Barry & Alek

J’étais partie l’après-midi m’entrainer pour faire un peu de vol. Il me manquait quelque petit truc pour bien réussir mes acrobaties, bien entendu je mis un certain temps à y arriver. Après une bonne heure de vol, je décidais de faire une petite pause non loin du stade et me reposais dans l’herbe tranquillement. Je regardais mon balais et voyait que quelque brindilles étaient mal mise comparé aux autres. Faisant extrêmement attention à ne rien casser je retirais deux trois brindilles quand je vis une ombre se diriger vers moi. Lorsque je vis qui c’était, je me retenais de soupirer. Je l’avais vu du coin de l’œil arriver. Qu’est-ce qui me voulait encore celui là ? Cela faisait une semaine que je n’avais pas parlé à Lumen et ça commençait à se faire sentir. Une semaine que je n’avais pas touché à ma guitare aussi. La dernière fois que j’avais parlé à Aleksey c’était lors de la soirée du professeur de sortilège. Athéna avait interrompu notre conversation. Lorsque je l’entendis prononcer mon nom avec un simple salut, cela me surpris un peu. Je le regardais droit dans les yeux avant de lui répondre :

- Dolohov. Toujours aussi fier de ce que je vois. C’est parce que tu as un complexe d’infériorité que tu veux être situé plus haut que les autres ? Ou simplement que ton égaux et si lourd que tu n’arriverais pas à te lever si tu t’asseyais ?

J’étais à peu près aussi grand que lui je pense. Mais je ne me levais pas pour autant. Je m’occupais de nouveau de mon balais et retira une quatrième brindille. Lorsqu’il me posa la question si j’avais un problème avec mon balai. Pardon ? Lui demander à moi si j’avais un souci avec ? Jusqu’à ce qu’il me demande le modèle que j’avais. Cela devait être du au fait qu’il voulait m’écraser sur sa supériorité. Posant mon balai à côté de moi je lui répondais en le regardant :

- Un Nimbus 1500 si tu veux tout savoir. Et il va très bien merci de demander. Je suppose que tu dois avoir un modèle plus….comment dire….. à ta mesure ?

Le sarcasme devait se faire ressentir légèrement. Je n’avais pas envie de m’étaler sur le sujet. Je commençais à me lever pour partir quand je l’entendais parler de notre ancienne conversation à propos de Lumen. Je m’arrêtais un instant et me redressa entièrement en ayant laissé mon balai au sol. Je le regardais droit dans les yeux, les bras croisés et lui répondis :

- Je t’écoute. Qu’est-ce que tu as d’autre à me dire de si important.

Je le regardais déposer son balai au sol avant qu’il me fasse sa petite tirade. Je sentis mes poings se serraient au fur et à mesure que je l’écoutais prononcer chacun de ses mots. Mais vu que mes bras étaient croisés il ne le voyait pas. Mon expression restait inchangée. Lumen souffrir ? C’était probable. Déjà rien qu’à me rappeler de ces paroles je ne pouvais pas le supporter. Je n’osais imaginer ce qu’elle avait du subir pendant de nombreuses années. Je fixais de nouveau Aleksey dans les yeux avant de lui annoncer le fond de ma pensée :

- Pour une fois je suis d’accord avec toi. Lumen a beaucoup trop souffert et ça m’étonnerai que toi, l’un des pires enfants de sang-pur puissent lui permettre de s’épanouir. Au moins Lumen n’est pas contre les nés moldus. Tu penses être à sa hauteur ? Mais regarde-toi. Tu empestes le mépris à plein nez. Avant de regarder le jardin des autres occupe toi du tiens et on en reparlera. D’ici là je te le dis lâche l’affaire sur Lumen. Tu n’es pas assez bien pour elle. Il lui faut quelqu’un qui la comprend et qui est là pour elle. Pas qui l’emprisonne. Elle a besoin de liberté. Et ça c’est quelque chose que toi tu ne dois pas connaître.

Oui j’avais été direct avec lui et je pensais chacun de mes mots. Je le surveillais sur sa posture. J’avais repris mes entrainements de boxe et si je le voyais faire un seul mouvement suspect il allait avoir affaire à mes poings. Personne, pas même Lumen ne savait pas que je sache boxer. C’était mon père qui m’avait appris. Je surveillais qu’il ne sortait pas sa baguette. J’étais assez rapide pour utiliser ma baguette mais je ne voulais pas tenter le diable. Avançant vers lui je posais mon doigt entre ses deux pectoraux avant de lui dire :

- Si tu la blesses, que tu lui fasses du mal ou je ne sais quoi encore….. je te préviens tu auras affaire à moi. Et pour pas que tu ais honte de te faire battre en duel de sorcier, on réglera ça à main nue. Au moins si tu perds tu auras une excuse. Car j’imagine que monsieur le sang-pur ne sait pas ce que c’est un vrai combat. Ceci est un avertissement et non une menace.

