Tout n'était pas si simple, d'accord ce rebeller contre les lois et les professeurs, passer des heures de retenue en plus de ses cours l'amusait beaucoup, peut être même un peu trop, mais à l'occasion elle avait besoin de calme pour se retrouver et se vider l'esprit. La solitude ne lui faisait pas peur cela avait été toute sa vie avant d'arriver à Pouldard, une vie sur les routes avec sa mère, où elle avait pu voir mille merveilles, l'Himalaya, les savanes de l'Afrique, la grande forêt noire. Leeven était plus attiré par ses grands paysages à perte de vue, que les villes ou une tonne de personnes vivaient les unes sur les autres. Quand sa mère la laissait seule, elle allait explorer les environs ne ressentant aucune crainte face à l'inconnu. C'était dans ses lieux magiques que sa passion pour les créatures et animaux était née, sans cette passion elle n'aurait jamais acheté Miles, son hibou : un sacré spécimen qui n'a jamais réussi à prendre son premier envol. C'est donc avec Miles percher sur son bras et un livre sur les runes anciennes qu'elle s'était dirigée vers l'extérieur du château, normalement elle aime lire près du lac, mais depuis l'attaque d'alloween des nouvelles horaires avaient été imposées et pour le moment elle ne voyait pas la raison de la contourner, donc ne voulant pas trop s'éloigner elle s'était installée dans la cour du château posant Miles près d'elle et se plongeant dans son livre, ce n'est pas révisé quand on aime ce qu'on lit.
Ce fut un son mélodieux qui lui fit lever les yeux, reconnaissant de suite Lexie, une jeune poufsouffle de son année violoniste, étonnée de ne pas l'avoir vu plus tôt, elle n'arrivait à la lâcher du regard il n'y avait pas que la musique qui était envoutante au grand trouble de Leeven, qui n'arrivait à comprendre pourquoi une fille lui faisait temps d'effets, elle n'oubliera jamais leur premier regard lors de la répartition des maisons, tel un choc en pleine face plus jamais Lexie ne sortit de son esprit. Six années avaient passé et jamais elles ne s'étaient adressée un seul mot, la gryffondor pourtant d'une nature intrépide, face à la poufsouffle perdait tous ses moyens. Arrêtant de lire, elle ne détournait plus le regard de la musicienne, le son du violon lui donnait des frissons et emmenait son esprit très loin de Pouldard, oui en quelque sorte Lexie la faisait voyager et c'est ce dont elle avait besoin à chaque moment, voilà pourquoi sa vie à l'école était un peu difficile ,devoir toujours rester au même endroit voir toujours les mêmes personnes c'était un réel calvaire, ça ne représentait pas la liberté pour elle.
Oubliant le monde qui l'entourait ne voyant plus que lexie, ce fut un chat blanc qui la ramena à la réalité. Pauvre Miles, ce satané monstre à quatre pattes lui avait sauté dessus, par chance le hibou avait réussi à atterrir au sol, mais à l'allure où il avançait le chat se remit à l'attaque. Leeven réagit le plus vite qu'elle le put en tombant à genoux pour attraper son Miles, qui vint direct se cacher dans sa veste
- Tu te fais des ennemis Miles ?
Alors qu'elle lui caressait le bout du bec, elle vit des jambes arriver vers elle et qu'elle ne fut pas sa surprise en levant les yeux. Lexie, elle n'avait jamais été aussi proche, ravalant sa salive, elle sentait le stress l'envahir, son ventre ce nuer. Ne sachant quoi dire elle resta à terre, plonger dans le regard de la violoniste. Personne ne put dire combien de temps passa avant que Leeven ose enfin ouvrir la bouche, prenant le courage qu'elle n'avait jamais eu...
- Salut !
Un seul mot certes mais c'était déjà extraordinaire pour elle. Ne bougeant toujours pas, son hibou était toujours bien installé dans sa veste, qui ne ressortait qu'à l'occasion sa tête : surement pour voir si le chat était encore dans les parages. Evitant de retomber dans le regard de la violoniste préfèrent se concentrer sur Miles, peur de retomber dans l'influence de ses yeux.
- Je pense qu'il ne sortira plus de son cocon. Si j'attrapais ce chat je lui expliquerais les bonnes manières droit dans les yeux.
Elle prononça ses paroles avec un léger sourire, après tout si Miles serait voler il n'aurait pas eu besoin d'elle...
