Un verre. Deux verres. Trois verres. Euh, je ne sais plus où j'en suis moi dans tout ça. Et pourquoi je bois en fait ? Je n'en sais rien et après tout, je m'en fou un peu. Je vide encore le verre. Oh il y a plus rien ! Hé serveur, un autre et vite ! Ah, il lit dans mes pensées ce petit malin. Ou alors il a fait un petit coup de baguette magique, il y a de nouveau du bon liquide plein d'alcool dans le petit contenant. Merci mec ! Finalement je le touche du bout des doigts, l'effleure même, mais ne le boit pas. Je regarde le liquide transparent d'un œil envieux. Je devrais arrêter de boire un moment. Je vais finir complètement bourré sinon. Je croie même que ça commence à le devenir. Mais qu'est-ce qui me retient de me torcher là maintenant tout de suite ? Rien, absolument rien. Alors allons-y ! C'est partit ! Je m'enfile cul sec le dernier verre qui m'arrache une grimace en sentant mes organes brûler sur son passage. C'est dégueulasse et pourtant j'en redemande toujours. Quel con franchement ! Le serveur veut me resservir mais cette fois je l'arrête en posant ma main sur le verre. On va se calmer, sinon bonjour les dégâts. T'as vu ma gueule ? Tu penses franchement que je suis en état pour continuer à boire ? Je n'arriverai même pas à transplaner correctement au rythme où je vais. Il faut que je me calme. Ouais. C'est bien plus facile à dire qu'à faire n'empêche. Bon, et si je me trouvais quelque chose qui ne me fasse plus penser à la boisson qui hurle mon nom ? Je relève la tête et observe les jolies nanas qui pourraient bien se cacher dans se bar. Oh ben il suffisait de demander finalement ! Sur le même comptoir, à peine deux mètres sur ma gauche, une cible parfaite. Allez, je vais tenter ma chance. Une main dans la poche de mon jean, l'autre qui tire sur mon t-shirt pour le coller davantage à mon torse, je pars à l'assaut de cette femme que je viens d'apercevoir.
C'est pas parce que j'ai un peu bu, juste un peu d'ailleurs, que je ne sais pas voir quand une femme est canon ou non. Et celle-là, elle est pas mal du tout. Parfaitement dans mes goûts. Je sourie, je sais qu'un beau sourire bien travaillé, ça fait chavirer les filles beaucoup plus facilement. Je ne le fais pas souvent, juste quand j'en ai besoin ou envie. Et ce soir, j'ai bien envie de coucher avec une nana. Et pourquoi pas celle-ci d'abord ? Après tout, pourquoi pas. « Bonsoir mademoiselle, puis-je me joindre à vous ? » Finalement, je pose la question sans même attendre sa réponse, je m'invite à ses côtés sans attendre son avis. Mes intentions sont voyantes et ça me plaît bien de faire du rentre dedans de cette façon. Je passe une main dans ma nuque, balayant mes cheveux au passage. Je croie bien que l'alcool me donne encore plus confiance en moi. Pour dire que je dois être sacrément gonflé à cet instant précis si on rajoute ma confiance d'ordinaire. Je ne me laisse jamais démonté et encore moi quand il s'agit de coucher avec une femme. J'ai toujours ce sourire qui étire le coin des lèvres. « Vous êtes sacrément belle, vous avez du goût en matière de style vestimentaire et je sais de quoi je parle, croyez moi. » Mon accent italien fait résonner quelques lettres par un roulement de r et fait chantonner les phrases. Mais ça, je n'y peut rien. Il paraît que ça fait mon charme. Et bien tant mieux, je vais avoir encore plus de chances avec ma proie grâce à ça. Je fais un signe au serveur pour qu'ils viennent nous servir. J'attrape les verres qui nous amène pour en offrir un à la belle gazelle à mes côtés. « Voilà pour vous. » Je sourie toujours. « Alors dites moi, qu'est-ce qui vous amène ici ? » Doucement. Je ne vais pas lui dire : Okay déshabilles toi, je ne veux qu'une chose et ça ne prend pas beaucoup de temps. Vous osez appeler ça du charme ? De la drague ? Du gentleman ? Non de non ! Et puis, j'aime bien ce côté où on découvre l'autre, où on apprécie l'inconnu jusqu'à par la suite vouloir en découvrir encore davantage. J'aime bien prendre mon temps aussi. C'est tellement plus agréable que de foncer tête baissée. Fougueux, mais pas au point de ne pas apprécier la compagnie d'une charmante demoiselle. Je sirote doucement mon verre en attendant sa répondre. Non sans laisser mes yeux se balader sur ses courbes joliment mises en avant.
« Un peu d'amour, c'est comme un peu de bon vin.. Trop de l'un ou trop de l'autre rendent un homme malade. » John Steinbeck.
Je me sentais partir. J'avais du mal à comprendre ce qu'il m'arrivait. J'etais venue ici pour penser à tout sauf à mes problèmes. Je pensais encore au bal et à Nathan, je pensais aussi à Calixte qui m'en voulait encore. C'était difficile d'accepter que je rendais des gens malheureux. Je m'en voulais vraiment. Je croyais que j'avais pourtant bien réussit tout ça mais en prennant du recul, je vois que j'ai vraiment mal agis. Est-ce que j'ai eu raison de mentir à Calixte ? Non, j'aurai du lui expliquer pourquoi j'avais tant été « attirée » par lui. Est-ce que j'ai eu raison de ne pas dire à Nathan que j'étais en train de retomber amoureuse de lui ? Bon, ça je n'ai pas encore de réponse. Je ne sais pas ce qu'il y a de mieux pour nous deux, en fait. J'étais donc venue ici pour préparer mes articles ailleurs que chez moi, parce que là bas je déprimais pas mal. Mais au lieu de travaillais mes articles, je buvais. J'étais là depuis une heure. Voire une heure et demi et j'étais complètement saoule.
Et je venais de finir me dernier verre que j'avais commandé il y a cinq minutes.
J'étais encore consciente, bien sûr. Je tenais encore sur mes deux jambes et je voyais encore ce qui se passait autour de moi. Je n'avais pas honte de moi, alors que je détestais me donner en spectacle en temps normal. Oui, je suis du genre timide et réservée, même si je parle beaucoup. Mais là, j'étais une toute autre personne. C'était comme si je pouvais enfin faire tout ce dont j'avais envie sans penser aux conséquences. D'ailleurs, je me sentais plutôt bien. Tellement bien que je me surpris à chanter.
