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 please forgive me. (ZEPHIR)

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Message Sujet: please forgive me. (ZEPHIR)   please forgive me. (ZEPHIR) Icon_minitimeSam 14 Fév - 0:05

please forgive me
ZEPHIR YAXLEY & ELWAN CALLAGHAN
TROISIÈME ÉTAGE, FIN FÉVRIER, DIMANCHE APRÈS MIDI

« Alix » appela-t-il d’une voix qu’il pensait forte mais qui résonna comme un murmure sur les murs froids du couloir. L’écho poursuivit sa course jusqu’à sa cible sans jamais atteindre les oreilles de son interlocutrice. La Gryffondor sa la crinière sauvage continua sa marche sans se retourner et Elwan ne se lança pas davantage à sa poursuite. Le sentiment qui lui enserrait le cœur, il n’aurait su dire si c’était de la déception de l’avoir manqué ou du soulagement. Il aimait tellement Alix – d’un amour pur, sincère, fraternel – que cet amour avait fini par ronger une partie de son être. Elle était si faible, si perdue, l’ombre d’elle-même et Elwan souffrait de la voir ainsi. Ses efforts pour lui redonner le sourire, tenter de la faire rire, essayer de raviver la flamme et l’éclat qui l’animait autrefois avaient raison de toute son énergie. Alix était devenu l’ombre d’elle-même, sans aucun doute, et Elwan réalisait de plus en plus qu’il suivait le même chemin, entraîné par loyauté et amour dans le chemin qu’elle avait emprunté.

Se retrouvant seul, il fit chemin inverse vers la salle commune des Gryffondors. Quelques visages familiers lui firent un sourire, le saluèrent et l’un d’eux l’invita même à se joindre au petit groupe qui occupait les fauteuils près de la cheminée mais Elwan déclina la proposition. Depuis la rentrée de janvier il se murait dans un mutisme de plus en plus profond et lui qui autrefois était si sociable et boute-en-train devenait maintenant un solitaire froid. Et si au départ ses amis avaient tenté de le remettre sur les rails, de faire en sorte qu’il se concentre sur autre chose que le funeste destin de sa meilleure amie, ils avaient finalement abandonné devant l’absence de résultats.

Sans doute que le Gryffondor aurait pu emprunter cette voie pendant longtemps, jusqu’à s’y perdre totalement, mais un évènement récent avait réveillé en lui une flamme dont il avait oublié l’existence. Le bal de la Saint-Valentin avait été l’occasion de raviver ses sentiments les plus primaires et enfouis : la jalousie, l’excès de violence. Bien que  négatifs, ces sentiments lui avaient permis de refaire un peu surface et de se rendre compte qu’au cours des dernières semaines il avait vécu comme un véritable fantôme. Maintenant qu’il était conscient de son état, il était assez déterminé à tenter de s’en sortir. Il fallait juste trouver la façon de le faire.

Après plus d’une heure passée dans son dortoir, Elwan se retrouva étouffé par l’étroitesse des murs et agacé par les rires incessants de ses camarades, si bien qu’il décida d’aller prendre l’air. Il était à la recherche de solitude pour réfléchir mais il se rendit bientôt compte que rechercher de la solitude à Poudlard un dimanche après-midi était fort compliqué. Il ne s’en était jamais réellement rendu compte, n’ayant jamais éprouvé auparavant ce besoin d’être seul. Les couloirs étaient bondés de groupes d’amis qui profitaient du repos dominical pour s’amuser et se changer les idées. Elwan glissa entre eux sans aucune difficulté, les gens ayant cessé de lui prêter une quelconque attention depuis quelques temps déjà. Il s’avançait dans le couloir du troisième étage, a proximité de la salle des trophées, bien décidé à rejoindre les sous-sols qui, l’espérait-il, seraient plus vides que les étages, lorsque son chemin croisa celui d’une tête blonde bien connue. Zephir Yaxley s’avançait face à lui. Son regard glissa sur lui mais son visage demeura inexpressif si bien que Elwan fut incapable de savoir si elle l’avait reconnu ou non. Leur dernière entrevue s’était terminée de manière assez désastreuse : Zephir avait été sa cavalière pour le bal, une cavalière qu’il avait presque totalement ignoré jusqu’à s’en détourner totalement sans prévenir pour aller régler son compte à un autre élève. L’élève en question était un certain Olivier ou Oliver, il ne savait pas précisément, qui avait eu le malheur d’embrasser Dawn à la vue de tout le monde. Elwan avait vu rouge, pour la première fois depuis des semaines un sentiment l’avait animé totalement jusqu’à lui faire perdre les pédales. Si cet acte restait négatif pour bien des aspects, Elwan s’en réjouissait pour la conséquence que cela avait eu : lui ouvrir les yeux.