Oui je le provoquais mais il ne me faisait vraiment pas peur. J’avais toujours à l’œil le moindre de ses mouvements pour pas me faire surprendre. Aleksey tu m’avais pris dans un mauvais jours.

Barry & Alek

Je rêvais où Aleksey me parlait comme à un vieil ami de longue date. Je le regardais d’un air étrange, mais préférais ne rien dire et continuer à m’occuper de mon balais. D’ailleurs c’est sur mon balai qu’il me demanda quelques questions. Je fus assez surpris mais soit. Je n’allais pas être contrariant. Je lui répondais assez calmement sans oublier d’y ajouter un léger sarcasme à la fin qu’il comprit assez vite. D’ailleurs je le vis faire la moue, mais il était toujours impassible. Je me demandais ce qu’il manigançait celui là. Pourquoi ça ne me surprenait pas, un pic sur mes talents de joueurs. Rien que ça ? Que Lumen m’avait pistonné. Cela me faisait assez rire. D’ailleurs je lui répondais entre deux éclats de rires :

- Elle ne m’a pas pistonné si tu veux tout savoir. Certes elle m’a entraîné, mais si je suis dans cette équipe c’est que je le mérite rien de plus. Tout cela je le dois à mon travail. Et patience est mère de récompense qu’on se le dise.

Venais-je de faire une allusion à Lumen ? Possible. Mais elle était très subtile et passait inaperçue. J’étais quelqu’un qui pouvait être patient malgré le fait que je n’aimais pas attendre. Je sais ça peut paraître stupide mais j’avais attendu cinq ans avant de dire mes sentiments à Lumen. Lorsqu’il m’annonça qu’il n’avait pas finit notre petite discussion à la soirée en rapport avec Lumen je me redressais et l’écoutais. Lorsque je lui fis mon petit speech sur ce que devait attendre Lumen, je le vis sourire. Pourquoi souriait-il celui là ? Je ne comprenais pas vraiment. Lorsqu’il parla je le laissais faire. Moi cracher du venin ? Je ne l’aimais pas, mais de là à dire que c’était du venin. D’ailleurs je le laissais me lancer tout ce qu’il avait à me dire. Ce qui me surprit le plus fut que Lumen perdrait ses frères et sœurs ainsi que sa famille si elle refusait. Je le regardais avant de lui dire :

- Je n’ai jamais dit que j’étais ce qui lui fallait Dolohov. Nettoie tes oreilles, elles doivent être bouchées. Je parlais que de toi pour le moment. Je dis que tu n’es pas assez bien pour elle. Pas que je suis le meilleur choix pour elle. Tu t’avances trop vite et tu vas tomber.

Après cela je m’étais avancé pour le mettre en garde de ce qui risquait d’arriver s’il lui faisait du mal. D’ailleurs un silence de mort pesa pendant plusieurs secondes. Puis il se mit à rire d’un ton glacial et me parla de choix. Cela me fit me redresser encore plus, mais le pire fut d’entendre le surnom que toutes les filles et autres mecs donnaient à Lumen. Ce n’était pas grand-chose, mais Lumen devait lui avoir accordé cela. Mais ce qui m’énervait le plus était qu’il parlait de choix. Je l’attrapais par le col de sa tenue en le soulevant un peu du sol avant de m’approcher de lui :

- De quel droit oses-tu parler de choix ? Tu l’as toi-même dit. Elle risque de perdre sa famille si elle ne leur obéi pas. Et tu me parles de choix ? Tu ne te serais jamais intéressé à elle s’il n’y avait pas eu ces fiançailles arrangées. Et inversement. Alors ne parle pas de choix Dolohov. Car toi-même tu ne sais pas ce que c’est que d’avoir le choix.

Je décidais de le reposer à terre et de lâcher prise. Avant qu’il ne reprenne la parole je m’empressais d’ajouter :

- Je suis prêt à parier que si Lumen avait un vrai choix, où sa famille ne serait pas en jeu elle ne te choisirait pas. Tu es capable d’annuler ces fiançailles du moins temporairement. Je serai prêt à parier n’importe quoi que si Lumen n’avait pas ce choix de fiançailles elle choisirait quelqu’un d’autre que toi.

