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 Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~

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Message Sujet: Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~   Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~ Icon_minitimeLun 11 Mai - 21:41

Oh shit my glass is empty, that sucks !
So raise your glass if you are wrong,
In all the right ways, all my underdogs, we will never be - never be- anything but loud !
Won't you come on and come on and raise your glass, just come on and come on and raise your glass !

L
e pas lent et plus lourd que d’ordinaire, l’Hongroise s’avançait, distraite, vers la Bibliothèque de l’école. Elle n’avait au fond rien à y faire – point de recherches, point d’investigation ni autres foutaises en vue – mais elle savait qu’elle y trouverait non pas du réconfort, mais un baume qui lui permettrait au moins de retrouver le sourire. Elle n’avait pas pour habitude d’autant fuir ses copies, mais après les quelques notes qu’elle venait de donner à ses premières années, elle avait besoin de sortir de cet effroi et de se retrouver, elle, avant de cracher plus d’encre encore sur les copies des nouveaux. Elle savait bien que la première année était la plus cruciale et la plus difficile, aussi, pour les jeunes sorciers, mais elle n’avais pas pensé jusque là que ce qu’elle se devait de leur transmettre allait s’échouer sur les murailles d’esprits encore immatures et vides. Se pouvaient)il qu’à leur âge elle eut elle-même été si stupide et bornée à ne pas vouloir comprendre ? La Métamorphose était certes l’une des matières les plus compliquées, mais quand même, elle ne s’attendait pas à ce que le cru de cette année fut si inapte à comprendre les bases même de ce qui était pour Zelena, une passion, un art de vivre.

Elle n’avait pas voulu déranger son amante ni charger sur ses épaules une raison de plus de déprimer, alors elle s’était dit qu’un tour chez le Bibliothécaire ne pouvait que lui faire le plus grand bien. Ils se connaissaient depuis quelques mois seulement, et pourtant, une complicité tacite, et presque « hors-la-loi » les liait maintenant. Louison avait certes des tendances discutables, et ses origines le poussait vers des distractions tout à fait Moldues, mais cela donnait à Zelena bien de la matière à rire et surtout, d’autres choses à apprendre, ou du moins à apprivoiser. C’était également un des rares – en dehors de l’Ordre – à connaître ses penchants et ses convictions les plus intimes. Elle avait beau avoir le sang aussi pur que le premier des Sorciers, elle ne s’accommodait pas des idéaux des partisans de la pureté du sang et prônait, au contraire, une ouverture de leur monde toute relative, mais néanmoins existante et importante pour la durabilité de leur « espèce ». Elle ne pensait effectivement pas que seuls les sang-purs étaient doués en matière de magie, et Louison était un parfait exemple de ce qu’elle avançait. Alors, il lui avait paru tout naturel – au bout d’un certain temps – qu’elle lui fasse part de ce qu’elle pensait et qu’elle lui dise, surtout, qu’il n’avait rien à craindre d’elle, malgré le statut de son sang et celui de sa famille.

En quittant ses appartements, elle avait pris soin de glisser sous sa pèlerine une bouteille de sa réserve personnelle de FireWhiskey qui, elle en était persuadée, ferait le plus grand bonheur de ce grand luron. Les cours étaient finis pour la journée, et le diner approchait à grand pas, cela ne serait là qu’un tout petit « apéritif » comme le lui avait expliqué ce né-moldu. Aux côtés de Louison, Zelena avait cette facilité à se laisser aller, sans trop penser aux conséquences ni à se cacher derrière son masque de professeur stricte et cela lui faisait du bien, parfois, de n’être qu’une femme aimant s’abreuver d’alcool en toute innocence. Et si au début, son statut de Directrice-Adjointe l’avait un peu gênée pour se laisser aller à de telles mondanités, elle avait vite appris à faire la part des choses et avait su, aussi, que le Directeur lui-même se laissait aller, parfois. Alors, pourquoi se priver ? D’autant plus que l’avenir des copies de ses premières années en dépendait. Du moins, c’était l’excuse qu’elle s’était trouvée, pour avoir plus de facilité à aller droit aux devant d’une jolie petite parenthèse dans la morosité de sa journée.

Pénétrant à pas de louve dans l’immensité de la bibliothèque et vérifiant prudemment que peu d’élèves se trouvaient là, elle finit par se diriger vers le bureau du Luron-en-Chef. Un sourire se dessinait déjà sur ses lippes carmines et elle se sentait déjà d’humeur plus légère. Comme quoi, le simple fait de voir sa jolie bouille égayait ses journées. Il était jeune, borné, et un peu plus et Zelena l’aurait sûrement pris sous son aile maternelle. Mais les choses était toute autre, elle avait finalement la joie de pouvoir passer du bon temps, parler de tout et de rien et aussi – surtout, même – pouvoir picoler avec lui. Quelle mère serait-elle donc si elle le poussait à se prendre une cuite avec elle ?
Cette pensée lui arracha un autre sourire avant qu’elle ne tourne en direction du bureau qu’elle convoitait et qu’elle ne puisse laisser derrière elle l’image parfois austère du professeur qu’elle était.

