✎ Caractère du personnage : par nature Mac est un type assez joyeux qui voit plus souvent le bon côté des choses que le mauvais. très branché « famille », il a une légère tendance à couver ceux qu’il considère comme des proches amis et voit d’un très mauvais œil la trahison (c’est son côté Poufsouffle), ce qui ne l’empêche pas de tromper, parfois, souvent, les pauvres filles qui tombent dans ses bras (c’est son côté James-Potter-coureur-de-jupons) car les petites amies ne font pas partie de la famille, vous suivez ? depuis que les résultats de ses BUSEs sont arrivés on le voit davantage concentré, beaucoup plus dans la lune, entouré de livres et de tonnes de parchemins qu’il étudie à une lenteur d’escargot, un stress étrange commençant à envahir son cerveau : malgré ses airs de pitre et d’insouciant naïf, il est terrifié à l’idée de sortir de Poudlard sans diplôme et de finir dans la boutique bric-à-brac de son père sans aucune sortie de secours.
  → avec les inconnus : il se mêle assez peu de ce qui ne le regarde pas mais part toujours du principe qu’on est innocent jusqu’à preuve du contraire. il est donc rare qu’il ait des préjugés, même sur les élèves des autres maisons, car à ses yeux il y a bien plus qu’une couleur d’uniforme dans le cœur des sorciers. si on l’y invite, il est capable d’avoir de longues discussions sans queue ni tête avec des personnes qu’il ne connaissait pas cinq minutes plus tôt et cela sans aucune gêne (un peu comme les rencontres de bars, mais sans bar).
  → avec ses amis : ses amis, ce sont le monde. non seulement Mac fait office d’animateur de groupe mais il est aussi l’épaule contre laquelle venir pleurer, de désespoir ou de rage, le sage aux conseils un peu bancals et le type qui vous laissera copier sur son parchemin (dans la mesure où il l’a fini avant vous, où vous arrivez à le lire et où vous jugez que ça ne vaut pas un Troll. assez peu probable donc, mais ça n’empêche pas Mac de proposer).
  → avec ses ennemis : les « ennemis » ou bien seulement « personnes qu’il a du mal à encadrer » sont souvent des gens qui le prennent de haut et qui n’ont pas d’humour, des personnes qui l’ont jugé avant que lui ne le fasse, qui se sont moqués de sa lenteur « toddique » ou bien qui ont enfoncé des idées stupides dans le crâne de sa sœur. pour eux, Mac n’a que de l’indifférence à donner. le jour où ils réaliseront leurs erreurs, peut-être (sûrement) leur pardonnera-t-il mais en attendant il ne se gêne pas pour renvoyer la balle quand elle arrive dans sa direction. simple question de fierté.

✎ La valeur du sang : Mac prend ces histoires de sang à la rigolade. pour lui il n’y a rien de plus réducteur, raciste et aberrant que de juger un individu sur son ascendance et il n’hésite jamais à le faire entendre. en plus de ça, les mariages arrangés entre familles de sang-pur lui laissent un goût amer en bouche, c’est juste… profondément médiéval à ses yeux.
   

✎ Histoire du personnage :
Mackenzie est né dans un village mi-moldu mi-sorcier d’Ecosse, de l’union de deux sorciers qui se sont littéralement tombés dessus au Ministère quelques années après leurs sortie de Poudlard. Sa mère descend d’une longue branche de sorciers écossais (cousins des Quintin, célèbres inventeurs du Quintin Black et assurant donc l’ambiance lors des réunions de famille), seulement peuplée ça et là de moldus, tandis que son père est un anglais né de deux parents moldus qui a gardé son accent cockney de Londres malgré vingt-cinq ans passés au Nord. Enfant capricieux, il s’est assez vite calmé à l’arrivée de sa sœur, Seonag, de quatre ans sa cadette, et a naturellement endossé le rôle de « protecteur » de son démon de petite sœur. Il a grandi dans une famille stable et loin d’être radine sur les démonstrations d’amour, ce qui a naturellement accentué son côté « grand nounours ». A côté de ça, il a commencé très tôt à buter sur les mots et sur la concentration en général et ce qui était au départ un éparpillement typique de garçon s’est transformé officiellement en dyslexie. Les cours à Poudlard n’ont jamais été faciles pour lui, il doit redoubler d’efforts pour être au niveau des autres tout en combattant une paresse innée, ce qui s’est traduit par un redoublement de sa troisième année – lorsque deux nouvelles matières sont venues s’ajouter au capharnaüm de base. Mackenzie, c’est la lutte pour rester à flots combinée à la nécessité de s’éparpiller et de tout discutailler ; c’est le type qui suivra toujours aveuglément la lumière au fond du tunnel, pour peu qu’il ne se fasse pas bouffer par ses démons intérieurs d’abord.