Violon a la main, je sortais du dortoir puis de la salle commune de ma maison, un air ravi sur le visage, je venais en effet d'obtenir une note plus que bon en arts et musiques magiques, bien sûr ce n'était pas inhabituel pour moi d'avoir des notes excellentes, mais comme c'était ma première note dans cette matière je ne pouvais qu'en être fière, alors que je franchissais la porte, je sentais quelque chose se frottait à ma jambe, enfin quelque chose non ce n'était pas le bon mot, il s'agissait de mon chat, Isis qui comme à son habitude quémandait que je l'emmenais avec moi dans le parc, elle savait pertinemment que je lui céderai :
Tu viens avec moi, mais pas de bêtises, compris?
La chatte émettait un miaulement pour toute réponse, d'accord ça peut paraître dingue pour certains, mais j'avais la sensation que l'on se comprenait, pas besoin de mots pour l'animal elle savait très bien comment me répondre, depuis bientôt six ans maintenant elle était avec moi et nos liens étaient très forts, je lui caressais la tête et l'attrapais elle se glissait dans mon sac, heureusement elle n'était pas très grosse donc pas très lourde, je descendais alors les marches du château qui était nombreux, mais avait la particularité de bouger d'un endroit à l'autre, au début quand j'étais arrivée ici cela m'avait stupéfié et puis avec le temps j'en venais même aux regrettais dans les grands halls de supermarché moldus, me voilà enfin devant la grande porte, je laissais Isis au sol maintenant elle pourrait très bien marcher, la cour pavée n'était plus si loin que ça.
Une fois sur place je m'installais près d'un arbre comme je le faisais souvent je ne voulais pas trop traînée puisque le règlement du château avait été un peu modifié depuis les récents événements d'Halloween, un couvre-feu avait été mis en place et je ne souhaitais vraiment pas me faire punir pour ne pas l'avoir respectée, Violon enfin en main je le plaçais sous le menton, une mélodie de Schubert sortait de mes doigts, sans même réfléchir aux gestes que je devais faire, c'était tout naturellement que mes doigts se posaient sur les cordes et que mon esprit se libérait, les yeux fermés je profitais de chacun de ses moments qui me rappelaient tant les soirées autour du feu avec mes parents, a l'époque où tout était encore parfait, ma mère était une joueuse hors pair et c'est d'elle que je tenais cette passion et l'instrument d'ailleurs, il était précieux pour moi, plus que n'importe quel autre objet, parfois je me levais la nuit pour vérifier qu'il était toujours en place, comme ci quelqu'un aurait l'idée de me le dérober, enfin pas dans ma maison, du moins je n'imaginais pas des élèves de poufsouffle faire une chose comme celle-là.
J'avais déjà joué plusieurs morceaux, toujours la tête à rêvasser et à repenser à un tas de choses, puis Isis poussait un miaulement qui me faisait sursauter le temps que je réagisse elle était une nouvelle fois en train de poursuivre un autre animal, qui au départ je pensais s'envolerait puisque c'était un hibou, mais il n'en faisait rien, mais tenter avec du mal d'échapper aux griffes de cette petite chipie de minette :
Isis, ce n'est pas possible, petite maligne laisse cet oiseau tranquille.
Je n'avais pas eu besoin de le dire deux fois ni à voix très haute, elle avait vite compris et baisser déjà la tête comme un enfant pris sur les faits, je reconnaissais alors la propriétaire de l'animal que j'avais déjà croisé beaucoup de fois depuis mon arrivée ici, en fait nous avions intégré l'école la même année, mais de maison et de caractère totalement différents jamais nous n'avions parlé, pas une seule fois, pour une fois il fallait que je le fasse pour m'excuser, arrivé à hauteur de la gryffondor qui l'avait simplement salué, je lui souriais un air gêné, mais elle ne me regardait plus préférant parler à son animal et l'assurer que le chat, qu'elle ignorait être le mien, était déjà partie, je ne savais pas si elle voulait simplement éviter de me parler, mais je n'allais pas partir sans avoir eu de l'occasion de faire mes excuses :
Salut, je suis désolée pour Isis, mon chat, je te promets qu'elle ne recommencera plus et désole qu'elle ait d'ailleurs tenté de chasser ton magnifique hibou.