« I feel freeee ! »
Oups. Les gens présents me regardaient et je me cachais un peu sur la table. Je passais mes mains sur mon visage et dans mes cheveux. Je devais avoir une sale tête quand même. Boire comme ça ? Non, je n'avais pas l'habitude de boire. Pas comme ça, pas autant du moins. C'était vraiment surprenant mais je dois avouer que cela me faisait du bien, bien que je sache pertinemment que ce n'est pas du tout une solution à tous mes problèmes. Mais bon.. Heureusement que je n'attendais pas le prince charmant ce soir.
Quoi que..
Un joli jeune homme venait de me saluer. Mais vraiment, il était beau garçon. Je lui souriais comme une adolescente. En fait, sous l'emprise de l'alcool, j'agissais comme une ado de dix huit ans. La honte, vu que j'en avais vingt-six mais il était tellement séduisant que je ne me contrôlais plus et je le regardais s’asseoir à ma table et nous commander un verre.
Il était non seulement beau mais aussi galant.
Belle? Moi? Dans cet état ? Je m'étais retournée pour voir si il y avait une femme derrière moi mais non. Je ne savais pas si je rougissais ou si l'alcool me montait à la tête. Ce que je faisais ici? Euh...
« Salut beau goss. Assis toi, je t'en prie. Je te tutoie, tu me tutois, ok? J'ai pas encore de rides. »
Je me mis à rire et je me levais doucement et je m'approchais de lui en faisant glisser mon corps sur la table, dévoilant ma poitrine de mon décolleté.
« Merci du compliment. Tu sais que tu n'es pas mal non plus dans ton genre ? »
Je repris ma place.
« Ce que je fais ici ? Je profite de ma liberté ! Et toi ? »
Je suis bourré, certes, mais je croie bien que ma cible l'est aussi, voir davantage. Mais qu'est-ce que je m'en fou ! Je ne suis pas là pour juger quoi que ce soit, juste m'amuser et si elle est sur la même longueur d'onde que moi, joignons l'alcool à nos envies pourquoi pas. Ce sera avec plaisir. De toute façon, ça ne peut être que plus amusant encore que cela pourrait l'être sans. Je sourie en coin. L'effet de l'alcool dans mon sang me fait dérailler et apprécier ça en plus. Ce coup de folie. Je vais devenir alcoolique à trop apprécier cet effet planant que ça me donne. Plus de limites. Plus besoin de faire attention à mes paroles, à mes gestes. Je me mets franchement à adorer ça. Alcoolique à vingt-ans, ça devient grave … Enfin, j'ai du chemin pour le devenir encore. Et cette beauté que j'ai fasse à moi me fait penser que j'ai facilement du succès avec et sans petite potion magique. Je repose le verre que je sirotais. Ben, il y a plus rien. Je me suis fait arnaquer ou quoi, il était pas plein ce verre. Serveur de pacotille va ! Même pas capable de remplir comme il se doit quand on le demande. Je suis sur qu'il l'a fait exprès en pensant que j'ai déjà trop bu. Et ben non ! J'en veux encore. Je ne suis pas content pour la peine. N'importe quoi ce bar !
Ne te retournes pas beauté, c'est bien de toi que je parle. Je ne fais que penser ces quelques mots, l'alcool ne me pousse pas encore à dire tout ce qui me passe par la tête et fort heureusement. Pourtant, j’avais eu cette forte envie de jouer le gros dragueur lourd dingue, mais je sais parfaitement que ça ne fonctionne pas et pour ce soir, je n'ai pas envie de me faire jeter. Seul mon regard reflète les pensées que j'ai eu. Je commence à la vouvoyer et elle me stoppe directe. Tu veux qu'on se tutoie ? Tu ne vas pas le regretter, c'est moi qui te le dis ! « Si tu préfères qu'on se tutoie, pas de problèmes. » C'est comme si tu venais de m'ouvrir dix portes en même temps, je ne sais pas si tu es consciente de ce que tu dis. Si je voie une porte ouverte, je saisie ma chance, saches-le. Ça va arriver plus vite que tu ne le penses. Je vais arriver à mon objectif plus rapidement encore que ce que je voulais. Serais-je en train de battre mon record ? Rien que le fait qu'elle m'appelle beau gosse pourrait me faire dire que oui. Elle rie. Je fais de même. Ne m'en rendant pratiquement pas compte. C'est la boisson ça. Je commence à perdre le contrôle. Elle s'approche de moi et mes yeux partent en direction de sa poitrine. Si je pouvais les toucher rien qu'en les regardant, je la violerai sur place je croie bien. Je suis aux premières loges d'une splendide vue ! Aïe aïe aïe ! Okay, cette femme est carrément dans mes goûts. Plus de doutes possibles. « Il paraît oui... » Je relève les yeux un laps de temps tellement court que j'ai l'impression de ne pas avoir quitté ses seins du regard. « De quel genre parles-tu ? » Je sourie. Je la mets au défi de m'expliquer ses paroles. Elle n'y arrivera pas je le sais. Même en se bourrant la gueule comme il le faut, elle ne pourra pas m'expliquer. Quoi que … J'aimerai bien être surprit. Elle reprend sa place et je perds son décolleté de vue. Bien dommage d'ailleurs. J'espère au fond de moi que d'ici quelques heures je n'aurai plus besoin de mater tout ça à travers ce bout de tissu. Je l'écoute sans vraiment y faire attention. Je dois me ressaisir. Je me pince les lèvres pour me réveiller de ma superbe vision quittée si précipitamment. « Je fais comme toi tout en profitant de cette liberté pour discuter avec de belles femmes. » Comment ça je te dragues ? Ben oui ! Ça se voit non ! Tu sais quoi ? J'ai l'impression qu'il te manque encore un peu d'alcool pour venir te planquer dans un coin avec moi ou dans une chambre à l'étage. Je fais un signe au serveur pour qu'il nous apporte d'autres boissons tout en lui montrant un billet. Le fric, ça attire tout de suite les rapaces. J'attends qu'il vienne prendre son appât et qu'il dépose quatre nouveaux verres. Deux chacun. Cool, ça va nous faire du stock pour la suite. « A la tienne ma jolie. » Je lève mon premier verre et le bois cul sec. Souriant comme un gamin en sentant l'effet instantané sur mon corps. « Sinon, tu fais quoi dans la vie ? » Oui j'essaye d'avoir une discussion un semblant civilisé quand même. De toute façon, ça ne peut pas diminuer mes chances. Au contraire. Enfin j'espère ...