« Louise… » - Elle avait tout juste prononcé son nom, et, n'entendant pas de réponse, elle s'autorisa à presque beugler. - « LOUISE ?! »

Elle savait à quel point il détestait ce surnom, mais trouvait qu'il lui allait à ravir alors qu'il ravivait sa hargne omniprésente qu'il avait envers ses parents. Et, ne le voyant d’abord pas, elle posa sur son bureau la bouteille qu’elle avait apportée, et les deux verres qui l’accompagnaient. Il ne tarderait pas à pointer le bout de son nez, le gougeât. Alors, elle s’invita elle-même a se poser face au bureau ôtant nonchalamment ses hauts talons qu’elle rêvait de quitter depuis des heures déjà. Elle s’affala dans un fauteuil, laissant ses pieds sur l’un des accoudoirs du fauteuil d’à côté. Sans attendre, également, elle se versa un verre de FireWhiskey, emplissant l’autre également, qui ne tarderait pas à trouver un propriétaire avide de son contenu.

crackle bones
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Message Sujet: Re: Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~   Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~ Icon_minitimeLun 18 Mai - 10:20

    Louison n'était pas dans son état normal. Il fallait bien admettre que cette attaque, sur le marché de Noël, l'avait perturbé plus qu'il ne l'aurait cru possible un jour. Ce soir là, il avait eu peur. Pour lui, bien sur, mais également pour les élèves qui devaient être sous sa surveillance, pour ceux qui étaient dehors, pour ces collègues – mais aussi pour tous les individus qui, ce soir là, avaient décidé de passer un agréable moment dans le charmant village sorcier.

    Charmant, Pré au Lard semblait déjà ne plus l'être. Le village était noirci par une réputation étrange. On le pleurait, on se montrait curieux – de cette curiosité malsaine de ceux qui veulent voir ce qu'il s'était passé, ici, par un soir étoilé. Louison soupira. Depuis cet événement, il n'avait pas quitté le château. Lui qui adorait le village ne voulait plus y remettre les pieds – pas tout de suite, du moins. I avait prit des nouvelles de Rosmerta par hiboux, lui avait fait parvenir son affection et son soutien mais il ne se sentait pas capable de plus. Pourtant, aller aider cette femme à faire peau neuve de son bar aurait été la moindre des choses.
    Alors le bibliothécaire passait le temps comme il le pouvait. Il tentait d'engueuler Mackenzie lorsque celui ci faisait des conneries sous son nez sans y parvenir, rangeait des étagères entières alors qu'elles étaient nickel et aidait les élèves à réviser – alors que ces derniers semblaient avoir du mal, eux aussi, à passer à autre chose. Pour ceux qui avaient été sur place, ça n'avait pas été facile. Louison s'en doutait bien. Il soupira une énième fois … et entendit une voix féminine, gracieuse et distinguée, l'interpeller. Louise. Zelena …

    Du fin fond de la réserve, Louison esquissa un sourire – bien malgré lui. Zelena était, techniquement parlant, sa supérieure hiérarchique. Toute directrice adjointe qu'elle était, la demoiselle aurait été parfaitement en droit de le rappeler à l'ordre, lorsqu'elle avait comprit que Louison voulait trafiquer une vieille radio moldue pour faire profiter les élèves du château des ondes moldues. Elle aurait pu lui coller un avertissement quand elle s'était aperçu qu'il sifflait parfois des bouteilles de Bieurraubeurre dans la bibliothèque. Mais à la place, Zelena lui avait fait un check et venait régulièrement se pochtronner avec lui. Y'avait pas à tortiller : cette nana était cool. Les visites de Zelena intervenaient régulièrement lorsque le moral de la brune n'était pas au beau fixe : en cette fin de journée, ils risquaient d'être servis. Louison non plus n'était pas dans son assiette.

    Il quitta la réserve et mit à la porte les quelques élèves encore présents dans les parages : il était de toute façon plus que temps de fermer les lieux. Après quoi, Louison mit le cap vers son bureau, ou il était persuadé de trouver son amie, déjà en train de se rincer le gosier. Et bingo : Zelena s'était installé, deux verres plein devant elle – quoi qu'elle même avait déjà attaqué le sien – pieds nus, les genoux posés sur l'accoudoir. Loulou croisa les bras, ricana.