La jolie blonde toujours au sol, réconfortait le pauvre animal vraiment apeuré, cela me faisait de la peine le pauvre, je m'étonnais qu'il ne se soit pas envolé, mais cela je le garderais pour moi, ne voulant pas rejeter la faute sur celui-ci alors que la chatte blanche était l'unique responsable, je tendais maintenant la main à mon interlocutrice pour l'aider à se relevé :
J’espère que tu accepteras mes excuses autant toi que ... euh c'est comment son nom ?
Leeven s'était souvent imaginé leur première discussion, mais jamais ce scénario n'était apparu elle a genou à terre avec Miles camoufler dans sa veste et surtout se retrouver dans un tel état d'anxiété, qu'elle ne savait quoi lui raconter ? Si elle pouvait comprendre ce qui la troublait autant ? Elles avaient des cours en commun et très vite elle avait compris que Lexie était son contraire, consciencieuse en cours alors qu'elle préférait rire et défier les professeurs. Pour sûr ce n'était pas la violoniste qu'elle croisait en retenue et pourtant cela aurait plus facile pour trouver comment lancer la conversation, oui, car elle avait vraiment envie d'en découvrir plus sur la blondinette. Alors qu'elle disait qu'elle allait avoir une petite explication avec ce chat blanc qui avait osé attaquer son hibou, tout en gardant son sourire éternel. Lexie lui révéla un petit point sur le chat en question.
Salut, je suis désolée pour Isis, mon chat, je te promets qu'elle ne recommencera plus et désole qu'elle ait d'ailleurs tenté de chasser ton magnifique hibou.
Son chat ! C'était donc pour cela qu'elle s'était arrêtée de jouer et précipiter vers elle, car son animal avait foncé sur le sien, si ça ce n'est pas un coup du destin ! De plus elle venait de dire que Miles était magnifique et c'est vrai qu'il l'était, enfin la voir autant se soucier de ce qu'il venait de se passer, lui donna du baume au coeur, elle était vraiment aussi adorable qu'elle le pensait.
J’espère que tu accepteras mes excuses autant toi que ... euh c'est comment son nom ?
Lexie lui tendit la main pour se relever, ce qu'elle accepta de suite et à peine l'avait-elle saisi que son coeur battit la chamade, sa main était si douce, jamais elle n'avait ressenti celapour personne et surtout pour un geste qui pouvait paraître si commun et pourtant qui donnait des sensations de vertiges à Leeven. Enfin arriver à la hauteur de celle-ci, elle répondit à sa question sans même penser retirer sa main de la sienne.
- T'inquiète pas tu est pardonnée, autant de ma part que celle de Miles. Celui-ci passa sa tête hors de la veste, comme s'il avait compris qu'on parlait de lui. Mon petit chou n'a jamais su voler, donc il se fait attaquer a de nombreuses reprises !
Ce fut à ce moment-là qu'elle enleva sa main, pour essayer d'oublier se trouble elle se mit à caresser la tête de Miles, sans quitter les beaux yeux marron de Lexie dans laquelle elle se serait bien laissé chavirer. Il était si difficile de détourner le regard d'une tel merveille, grand sourire, elle sentait qu'une étape venait d'être franchi, celle des premiers mots, car il est toujours difficile de les prononcer, mais une fois lancée Leeven pouvait parler pendant des heures.
- En tout cas, j'adore t'écouter jouer du violon, tu me fais voyager loin du lycée, ça m'a fait repenser à l'Himalaya !
Ses yeux s'illuminèrent à la penser de ce lieu où elle était née et aimait partir s'y ressourcer. Oui elle était Anglaise, mais le Tibet était le pays de son coeur. Enfin, voilà si elle commençait à lui parler des pays qu'elles avaient parcourus, Leeven était persuadé de souler très vite la violoniste. Toutes les deux plantées en plein milieu de la cour, Leeven ne se souciait même pas des autres élèves qui les entouraient. D'un coup elle se rendit compte qu'elle venait de lui avouer qu'elle l'écoutait jouer du violon, rougissant un peu, il fallait qu'elle change de sujet, mais elle ne trouva rien d'autres. Toutes ses pensées s'emmêlaient et donc elle sortit le premier truc qu'il lui vint à l'esprit.
- Enfin j'adorais savoir jouer comme toi, mais mon seul talent est d'aller en retenue à la vitesse de la lumière.