« Un peu d'amour, c'est comme un peu de bon vin.. Trop de l'un ou trop de l'autre rendent un homme malade. » John Steinbeck.
Oh mon Dieu.. Mais qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Qu'étais-je donc en train de dire ? Au fond, je ne le sais pas vraiment. Je n'étais pas moi même ce soir et je dois avouer que cela me faisait vraiment du bien. C'était plutôt libérateur même. Je n'avais pas bu comme ça depuis bien longtemps, encore moins toute seule. Ah, et je sentais l'alcool brûlait dans ma gorge mais qu'est-ce que cela me faisait du bien de me sentir partir comme ça. Je n'avais jamais ressentis ça, d'ailleurs. Cette sensation de légèreté et de liberté totale, voilà l'effet que l'alcool avait sur moi. Je terminais mon dernier verre d'un seul coup, ne sachant pas si j'avais toujours l'air aussi belle que le jeune homme qui m'avait rejoins le disait.
Ah mais si, je me souviens ! J'avais ressentis ça une fois, alors que j'étais en compagnie de Nathan. On étaient ensemble à cette période là et il m'avait emmené dans un bar – je ne sais plus lequel – et on avaient bu pendant toute la soirée avant de se donner l'un à l'autre dans sa chambre. Ah, cette soirée là.. On étaient sortis en amoureux parce que c'était les vacances et on voulait profiter de notre dernière soirée ensemble avant de rentrer chacun chez soi – et oui, mon père n'aimait pas me voir heureuse alors Nathan passait à la maison quand il était partie loin pour son travail, et comme il ne partait pas ses vacances là, on avait trouvé une solution avec Nathan : la petite soirée en amoureux. Maman était dans la confidence. Alors à ce moment ensemble, on avait pas mal bu, pas mal ris et on s'étaient pas mal embrassés. Et puis, on a commencé à se sentir encore plus attiré que d'habitude l'un envers l'autre, l'alcool nous guidant dans nos gestes. Alors on étaient vite aller dans sa chambre et on avait fait l'amour comme jamais auparavant. Mais attendez.. Pourquoi est-ce que je pense à ça, là maintenant ? J'étais venue ici pour essayer de me le sortir de la tête.. Oh non, je ne devais pas penser à ça, c'était de l'histoire ancienne maintenant.
Il ne m'aimait plus.
Oh et puis, c'était à mon tour de profiter maintenant. Nathan s'amusait bien, alors moi aussi je pouvais bien passer de bonnes soirées. En plus, boire en compagnie d'un garçon que je trouvais de plus en plus sexy au fur et à mesure qu'il s'adressait à moi, c'était super agréable. Je ne savais pas ce que j'attendais pour l'embrasser sauvagement. En fait si, je savais, il y avait pas mal de monde autour de nous et je ne voulais absolument pas passer pour la fille en manque de sexe – surtout que je n'étais pas en manque, enfin quoi que, non. J'avais juste envie de ce garçon, oui. Il était tellement beau.. Je retirais mon petit gilet tellement il faisait chaud soudainement.
De quel genre je parlais ? De SON genre, non mais ! Sexy, musclé, voix ultra attirante.. Lui quoi. En fait, il était unique. Oh mais.. Excusez-moi mais il vient de redire que je suis une belle femme ou je rêve ? Je rêve. Non, je ne rêve pas. Oh la la la, il était si charmant.. ! Bon, il avait recommandé des verres. J'allais me sentier encore plus libre et plus attirante. Hmm.. Quelle belle soirée ! Pour le remercier de commander ces verres d'alcool, je me levais et je m'assis à ses côtés, histoire de le voir plus près et pour profiter de ses beaux yeux.
« Ton genre ? Ben, le mec ultra sexy quoi. Comment veux-tu que je t'explique ça avec des mots ? Mais ça peut s'expliquer autrement.. Hmm.. A la tienne joli cœur ! La prochaine, c'est moi qui commence, à moins que tu veuilles qu'on aille ailleurs.. Ce que je fais dans la vie, rien de spécial, je travaille. Et toi joli coeur ? »
Hé, ça lui allait vraiment bien comme surnom ça, « joli coeur ».. !
Elle retire son gilet. Signe que la chaleur monte. J'enlèverais bien mon T-shirt pour l'accompagner, mais ça ferait trop genre le mec qui veut mettre ses abdos en valeur pour s'accaparer la jolie demoiselle. Je n'ai pas besoin de ça. Elle pourra bien me le retirer elle même plus tard dans la soirée. Alors je ne fais que la regarder se dévêtir de ce vêtement de trop. Imaginant bien ce qui pourrait se cacher sous le reste des vêtements encore sur elle. L'alcool aidant, les scénarios fusent rapidement dans ma tête. C'est fou l'effet qu'une simple boisson peut avoir sur le corps d'un être humain. Et en l’occurrence sur le mien. Et sur le sien. Car finalement je n'ai envie que d'une chose. Elle. L'avoir juste quelques heures rien que pour moi. Même si je ne la connais pas et même si elle ne me connaît pas. Simplement pour le plaisir. Quelque fois c'est justement le fait qu'il s'agit de l'inconnu qui nous donne envie de s'y aventurer contre tout raisonnement logique que pourrait nous indiquer notre cerveau. Enfin, pour tout avouer, mon cerveau est carrément au point mort je croie bien. L'alcool l'a complètement grillé, il ne réagit absolument pas. Ou alors, c'est cette beauté qui a grillé le reste du peu de neurones que j'ai encore. Ils se sont touchés d'un peu trop près et bim, plus rien ne réagit normalement là-haut. Et du coup me voilà attiré par une femme en ne voulant d'elle seulement pour un instant. Sans en connaître davantage. Le plan foireux quoi. Le genre de plan qu'on a que très rarement en étant sobre. Mais je ne suis pas sobre. C'est bien ça le problème. J'ai bien envie d'elle.