Zephir passa à côté de lui sans même un sourire ou un regard plus appuyé. Elwan demeura immobile un instant, sans savoir comment réagir puis se décida finalement à intercepter la Serpentard. Zephir n’avait pas mérité ce comportement de sa part. Il se retourna, fit deux pas qui la séparait d’elle pour atteindre son rythme de marche et une fois rendu à sa hauteur l’arrêta en lui attrapant l’avant-bras. « Zephir ! » fit-il en guise de salutation, et aussi pour lui faire comprendre qu’il voulait absolument lui parler. Il enchaîna sans lui laisser le temps de déguerpir ou de trouver une excuse pour ne pas avoir affaire à lui. « Il faut que je te parle. Je voulais m’excuser pour mon comportement au bal l’autre jour… » Et il espérait sincèrement qu’elle allait lui donner le temps e fournir des explications pour son comportement assez peu respectueux.
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Message Sujet: Re: please forgive me. (ZEPHIR)   please forgive me. (ZEPHIR) Icon_minitimeLun 20 Avr - 17:50

please forgive me
ZEPHIR YAXLEY & ELWAN CALLAGHAN
TROISIÈME ÉTAGE, FIN FÉVRIER, DIMANCHE APRÈS MIDI

Asphyxiée par l'humiliation pesant sur sa poitrine, Zephir était contrainte à un immobilisme dégradant. Pas une seule fois dans sa courte, et pourtant bien agitée existence, s'était-elle sentie aussi impuissante. Une constatation qui, bien que révoltante pour la bête tapie en son sein, n'avait jusqu'alors pas réussit à déchaîner ses foudres. Oui, c'était bien une première. À quoi devait-on son calme et ce vide affolant dans les prunelles claires de la louve ? Les facteurs étaient multiples mais le coup de grâce avait été porté par une seule et unique personne. Un né-moldu. Elwan Callaghan. Le comble quand on savait tous les efforts déployés par son mangemort de père pour faire d'elle le parfait instrument de guerre, dépourvu de toute volonté propre. Comme quoi, rejeter publiquement l'aînée Yaxley affublée du pire habit possible ; à savoir une robe, des chaussures à talons, du maquillage et une coiffure soignée ; était sa kryptonite. Devenue source des railleries, tous sang - pur comme impurs - ne se gênaient plus pour la pointer du doigt. Son premier détracteur étant, sans surprise, le fils Beurk. Un autre élément qui n'avait pas arrangé l'état mental de Zeph'. Ainsi, depuis le bal de la Saint Valentin, elle s'était toujours débrouillée pour soigneusement éviter tout contact humain superflu. Un art dans lequel la louve excellait, ses capacités surnaturelles aidant fortement.

