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 LUMEN ✘ front of a mirror

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LUMEN ✘ front of a mirror Empty
Message Sujet: LUMEN ✘ front of a mirror   LUMEN ✘ front of a mirror Icon_minitimeMar 8 Mar - 18:15

Front of a mirror


Je ME RACCROCHE JUSTE A UN INSTANT ICI AVEC TOI




Il y avait des jours où comme ça, où il fallait mieux rester couché. Tout le monde a déjà eu des journées où Merlin lui-même vous condamne à une pire journée. C'était votre journée celle où la malchance s'abat sur vous sans que vous l'ayez vu arrivé. Pourtant, vous aurez pu anticiper chaque fait et geste pour ne pas que cela vous arrive. Mais vous ne l'avez pas fait. Trop optimiste pour penser que des journées qu'on pouvait appeler de merdique n'arrive qu'aux autres et pas à vous ? Niais aussi de penser que vous êtes née sous une belle étoile, que comme une princesse de conte de fées moldue, vos charmantes marraines fées, vous avez fait donner de précieuses et bienveillantes dons. Mais il ne faut pas oublier que derrière tout ça, il y avait une ancienne et mauvaise fée qui vous avait maudit. Et quoi qu'on puisse dire, beaucoup de monde l'oubliait. Malheureux à eux. Toutes les petites filles dont moi croit être la belle Aurore, mais la belle au bois dormant était née avec une malédiction. Et je pouvais en témoigner. Déjà, à commencer par ma légendaire maladresse. A force de tomber et finir à l'infirmerie, je m'étais forgée un corps d'acier. Du moins, jusqu'à que mes deux pieds gauches me fassent un tour et que je finisse la tête la première sur le sol. C'était ce qu'on peut dire ma malédiction. Celle que j'aurais aimé m'en défaire, mais qui je l'avais dans la peau. À mon grand désarroi et qui pouvait résoudre du même résultat que du conte moldu. Ce que je n'espérais vraiment pas d'ailleurs. Mais une chose est sûre, j'étais maudite. Peut-être encore plus aujourd'hui.

Pourtant, tout avait bien commencé. Je m'étais réveillée au son de mon réveil moldu faisant griser mes collègues poufsouffles. Pour une fois, je ne m'étais pas recouchée et étais partit me préparer. Et ça sans tomber de mon lit ce qui était extraordinaire. Mais passons. Avec de bon reflex, j'étais ressorti indemne, saine et sauve, sans plaie ouverte ou bleu voyant. Avec de bon reflex, j'étais ressorti indemne, saine et sauve, sans plaie ouverte ou bleu voyant. Et fraîchement habillée. Ce n'est qu'en sortant de la salle commune des jaune et noir que la maladresse me frappa de plein fouet. L'accès du quartier des poufsouffles à la Grande Salle où se déroulaient les repas, soit juste un étage à montée, n'avait pas été de mains mortes. Deux élèves surexcités de se remplir l'estomac me bousculèrent et avant que je ne puisse dire "ouf", je m'étais retrouvée par terre. Les quatre fers à l'air sous le sourire amusé de mes amis poufsouffles. Et les ricanements de quelques serpentards qui se rendaient eux aussi au même endroit que nous. Voilà, bien une chose que je changerais des plans de Poudlard. La salle commune des serpentards qui était au même étage que celle de ma maison. Il fallait peut-être que j'en parle à Eden, mon frère et accessoirement professeur de botanique de cette pensée. En soupirant, je m'étais réveillée et j'avais suivi les pas des autres élèves qui me menèrent droit à la Grande Salle. Là-bas aussi, assise au banc des jaune et noir, la malédiction me tapa du coude à nouveau. À cause de la chaleur de ma tisane, je m'étais brûlée la langue puis évité de justesse de me brûler les jambes à cause d'un élève qui me frôlait de très près. Pas besoin de me retourner pour savoir que c'était quelqu'un que je détestais et qui me rendait bien, qui m'avait fait ce coup. Peut-être qu'un jour, il arrêterait de m'embêter. Oui, ma niaiserie me tuerait un jour. Enfin bon, suite à l'horloge qui sonna le début des cours, je pensais que ma maladresse se calma. L'espoir fait vivre disait-on.