Elle se rapproche de moi. S'asseyant juste à mes côtés. Ah, elle commence à me plaire. Rapproches toi encore davantage si tu le souhaites, je ne vais pas te manger. Oh que non ! Bien au contraire. Tu connais l'histoire du petit chaperon rouge et du méchant loup ? Disons que je suis le loup et toi le petit chaperon perdu dans la forêt. Tu connais la suite ? Pas la version conte pour enfants bien entendu. Nous sommes des adultes. On peut le réadapter si tu le souhaites. Par la barbe de Merlin ! Cette boisson me fait penser à tout et n'importe quoi ! Heureusement que j'ai encore le contrôle sur mes paroles. C'est sûrement ce qui peut me sauver pour ce coup-là. « Expliques-moi ça différemment, peut-être sans mots, ce sera plus compréhensible pour moi. » Et pam ! Rentres dedans du grand dragueur par excellence. En même temps, pour ma défense, elle m'a tendue une perche tellement énorme que je ne pouvais que la saisir. Sous la table je pose ma main sur sa jambe en la caressant doucement. Je prends les devants. Lui fait comprendre que nous sommes sur la même longueur d'onde. Elle n'a qu'à le demander et nous disparaissons de ce bar dans la minute qui suit. « On peut très bien aller ailleurs … Je suis sûr que tu connais un endroit très bien. » Elle va encore plus vite que je ne pourrais l'espérer. Bon allez, allons nous-en c'est ça ? T'es en manque ou quoi ? Ce n'est pas pour me déplaire en fait … « Disons que je travaille aussi dans ce cas-là. » Okay, nous ne sommes clairement pas là pour parler de nos vies, j'ai bien compris. Et cette façon de m’appeler joli cœur. Elle veux finir sans culotte encore plus vite on dirait bien. Je bois cul sec un des verres sur la table. Histoire de me donner de l'élan à me lever. Ma main toujours sur sa jambe je la remonte, glissant sur son corps comme si je le connaissais déjà pour aller jusqu'à sa joue. « Où aimerais-tu aller ? » Pour qu'on aille faire des choses bien plus intéressantes que boire de l'alcool. Je pense que nous avons tous deux notre dose de boisson et qu'il nous faut plus d'autre chose. Comme du sexe … Si tu voies ce que je veux dire.
« Un peu d'amour, c'est comme un peu de bon vin.. Trop de l'un ou trop de l'autre rendent un homme malade. » John Steinbeck.
Wouah, la température était réellement en train de monter. Je ne savais plus trop si c'était parce que le bar se remplissait ou si c'était l'attraction, cette espère d'alchimie physique, qu'il y avait entre Lorenzo et moi en ce momemt même. C'était vraiment très agréable. De sentir desirée comme ça – parce qu'il était très clair que nous allions terminer la soirée dans le même lit tous les deux, vu comment c'était lancé maintenant. J'avais retiré mon gilet déjà et pourtant je donnerais tout et n'importe quoi pour pouvoir retirer le reste, tellement la chaleur était presque insupportable. Mais je savais que cela n'allait pas suffire – de retirer tout ça, je veux dire. Parce qu'au fond, je savais ce dont j'avais besoin pour faire redescendre cette source chaude. C'était tout simplement une pulsion qui me montait à la tête. Enfin, c'était surtout l'alcool et jamais je n'arriverais à comprendre pourquoi ça me donnait autant envie de faire l'amour.
Ce n'était pas dans mes habitudes d'agir comme ça, surtout avec les hommes. J'avais été de nombreuses fois déçue alors je ne me laissais jamais aller à mes émotions de cette façon. Par exemple, je n'avais pas eu une seule relation sérieuse après ma rupture avec Nathan, mon premier amour. En fait, je n'ai eu que des aventures sans lendemain, dont certaines c'étaient mal terminées parce que je m'étais faite avoir ou alors j'avais mentis. Dans tous les cas, j'avais dorénavant du mal à faire confiance aux hommes et avoir revu Nathan m'avait tellement chamboulée que j'étais totalement perdue dans mes sentiments.
Mais là, la manière qu'avait Lorenzo de me regarder, cela me donnait encore plus envie de me serrer à lui. Et cela me rassurait aussi, parce que ça montrait que j'étais belle et que je pouvais plaire. Et même si ce soir ne sera qu'une histoire d'un soir avec Lorenzo, je ne voulais pas passer à côté de ce bon moment avec lui. Il avait posé sa main sur ma jambe et je m'étais mordue les lèvres. Il faisait monter la chaleur en moi.
« Sans mots ? Alors ça donne ça joli cœur. »
Je m'approchais un peu plus de lui et je l'embrassais en le serrant contre moi, sans me préoccuper des personnes qu'il pouvait y avoir autour de nous. Aller ailleurs, je n'attendais que ça et moi aussi, pour être franche. Je ne voulais plus rien boire tandis que Lorenzo termina son verre. Il me toucha le corps encore une fois et je n'avais donc pas répondu quand il me disait qu'il travaillait aussi, bien que je sois assez curieuse, j'avais surtout hâte de sortir d'ici avec lui et d'être dans ses bras. Il s'était déjà levé alors je me levais aussi et je lui prit la main en direction de la porte du bar. Quand nous sommes sortis, je me suis mise contre lui, et je chuchotais.
« Je ne sais pas.. En fait, ça dépend où tu as envie de.. D'aller, joli cœur.. »
Ses lèvres contre les miennes, sa façon de rapprocher son corps si près du mien. Ma chaleur corporelle monte davantage, comme si le fait de venir m'embrasser de la sorte servait de conducteur entre sa chaleur et la mienne. Un radiateur ambulant. Voilà ce que nous étions à ce moment précis. Elle avait l'air de se ficher pas mal de ce qui nous entourait et je veux bien avouer que j'étais dans le même état d'esprit. Sûrement grâce – ou à cause - de la jolie boisson dans mon verre. Je profite de ses lèvres l'instant où elle me l'accorde avant de se séparer. Ce fut sans aucun doute un très bon avant goût de ce qui nous attendait très prochainement. Ou je l'espère. Soyons honnête. Je suis un peu fait avec l'alcool, elle aussi apparemment. Qu'est-ce qu'il se passe quand deux personnes ayant trop bus et s'attirant physiquement font ? Ben ils couchent ensemble. Que ce soit les moldus ou les sorciers. L'être humain est étrange n'est-ce pas ? J'aime bien être étrange alors ! Comment ça j'aime faire l'amour ? Oui, ben aussi. Et alors ? Ce n'est pas un crime ? Et puis, vous voyez le corps que j'ai, il faut bien qu'il serve à quelque chose. Et si ce n'est pas pour faire tomber toutes les nanas dans mes filets comme je le souhaite, alors il ne sert à rien. Même pas besoin d'un coup de baguette magique ! Un petit accent italien, une belle gueule, des abdos et hop ! En avant la braguette magique ! J'ai dis ça moi ? Ah oui … Oups !