    « Et bah ma Zezette, t'as une de ces dégaines ! » Nouveau ricanement stupide. Elle l'apellait bien Louise, autant vous dire qu'il allait pas se faire chier, le coco ! « T'as rapporté de la bonne, j'espère ? » fit-il avec un mouvement du menton vers la bouteille qui trônait fièrement sur son bureau. Ça sentait venir la soirée mouvementé. La directrice adjointe et le bibliothécaire, pompettes pour le repas du soir : pas mal ! « Excuses mon retard, je rangeais la réserve. Ces sagouins de dernières années y ont foutu un de ce bordel ! Enfin bref. Que me vaut le plaisir de ta visite ? »

    Et il s'affala à son tour, attrapa son verre, avala une gorgée de liquide ambrée qui lui réchauffa instantanément le corps. Aaaaah ! Tout de suite, ça allait mieux.
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Message Sujet: Re: Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~   Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~ Icon_minitimeMar 19 Mai - 22:09

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A
ffalée, presque fondue et épousant les formes du fauteuil comme l’un de ses chats, Zelena sirotait son verre de FireWhiskey, attendant que son acolyte fasse son apparition. Elle avait la tête légèrement en arrière, sur l’accoudoir, le verre nonchalamment tenu entre ses doigts fins, sa main pendant dans le vide. Il y avait des jours où même elle, la seconde tête de cette école prestigieuse, n’avait envie de rien faire, ou tout juste envie de se sortir du lit pour « feignasser » ailleurs, en charmante compagnie. Elle avait beau aimer Delilah de tout son être, elle savait que parfois cette femme ne pouvait lui être d’aucune aide, l’emportant au contraire dans les valses liturgiques et sans fin de la mélancolie. Alors, dans ses moments là, l’Hongroise savait qu’il fallait qu’elle voie ce né-moldu, cet énergumène venu d’un autre monde et avec qui elle partageait des rires, des cuites et des tas d’autres choses. Secrètement, elle lui avait également demandé de lui faire découvrir un peu plus le monde des moldus et avait été quelque peu étonnée, époustouflée – parfois, et sans jamais vraiment l’avouer - par ce qu’ils appelaient « technologie ». Si les moldus n’avaient pas de magie, cette « technologie » pouvait toutefois être leur petite touche de sorcellerie, si dénuée de magie soit-elle.

Les minutes passèrent, toutes semblables et dénuées d’intérêt et Zelena s’était perdue dans son esprit, le regarde fixé sur un point qu’elle ne voyait pas. Ce soir, elle avait envie de ne plus savoir qu’elle était sous-directrice, elle avait envie d’oublier pourquoi elle avait eu un coup de sang, un coup de lassitude devant son tas de parchemins à corriger, devant, parfois, la bêtise de certain et l’entêtement d’autres, à ne rien vouloir apprendre. Certains semblaient oublier que l’éducation était un privilège, pour d’autres, dans d’autres pays, et prenaient leur scolarité comme due, leur diplôme aussi, peut-être… Elle esquissa alors un sourire cynique, se disant qu’elle aurait bien hâte de voir leur tête, quand ils reviendront enfin à la réalité, se bouffant dans les dents un redoublement, ou juste une exclusion, en dernière année, faute de ne pas avoir le niveau de sortir de cette école par la grande porte, par la voie la plus victorieuse qui soit.

Soupirant, la brune porta de nouveau son verre à ses lèvres, en prenant une grande gorgée, laissant la chaleur de l’alcool envahir sa bouche pour le laisser ensuite dévaler sa gorge et y éveiller la bouffée de chaleur caractéristique qui avait donné ce nom à ce breuvage. Elle en but une gorgée de plus, la laissant un peu plus longtemps dans sa bouche pour que toutes ses papilles frissonnent sous ce liquide ambré. Elle s’apprêtait à l’avaler quand la voix de « Louise » la fit sursauter et presque recracher son Whiskey. Elle se redressa alors, presque comiquement, son verre ayant déversé une bonne partie de son contenu sur sa robe alors qu’elle avait été surprise. Du FireWhiskey s’égouttait de son menton tandis que Zelena avala le reste, ce qu’elle avait pu sauver du contenu de sa bouche. La brûlure n’en fut que décuplée. Elle se retourna finalement dans son fauteuil pour lui jeter un regard noir. Il aurait pu faire peur si derrière cette fausse colère se dissimulait à peine une étincelle de malice qui promettait que l’Hongroise lui rendrait la pareille, un jour, incessamment sous peu. Se repositionnant comme la loque qu’elle était dans son fauteuil et ne prenant même pas la peine de nettoyer sa robe – à quoi servent les baguettes, sinon à n’être qu’un peu plus fainéant parfois ? – elle se laissa tousser, parce que mine de rien… Avoir été à deux doigts de se noyer en avalant son Whiskey de travers, ça pique. Ensuite, pour se « rincer », elle finit son verre d’une traite, histoire de remettre « la route » en place. La grande partie de ce qu’il restait dedans avait atterri sur ses vêtements, alors, Zelena s’en resservi un verre, bien généreux.