En quelques heures de cours, j'avais eu mon quota de maladresse. Car, comment pouvait-on expliquer qu'en quelques heures de cours, j'avais rendu visite à notre infirmière quatre fois en même pas quelques heures ? De la poisse ? Maudit ? Les deux combinés ? Oui, ça devait être probablement voir surement ça. J'aurais parié que l'infirmière Lancaster se retenait de rire à chaque énième passage dans son infirmerie. La première fois que je l'avais vu dans la journée, je n'avais pas évité un sortilège de couleur. Rien embêtant quoi. Cela aurait pu l'être si le sortilège en question avait été mal lancé qu'il fallait l'aide d'une potion magique pour faire revenir comme avant. C'est donc en rose bonbon entièrement, de la pointe de l'orteil à la pointe de mes cheveux que je m'étais rendu à l'infirmerie. Pas besoin d'être divin pour voir que ce n'était pas tous les jours, que la soigneuse voyait une élève s'être transformé en barbie. Ou en fraise tagada au choix. Mais rien de grave dans l'ensemble si ce n'est que malgré que j'avais bu la potion, il me restait des pointes de rose fluo dans les cheveux. Bien voyant quand vous avez les cheveux très clairs comme moi. Mais passons, il n'y avait pas mort d'homme du moins cette fois. La deuxième fois que miss Lancaster me vient à l'aide fut à cause d'une plante que mon cher frère nous avait mise comme étude du jour. Pas dangereuse du moins si on la maniait avec précaution. Ce qui n'avait pas été mon cas et je m'étais rendu à l'infirmerie pour soigner un de mes bras qui avait été paralysé. La troisième fois que j'avais été blessée, miss Lancaster cachait tant bien que mal son sourire même si l'inquiétude se lisait dans son regard. Si je me souviens bien, une potion m'avait éclaboussé à la figure et me faisait vomir. Puis vint la dernière fois où Ebony m'avait vu. J'étais tombée par terre, encore oui, on ne les compte plus, et m'était fracasser une partie de mon corps. Un serdaigle que je connaissais avait comme il me l'avait dit "j'ai la situation en main" et à la place d'avoir pansé ma blessure avait fait tout le contraire. Il ne devait pas encore maîtriser ce sortilège qu'il devait connaitre en théorie et non en pratique.

Dans tous les cas, me voilà sorti de la quatrième et j'espère dernière fois de l'infirmerie. Suite aux nombreuses maladresses que j'avais eues, les heures étaient vite passées. Je n'avais pas cours en prochaine heure et le mieux pour moi n'était de pas bouger dans un endroit. Privilégié la prudence me disait avec humour Christopher quand il m'avait vu quitter le cours. Sage parole pour un poufsouffle. Ne savant pas quoi faire, je laissais mes pas me guider dans une destination inconnue. Du moins, elle l'était jusqu'à que je vois les grandes portes menant à l'extérieur. Il faisait beau aujourd'hui, pour une fois, alors autant profiter de l'extérieur. En posant le pied sur la cour pavée, un sourire effleura mon visage tandis qu'un léger vent dansa avec mes cheveux. Il fallait mieux que je m'assoie ici plutôt que de m'aventurer plus loin. Juste au cas où. Et la rapidité où mes fesses rencontrèrent la cour pavée fut autant rapide qu'un vif d'or. Oui, vous l'aurez compris, j'étais une énième fois tombée dessus. Et par chance, personne ne l'avait vu. Du moins, c'est ce que je pensais.


