NOM : Avery. A part si tu as passé ces dernières années dans un trou, ce nom, tu le connais. Tu sais ce qu'il représente. Une grande famille de sorciers qui perpétue la tradition.PRÉNOMS : Nolan. D'origine celte, cela signifie "Renommée" et "célèbre". Ca te colle à la peau. AGE : Trente-deux belles années POSTE : Médicomage ÉTAT CIVIL : Fraichement célibataire.PURETÉ DU SANG : Pur, dans la tradition ancestrale sorcière. ANCIENNE MAISON : Serpentard, petit merdeux que tu restes au fond de toi ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel CAMP : Mangemort depuis peu. PARTICULARITÉ : Cette cicatrice sur ta joue gauche. Tu la dois au père Carrow. Indigne géniteur qui battait sa fille. Un jour tu as fini par t'interposer et ce connard t'as lancé un sort sans que tu puisses avoir le temps de répliquer. Ta peau en garde un souvenir éternel.
   

✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Tu ne regrettes personne. Le passé s'appartient. Si une telle Pierre devait tomber entre tes mains, tu l'as garderais précieusement. Pour menez ton monde en bateau. L'utiliser comme un piège, une façon de régenter les plus faibles esprits. Elle serait un précieux pouvoir. La planète est peuplée de personne vivant dans le passé. Se noyant dans les regrets. Combien d'entre eux serait prêt à tout pour revoir un mort ? Jusqu'où iraient ils pour un instant privilégié avec les défunts ? Alors cette Pierre, tu la garderais. Pour les faire tomber autour de toi. Pour qu'ils viennent te manger dans la main.
   ✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? Rien. Tu trouves ça cru, abrupte ? Tu t'en fiches de ces êtres inférieurs. Tu les trouves aussi ridicules que ces idiots qui s'en prennent à lui. Sérieusement, ils sont faibles. Quel intérêt se trouve stimuler de s'en prendre à eux ? A bien y réfléchir, peut-être bien que tu irais les affronter. Pas pour sauver cette âme en détresse. Juste pour les prendre à leur jeu. Leur montrer à quel point ils sont faibles de s'en prendre à un moldu. Quelque part ça te débecte. Tu t'occuperais d'eux avec un plaisir presque malsain. Juste assez lentement pour les entendre te supplier d'arrêter. Tu ferais ça sous les yeux de leur victime. Pour les humilier davantage. Puis tu les laisserais en vie. Pour qu'ils s'en souviennent à jamais. Pour que ce soit gravé dans leur tête de merdeux inutiles.
   ✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Tout quitter pour être un simple conseiller ? Tu as de l'ambition à revendre. Tu es carriériste. Alors si tu devais tout quitter, ce serait pour être son remplaçant. Bien que tu te fiches complètement de prendre la tête d'un pays. Entre nous, tu as bien assez à faire au sein de ton propre boulot avec tes patients. La blouse blanche tu l'as enfilée pour le prestige. Tu es doué dans ton travail, mais tes patients sont loin de te qualifier de pédagogue. Tu n'es le larbin de personne. Si tu cires les pompes du Ministre, ça fait juste de toi le mec dans l'ombre d'un politique. Ce n'est pas parce qu'il est haut placé que ça fait de toi autre chose que son pion.
   ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Pugnace: Habitué à la facilité, au luxe, Nolan est habitué à tout avoir sans même le demander. Mais lorsque ce n'est pas le cas, il n'arrive pas à lâcher l'affaire. Une idée lui traverse la tête ? Il ira jusqu'au bout. Des limites ? Il n'en a pas. S'il faut passer par la pire des crasses pour y arriver ? Ce n'est pas un problème. Nolan n'a aucune morale. Réfléchi, il est tout de même une personne intelligente. Le Serpentard aurait fait un Serdaigle idéal si on lui retirait sa roublardise. Il prépare, il mijote, il organise. Tout se connecte très rapidement dans son esprit. Tout pour cela se fasse à sa façon. Et si cela ne fonctionne pas ? Brutal, il le devient. Il a vécu dans la violence de son père, de sa famille, de son nom. Utiliser ses poings, sa baguette, des paroles virulentes. Tout intervient dans la brutalité qui est enfermé dans son être. Puis il est versatile et suivre son esprit de manipulateur n'est pas évident. Il est pourtant difficile de lui résistant tant il sait user de ses charmes et se faire séduisant. Il en devient une personne plus qu'orgueilleuse. Il prend un plaisir malsain dans la destruction, l'auto-destruction. Une aura sombre l'entoure. Il est malsain voir pervers. Sa présence étrange peut parfois déranger autant qu'attirer.
   