« Oh, ta gueule et bois. » - Elle reposa la bouteille qu’elle ne prit même pas la peine de refermer – « J’te ferai payer ça. Au moins le… Le… 'Teinturier' ? »

Elle arqua un sourcil, peu sûre d’elle. C’était un mot moldu qu’elle avait appris avec lui et dont il lui avait expliqué la signification, un jour. Les sorciers n'avaient besoin que de leur baguette pour rendre propres, que dire, même NEUFS leurs vêtements, s'ils le désiraient.

Zezette… Quelle immondice de surnom. Mais il fallait dire qu’elle le méritait bien, et qu’il allait bien de paire avec l’autre saugrenu de Louise. Elle n’avait donc rien à dire, pour sa défense, et si pour se faire délester de ce sobriquet, elle devait arrêter de l’appeler Louise… Plutôt crever, autant le dire.

« De la bonne, toujours de la bonne. » - Elle se tourna vers lui, un sourcil arqué, comme si elle avait été blessée par cette question. – « Pour qui tu me prends, je suis une femme de goût voyons. »

Toujours coincée dans son fauteuil, elle fit mine d’avoir un air tout à fait souverain, snobe au possible, avant de rire, débilement, toute seule. C’était l’une des choses qu’elle appréciait, avec lui. Elle n’avait pas besoin de péter des paillettes, de paraître, d’être toujours tirée à quatre épingles et d’être irréprochablement parfaite. Elle pouvait laisser derrière elle son aura de sous-directrice, pour n’être qu’une femme comme une autre qui a besoin, parfois, de se laisser aller. Elle pouvait être aussi naturelle que possible, sans craindre ni jugement, ni remontrance.

Elle se contenta « d’épousseter » l’air un instant, pour lui signifier que son retard n’avait aucune importance, parce qu’il n’y avait au fond de retard que s’il y avait eu au préalable un rendez-vous… Or… Qui a besoin d’un rendez-vous pour proprement se pinter avec un ami ?

« Journée de merde… J’en peux plus. A croire que je fais cours à des boursoufs, je me demande parfois si je ne leur parle pas hongrois pour qu’ils soient à ce point largués ! » - elle avala une autre gorgée de breuvage. A ce train là, elle allait vite finir par porter sa culotte sur sa tête pour aller souper dans la grande salle. – « Et… Et j’avais besoin de souffler, de toutes ces copies, de prendre un verre… Ou plusieurs. Y’a pas vraiment besoin de raison, pour venir se détendre ici non ? »

Elle esquissa un sourire, un de ceux qui lui viennent naturellement, et donc rarement, quand elle se sent assez en confiance. Elle fit tourner son verre entre ses doigts, se redressant légèrement, pour faire un peu mieux face à son acolyte. Elle se foutait de l’air qu’elle pouvait bien avoir – et Dieu merci, elle se serait sûrement maudite pour le restant de ses jours – et s’imaginait déjà passer une excellente soirée. Elle ne tenait pas vraiment bien l’alcool… mais au pire, Delilah lui donnerait de quoi se remettre en un rien de temps avant le repas, non ?

« Et toi, alors, tu t’en sors ? T’as une tête, si tu te voyais… Tu veux en parler à Tata ? »

Elle lui lança un autre sourire, amical, compatissant et presque tendre. Elle avait une idée de ce qui pouvait l’avoir secoué, le pauvre ami. Qui n’en avait pas entendu parlé, après tout ?
Avalant une autre gorgée de sa boisson ambrée, elle se détendit un peu plus dans son fauteuil, prête à faire son possible pour lui redonner un peu plus le sourire, et lui faire retrouver un peu de son esprit loufoque. Elle n’allait tout de même pas le laisser dans cet état. Au diable le repas du soir, la bienséance, s’il fallait se mettre « torchons, chiffons, carpettes » pour qu’il aille mieux, danser sur le bureau sur des airs de Moldus… Après tout, les amis, c’est aussi faits pour ça non ?

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Dernière édition par Zelena A. Von Staël le Lun 27 Juil - 12:03, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~   Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~ Icon_minitimeDim 19 Juil - 16:11

    Toute redressée dans son fauteuil, un regard faussement noir à l'adresse de Louison, Zelena aurait pu faire peur. Mais le bibliothécaire la connaissait trop bien : elle ne faisait que semblant d'être outrée, excédée par l'utilisation de ce surnom qu'elle ne supportait plus. Louison lui offrit son plus beau sourire, la regarda pester contre la boisson ambrée qui coulait sur sa robe avant de se marrer avec toute la délicatesse dont il était capable.