En cette fraîche journée, plus par habitude qu'autre chose, ses pas l'avaient portée jusqu'à l'orée du bois. Si à de nombreuses reprises elle s'était jetée tête baissée dans des courses périlleuses, à l'affût du moindre danger, Zephir s'assagissait. La jeune femme se contenta de peu : une simple chasse aux empreintes de créatures magiques la contenterait. Grâce à ses années d'expérience, elle avait ainsi pu repérer le passage de centaures, sombrals et deux harpies qui s'étaient visiblement disputées les restes d'un cerf encore tiède. Son regard s'attarda à peine sur la chair sanguinolente de l'animal, craignant de réveiller de vieux souvenirs douloureux. Elle préleva tout de même quelques morceaux de muscles qui échouèrent au fond d'une petite bourse en cuir. Ils serviraient à nourrir Oscar, son hibou grand duc. Ce fut d'ailleurs en chemin que la louve eut la désagréable surprise de croiser Elwan dans les couloirs. Durant ce dimanche ensoleillée, elle ne s'attendait pas vraiment à croiser grand nombre d'élèves dans les étages, à croire que le né-moldu ne faisait pas partie de la norme. Compte tenu des évènements récents et du froid - dont il était le seul fautif - qui demeurait entre eux, son regard clair glissa simplement sur le sorcier, ne lui accordant même pas une moue hautaine. Au delà de la haine, Zephir découvrait l'indifférence. Un domaine béni, presque légendaire ; à des lieux de ce qu'elle s'était imposée. Par la barbe de Merlin ! si seulement elle avait pu avoir cette révélation là plus tôt, elle s'en serait épargnée des retenues pour insultes, coups et blessures. Sans un nouveau regard la blonde le croisa, poursuivant son chemin vers le dernière étage du château afin de rejoindre la volière. Alors qu'elle inspectait les morceaux de chair gisant au fond de sa bourse, une main sur son avant-bras et un « Zephir ! » l'interpella. Tout être censé, ayant déjà arpenté ces couloirs depuis quelques temps, savait que la louve ne supportait pas qu'on l'arrête de la sorte. Il était nullement question d'une énième facétie de brute de bas étages. Érigée comme Grand Méchant Loup par l'aîné Beurk, bien au courant de sa nature, elle n'avait pas fait honte à sa réputation.

« Il faut que je te parle. Je voulais m’excuser pour mon comportement au bal l’autre jour… » Cette simple phrase la força à déporter ses prunelles sur la frêle carcasse de l'opportun. Allant et venant entre sa main et son visage, elle finit par encercler son pouce entre ses doigts et, par un simple mouvement vers l'arrière, le força à la lâcher. Une technique simple mais qui, au moins, ne blesserait pas le né-moldu et lui éviterait une retenue. Maintenant toujours le pouce du sorcier entre ses doigts oblongs, elle continua de le tirer en arrière. Le pauvre bougre, bien obligé de suivre le mouvement, se retrouva bientôt à genoux. À présent dominante, Zephir plissa ses yeux océan et siffla. « Écoute moi bien Callaghan, il est de notoriété publique que Merlin et la fée Morgane ne m'ont pas dotés de beaucoup de patience. Alors voici mon conseil : soit tu ne m'adresses plus jamais la parole, pas même si mon existence était en danger ; soit je te broie tous les os de ton corps ici et maintenant. » Pour rendre le choix bien plus évident pour Elwan, elle se pencha vers lui et souffla sans établir de contact visuel direct avec lui. « Au point où j'en suis, être virée de l'école pour torture sur un sorcier de ton espèce m'importe peu... » Sur cette menace à demie voilée, elle se redressa et clôtura par une phrase qui regroupait les motifs de son grief envers lui. « À ta place je n'hésiterais pas... Ce n'est pas tous les sang-purs qui accepteraient de te laisser filer pour si peu après l'humiliation publique que tu m'as faite subir. Tu as peut-être amusé tes petits camarades, gagné un pari et je ne sais quelle récompense pour ton exploit mais tu fanfaronneras moins quand il faudra que tous tes os se reconstruisent. » Convaincue du caractère équitable de son marché, elle attendit donc sa réponse, pressant assez fort son pouce pour lui faire comprendre qu'il ne la duperait pas une fois de plus.
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