A la sortie du bar, l'alcool aidant, je ne fait attention qu'à une seule chose, la belle inconnue à mon bras. Elle se colle à moi. Chuchote doucement. Comme si nous nous connaissions depuis des années. Alors qu'on vient à peine de se trouver. Je sourie en l'entendant murmurer ses quelques mots. Si je répondais sans réfléchir, je lui dirais bien de le faire dans une ruelle contre le mur, mais non, je ne suis pas ainsi voyons. Un minimum de classe. Il y a un hôtel pas loin. Je lui prend la main. « Suis moi. » Je ne lui laisse pas tellement le choix en vérité. On arrive à l'hôtel sorcier, je demande une chambre vite fait, sans demander de préférence, juste un lit nous ira. Et l'hôtesse a l'air d'avoir comprit. Il nous faut à peine deux minutes pour être là où je l'avais demandé. Je ferme la porte derrière moi alors que nous ne sommes plus que tous les deux. Seuls. Avec nos envies et nos pulsions alcoolisées. « L'endroit te va ? » Je me rapproche d'elle et l'embrasse dans le cou. Glissant ma main sur ses hanches et l'autre dans sa nuque. Moi, ça me va très bien en tout cas.
« Un peu d'amour, c'est comme un peu de bon vin.. Trop de l'un ou trop de l'autre rendent un homme malade. » John Steinbeck.
L’alcool était en train de guider tous mes faits et gestes et je ne faisais rien pour l'en empêcher. C'était plutôt agréable de ressentir cette chaleur corporelle – comme si cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi à l'aise avec un homme. Oui, j'étais saoule. Il faut se l'avouer, je n'étais absolument pas dans mon état normal mais je n'avais aucun regret d'avoir embrassé ce bel italien au corps de rêve. Je le désirais et il avait l'air d'en avoir envie aussi, alors pourquoi ne pas se lancer ? Même si ce n'est qu'un coup d'un soir, je ne dois pas avoir de regret. Lui n'en aurait pas non plus. Nous sommes tous les deux des adultes consentants, il n'y avait rien de mal à ça – prendre du plaisir, je veux dire. Au contraire, je me sentais incroyablement sexy au bas de ce bel homme et je n'avais pas envie d'être ailleurs ce soir que dans les bras de ce garçon.
Alors il m'a demandé de le suivre et je n'ai pas dit non. Il prenait les choses en main et ça me plaisait bien. Je me sentais désirée. Il avait envie de me faire l'amour. Tout comme j'avais envie de lui. Il m'emmenait dans un hôtel et je crois que tout le monde à la réception pouvait voir que nous n'étions pas sobres, vu comment je me tenais contre lui à rire comme une adolescence. On nous donna une chambre et la soirée allait enfin pouvoir commencer.
La chambre était banale mais cela n'avait absolument pas d'importance. Il ferma la porte de la pièce et il s'approcha de moi pour m'embrasser dans le cou, tenant fermement mes hanches. Je sentais sa chaleur, il avait tout aussi chaud que moi. C'était tout de même dingue l'attirance physique que nous avions l'un pour l'autre, même si l'alcool avait sûrement un petit rôle à jouer là dedans. Mais j'étais vraiment bien. Je m'accrochais à son cou et je glissais mes mains dans ses cheveux avant de l'embrasser comme une folle. Mes mains caressaient tous son corps et je n'avais qu'une seule envie : sentir sa peau nue contre la mienne.
Je le poussais sur le lit avant de venir me poser contre lui. Je le regardais avec insistance alors que je retirais son haut. Il était vraiment beau, c'était même incroyable. J'avais eu de la chance ce soir de tomber sur lui au bar. Je ne pus m'empêcher de dire :
« Prêt pour une nuit torride, joli cœur? »
Spoiler:
C'est moi qui m'excuse pour le temps de réponse, je m'en veux vraiment.. Je sais que ce n'est pas une excuse mais j'ai eu mes partiels en décembre et avec les fêtes, je n'avais pas vraiment le temps de passer sur le forum et puis avec la rentrée, j'ai eu pas mal de boulot d'organisation.. Excuse moi !
C’est chaud. Finalement, l’acool n’est probablement pas le seul responsable de l’état dans lequel je suis ce soir. Une boisson ne peut pas à elle seule me rendre si brûlant d’envie de faire l’amour avec une femme. Il y a forcément autre chose, bon le manque oui, mais je ne parle pas de ça. Cette nana me rappelle quelqu’un, je ne sais pas quoi, tout ce que je voie c’est son corps et la nuit qui nous attends. Pourtant je sais au fond de moi que je la connais déjà. D’où ? Comment ? Quand ? Je n’en ai aucune idée ! Cela me reviendra plus tard. Pour le moment je suis bien trop occupé à l’embrasser et à profiter d’elle. Tout d’abord dans le cou, mais ce n’est pas assez pour elle. Elle me balance sur le lit, je me laisse faire, bien trop absorbé par ses avances, bien trop heureux de me faire maîtriser de façon aussi sexy. Ses baisers sont si brûlants, ses caresses si intenses. Je me laisse faire. Non, je la laisse faire. Je ne sais pas si cette nana est toujours ainsi, mais bon sang ce que j’apprécie sa façon de prendre le dessus sur moi aussi facilement. Elle est bourrée, tout autant que moi, mais je ne me rends compte de rien d’autre que son corps qui se balade dangereusement sous mes yeux. Mon haut s’envole bien vite, elle le retire comme si ce n’était qu’un bout de chiffon, ce qui ne fait qu’accroitre l’envie que j’aie d’elle. Davantage encore quand je l’entends parler. « Plus que prêt même. » Soufflais-je difficilement entre deux frissons d’excitation.
Je laisse ses mains se balader sur mon corps, je n’aime que trop ça pour l’arrêter. Une nuit torride nous attend comme elle l’a si bien dit, et j’ai hâte. Je me redresse pour happer ses lèvres avec les miennes. Pouvoir goûter à la douceur de sa peau. Je l’embrasse avec envie. Laisser ma langue rencontrer la sienne et sentir dans chacun de ses nouvel allée et venue mon corps se réchauffer que plus intensément. J’arrête de l’embrasser un moment pour effleurer le reste de son cou de mes lèvres. Descendant par la suite dans le creux de sa poitrine. Doucement. Chacun de mes baisers étant calculés avec justesse. Mes mains vont se faufiler joyeusement sous son haut se dirigeant directement vers son soutien gorge que je dégrafe sans aucun mal, comme si je le faisais régulièrement. Dans un geste rapide je lui retire le tout, laissant sa poitrine nue à découvert et alors laissant libre court à mes mains de pouvoir en profiter. Tout en la caressant ainsi je retourne l’embrasser avec ardeur. Et dire qu’il y a si peu de temps avant nous n’étions que deux sorciers en train de partager un verre. J’adore ce genre de rencontre. Je m’allonge, dos contre le lit, attirant la belle femme contre moi, nos deux bustes s’entrechoquant dans le mouvement. Le contact de sa peau avec la mienne me fait frissonner un moment. Mes mains se dirigeant vers son pantalon, sans le détacher, chacune d’elle se glisse sous le tissu pour s’emparer de son postérieur. Bon sang, ce sera plus que torride ce soir, je le promets. Mon intimité s’échauffe dans mes sous vêtements pendant que je continue de l’embrasser. Le réveil va être difficile … Mais je n’y pense pas et profite de ce moment de sexe. Il faut appeler un chat, un chat ! Je m’arrête de l’embrasser un moment, non sans garder mes mains bien au chaud. « Et toi beauté fatale prête ? » Je finirais bien ma phrase sur un ton de jouissement, mais je me retiens, cela arrivera bien assez vite.