Bravo Leven, se vanter d'aller en retenue face à l'élève modèle, mais après tout, qui l'ignorait surtout que Lexie devait bien la voir en cours, hormis si celle-ci ne l'avait jamais remarqué avant. Elle n'était pas folle, leurs longs regards qu'elles avaient partagées durant ses six premières années, prouvait qu'elle n'était pas la seule à avoir remarquée l'autre ou alors la jeune gryffondor s'était imaginé beaucoup de choses. Même si la vérité s'imposait à elle quand elle la regardait, elle essayait toujours de penser que cela allait passer, ne voulant surtout pas souffrir et donc tous ses sentiments étaient enfermés à double tour dans son coeur, enfin c'est ce qu'elle aimait penser.
La jolie blonde attrapait ma main, ce contact eut le don de faire naître des frissons dans mon corps, ce contact que j'avais tant attendu était enfin arrivé et comme je le redoutais cela me troublait, les sentiments que j'éprouvais en sa présence, étaient nouveaux, inconnus et me faisaient légèrement peur, pourquoi ça, tout simplement parce que je ne les connaissais pas, ni ne savais comment les maîtriser où les contrôler et c'était une chose que je n'aimais pas, ne pas contrôler mes pensées ou autres, quand elle arrivait à ma hauteur, son hibou toujours cachait dans sa veste de crainte sûrement qu'Isis ne refasse surface, ce à quoi je veillais de temps a autre, il ne valait mieux pas pour elle qu'elle pense une seconde recommencée, je n'étais certes pas une personne méchante, mais je serai punir la minette si elle se montrait têtue, l'animal était magnifique et même s'il n'avait jamais su voler comme l'informait la jeune femme, cela n'enlevait en rien sa noblesse, j'enviais les hiboux, si un jour j'avais l'opportunité de me changer en un animal je pense que je choisirai celui-ci pour pouvoir m'envoler loin et découvrir de lointaines contrées, mais pour le moment je n'étais qu'une simple humaine, certes avec des facultés magiques, mais je me trouvais bien sûr mes deux pieds, face à la personne qui hantait mes pensées depuis des années et qui pour une fois, me parler, j'aurais bien d'occasion de rêvasser, lui souriant quand elle me rassura en me pardonnant pour l'attaque d'Isis, elle avait retiré sa main de longues secondes après s'être relevé, si elle ne l'avait pas retiré ce geste semblé normal.
Nos regards plongés l'un dans l'autre elle m'avouait sûrement sans vraiment penser que c'était un secret d'État qu'elle aimait m'écouter jouer, que je lui permettais de s'évader pendant ces moments-là, bien sûr il m'était arrivé de voir que la jeune femme se trouvait non loin de moi, mais jamais je n'aurais imaginé que c'était justement pour m'écouter jouer qu'elle était là simplement parce qu'elle aimait être dehors ce qui n'était sans doute pas faux, elle était assurément une de ces élèves qui préféraient s'amuser plutôt que d'être en cours et même si c'était une des choses qui m'agaçaient le plus je ne pouvais pas juger les personnes pour cela après tout, cela ne la rendait pas moins intéressante, comme mon coeur et ma tête voulait me le faire comprendre, cependant quand elle se vante que sa spécialité c'était de filer en retenue à une vitesse folle, l'intello en moins ne pouvait s'empêcher de froncer les sourcils un bref instant, moi qui avais pendant six ans, tout fait pour les éviter je n'arrivais pas à me faire à l'idée qu'on aimait ça, c'était un mystère pour moi, combien d'élèves se vanter y être allé plusieurs fois, à commencer par mes cousines, bien que pour violet ce n'était pas ses notes, mais bien son comportement qui l'y conduisait, mais voilà je ne devais pas juger comme je me le répétais bien des fois et au lieu de lui en faire part je préférais parler d'autre chose :
Alors, comme ça tu as déjà vu l'Himalaya c'était comment ? Je révérais de voir cet endroit.
Je replaçais une mèche de mes cheveux derrières mon oreille et regardais aux alentours le banc le plus proche, je me disais que c'était le moment ou jamais de saisir l'occasion, d'enfin faire la connaissance de cette jolie blonde, je savais qu'elle était devenue amie avec Maxiline, ce qui m'avait plutôt étonné, car elle n'était pas vraiment en adoration des élevés des autres maisons et encore moins de ceux de la maison de gryffondor, mais cette fille avec quelque chose en plus, quelque chose que s'en doute avait remarqué ma cousine, oui cela expliquait peut-être aussi le sentiment que j'avais envers la belle, Isis se trouvait non loin de là, elle se cachait derrière un arbre s'attendant sûrement à être réprimandé, mais pour le moment elle allait attendre, je désignais le banc à mon interlocutrice :
Si tu as un peu de temps, peut-être pourrions-nous parler un petit peu ?