    « Douce et délicate Zelena. Je vais boire, ne t'en fais donc pas tant. Tu me connais, pourtant, tu sais bien que je ne résisterai pas à l'appel de ce délicieux breuvage … » Clin d’œil de circonstance. « Hey, j'y suis pour rien si t'es pas fichue de te saouler sans en mettre plein sur tes vêtements ! T'as qu'à te démerder un peu mieux, Miss, voilà tout. » Il se saisit de la bouteille de la directrice adjointe avait laissé devant lui, ouverte, et se servit un verre – sans en mettre une seule goutte à côté, lui. Sourire en coin. « Là, tu vois ? T'as qu'à prendre exemple sur les professionnels ! Pi il a bon dos, ton teinturier ! Tu prends ta baguette, ça sera plus simple, plus rapide et plus économe, et tu le sais tout aussi bien que moi ! »

    Làààà … on était pas bien, là ? Louison, après avoir avalé une gorgée, soupira de contentement. En effet, c'était de la bonne. Après la journée qu'il avait eu, un moment pareil ferait le plus grand bien. L'espace d'un instant, Louison songea brièvement au fait qu'il sera pas mal d'ajouter à cette petite dégustation un saucisson sec coupé en fines rondelles, mais il n'en avait pas dans ses réserves personnelles. Damned. Il allait devoir demandé à Nathan de lui en envoyer quelque uns, et plus vite que ça. D'un léger coup de pied, il envoya valdinguer ses chaussures un petit peu plus loin, agita ses orteils dans le vide – classe.

    « Effectivement, c'est de la bonne. Bien joué, Ze. La prochaine fois, j'te payerai le saucisson aussi. Ça manque, là, puis un truc à grignoter ferai pas de mal … » Comment ça, le dîner arriverai rapidement ? Détail, que diable ! N'avez-vous jamais entendu parler des apéritifs ? L’écossais descendit rapidement son verre, hochant la tête pour approuver les paroles de la Hongroise. Des boursoufs, c'était le mot adéquat. Les étudiants, surtout les plus jeunes, étaient tellement à côté de la plaque, par moment ! Il fronça le nez lorsque son amie lui parla de copie et leur resservi deux verres bien plein lorsqu'elle argumenta qu'elle avait ressenti le besoin de boire quelques verres pour se changer les idées. C'était une sensation que Louison connaissait bien … surtout depuis peu.

    « Ouais. La vache, les copies quoi ! J'peux t'aider si tu veux ! Enfin tu me dira, j'ai toujours été une brelle en métamorphose. En même temps, t'as pas la matière la plus simple ! Tu m'étonne que les petiots soient largués. Mais ils sont pas tous bien futés. Y'a deux jours, un Serdaigle de première année m'a demandé ou étaient rangés les bouquins de maths ! Meuf, il a fallu que je lui explique qu'on avait pas de livres moldus, il m'en aurait chié un cake dans le bureau ! » Élégance ? Politesse ? Des mots que Louison connaissait mais des concepts qui restaient, à ces yeux, relativement flous. Quant à ce qu'il lui arrivait ? Il soupira. Elle le savait bien – ou tout du moins devait s'en douter. Les derniers jours n'avaient pas été faciles. Il jeta un regard à son bras, toujours partiellement brûlé, grimaça en songeant que son visage était encore à demi cramé et frissonna. Il devait se lever, prendre la potion qu'Ebony lui avait conseillé de prendre matin et soir pour éviter que la douleur ne s'installe.

    Fichus mangemorts.

    « Disons que je me remet difficilement de la petite sortie de l'autre jour. » Il n'avait pas forcément envie de s'étendre d'avantage. Louison, comme certains de ses collègues, comme un paquet d'élèves de l'établissement, avait été choqué par ce qui avait eu lieu à Pré au Lard. La peur avait gagné le cœur du bibliothécaire et ce dernier avait perdu son sourire et sa bonne humeur, sûrement pour quelques temps. « Et puis il y a cette putain de potion que je me coltine matin et soir pour ne pas avoir mal, mais qui me donne envie de gerber. D'ailleurs va falloir y penser … Accio ! »

    Le bibliothécaire n'eut qu'à tendre la main. Il l'ouvrit d'un coup, avala rapidement une gorgée d'un liquide au goût infecte et grimaça lorsque la brûlure de la potion traversa sa gorge.