PSEUDO : Loupiotre AGE : Vingt-huit années !PRÉSENCE : QuotidienneAVATAR :

Code:

[b]TOBIAS SORENSEN[/b] [color=#c24132]◊[/color] Nolan Avery

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : C'est parce que la tentatrice qu'est Alice m'a montré ce forum et m'a parlé d'un lien, de son scénario et puis boum... me v'la... UN PETIT MOT POUR LA FIN :  

Des cris. Elle hurlait. Nolan se réveilla en sursaut. Au creux de ses draps, le regard paniqué de l'enfant qu'il était alors tenta de s'habituer à l'obscurité qui l'enveloppait. Ses mains se crispèrent autour de sa couverture alors qu'un autre cri strident vint le transpercer. Il savait à qui appartenait cette voix. Ce qu'il ne comprenait pas c'est pourquoi elle semblait souffrir. Le cœur battant, Nolan quitta son lit d'enfant pour sortir de sa chambre. Ses pieds rencontrèrent le parquet qui grinça au rythme de ses pas. Il traversa un grand couloir. Son regard inquiet était à présent rivé sur la porte qui étouffait les cris. La chambre parentale. La porte de ses géniteurs était entrouverte laissant des ombres filer. Celle impressionnante et carrée de son père qui se penchait. Une autre moins visible. Au sol. Le palpitant de Nolan sembla s'arrêter. Il poussa lentement la porte, anxieux de ce qu'il allait découvrir. Il avala difficilement sa salive quand son regard se porta sur le corps frêle de sa mère allongée à terre. Sa chevelure blonde cachait son visage mais cela ne suffisait pas à dissimuler le sang qui s'étendait lentement autour d'elle. "Maman ? Papa ? Qu'est-ce qui se passe ?" Ses yeux sombres passaient de sa mère à son père. Plongé entre peur et incompréhension. Sa mère avait à peine bougée en entendant sa voix. Nolan esquissa un pas vers elle, voulant s'assurer qu'elle allait bien mais il fut arrêter par son père. Sa voix sèche et tranchante prit le dessus sur les gémissements de douleur de madame Avery. "Ta mère a été irrespectueuse de notre nom, fils." Nolan regarda son père complètement perdu. Qu'est-ce que cela signifiait. "Alors maman est punie ?" Il regarda sa mère du coin de l’œil. Elle n'avait même plus la force de crier. Punir. Punir en cognant. Voila ce que faisait régulièrement le patriarche Avery. Même avec sa mère ? Aussi... fort ? "Oui, maman est punie. Elle n'a plus le droit d'être une madame Avery, elle n'a pas été assez... sage." Nolan cligna des yeux observant la silhouette de son père tandis qu'il se tournait enfin vers lui. Il avait les mains en sang et se les étaient même éraflées d'avoir cogné trop fort. Cependant, ce qui inquiéta davantage l'enfant, ce ne fut pas l'état des phalanges de son père mais la dague qui s'y trouvait. "Qu'est-ce que tu fais papa ?" Le père enjamba le corps tremblant de sa femme afin de faire face à Nolan. Il souleva les cheveux de sa femme avec une douceur malsaine. Il fit lentement glisser la dague le long de sa joue laissant un sillon rouge s'écouler. Il arriva finalement au cou de l'ex future madame Avery. Il tira fortement sur sa crinière de blé lui offrant une meilleure vue sur sa gorge déployée. "Je retire son titre à ta mère Nolan." Nolan eut tout juste le temps de fermer les yeux alors que la lame transperça la veine principale de sa mère. Il entendit son père se relever et jeter la lame tranchante à terre pendant que l'ancienne madame Avery se vidait lentement de son sang. "Je vais me doucher." Il tapota sur l'épaule de son fils qui avait les yeux embués de larmes, laissant le liquide rubis imprégner son pyjama et quitta la salle sans plus de cérémonies. Nolan, lui, ne pouvait détacher son regard du cadavre de sa mère. Il s'approcha doucement et se mit à genoux à côté d'elle. Il la secoua doucement espérant presque la réveiller. Il n'en résultat rien, bien évidement. L'impulsion fit juste tomber son corps à la renverse. "Maman ?" Son regard semblait si loin. Que venait-il de se passer ? Ses doigts s'attardèrent sur la lame brillante qui avait ôté la vie de sa mère. Il plissa les yeux mécontents. "Maman, tu as vraiment dû faire une grosse bêtise." Ses prunelles étaient rivées sur la dague. Il se releva gardant l'objet entre ses mains et sorti sans un bruit de la salle. Nolan venait de prendre une leçon. Une grande leçon de vie. Seulement, inculquée par un bourreau cette leçon fera de Nolan un être sans compassion et intolérant.