(c) sweet.lips
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Message Sujet: Re: LUMEN ✘ front of a mirror   LUMEN ✘ front of a mirror Icon_minitimeDim 13 Mar - 0:03


front of a mirror
Seila & Lumen



Plus elle avançait dans l'année, plus elle trouvait les cours inintéressants, peut-être parce que tout son attention était accaparée par ce marché nocturne. L'attaque des mangemorts laissait encore quelques traces autant physiquement et psychologiquement. Le plus inquiétant demeurait tout de même le discours du ministre. Et elle retournait sans cesse les mots dans sa tête, de long, en large, en travers. Cela l'obsédait presque  si bien qu'elle en connaissait presque les termes par cœur, le timbre de l'homme d'état jusqu'au regard qu'il avait jeté. Elle se remémorait la scène. Au lieu de noter le cours, elle grattait sur son parchemin, dessinait mêle l'atrium du ministère. Sa voisine de cours lui fila un coup de coude et la gryffondor dévia lourdement de son trait. Elle releva la tête et posa sur sa camarade un regard interrogateur.  « C'est chiant le cours de potions, pas vrai ?  » Euh... Elle acquiesça d'un mouvement de tête fort peu convaincue par cette intervention à la fois superflue et débile. Elle n'admettait pas qu'on ose encore l’importuner avec des sujets aussi futiles. Elle cilla avec beaucoup de mépris. Tous des cons, songea t-elle. Mais la pipelette ne sembla pas s'en offusquer et s'acharna dans cette voie. « Je préfère le cours d'études des moldus. Le nouveau prof, il est canon. En fait, étudier, c'est nul. Je comprends rien aux trois quarts des trucs qu'ils nous racontent. La seule chose que j'aime bien, c'est les sortilèges. Et... » Mais Lumen n'écoutait déjà plus. Elle reporta toute son attention sur son parchemin, essayant cette fois-ci de rattraper le cours.  Si elle jugeait nulle à chier en potions, elle préférait encore écouter les tenants et aboutissants de telle mixture que la démence des vieilles pies assises à côté d'elle. Elle projeta aussi un plan pour la fuir lorsque la cloche se ferait entendre. Elle foncerait comme une furie à l'extérieur sans même demander son reste. Ses doigts se crispèrent sur la plume qui s'efforçait de former des lettres convenables. Elle ferma l'autre poing tandis que l'autre dinde essayait d'attirer sa bienveillance. La bienveillance d'une inconnue qui venait prêter main forte à une jeune fille en détresse. Mais ça, Lumen en était complètement dépourvue malgré les couleurs de sa maison. Elle se contentait d'un regard vaguement désintéressé et d'un silence de plomb, celui aussi froid qu'un serpent qui en disait long sur ce qu'elle pensait. Son pouce longea le rebord de la table et elle lança plusieurs regard sur sa montre à gousset. Elle se mordilla aussi la lèvre inférieure, signe d'impatience.