J'avançais légèrement puis me retourner une nouvelle fois vers l'adolescente, je ne voulais pas lui imposer ma compagnie peut-être avait elle autre chose à faire, ou était elle attendue autres pars, ou elle n'avait tout simplement pas envie de rester là avec moi, après tous les excuses passaient rien ne l'obliger à parler avec moi pendant de longues minutes, cependant l'idée qu'elle pouvait refuser de provoquer un sentiment encore étrange, mon coeur battait si fort qu'elle aurait presque pu l'entendre, j'avais l'impression que mon coeur lâcherait suivant sa réponse et me rendre compte de cette sensation me paniquer encore plus :
Mais bien sûr si tu ne peux pas...je comprendrais, peut-être as-tu autre chose à faire ?
Doucement elle se laissa bercer par le sentiment de bien-être qui apparaissait en elle. Être aussi proche de Lexie la rendait simplement heureuse et elle restait émerveiller par la beauté de la jeune femme, il y avait eu un quelque chose en elle qui la rendait différente de toutes les autres. De toute façon quand celle-ci se trouvait à proximité, elle devenait encore plus maladroite qu'à l'habitude et encore elle ne lui parlait pas, alors que là, elle faisait face à elle et lui parlait pas simplement avec le regard, mais aussi avec des mots. Craignant sa réaction, quand elle lui avait dit qu'elle était juste douer pour aller en retenue. Elle baissa les yeux au sol, au froncement de sourcils de Lexie. Comme si pour une fois elle avait honte de ces agissements et elle détestait ressentir cela enfin surtout comprendre que des fois elle allait trop loin. Presque persuader que Lexie allait faire une remarque, elle relava tout de même la tête. Voici le meilleur, elle n'avait jamais eue peur de l'avis des professeurs mais l'avis de Lexie était comme primordial.
Alors, comme ça tu as déjà vu l'Himalaya c'était comment ? Je révérais de voir cet endroit.
Elle avait simplement changé de sujet, la joie apparut sur son visage. Leeven aurait pu à ce moment-là se jeter à son cou et normalement elle ne réfléchissait jamais avant d'agir. Mais pour le coup elle préféra seulement la regarder remettre une mèche derrière son oreille et elle en resta le souffle coupé par ce geste qu'elle aurait aimé lui faire juste pour la toucher de nouveau.
- Je suis née dans cette montagne !
La question de la violoniste lui fit réaliser qu'elles ne se connaissaient pas du tout, mais celle-ci rêvait de voir le pays de son coeur et si elle pouvait lui montrer rien qu'en la touchant elle le ferait et là un nouveau rêve lui va à l'esprit emmener Lexie sur la terre de sa naissance, même si celle-ci reste ravagée, il y repose une certaine paix qu'on ne trouve nul part ailleurs. Sa belle pouffsoufle désigna un banc libre
Si tu as un peu de temps, peut-être pourrions-nous parler un petit peu ?
Alors que Lexie avançait vers le banc, Leeven se demanda si c'était la bonne solution, elle avait vu la souffrance de sa mère, alors fuir la personne qu'il pourrait sans doute lui faire du mal ne serait-il pas le meilleur moyen de se préserver ? Plus elle regardait cette jeune fille, plus son coeur battait la chamade, se demandant si ça ne le ferait pas encore plus souffrir de ne pas pouvoir simplement la connaitre. Au même moment, la blondinette se retourna vers elle.
Mais bien sûr si tu ne peux pas...je comprendrais, peut-être as-tu autre chose à faire ?
Serrant très fermement Miles près d'elle comme pour se rassurer, elle plongea son regard dans ceux de la pouffsoufle. Elle devait soit avancée d'un pas ou reculer et continuer sa vie comme si les premiers mots n'avaient jamais été prononcer. Se mordant légèrement les lèvres, elle regarda vite fait autour d'elle.
- J'ai toujours quelque chose à faire surtout retrouver mon cousin, comme César a dit veni vidi vici, sauf que pour Gabriel c'est, je suis venu j'ai vu et je me suis perdu...