HORS RP:
Tu es toute pardonnée De toute façon tu reviens pile quand il faut
J'ai commencé à jouer la scène, mais si ça te gêne on peut passer, comme tu veux ;)
« Un peu d'amour, c'est comme un peu de bon vin.. Trop de l'un ou trop de l'autre rendent un homme malade. » John Steinbeck.
Wouah ! Wouah. C'était le meilleur mot pour décrire l'état dans lequel j'étais, l'état de Lorenzo aussi et ça décrivrait plutôt bien la situation dans laquelle nous étions tous les deux. Oh mon Dieu, mais qu'est ce que ça me faisait du bien ! Je ne parle pas de faire l'amour – quoi que, c'est vraiment bien aussi, je suis une femme après tout et j'ai tout autant envie de faire l'amour que n'importe qui – mais je veux dire que c'était vraiment bien de me retrouver dans les bras d'un homme, contre la peau de quelqu'un, sous cette chaleur presque torride. Ce soir, je me sentais vraiment désirée et même si c'était avec quelqu'un que je venais juste de rencontrer et que j'étais totalement saoule et légérement étourdie, je me sentais extrêmement bien.
Enfin, même si j'étais guidée par l'alcool, je faisais ce que je faisais parce que j'en avais vraiment envie et puis même, j'avais des doutes vis à vis de Lorenzo. Non pas que je me méfiais de lui, bien au contraire. Je me sentais bien, et je l'ai déjà dit. Je ne pensais pas non plus qu'il était nul au lit, parce que franchement, il avait un corps de rêve et puis ses mains contre ma peau, ça me retournait complètement et j'en avais des frissons partout. Je ne doutais pas de lui, en tant que personne, si je pouvais dire ça comme ça, mais je me demandais si c'était vraiment la première fois que je le rencontrais. Son prénom me disait vaguement quelque chose. Bon, c'est vrai, il n'y a pas qu'un seul Lorenzo sur la planète mais quand même, c'est un prénom vraiment « caliente » alors je ne pense pas que tous les hommes s'appellent comme ça. Il y avait peut-être des Lorenzo à Poudlard, il faudrait que j'en parle à Ebony quand je la verrai, parce que je ne m'en souviens peut-être pas très bien, j'étais tellement absorbée par Nathan et par tous mes problèmes avec la famille que j'ai pu entendre des conversations mentionnant ce prénom ou alors quelqu'un dans notre promotion se nommait comme ça. Peut-être qu'elle s'en souvient, que c'était un de ses amis ou quelqu'un qu'on connaissait comme ça ? Ou alors, c'était lors de mes stages de journalisme ou à la Gazette. Franchement, je ne savais plus trop et l'alcool ne m'aidait pas à réfléchir. Mais peu importe, ce n'était pas du tout le moment de me poser des questions. L'heure en était à Lorenzo et moi, dans ce lit, sous une chaleur agréable.
« Je suis plus que prête chéri ! » dis-je, dans son oreille.
Il m'embrassait. Je l'embrassais. Je fermais les yeux pour profiter encore plus, laissant mes autres sens prendre le dessus sur ce qu'il se passait dans ce lit. Ses mains se baladaient sur tout mon corps et les miens s'amusaient sur le sien. Il embrassait extrêmement bien, c'était agréable d'être contre lui comme ça. Je crois bien que ça faisait longtemps que je n'avais pas fait l'amour comme ça. Je veux dire, même si nous étions bien alcoolisé, on savait parfaitement ce qu'on était en train de faire et je dois dire que c'était vraiment bon. On se débrouillait bien en plus, à en croire nos gémissements.
Lorenzo était un très bon amant, je ne pouvais pas le nier et j’espérais être à la hauteur de ses envies aussi. A ce moment, dans les bras de Lorenzo, je ne pensais plus du tout à Nathan. Après tout, il en faisait de même avec d'autres filles alors pourquoi je n'aurai pas le droit moi aussi de m'amuser un peu et de profiter en toute liberté ? Si j'avais envie de faire l'amour avec Lorenzo, je le faisais, et c'était tout. Je n'avais pas d'homme qui m'attendait à la maison. J'étais totalement libre. Et si ça venait à recommencer avec Lorenzo, je n'hésiterai pas à le refaire.
Je sentais encore ses mains chaudes contre ma peau. J'explosais de plaisir contre lui. C'était comme si je me libérais enfin d'un poids énorme qui m'empêchait d'avancer. J'ouvris les yeux. Wouah ! J'avais encore ce mot dans la tête, comme si il avait été le fil conducteur de notre acte. J'avais remarqué que tous nos vêtements étaient à terre, parce qu'on avait tout jeté pour mieux se retrouver au chaud, l'un contre l'autre. C'était beau. C'était très bien. Je ne voulais pas bouger et je voulais rester là contre Lorenzo pour longtemps encore.
« Wouah ! Dis-donc, tu es un sacré amant toi ! Je crois que je suis déjà accro à ton corps. »
L'alcool commençait à retomber un peu, je me sentais un peu moins étourdie. Je voyais encore plus le visage de Lorenzo maintenant et vraiment, je pensais déjà l'avoir croisé quelque part avant ça. Peut-être qu'il pensait la même chose ou alors tout le contraire. Je me jouais peut-être un film, qui sait. Mais bon, autant en être sûre.
« Est-ce qu'on s'est croisé avant ? Je veux dire, est-ce qu'on se connaissait déjà avant ça ? »
J'avais posé la question comme ça, tanpis pour la réaction, mais en même j'étais en train de rire parce que je m'amusais à taquiner les hanches de Lorenzo et à l'embrasser dans le cou. Je crois que j'avais déjà envie de recommencer. J'espérais que lui aussi aurait envie de recommencer, car la nuit commençait à peine.