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« Sérieux mec, tu vas la garder combien de temps ? Même moi je trouve ça malsain. » Le jeune homme qui tenait compagnie à Nolan, n’était autre que son plus jeune frère, Seth. Il tenait entre ses doigts une lame rouillée par le temps et son regard sombre revivait comme s’il l’avait vécu l’histoire de la défunte Avery. L’arme blanche qui avait tué sa mère, il l’avait gardée. Tel un souvenir palpable qui lui restait de cette nuit qui semblait en tout point irréel. Dès le lendemain, elle n’existait plus. Madame Avery avait disparu sans que personne ne pose de question. Ce fut comme si elle n’avait jamais existé. Fils aîné, Nolan avait grandit entre des murs sombres avec cette peur inconsciente, qu’un jour, son père le punisse comme il avait réprimander sa mère. Grandir en ayant peur de mourir. Nolan releva les yeux sur Seth avant de lui prendre la dague des mains. Il observa le reflet de ses iris sur son tranchant. Un rire amère traversa ses lippes. «Notre père m’a dit que ça pouvait toujours servir… » Il adressa un regard éloquent à son frère avant qu’un sourire en coin ne vienne s’afficher sur son visage. Étrangement, il n’avait jamais détesté son père, resté persuadé que sa mère était responsable de son sort. Il avait déshonoré leur nom après tout.  D’un geste sec, il lança l’objet qui alla se planter dans le bois du mur afin de tenir compagnie aux nombreuses entailles qui le marquaient déjà.  Il avait grandi dans un monde d’hommes, un monde de brutes.  Là où les femmes n’avaient pas leur place, là où elles n’étaient considérées que comme des objets. Enfant, il avait été façonné à coup de sortilèges, de discours formatés. Un moule qui se faisait digne héritier du nom Avery. Le seul qui avait grandit en sa compagnie ? Seth. Personne d’autre ne pouvait comprendre aussi bien ce que l’autre avait traversé. Une complicité destructrice. Les jeunes hommes étaient liés comme très peu mais étaient enroulés de cette malédiction Avery qui au lieu de les tirer vers le haut, les trainait vers les bas fonds de cette déchéance. Malgré leur complicité, cette rivalité était toujours présente. Nolan avait pourtant toujours pris son de Seth. Surtout suite au décès de leur mère. Se plaçant instinctivement comme un bouclier entre lui et leur père. Son frère n’avait pas la langue dans sa poche et Nolan préférait le couvrir dans la crainte de le voir lui aussi égorgé. Alors il s’immisce un peu trop dans sa vie. Donne son avis sur tout ce qu’il fait. Il l’emmerde, c’est certain. Mais dans le fond, c’est pour toujours mieux le protéger. Perdu dans ses pensées, Nolan se plaça à la fenêtre de sa chambre pour observer l’étendue de la forêt qui bordait la demeure. Son regard se posa sur la tombe mal entretenue de sa mère. A part Seth et encore, qui s’y rendait encore ?

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Au départ lorsqu'il l'a vu pour la première fois, Nolan a juste pensé comme l'idiot de mâle qu'il était. Je vais me la faire Elle était là, jolie comme un cœur. Toute douce. Perdue dans la foule grouillante de l’hôpital. Sûrement sa première année. Un café, quelques sourires charmeurs. C'est une rencontre qui ne ressemble en rien aux grandes histoires d'amour qu'on peut voir dans les romances. Seulement, ce bout de jeune femme à bouleverser Nolan dans ses convictions les plus profondes. Il s'est attachée à elle. Dire qu'il était amoureux ? Non. Mais son affection pour elle est sincère. Elle a su gratter la couche supérieure qui sert de carapace au jeune homme. Elle s'est immiscée dans ses failles. Jusqu'à obtenir de lui une sorte de serment inviolable muet : Je te protègerai toujours. Promesse qu'il a tenu par le passé et qu'il tiendra encore même s'ils ne sont plus ensemble. Se hisser face au patriarche des Carrow, c'est qu'il a fait sans réfléchir désabusée de le voir traiter ainsi sa fille. Étrange dualité quand on sait qu'il a vu sa mère mourir de la main de son père. Étrange complexe quand on connait la place de la femme aux yeux du jeune homme.  Mais avec Alice, c'était différent. Et s'il porte sans complexe la cicatrice engendrée suite à son entrave avec son père, ce n'est pas grave. La jeune Carrow, c'est son exception. Celle qui confirme la règle. C'est un peu la petite sœur qu'il n'a pas eu. La seule femme qu'il juge digne de respect.

Pendant une année, il a été un autre. Il s'est adouci à son contact. Un an où ils sont restés en couple. Quelques mois durant lesquels ils ont vécu ensemble. C'était presque un peu trop parfait. Cela manquait peut-être de sentiments plus sincères, mais la passion était là. Dévorante. Ils se complétaient tant ils étaient différents. Jusqu'à ce que son rêve ne prenne forme. Il ne l'aurait jamais empêché de retourner à Poudlard. Elle est retournée dans cette école, il a retrouvé ses travers, ses péchés. Une chose est certaine, il sera toujours présent pour elle.

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Avec ce qui se passe dans le pays, les Avery savent qu'ils ont toujours une situation dorée. Leur sang est pur, plus que limpide. Ils ont perpétué leur lignée fièrement sans aucune embuche. Ils tournent pourtant autour du pot sans réellement vouloir s'engager. Nolan a franchi le pas. Depuis peu, il s'est enrôlé chez les mangemorts. Le tatouage est incrusté dans sa chair, l'encre se mêle à son sang. Il voit le monde évoluer. Le ministère qui se tourne vers ses idéaux. Il se sent puissant. Il a l'impression de faire avancer une révolution qui est en marche. Les derniers évènements le prouvent, il en est persuadé. Il a fait le bon choix.