N'écoutant que son coeur, elle éclata de rire en rattrapant très vite Lexie et toute en la dépassant lui souffla sur le visage, comme pour lui faire croire qu'elle était passée comme une brise de vent. Arrivant au banc en première, elle ouvrit sa veste elle pour laisser Miles s'installer sur le banc, celui-ci tout de même méfiant s'y posa. Alors qu'elle allait elle-même s'asseoir, elle vit au loin son livre de runes ancien à terre, attrapant sa baguette elle jeta un sort pour que celui-ci arrive juste à elle. Le livre en main, elle jeta un regard triomphant.
- La magie reste un bon moyen de faciliter ! Moldu, j'aurais dû me lever pour aller chercher mon sacré livre !
Oui, Leeven restait une personne admirative du monde Moldu, sa mère lui en avait fait temps découvrir même si elle n'était pas certainement pas un modèle, elle n'en restait pas moins la personne que la gryffondor admirait le plus. Caressant Miles qui se trouvait entre les deux jeunes filles.
- Ma mère est reporter ! J'ai passé ma vie à voyager enfin maintenant je me trouve entre ses murs. Mais qui sait un jour je t'emmènerais avec moi en Himalaya, enfin heu si ce n'était des paroles en l'air, il n'y a pas de plus belle chose en monde. De nouveau son regard océan ne pouvait plus quitter les yeux de Lexie. Ou peut-être une seule !
Alors qu'elle m'annonçait avoir toujours quelques choses à faire je l'imaginais déjà partir et me laisser là, sûrement était-ce la première et dernière fois que nous nous parlions, si tel était le cas je pense que j'en serai blessé dans mon coeur, toujours sans expliquer pourquoi elle produisait cet effet sur moi, je savais qu'elle était une personne qu'il fallait que j'aie prés de moi et plus je lui parlais plus la sensation était intense, son regard plonger dans le mien elle me faisait perdre la notion du temps, quand elle se mise à courir vers moi je n'avais pas vraiment compris ce qui lui était arrivé mais j'étais heureuse de constater qu'elle me rejoignait tout en soufflant sur moi tel le vent quand elle passait à côté de moi, ce geste me tira un sourire des lèvres et sans plus attendre je la suivais pour vers le banc qu'elle avait décidé d'emprunter, son hibou sorti de dessous sa veste ce poster à coté d'elle ce qui me peiner un peu, car j'avais pensé prendre cette place, d'un coup de baguette magique la jolie blonde faisait planer son livre d'études des runes vers elle, c'était si simple quand on possédait de la magie de faire ces gestes, en tant normale j'aurais pu lui faire la remarque que ce déplacer valait aussi bien, mais je m'abstenais, encore une fois face à elle, je perdais toutes les notions que l'on m'avait apprises et puis elle avait raison elle n'était pas une moldus et donc pouvait avoir la chance d'avoir recours à la magie, le fait qu'elle parle des moldus me ravissait, j'avais tellement entendu à élever qui éviter d'en parler au risque de se faire des ennemis, ou justement parler d'eux en mauvais termes, ma famille la première d'ailleurs, c'était un sujet parfois délicat, mais moi j'avais une passion pour eux, leurs vies me fasciner, après tout elle ressemblait quelque peu à la nôtre la magie en moins, mais ils en étaient pas moins intéressants bien au contraire, le regard plongé dans celui de mon interlocutrice j'avais réussi à prendre place sur le banc à l'autre bout de là où elle se trouvait, je crois bien que mon sourire ne s'effaçait pas, c'était sûrement un sourire bêta, mais je bois ses paroles et sa voix sonnait comme une mélodie à mes oreilles, cette fille avait le don de m'envoûter, voilà c''était sûrement ça elle m'avait jeté un charme, cette pensée me faisait rire une nouvelle fois :
C'est vrai que si modlus tu avais été, tu n'aurais pas eu le choix, mais je pense que cela n'enlèverait rien à ton charme.
N'en revenant pas de ce que je venez de lui dire, je baissais la tête gêner un peu ne sachant pas vraiment comment la jeune fille aller réagir, peut être que cela la ferai fuir après tout cela serait compréhensif, mais m'avait elle entendu il semblerait que je n'avais pas parler a haute voix ou alors elle ne savait tout simplement pas quoi dire je tenter alors de changer de sujet :
Donc tu disais que tu avais beaucoup voyager c'est bien ça ?