    « Répugnant. Et vise la joie des vivre des élèves depuis cet incident. Je vais mal mais à la rigueur, on s'en fou. Par contre, je n'ai pas envie que les étudiants restent dans cet état. Ils sont tristes, inquiets et depuis que les cours sont arrêtés, ils se font chier. Ça m'inquiète. »
    Citation :
    Accio

    1 ; Moyen bof, quelques étincelles sortent de la baguette de Louison mais la potion de soin reste bien en place.
    2 ; Impeccable, le flacon atterri dans la main de Louison.
    3 ; Le flacon arrive ... et la potion se renverse en partie sur le sol dans la manœuvre.


Dernière édition par Louison A. O'Caroll le Dim 19 Juil - 16:29, édité 2 fois
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+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009
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Message Sujet: Re: Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~   Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~ Icon_minitimeDim 19 Juil - 16:11

Le membre 'Louison A. O'Caroll' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Le dé du hasard' : 2
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Message Sujet: Re: Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~   Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~ Icon_minitimeLun 27 Juil - 12:55

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L
’Hongroise le regardait se servir avec une précaution exacerbée, come pour lui montrer l’exemple. 2videmment, elle roula des yeux et soupira ostentatoirement, pour lui signifier qu’elle, elle n’envoyait vaguement chier. Elle ne put réprimander ses lèvres, pourtant quand s’y dessina le plus discret des sourires. Ce « gamin » la faisait rire, sans n’avoir besoin de rien faire, ou pas grand chose. Elle avait tout de suite accroché avec lui, malgré son tempérament méfiant, et ne regrettait pas, depuis, d’avoir voulu creuser un peu derrière son excentrisme pour y trouver… Toujours pour l’excentricité. Pourtant, elle voyait bien, que derrière ses aires posés, il cachait lui aussi une toute nouvelle plaie qui aurait du mal à cicatriser. Elle n’en tint pas compte, pour l’heure, répondant avec un air toujours faussement outré aux accusations scabreuses du jeune homme.

« Je ne sais pas boire sans m’en foutre partout ?! Tu m’as fait peur, voilà tout, sinon je connais encore le chemin de main à ma bouche, même quand j’ai beaucoup trop bu ! » - Une image flasha derrière ses paupières… Non, il y avait bien une fois où sa veste avait au moins autant bu qu’elle, tellement elle avait siphonner ses réserves d’alcool, toujours avec le bibliothécaire. Ce souvenir lui arracha un rire cristallin, tandis que ses lippes s’étiraient en un sourire franc. Oui, ce soir aussi, elle avait envie de se murger. – « BON, je bois presque toujours avec distinction… Quand je ne suis pas ivre morte. »

Elle chercha sa baguette, dans ses plis de sa robe, et l’en sortit pour effectivement nettoyer ses vêtements d’un « Tergeo ». Elle vit les tâches de Whiskey disparaître pour laisser le tissu délicat de sa robe et de sa veste redevenir vierges de toute tâche, propres comme un sou neuf. Dans ces moments là, elle plaignait les moldus de ne pas avoir de magie et de devoir faire appel à ces « teinturiers », pour attendre et devoir payer !

Elle arqua ensuite un sourcil, satisfaite de son apparence ayant retrouvé un peu de sérieux, et se replaça tel un cadavre au fond de son fauteuil, avant de reprendre la parole. Son apparence toujours stricte compilée avec la façon dont elle se tenait dans le fauteuil contrastait beaucoup, mais elle n’en avait que faire, dans cette Bibliothèque. Surtout qu’il n’y avait plus personne, plus aucun élève pour être le témoin de ce laisser-aller.

« Du saucisson ? Qu’est-ce ? Une atrocité de votre monde qui va m’empoisonner ? »

Son mépris pour le monde des Moldus n’avait rien de vrai et Louison le savait depuis fort longtemps. Zelena était curieuse, pour tout et rien, et avait déjà goûté – grâce à lui – à des « spécialités moldues, trouvant – pour certaines - qu’elles pouvaient être délicieuses. Tandis qu’elle essayait de se persuader que cette chose au nom étrange devait être bizarre, son ventre émis un son qui dissipa le doute dans l’esprit des deux jeunes gens. Oui, un truc à grignoter aurait été le bienvenu, mais à défaut de manger, ils pouvaient bien boire pour se remplir la panse ! Zelena fronça pourtant les sourcils. Avant d’être trop torchés, il faudrait aller manger, dans la grande salle, et donc passer devant des élèves… Non, non ce n’était pas ce soir qu’elle allait finir à quatre pattes. Parfois, la quadragénaires avait envie d’avoir encore 20 ans et de pouvoir oublier ses responsabilités pour juste faire ce que bon lui semblait. Ce soir était l’un de ces rares moments où elle voulait faire passer ce besoin de tout envoyer balader, plutôt que son statut dans cette école. Mais… Dans le fond, elle tenait trop à sa vie, ici, au château, à ses élèves, pour faire ce genre d’écart. Et elle savait déjà qu’elle ne se mettrait pas dans une situation qui pourrait la rendre inconfortable, ou choquer ses élèves. Alors… Alors, elle attendrait le weekend, pour se « la coller », comme disait Louison.  Pourtant, en entendant l’anecdote de son acolyte, elle bu une bonne partie de son verre. Les élèves avaient le don d’être profondément niais, parfois, et Zelena ne se souvenait pas avoir été aussi stupide, dans sa jeunesse. En même temps… Avec une famille, une mère comme la sienne, mieux valait ne pas être stupide, au risque de se retrouver 6 pieds sous terre, ou ailleurs, loin d’eux.