Lorsque la fin sonna, elle prit ses clics et ses clacs, et se barra à la vitesse d'un vif d'or.Elle n'adressa pas un regard, une parole ou quoi que ce soit à sa camarade. Et fiouh, elle avait pris la direction du parc. Son épaule chargée comme une mule cria à la torture et une douleur la prit jusqu'à la moitié du dos. « Putain de merde. » Grimaça t-elle en faisant tomber son sac sur le sol au pied de la grande porte. Les mains sur les hanches, elle se plia lentement mais surement en deux pour souffler profondément. Elle tâta donc son sac pour trouver une bouteille d'eau - ah oui, les sorciers aussi en possèdent ! - et but quelques gorgées. Elle se redressa donc habilement avant de reprendre sa route vers la cour pavée où elle pouvait sans peine s'installer, prendre une pause et mourir en paix - bah ouais, elle en rêvait aussi parfois ! Mais à croire que le sort s'acharnait sur elle. Le bon vieux Merlin toujours aussi blagueur. Car rien ne se déroula comme elle le voulait. Cela lui rappela la situation dans le cours de potions, bien que la pauvre fille en détresse était une sombre idiote à ce moment-là. Elle ne pensait pas de mal de Seila, bien au contraire. Elle revoyait même Aileen en elle. Bon okay, physiquement ça ne collait pas, de même pour l'âge. Néanmoins, au niveau du caractère cela correspondait à merveille. Aileen avait toujours été une fille en or, une petite poufsouffle en somme. Et la blondinette, maladroite comme pas deux venait de se ratatiner par terre. Là Lumen eut comme un flashback, la renvoyant aux nombreuses fois où elle avait servi de Lancelot à Seila - avec l'amour passionnel en moins bien entendu. Elle posa son sac au pied d'un banc et accourut aux côtés de son amie. « Seila !  » Qu'elle dit avant de la prendre par le bras et l'aider à se relever. Elle ne comprenait pas comment elle pouvait s'effondrer aussi facilement. D'abord en se retrouvant sous une armure, une autre tombée de son balai... Oui parce que la pauvre poufsouffle s'essayait au vol sur balai même si elle ne tenait pas cinq secondes. Quelque part Lumen l'admirait de mettre autant de bonne volonté pour contrer son inaptitude à rester droite trop longtemps. « Ca va ? Rien de cassé ? » S'inquiéta t-elle vraiment en la regardant droit dans les yeux. Elle n'imaginait pas une seule seconde que la gentille née moldue avait déjà largement dépassé son quota de visites à l'infirmerie pour la journée. Seulement, elle ne songeait même pas l'y accompagner. Elle n'aimait pas y aller. Se faire ausculter pour des conneries. Non mais, ridicule. En plus, elle était solide alors l’inquiétude de Lancaster l'ennuyait toujours, la trouvant toujours forcée voire exacerbée. « Tu sais quoi ? Tu devrais t'installer cinq minutes sur le banc là-bas. En plus, je suis certaine que t'as moins de risque de te faire du mal assise là-bas que debout ici.  » Se moqua t-elle gentiment en l'attirant vers la dite destination.

Lumen ne savait absolument pas comment s'y prendra avec les gens sans rire un peu d'eux. Elle avait une affection toute particulière pour l'humour décapant, la taquinerie à l'état pur. Bien sûr, certaines fois elle se faisait vexante et très critique. Des fois même sans s'en rendre compte. Mais jusqu'à maintenant, jamais Seila n'avait dû supporter ce côté là de son caractère. Elle devait sans doute en avoir entendu parler. Les gens grossissaient souvent le trait la concernant, mais ils s'avéraient bien souvent peu éloignés de la réalité. De toute façon, elle ne s'efforçait même de paraître gentille avec les autres en général. Il fallait tout simplement percer sa carapace. Lumen Macmillan ou comment passer pour la pire des saloperies. Elle devrait peut-être écrire un bouquin là-dessus. Ça aiderait très probablement quelques apprentis et serpents en herbe. « T'as pas l'air dans ton assiette, dis donc. C'est à cause de ta mini chute ou ... ?  » Elle s'arrêta net tout en arquant un sourcil. En vérité, elle n'était pas sûre de ce qu'elle racontait. Peut-être qu'elle faisait tout simplement la conversation. Peut-être qu'elle croyait voir que quelque chose clochait. Vous savez, si demain on lui demandait de psychanalyser quelqu'un, la copie qu'elle rendrait serait minable à l'image de ses devoirs de divination en troisième année. Cours qu'elle s'était empressée de se débarrasser pour prendre plutôt l'étude des runes. Heureusement, on pouvait changer en cours de route. D'où venait cette manie de laisser la possibilité d'effacer un vieux tableau ? Aucune idée. Mais Lumen n'allait sûrement pas s'en plaindre. « Ou alors, c'est à cause des cours ? Ce ne serait pas surprenant d'ailleurs. Les professeurs se montrent si chiants, avenants et "protecteurs". C'est bien simple, en ce moment, j'ai l'impression d'être un gamin isolé qu'il faut observer et garder en lieu sûr. Sauf que bon là, on est 300, mais tu vois où je veux en venir ? Puis cette ambiance pesante. Par Merlin, on se croirait dans un vieux livre de suspens.  » Elle râlait, Lumen. Elle ouvrait bien souvent sa grande gueule et ça dérangeait tout le monde. Mais inutile de tenter de la faire taire, quand elle voulait parler, elle le faisait, point.

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