De nouveau nos regards se retrouver l'un dans l'autre, elle me parlait donc de sa mère qui était reporter cela expliquait la raison de ses nombreux voyages, je l'enviais pour cela moi qui avais toujours rêvé de parcourir le monde ou du moins, certains pays quand elle me promettait de m'emmener à l'Himalaya avec elle, j'étais heureuse qu'elle me le propose, j'étais presque sûr que si ce voyage se faisait un jour, il serait merveilleux à ses côtés, étrangement une part de moi voulait fuir et l'autre voulait vivre pleinement tout ça, mon coeur voulait une chose que ma raison ne comprenait pas, ce mystère était palpitant pour moi, essayant d'occuper mes mains je regardais l'animal de Leeven puis tenter d'approcher mes mains pour le caresser, il se laissait faire apparemment plus trop apeurée :
Bien sûr que je partirais avec toi je n'ai nullement envie de refuser cette invitation .
Encore une fois je me montrais plus qu'honnête avec elle et avec moi-même sans réfléchir je lui disais ce qu'il me passe par la tête et donc ce que je ressentais envers elle, après toute cette approche n'était peut-être pas la mauvaise, si je voulais savoir si ce que j'éprouvais pour elle n'était pas qu'un simple caprice de mon subconscient ou autres il fallait bien que je passe le cap et lui fasse comprendre ce que j'avais sur le coeur, quand elle approchait de la main de son hibou que je caressais toujours, elle la posait sur la mienne, je ne savais pas si ce geste était intentionnel et quand j'eus l'idée de la retirer je n'en faisais rien, un frisson me parcourrait alors de la tête aux pieds, je sentais mon pou s'accélérait et ma tête tournée légèrement, encore une sensation nouvelle, c'était sur mes sentiments à son égard étaient bien différents de ce que j'éprouvais pour les autres personnes que j'avais pu rencontrer dans ma vie, c'était décidé j'allais tenter de lui faire comprendre que j'aimerais beaucoup être son amie, pour le reste je verrais alors par la suite :
En tout cas je suis vraiment ravie d'avoir enfin pu te parler, j'espère que ce ne sera pas là notre dernière rencontrée :
Un sourire tendre se dessiner sur mon visage et sans vraiment réfléchir je caressais sa main qui se trouvait maintenant sous la mienne, c'était un geste qui paraissait tellement banal que je ne pas penser, une seconde qu'elle puisse la retirer ou être gêné et j'imaginais, en voyant le caractère que semblait avoir la jeune gryffondor, qu'elle m'aurait vite fait savoir que cela lui déplaisaitsi cela avait était le cas, non je n'avais pas imaginé tout ça, j'étais bien là, assise au côté de cette belle jeune fille et elle me souriait, je me sentais tellement ailleurs, sur un nuage que j'en perdais mes mots, ne sachant pas quoi lui dire, moi qui pourtant n'avais pas ma langue dans la poche, je restais à fixer ses beaux yeux bleus et laissez sortir des mots tant bien que mal :
C'est étonnant que l'on ne se soit jamais parlé avant cela, j'ai toujours pensé que nous étions faites pour nous rencontrer !
Leeven était aussi émerveillé que perdu face à la violoniste. Elle ressentait un flot de sentiment la submerger, des sentiments qu'elle s'était promise de fuir, car les dégâts qu'il avait provoqués sur sa mère, restait dans sa mémoire et ancrée en elle. Ne voulant surtout pas souffrir, elle savait qu'être trop proche de la blondinette pouvait se révéler dangereux. Mais elle ne pouvait s'éloigner pour le moment, savourant chaque instant avec elle. Surtout que Lexie l'a trouvait charmante, enfin en espérant que la Gryffondor n'avait pas mal saisis ses paroles, car il est si facile de se fourvoyer. Leeven n'avait pas remarquée, mais elle n'avait pas répondu et ce fut sans doute pour cela que Lexie changea de sujet à son plus grand soulagement, car même si elle était près d'elle la peur ne la quittait pas et pourtant elle-même voulu lui signifier qu'elle la trouvait jolie et le dit de façon bien maladroite toute en caressant la tête de Miles, elle l'invitait à venir un jour avec elle au Tibet. En voyant Lexie approcha sa main de son hibou, elle eut le réflexe de retirer la sienne.
Bien sûr que je partirais avec toi je n'ai nullement envie de refuser cette invitation .