Elle tiqua, aussi, en entendant un autre mot étrange passer les lèvres de Louison.

« Meuf… ? C’est quoi ce mot ? » - elle esquissait un sourire curieux. – « La métamorphose n’est certes pas difficile, mais c’est sélectif, tout le monde ne peut pas être doué, mais il y a un fossé, un énorme fossé, entre les bons et les moins bons… La médiocrité n’existe pas dans cette matière et c’est bien pour cela que je l’enseigne ! » - elle soupira – « Si je leur en demande tant, si je suis exigeante, c’est parce que je veux qu’ils excellent. C’est pour leur bien. Leur avenir dépend de ce qu’ils font de leurs études maintenant, et si je ne leur serre pas le collier, plus tard, ils ne sauront rien faire par eux-mêmes ! »

« Parlez-lui de ses élèves, et la maman qu’elle aurait pu être sort de ses entrailles. », disait-on. Oui, Zelena avait un instinct maternel fort, parfois mal placé, mais elle faisait tout cela pour le bien de cette « progéniture » à qui elle devait donner le plus de connaissances possibles pour l’armer pour l’avenir. Mais la soirée n’était pas à cela, elle devait s’occuper de Louison, ce soir, qui lui montrait sa peau brûlée. Elle n’y avait pas tellement prêté attention jusque là, mais finit par grimacer en songeant que cela devait être douloureux.

« Tu devrais essayer des onguents, Louise… L’onguent de châtaigne t’aidera sûrement. Demandes-en à l’infirmerie, je suis certaine qu’elle doit avoir ça dans ses armoires. » - Elle se pencha vers lui pour regarder son visage d’un peu plus près alors qu’elle lui tenait le menton. – « Hm… C’est pas très propre tout ça. Mais les onguents vont accélérer la cicatrisation. Je ne les connais pas tous, mais Ebony devrait pouvoir te trouver de quoi garder ta jolie gueule pas trop démontée. »

Elle rit doucement, s’adossant de nouveau au fond de son fauteuil. Puis, enfin, il posa le doigt sur le fond du problème. Pré-au-Lard. Lui aussi était là, ce jour là, parmi tous les étudiants et le corps enseignant. Si Zee n’avait pas été témoin de cette attaque, elle était néanmoins le témoin de l’après-coup, de ce qu’il y a de plus difficile à surmonter : le traumatisme. Cela entachait les vacances, entretenait les inquiétudes et faisait ressasser tous les évènements à tout le monde. Il fallait que les activités reprennent vite, pour au moins occuper l’esprit de tout le monde et revenir dans une routine sécurisante.

« Cela ira mieux une fois que les cours auront repris. Les devoirs vont s’entasser, les élèves n’auront plus le temps d’y penser. Parfois, il faut être assez lâches pour enterrer les choses comme ça sous un amoncèlement d’autres trucs, juste pour étouffer les craintes et les oublier, peu à peu. Parfois, il ne sert à rien de lutter ou de trouver des solutions, il faut que ça glisse tout seul. » - elle prit une autre gorgée de son breuvage. – « On pourrait leur proposer des occupations ? Des ateliers ? Que fait-on, dans votre monde dans ce genre de situations ? »

Elle tentait de le faire parler de son monde à lui, de ce qu’il aimait, là-bas, pour diriger son esprit vers de meilleures pensées. Et, peut-être que s’ils proposaient des activités moldues, cela soulagerait les élèves, les rendrait assez curieux pour mettre tout ça de côté, au moins pour un instant.


crackle bones
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Message Sujet: Re: Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~   Oh shit my glass is empty, that sucks ! — ft. Louison ~ Icon_minitimeMar 28 Juil - 15:17

    Louison haussa un sourcil amusé. Décidément, même si son amie était une femme bien comme il faut, elle avait encore beaucoup à apprendre. Ne pas connaître le saucisson, selon le jeune homme, relevait du crime pur et simple. Il avait fait goûter à la directrice adjointe les cacahuète, les olives, les gâteau apéritifs … il ne manquait plus que ça. Un petit saucisson n'aurait vraiment pas fait de mal. Léger soupir.