Spoiler:
Je suis vraiment désolée d'avoir mis beaucoup beaucoup beaucoup trop de temps à te répondre, je n'avais pas vraiment le temps avec la fac et tout le reste, pardonne moi
C’est un sacré moment que me fait vivre cette femme. Ah j’ai couché avec pas mal de femmes différentes, mais celle-ci c’est encore mieux. L’alcool peut être. Elle sait rendre le moment plus chaud, plus plaisant encore. Parce que faire l’amour avec elle procure un vrai plaisir. Pas une simulation ou une obligation, mais un vrai plaisir. Pas besoin d’inventer quoi que ce soit pour se donner du courage, ben oui, il faut le dire, à Poudlard, tout ce que je fais n’a pas forcément été avec plaisir. La plupart oui, mais pas toutes. Alors pour une fois que je couche avec une femme adulte, une vraie, qui sait y faire. Ça donne une sacrée partie de jambes en l’air. J’ai envie de la garder avec moi, de continuer toute la nuit sans s’arrêter. Mais nos efforts physiques s’arrêtent à un moment ou un autre. Je n’ai plus aucune notion du temps alors je ne pourrai vous dire combien de temps nous avons pût faire l’amour avec autant de fièvre. Tout ce que je sais, c’est que sa peau brûlante contre la mienne ne me lâche plus et me donne envie de vous dire que c’est un sacré moment que je viens de passer. Nu, sous les draps, elle est toujours là, elle n’est pas partit. Nos vêtements jonchent la chambre de part en part, ça va être drôle de tout ramasser. L’alcool s’estompe doucement. Mais l’envie est toujours là. Elle est toujours là. Ce qui me décroche un sourire de satisfaction.
Je me retourne vers Alisson quand j’entends sa voix. Elle ne dort pas. Au contraire. « Tu n’es pas mal non plus. » Lui répondis-je en passant ma main sur sa joue et en me rapprochant d’elle. Qu’elle soit accro ne me dérange absolument pas. Recommencer encore et encore serait un vrai plaisir au vu de ce qu’il vient de se passer. « Il y a pas de mal à ça. » Murmurais-je en l’embrassant avidement. Oui, quand on vient de coucher avec une femme de la façon dont on vient de faire, on peut se permettre d’embrasser l’autre comme bon vous semble. Sa question m’étonna. Si on se connaissait ? Je me suis aussi demandé cela tout à l’heure, ce qui signifie que nous sommes deux à nous le demander. Cela devient bien étrange. « Je ne sais pas, tu me dis quelque chose. » Dis-je simplement alors qu’elle revient à la charge. Mon envie de recommencer à raison de moi. Elle m’embrasse dans le cou, vient jouer avec moi, je me laisse faire. Les yeux fermés. Je sens que la nuit va être longue, mais bonne. Alors je prends position au-dessus d’elle et l’embrasse. Une fois m’emparant de ses lèvres, l’autre fois dans sa nuque en lui murmurant. « Peut-être t’ais-je déjà vu dans mes rêves … » Puis je l’embrasse de l’autre côté, toujours dans la nuque, pour finir ma phrase. « Ou dans mes fantasmes. » Finis-je par dire en reprenant ses lèvres entre les miennes. Alors que nous sommes à peine de nouveau froids, la chaleur reprend facilement. Mon entre jambe reprenant du service bien vite, montrant que la partie n’est pas terminée et que je peux m’en servir encore pour un moment aujourd’hui, au plus grand plaisir de madame, mais du mien par la même occasion. Je l’embrasse toujours avec avidité et m’arrête simplement pour lui demander, tout de même curieux de connaître la raison de sa question. « Où penses-tu m’avoir connu ? » Et alors que je pose cette question je me rapproche d’elle dangereusement avant d’abaisser mon visage et d’aller embrasser sa poitrine pendant que mes mains prennent possession de ses fesses et rapproche son corps du mien. Prenant un malin plaisir à l’entendre gémir doucement. Je remonte mon visage jusqu’à elle. L’embrasse de nouveau. « Je croie ne pas avoir entendu ta réponse. » Sadique ? Un peu. Mais me passer de lui faire l’amour pour une simple question, cela n’est pas convenable, autant faire les deux. Et suivant sa réponse, le châtiment ne sera pas le même. Je la caresse. L’enflamme. L’embrasse. Sans jamais accéder à la demande de mon entre jambe qui n’a qu’une envie …
« Un peu d'amour, c'est comme un peu de bon vin.. Trop de l'un ou trop de l'autre rendent un homme malade. » John Steinbeck.
Wouah, ce garçon était vraiment extraordinaire. Je passais un merveilleux moment dans ses bras. Je n'avais pas ressenti ça depuis bien longtemps. J'étais peut-être alcoolisée ce soir, mais j'arrivais à reconnaître les talents de Lorenzo en la matière et je prenais beaucoup de plaisir avec lui. C'était fou, parce qu'il était plus jeune que moi, ça se voyait. Et pourtant, il savait vraiment bien s'y prendre. L'alcool nous aidait bien, j'en étais certaine, mais maintenant que nous commencions à retrouver nos esprits, ça ne changeait rien au désir qu'il y avait entre nous en ce moment. Étrangement, je n'avais pas honte. Après tout, j'étais une femme et j'avais autant besoin de ça que n'importe qui d'autre dans ce monde. J'avais grand besoin de me sentir belle, désirable, attirante ces derniers temps. Et si c'était dans les bras de Lorenzo que je pouvais ressentir tout ça, pourquoi m'en priver ? Il n'est pas contre, je ne suis pas contre, voilà tout. C'était même une situation assez comique, lui et moi dans cette chambre. Mais c'était vraiment excitant. Je couchais avec un inconnu et j'en avais vraiment envie. Je me surprenais, mais je ne regrettais rien du tout de cette soirée. Au contraire, je me sentais vraiment bien et je n'avais pas envie que ça s'arrête. La dernière fois que je passais un aussi bon moment ? Je ne m'en souvenais même pas. En même temps, avec tout le boulot que j'avais eu ces derniers mois, je n'avais pas vraiment eu le temps de me détendre, d'où le fait que je me suis alcoolisée ce soir et retrouver dans un lit avec un jeune garçon. Mais je n'avais vraiment aucun regret. J'étais sur un petit nuage. J'avais l'impression de réaliser l'un de mes fantasmes.