Pour toute réponse, elle luit Souria. S'imaginant déjà tout ce qu'elle pourrait lui montrer, il y en avait tellement à voir. Le coin restait tout de même risquer, car ce pays avait du mal à se relever des attaques. Mais c'est un peuple fort et Leven était persuadé qu'un jour tout allait revenir à la normal, même si elle avait toujours connu le Tibet ainsi. Excite à l'idée de lui montrer l'endroit de sa naissance, elle en oublia que Lexie avait la main posée sur Miles et vu qu'elle ne peut s'empêcher de toujours de le caresser, elle déposa sa main pensant sentir ses douces plumes, mais ce fut le contact doux de la main de jeune femme. Ce contact la tétanisa de nouveau, ton son être vibrait, mais ce n'est pas pour cela qu'elle retira sa main, non-ça lui était impossible de le faire !
En tout cas je suis vraiment ravie d'avoir enfin pu te parler, j'espère que ce ne sera pas là notre dernière rencontrée :
Levant la tête, elle fut ravie de constater qu'elle aussi était contente de leur échange qui prenait une bien drôle de tournure. À présent, LexieCarressait sa main ce qui fit dériver l'esprit de la Gryffondor, elle était si bien près d'elle, ce n'était peut-être pas la musique de son violon qui la faisait s'évader loin du château, mais bien elle. Leeven n'avait pas réalisé avant ce jour à quel point ressentir de telle chose pouvait illuminer une journée. Continuant à lui sourire, ses doutes se dissipaient petit à petit mais était toujours là près à ressurgir. Leevenn'était pas de style à fuir et se pensait imperturbable, mais elle se trompait, voyant bien qu'elle n'arrivait pas à sortir un seul mot depuis qu'elle touchait la main de Lexie.
C'est étonnant que l'on ne se soit jamais parlé avant cela, j'ai toujours pensé que nous étions faites pour nous rencontrer !
Qu'est qui l'avait retenue tout ce temps ? Elle n'arrêtait pas de se poser la question, retirant doucement sa main, elle plaça quelque mèche dès ses cheveux terriers sont oreilles, son air se fit plus réserver, pas qu'elle voulait paraître gêné, mais elle venait de réaliser que tout allait bien trop vite, enfin pour elle. Regardant autour d'elle personne aux alentours ne les regardait, leur rapprochement était donc passé inaperçu et mieux valait qu'il en reste ainsi. Un nuage noir vint se placer au-dessus de leur tête. Se mordant légèrement les lèvres, prouvaient qu'elle se sentait mal à l'aise que la peur avait repris le dessus.
- Tu as surement raison, mais je pense qu'on est tellement différente qu'on n'a sans doute pas trouvé le moment et la raison de se parler !
Elle ne voulait surtout pas la brusquer, mais tout ce qui était en train de se produire, la perturbait vraiment. La chose seule qui aurait pu la rassurer aurait été les bras chaleureux de sa mère, mais celle-ci se trouvait encore dans un pays lointain. Une gouttelette de pluie vint se poser sur le bout de son nez, ce qui la fit sourire, elle avait toujours aimé la pluie. Tournant la tête vers Lexie, un visage comblé par la joie. Sachant très bien que la pauvre jeune fille ne devait plus rien comprendre des réactions changeantes de la désinvolte. Miles qui n'appréciait pas forcément la pluie, sauta du banc et avança à sa petite allure pour rentrer dans le château.
- Bah bout de choux, ce n'est que des gouttelettes, je suis sûr que ton Mari apprécie lui ! Parlant de nouveau à Lexie. Il est marié à Monroe !
Elle ignorait si elle savait pour le mariage entre Miles et le crapaud de sa cousine, mais elle préférait lui révéler. Puis elle trouvait cette situation tellement mignonne, pour elle il n'y avait pas de plus beau couple qu'eux et pas de plus bizarre non plus. Et Alors que Miles arrivait enfin à se mettre à L'abri, il disparut de la vue des jeunes filles, sans doute allait-il retrouver sa moitié. Elles n'étaient à présent que toutes les deux et alors que d'autres gouttelettes apparurent, Leeven plongea de nouveau son regard dans celui de Lexie et son sourire se changea pour un plus doux et tendre. Jamais elle n'avait vu de si belle beauté, même en ayant parcouru le monde. Les mots devint superflus, il y a des moments où les regards suffisent. Mais Miles avait eu raison de partir, car d'un coup les petites gouttelettes firent remplacer par une averse assez puissante, que très vite elles se retrouvèrent à tremper, se levant brusquement elle attrapa la main de Lexie toute en lui serrant fermement.
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Lun 3 Déc - 19:18