    « Le saucisson ne t'empoisonnera jamais ! C'est de la viande. De la charcuterie, précisemment ! Un morceau de cochon roulé en ficelle. Comme une baguette, quoi. C'est gras et vachement bon. Les moldus mangent ça pour l'apéritif. Je demanderai à un pote de m'en envoyer des réserves. Il est sorcier, mais il a toujours un pied dans le monde moldu. Les racines, tu sais … » Petit soupir. « Mais il doit me rester un petit peu de gâteau apéro … ah, nan ! Des chips ! » s'exclama-t-il, farfouillant dans son placard à réserve secrète. Il se redressa, ouvrit d'un seul coup le paquet avant de le présenter à Zelena. « Fais-toi plaisir, très chère ! »

    Et il lui offrit son plus beau sourire – ravagé. Louison avala quelques gorgés, quelques chips, laissa quelques miettes sur son bureau et mit des traces de gras sur sa robe de sorcier et son verre. Bah ! Comme l'avait si bien dit son amie, un coup de Tergeo et on en parlait plus ! En attendant, Zelena lui demandait ce qu'était une meuf – et le bibliothécaire crut qu'il allait s’étouffer. Une meuf ! Flûte. Il ne s'imaginait pas exactement apprendre à la Hongroise qu'il s'agissait d'un mot pas très poli pour désigner une femme. Quand à s'exclamer « Femme ! » tout à fait gratuitement au début d'une phrase, c'était généralement le genre d'attitude qui ne plaisait guère. Il … Hum. Il improvisa.

    « Oh ! Meuf. C'est un peu comme si je te disais, hummm … comment t'expliquer ? Un peu comme si je disais « sérieux, quoi ! » tu vois ? Tu dis ça quand tu es étonnée, généralement. C'est … c'est pour marquer ta surprise, quoi. »

    Hum. Si on ne s'embarrassait pas de détails, quoi. Louison avala une nouvelle gorgée avant de répondre à son amie.

    « Merci pour la châtaigne. Ebony m'a passé une potion qui calme la douleur, mais ça calme pas grand-chose et c'est dégueulasse. J'penserai à lui demander, oui. »

    Son attitude avait changé du tout au tout. Il n'y avait plus grand-chose à voir avec l'espèce d’hurluberlu qui tente maladroitement d'inventer une nouvelle définition au mot « meuf » afin de ne pas froisser son amie, ni de passer pour un malpoli. Il n'aimait pas ce genre de situation. L'attente. La peur. Cette boule d'angoisse au fond du ventre, pour lui, pour sa sœur, pour ses amis et l'ensemble des élèves de l'école. L'idée qu'au détour d'une ruelle obscure, un mangemort pourrait l'attendre pour le faire exploser. L'idée qu'ils n'étaient plus en sécurité, nul part. Et Louison aimait encore moins le fait qu'un fou furieux puisse penser que le sang d'une personne pouvait suffire à la désigner comme étant intéressante ou non – pire, digne de vivre ou de mourir. Il hocha cependant la tête face à ses paroles.

    « Tu as raison. Mais ils ont deux longues semaines à attendre, avant que les cours ne reprennent. Je sais bien que certains, qu'un grand nombre, sont à l'infirmerie, voire à Sainte Mangouste. Qu'ils ont besoin de temps pour récupérer physiquement. Mais les autres ? Ceux pour qui la blessure n'est que psychologie. Dans mon monde … » Il soupira. « Dans mon monde, on ne se fait pas attaquer par des débiles cagoulés et prêt à en découdre pour la simple raison que ton sang ne leur revient pas. Par contre, en cas d'incident, on met des choses en place. Une cellule psychologique, pour que les personnes sous le choc puisse parler avec des médecins des … des psychomages, si tu veux. Et puis oui, des activités. Ça serait l'occasion de lancer peut être une découverte du Quidditch pour ceux qui ne font pas partie des équipes mais qui aiment ce sport, des ateliers de combat ou de duel, encadrés par un enseignant, pour ceux qui ressentent l'envie ou le besoin de savoir se défendre un petit peu mieux. Pourquoi ne pas leur faire découvrir la culture moldue ?! C'est le moment de les sensibiliser au fait que nous sommes tous égaux, peut importe la qualité de notre sang, peut importe la scolarité de nos ancêtres … Leur parler du cinéma, du basket, du rugby, je sais pas moi ! Leur faire découvrir le monde moldu, les y confronter, leur dire et leur répéter que les moldus sont des êtres humains, au même titre que n'importe quel élève de ce château … » Il reprit brièvement son souffle. « Toi, tu peux pas essayer de mettre quelque chose en place ? D'utiliser ton influence de directrice adjointe pour voir ça ? Je t'aiderai, tu sais. »
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