Oui je pariais gros là-dessus. Mais je tentais le tout pour le tout. J’étais sur qu’Aleksey avait la possibilité de faire cela. Je ne savais pas s’il était joueur, mais j’étais sur qu’il était entrain d’imaginer sa victoire écrasante sur moi et qu’il devait prendre Lumen comme un trophée. Je voulais à tout prix que Lumen fasse son choix. Après cela Aleksey me tapota l’épaule comme si on était devenue camarade. Lorsqu’il me parla de mariage et d’animaux je ne relevais pas. Souriant seulement je lui annonçais :

- Au moins elle aura toujours une excellente compagnie au lieu de son infâme mari. Mais déjà il faudrait qu’elle soit mariée à toi pour cela.

Dolohov cette guerre ne faisait que commencer. Et je peux te dire que te faire l’ennemie d’un américain était mal vue ça tu pouvais me croire. Par contre Aleksey me menaçait sur le fait que je ne devais plus le toucher et qu’il savait se défendre. Je souriais largement avant de lui dire :

- Oh mais si tu es prêts à te battre mon cher Dolohov je serai ton homme. Je ne pensais qu’un vert aussi perfide serait capable d’avoir les crocs d’un lion mon ami. Bien que j’aie l’impression que tu fais le chien. Tu abois fort mais ne mord pas.

Barry & Alek

Le fait que je l’attrapais par le col le surpris assez. Il ne devait pas être habitué au combat de rue celui là. Mais ce qui me surprenait le plus dans son attitude c’était qu’il ne répondait pas à ma petite leçon si je pouvais dire sur le choix. D’ailleurs il semblait me regarder comme s’il ne voyait qu’un spécimen de laboratoire à analyser. Il fallait que je me calme sinon je risquais vraiment de lui en coller une grosse dans sa petite tête de sang-pur. Lorsque je le reposais et que je parlais du fait qu’il avait la possibilité d’arrêter le mariage je m’attendais à ce qu’il me demande jusqu’où j’étais prêt à aller pour Lumen. Mais il en était rien. Il réajustait simplement sa tenue. Ce fut une fois qu’il avait fini qu’il décida de me répondre. Il m’annonçait que j’avais raison sur le fait qu’il n’avait jamais eu le choix, mais qu’il n’était pas malheureux pour autant. Devais-je le croire ? Je n’en savais fichtrement rien. Mais une chose était sur c’est que venant d’une famille de sang-pur, le choix ne devait pas être souvent présent.

Lorsqu’il fit un geste de son doigt vers moi je le regardais fixement attendant la suite, sachant pertinemment que certains faisait cela pour ne pas être interrompu. Ce qu’il m’annonçait par la suite me surprit. Lui ? Ne la forcerait en rien ? Mais toute sa famille et celle de Lumen les poussaient à se fiancer. Il ne pouvait et ne voulait pas interrompre les fiançailles. Mais il m’assurait que si Lumen faisait un autre choix il la soutiendrait. Lui ? J’étais assez surpris. Je ne le voyais pas comme cela. Lumen avait peut-être dit vrai. Il n’était pas si…… attendez une minute. Lui un vert qui s’amusait à blesser sans scrupule son amie Seila à cause de son sang ? Je comprenais mieux pourquoi il était chez les verts. Prenant un sourire en coin je décidais de lui répondre :

- Oh…vraiment ? Le grand Dolohov accepterait sa défaite même si c’était face à un né moldu ? Excuse-moi d’être aussi sceptique mais vu comment tu te comportes avec Seila et les autres né moldu, je trouve cela normal d’avoir des doutes sur tes paroles. Tu n’es pas d’accord ? Mais tu as raison je serai satisfait de ta……. Gentillesse ? Non désolé ça sonne faux. Ah oui de ton soutient. C’est beaucoup plus réaliste.

Aleksey Dolohov. Tu étais loin d’être l’être le plus gentil de ce monde, mais je ne pensais pas que tu pouvais être le pire. Au moins je savais à quoi m’en tenir avec toi. Ma petite référence à Seila ne passera pas inaperçu je crois. Je la côtoyais de temps à autres et j’avais déjà vu ce vert martyriser la jaune. Peu de temps après Aleksey se permit une petite blague sur un animal de compagnie qui aurait mon prénom. Je lui répondais assez rapidement et il se permit d’hausser les épaules avant d’ajouter comme quoi Lumen serai déjà à elle. Et elle serait la mère de ses enfants. Je serrais fortement mon poing et sentais mes os craquer par cette action. Je le regardais et lui répondais calmement :

- Presque….. il y a toujours un risque Dolohov. Ne t’avance pas trop vite. Tu n’es pas encore avec elle. Un vrai couple n’est pas qu’avec des enfants et un mari. C’est aussi avec de l’amour. Mais ça tu ne dois pas connaître. Un vrai couple c’est quand deux personnes ont choisi de vivre ensemble parce qu’ils s’aiment et non à cause de quelconque situations familiale et surtout pas parce qu’ils sont forcés.