Mais le sentiment de le connaître me traversait quand même l'esprit. Au fond, qui était ce séduisant Lorenzo ? Est-ce que je l'avais déjà croisé quelque part ? Est-ce que je lui avais déjà parlé auparavant ? Impossible de me souvenir de quoi que ce soit. Avec l'alcool, je n'étais pas très concentrée et puis Lorenzo avait toujours ses mains sur mon corps, et je n'arrivais pas à me recentrer sur mes pensées. Sa peau était chaude et je ne retenais que ça de cet instant. Il m'embrassait encore et encore, entre quelques paroles de sa part que j'écoutais à peine. J'étais focalisé sur lui, sur son corps, sur tous ses gestes et je n'avais pas envie de penser ni même de faire autre chose que de rester là contre lui. Je me mis à rire quand il m'empêcha de lui répondre, c'était vraiment mignon et puis il avait raison, ce n'était pas vraiment le moment d'avoir une discussion sérieuse. Nous étions là pour passer un bon moment ensemble, c'était tout.
Je fermais les yeux à nouveau, tentant de résister aux caresses et aux baisers de Lorenzo, en vain. J'avais encore envie de lui, j'avais encore envie de le sentir contre moi. J'avais encore besoin de ses mains sur mon corps et j'allais lui faire comprendre. Mes mains parcouraient tout son corps, mes lèvres ne quittaient plus les siennes et je gémissais de plus en plus sous l'emprise de ses gestes. C'était fou l'alchimie qu'il y avait entre nous.
« Dis donc chéri, je vais finir par ne plus pouvoir me passer de ton corps. »
Je l'embrassais. C'était devenu normal, après tout nous venions de coucher ensemble. Et nous étions prêt à recommencer, alors bon.
« Hmm.. Je ne sais pas où j'ai pu te voir, peut-être à Poudlard, je ne sais plus trop. Et c'est pas le plus important, n'est-ce pas ? »
Je mordais ses lèvres et touchait son corps. J'en redemandais encore et encore. Je n'avais pas envie d'être sage ce soir.
Ses mots me tuent. Me font frissonner. Traversent ma chair avec une facilité déconcertante. Me font hérisser les poils une seconde. Puis une deuxième seconde. Je souffle péniblement entre deux respirations saccadées. « C’est le but beauté … » Que tu ne te passes plus de moi que nous puissions passer cette nuit sans s’arrêter, toi contre moi, que nos corps ne veuillent plus se séparer, que nos âmes s’entrechoquent et que nos cerveaux s’évaporent dans un élan de bien être incommensurable. « Je ne me passe déjà plus de toi maintenant. » Pas par amour. Pas par sentiments. Mais par attirance physique. Par envie sexuelle. Charnelle. Par souhait de l’avoir pour mienne pendant plusieurs heures. Sans interruption. Pour que personne ne puisse casser ce moment. Pour qu’aucune pensée ne puisse donner du remord. Juste elle. Juste moi. Et nos envies instoppables. Non, je ne passe plus d’elle. Pas maintenant. Pas ce soir. Pas cette nuit. Je ne veux pas me passer d’elle. Je ne veux pas qu’elle parte. Je veux qu’elle reste là. Dans cette chambre. Dans ce lit. Dans mes bras. Ses baisers. Ses caresses. Ont rapidement raison de moi et je pense sincèrement que tous mes sentiments, toutes mes émotions que je ressens sont partagées à ce moment précis où ses mains se baladent sur mon corps. Où ses lèvres prennent possession des miennes. Où je la laisse faire. Où je la laisse m’exciter ainsi. Que je laisse mon corps monter en chaleur. Je suis bouillant. Ce n’est pas de la fièvre. Pas une maladie. Mais une envie folle de faire l’amour encore et encore. De remettre nos actes déjà passés de nouveau à exécution. Oh je pourrais mettre cette soudaine chaleur sur le compte de l’alcool, car oui, j’en ai bu assez pour me faire passer pour l’état de « joyeux », mais je sais parfaitement que ce n’est pas cet effet-là. Non. La seule raison de ma chaleur, c’est Alisson.
Je n’écoute ses nouveaux mots que de loin. Comme si un écho s’était mis en travers de ma route. Entre ses paroles et mes oreilles. Je ne perçois que quelques syllabes au travers des gémissements. Des respirations saccadées. Des envies d’aller plus loin. Le seul mot qui me reste en mémoire est Poudlard. Car c’est le seul qui correspond à mon quotidien. Puis j’acquiesce doucement. « Oui … » En l’embrassant de plus belle, plus intensément, toujours en laissant mes mains se balader dangereusement sur son corps. Sur sa poitrine. Sur ses fesses. Il me faut quelques secondes pour tenter d’être sérieux de nouveau. Pour tenter une réponse. Pour avaler ma salive et reprendre mon souffle dans un même temps. Le visage au creux de sa nuque. L’embrassant sans cesse. « Tu pourrais venir à Poudlard, me retrouver quelque fois, si l’envie te vient. » Une invitation. Oh oui. De recommencer ce que nous nous apprêtons à faire de nouveau. Nous revoir. Nous redonner ce plaisir. Cette sensation. Mes mains caressant ses seins, je me relève doucement pour l’embrasser de nouveau et glisser doucement en baissant mon visage vers sa poitrine avec délicatesse. « Mais tu as raison, ce n’est pas le plus important. » Oh non. Ses gestes en demandaient davantage et je n’allais pas me faire prier pour la faire attendre. En bon gentleman que je suis, je me dois totalement de répondre à ses demandes. A ses désirs. Ma bouche rejoignant sa partie intime, la léchant, la contournant, sans jamais me détourner du seul objectif du soir : lui donner du plaisir. Tout ce que je pouvais faire de mieux. Ce soir, c’était notre soir. Et je ne m’arrêtai pas avant de voir son corps apprécier mes gestes, mon expérience. Je m’attarde quelques minutes, prenant soin d’être le plus parfait possible, de lui offrir tout ce que ma langue pouvait réussir pour mettre fin à cet instant de cunni seulement dans le but de chauffer davantage l’ambiance et de rejoindre mon visage au sien. De m’emparer de ses lèvres avec les miennes une nouvelle fois en laissant cette fois le soin à ma main de rejoindre son bouton d’or mouillé pour l’occasion. « Le plus important c’est maintenant. » Dis-je sans scrupule à ce moment d’extase.
Je suis désolée, dans le genre retard, c'est inadmissible :(