. Peut-être que cette dernière n’aurait pas du tenter d'avoir l'exclusivité de l'amour de sa sœur ... mais finalement qu'importe ? Aujourd’hui Althéa est morte est l’univers de Lullaby s’est effondré Alors non finalement tout ce qu’elles ont fait de travers ne compte plus. Puisque maintenant Lullaby est seule. Terriblement seule. Et elle est différente depuis la mort d’Althéa , Lullaby. Parce que sans elle, Lullaby est vide. La moitié d’un vase brisé. Une âme en peine … comment pourrait-elle être autrement ? Alors qu’elle n’est plus rien. Qu’elle n’a plus rien. Alors elle à changé Lullaby. Ou du moins elle est en train de le faire. Lentement. Parce que la mort d’Althéa ne peut être vraie … elle vit toujours dans ses veines n’est-ce pas ? Elles ont le même sang. Alors Lentement. Presque imperceptiblement Lullaby devient Althéa. Sa voix résonne dans sa tête pour lui dire quoi faire. Pour lui montrer comment agir et se comporter. Lullaby se transforme en Althéa pour la garder en vie. Parce que c’est la seule manière de la rendre immortelle. Certains de ses condisciples de Poudlard ont remarqués sont changement. D’autres pense que c’est Lullaby qui est morte et non Althéa.
Et ça la fait rire Lullaby. De devenir ELLE. De mentir. De tricher. Parce qu’elle le fait. Ces derniers temps peut-être plus qu'avant. Et elle le fait sans remords. Sans regrets. Sauf certaines fois. Lorsque l’ancienne Lullaby ressort. Renait. Alors c’est une lutte de tous les jours qui se fait entre la personne qu’elle était et celle qu’elle est en train de devenir. Elle se déchire. Se détruit Lullaby. Mais c’est tout ce qui lui reste. Cette douleur lancinante qui lui prouve qu’elle est en vie. Lullaby se métamorphose. Comme un papillon. Depuis peu d’ailleurselle s'est découvert un besoin de liberté qui prend sur tout le reste. Etrange pas vrai ? Elle a toujours apprécié de ne pouvoir décider. Et maintenant elle veut choisir. Et chaque jour elle se fane un peu plus sans ce dont elle a le plus besoin. Peut-être qu'un jour le monde changera...peut-être qu'un jour elle deviendra plus forte et qu'elle trouvera la force de changer. Mais pour le moment elle n'est rien. Juste une petite silhouette aux accents suaves que l'on pourrait briser d'une seule poussée. Alors elle est bien loin sa liberté...en fait elle ressemble parfois presque à un mirage... Ses doigts se retirent lentement de l'écorce ou ils sont posés pour venir lentement caresser les feuilles une dernière fois. Déjà les premiers rayons du jour viennent percer à travers les brumes de la nuit, comme pour lui signaler qu'il est temps de repartir. De retourner mettre son masque joyeux qui ne lui correspond plus.
Et elle danse en secret, entre le feu et la glace, la douleur et la mort, le poison et la folie
Un soupir de regret traverse ses lèvres. Il est temps de partir. De regagner la prison froide qu'elle s'est construite autour d'elle-même. Ses yeux se ferment un instant et quand elle les rouvre toute trace de vulnérabilité à disparue. Fermement cadenassée derrière les murailles de sa colère. Ses pieds glissent dans la terre meuble et humide, rougis de la froideur de la nuit et elle s'en retourne brusquement .Sans laisser rien d'autre que la fugitive image d'une nymphe blanche dans la nuit. C'est comme une page non finie, un livre inachevé dont coule des larmes et du sang nés d'une douleur peinte à l'encre.
Dernière édition par B. Lullaby Emerald le Mer 20 Aoû - 21:35, édité 5 fois
Bienvenue par ici & bon courage pour ta fiche. J'ai hâte de savoir quel personnage tu prépares, mais il ne fait aucun doute qu'il sera génial. Et tu me réserves un lien. (bon, on ne sait jamais, mais je suis Emmy. )
Lumen > EMMYYYYYYYYYYYYYY évidemment qu'on aura un lien je te laisserais pas t'échapper comme ça *.* ton perso est génial (comme toujours) en plus alors je viendrais te harceler
Lumen Macmillan
CŒUR DE LIONNE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/08/2012 + PARCHEMINS : 5770
Et je t'autorise à me harceler. Bon, c'est vrai que tu n'as pas vraiment de mon autorisation, mais il fallait que je trouve quelque chose à dire. En tout cas, de ce que j'ai lu, ton personnage m'a l'air cool aussi.
Lumen >> avoir l'autorisation c'est toujours mieux et j'autorise à venir me harceler aussi of course j'espère *.* et maintenant que j'ai l'autorisation de faire ma particularité je vais pouvoir avancer ma fiche comme ça t'en sauras plus XD
Mikhail>> merciiiii ouiiii ma fiche XD avec un peu de chance je la finis ce soir !! Gus >> merciiii voui j'ai eu de la chance de pouvoir la faire *.* aaron
Officiellement bienvenue sur le forum, j'adore ton pseudo, le prénom Brume (j'ai failli appeler Niamh, Solstise). Bonne chance pour la suite de ta fiche.