Je savais que beaucoup de sang-purs étaient fiancés parce que c’était ce que les parents souhaitaient pour leurs enfants. Mais cela me répugnait. Comment obliger un choix comme celui-ci à quelqu’un ? C’était inhumain. Je ne pouvais l’admettre. C’était tellement ancien comme tradition que cela aurait dut passer à la trappe. Dolohov n’avait pas finit avec moi et ça j’avais bien compris quand il me menaça. Mais je lui répondais de manière assez directe. Il ne me faisait pas peur. Et je n’allais pas me rabaisser face à lui. Il voulait combattre, pas de problème. D’ailleurs il me menaça sérieusement. Comme quoi il était perfide et que ça ne serait pas moi qu’il affronterait directement. Je le vis réfléchir quelques secondes avant de reprendre la parole. Ne pas être son ennemie ? Mais rester un rival ? Je le regardais avec un haussement de sourcil. Que voulait-il à la fin ? Lui être bon joueur ? Me faire des excuses s’il avait tord ? C’était assez surprenant. Mais qu’il me demandait à moi de faire des excuses si Lumen allait avec lui. Je ne savais pas si j’allais avoir la force nécessaire pour le faire. Croisant les bras je lui répondais :

- Avoir un sang-pur comme ennemie ne me ferait pas peur. Surtout toi Aleksey Dolohov. Je n’ai pas peur de toi. Mais restons rivaux pour le moment. Je ne pense pas que faire la guerre à Poudlard soit autorisé. Et si Lumen te choisissait je ne pense pas que des excuses seraient nécessaires car après tout je n’ai fais qu’émettre une opinion. N’est-ce pas ?

Je le vis peu de temps après rire et commencer à parler de Lumen et du fait qu’elle avait quelque chose de spéciale. Pour moi Lumen était une rose avec des épines. Belle mais piquante. Je ne savais pas si Dolohov la voyait comme cela, mais il annonçait comme quoi elle avait du charme. Mais ce qui me fit sortie de mes gongs, fut qu’il avait hâte de la connaître dans l’intimité. Dès là je n’écoutais presque plus ce qu’il me disait. Est-ce que j’avais dis mes sentiments à Lumen ? Mais fermes ta gueule. Le dernier mot que j’entendais fut le surnom étrange que Dolohov m’avait donné. Dès la fin de sa phrase je frappais. Un direct du droit au visage, suivit d’un direct du gauche avant de rajouter un crochet du droit pour finit sur un uppercut gauche. Je ne savais pas s’il avait vu venir le premier coup, mais une chose est sur, il n’avait pas vu venir les autres. Je l’avais enchainé comme mon père me l’avait appris. Ne pas laisser de répit. J’étais tellement énervé que je ne m’étais pas retenu et j’avais frappé de toutes mes forces chacun de mes coups. L’uppercut était le coup de grâce généralement. Avec toute la force que j’avais mis dedans je l’avais probablement mis à terre. Essayant de me calmer je m’approchais de lui avant de dire :

- Il y a des choses à dire et d’autre non. D’abord ne parle plus jamais de Lumen comme ça devant moi. Ensuite je ne suis pas ton ami, ni ton ennemi, alors garde tes surnoms pour toi. Après ne me sous-estime jamais. Et pour finir je veux que tu te rappelles pour toujours qu’un impur, non. Le seul impur qui a un jour réussi à te battre. Alors reste en dehors de mon chemin où la prochaine fois ce n’est pas que quelques coups que tu vas recevoir, mais bien plus. Et ceci n’est pas une menace mais une prédiction.

Je fis craquer les os de mon cou pour me détendre légèrement, gardant toujours Dolohov dans mon champ de vision. Je voyais la foule s’ameuter suite à la légère friction entre nous deux. Je soupirais d’un coup sec. Ça risquait de se faire entendre cette histoire. Je repris un sourire et tendis la main vers Dolohov :

- Je suppose que nous avons mis les choses au clair, n’est-ce pas Aleksey ? A très bientôt sur le terrain ou dans Poudlard. Après tout nous ne sommes pas ennemies, n’est-ce pas ?