You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.
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You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.
La vie est une chose étrange, les jours se succèdent, nous menons chacun notre vie tranquillement dans ses murs de pierres, parfois, nous passions à côté des autres sans même prêter un regard. On pouvait entendre les conversations aller de bon train, ou encore les rires résonner entre les murs.La vie est une chose étrange, les jours se succèdent, nous menons chacun notre vie tranquillement dans ses murs de pierres, parfois, nous passions à côté des autres sans même prêter un regard. Alors j’avais décidé de partir, vagabonder, m’aventurer hors des murs de cette bâtisse, marchant dans le parc dans un premier temps puis avec un sourire m’aventurer entre les arbres de cette forêt dont l’accès nous était interdit, avec un petit paquet des berties crochues
J’aimais me balader dans ces lieux, entendre les brindilles craquer sous mes pieds, entendre les galops des centaures alors que je me cachais afin d’éviter qu’ils me voient. Et puis j’avais pris l’habitude avec Erin de parcourir les lieux. Cela nous avait valu quelques retenues, mais on s’enfichait bien, on aimait passer du temps ici et je dois dire que je ne comprenais pas ceux qui avaient peur d’un tel lieu. Et puis cela était toujours amusant de braver les interdits, alors pourquoi s’en priver. Et puis il y avait tellement de choses à voir dans ces lieux qu’on ne pouvait pas y venir un jour par soi-même.
Mais passons, je marchais donc dans ce lieu, cet endroit interdit, loin de tout ce brouhaha, seul. Je n’étais pas là pour réfléchir tranquillement, loin de toute cette population, non, j’étais juste là, car pour moi, c’était un des endroits le plus tranquille et/ou je pouvais faire peut-être une sieste sans qu’on vienne me déranger. Car il faut l’avouer, trouver un tel endroit au sein même de poudlard était loin d’être facile.
D’ailleurs, je trouvais ce que je cherchais un endroit calme où il n’y avait rien, juste des arbres et un espace où il n’y avait rien. Alors, je décidai de m’asseoir contre un arbre, mangeant tranquillement mes bonbons, sans trop me soucier de ce qui pouvait bien se passer autour de moi. Je faisais une grimace, tombant sur un bonbon au goût indescriptible, mais néanmoins affreux, je n’avais qu’une envie, c’était de le cracher de suite, mais je n’en fis rien. Au lieu de ça, j’avalais cette horrible dragée, alors qu’après on pouvait m’entendre me plaindre légèrement « J’aurais dû prendre de l’eau avec moi. »
Et oui, mes journées sont très passionnantes, il faut l’avouer, passer son temps à étudier ou encore manger des dragées surprises contre un arbre était des plus palpitant. Mais que voulez-vous, ma vie d’étudiant n’est pas une vie ou à chaque instant, je dois lutter pour ma vie, ou a chaque pas que je fais, je me diriger vers un tas d’ennuis qui me vaudront d’atroces blessures. Non, ma vie était plutôt tranquille, sans tracas, sans que je n’aie vraiment à penser de ce qui se passait dehors, alors oui, j’en profitais en mangeant ces drôles de dragées et me plaignant de leur goût. Puis après j’avais décidé de faire une sieste pour conclure cette partie de la journée bien remplie, alors je fermais les yeux prenant quelques minutes pour m’endormir.
Et c’est par un léger bruit de craquement que je me réveillais doucement, humidifiant ma bouche, car celle-ci était devenue pâteuse. Puis je me levais, m’étendis un peu, et sortis de ma cachette pour tomber nez à nez face à cette fille qu’Erin connaissait bien, répondant au nom de Lumen, si je ne me trompais pas. Je lui fis un léger signe de la main pour la saluer tout en lui disant un simple « Salut ». Je m’avançais un peu lui demandant simplement « Ça fait longtemps que tu es là ? » Tout ceci n’était que par pure politesse dirons-nous.
La gryffondor avançait dans la forêt interdite, sans imaginer que quelqu'un pourrait déjà se trouver auprès des sombrals. Ce lieu, elle le considérait carrément comme son refuge. Elle y allait à chaque fois qu'elle ressentait le besoin de s'isoler, de réfléchir en paix. La calme était, à ses yeux, sa meilleure compagne. Quant à la solitude, elle la décrivait souvent comme sa meilleure amie. Elle aimait les gens... seulement quand ils ne l'embêtaient pas trop. Elle ne s'ouvrait que très rarement. Elle n'exprimait jamais ce qu'elle ressentait. Au final, elle restait comme un mystère inaccessible. Peut être était-ce dû à cela qu'elle intriguait tant. Allez savoir. Dans tous les cas, elle se moquait bien de ce qu'on pouvait penser d'elle. Quoique. Tout dépendait de la personne aussi. Elle avait une peur bleue de décevoir Alisson, de s'imposer chez Aiden et elle se sentait très mal à l'idée d'avoir raconté un pan de sa vie au professeur Von Staël. Sa vie était quelque peu brisée ces derniers temps. Elle ignorait comment recoller les morceaux de cette image qu'elle s'inventait chaque jour. Difficile à faire dans de telles circonstances. Heureusement, il y avait quelqu'un qu'elle décrivait comme sa petite bouffée d'air frais, voire même comme un grand nounours des fois. Louison O'Caroll, toujours de bonne humeur, toujours prêt à la faire sourire. Elle venait le voir pour se changer les idées. Il trouvait toujours le moyen de la faire sourire. Et c'était surement pour cela qu'elle l'appréciait tant, parce qu'il était toujours authentique. Aucun artifice. Elle marchait donc dans le bois, se dirigeant vers son lieu favori. Une certaine satisfaction naissait en elle. Les feuilles craquaient sous ses pieds. Ce son doux et purement naturel lui faisait du bien. Elle souriait tout le temps quand sa chaussure appuyait sur le sol. Cela l'apaisait. La verdure quant à elle ne la dérangeait pas le moins du monde. Pour tout dire, c'était ça son monde : la nature. Finalement, le monde des êtres humains ne l'intéressait pas vraiment. Elle ne s'y sentait pas à sa place. Elle préférait le calme de la forêt à l'animation des sorciers. Les animaux lui semblaient tellement meilleurs que les êtres humains. Dans un sens, elle n'avait totalement tord. Elle arriva donc rapidement à l'endroit où elle voulait se retrouver. Elle leva les yeux en entendant un des sombrals battre des ailes. Elle afficha un faible sourire. Elle pensait déjà à ce moment en paix où elle pourrait boire de l'alcool et dessiner en même temps. Toutefois quelqu'un vint bouleverser son plan. Elle retrouva face à un garçon de sa maison et de l'équipe de sa maison, qu'elle connaissait finalement assez peu. C'est dans un silence religieux qu'elle avança tout en se demandant ce qu'elle pouvait bien faire à présent. Elle réprima un rire sarcastique tandis qu'il l'interrogeait. Depuis combien de temps se trouvait-elle là ? Elle ne saurait le dire. Elle savait qu'elle aurait pu très bien rester planter là pendant deux ou trois minutes sans s'en rendre compte.
Lumen lança un regard à sa bouteille tandis que la voix du gryffondor résonnait dans son esprit. Elle ne savait pas grand-chose de lui, sauf son nom et sa passion pour le quidditch. A dire vrai, elle n'avait jamais cherché à faire connaissance avec lui. Il faisait partie de ces visages étrangers sur lesquels on posait toutefois un prénom. Ethan. Un prénom simple, de toute évidence celui d'un sang mêlé. Les sang purs donnaient toujours des noms qui sortaient de l'ordinaire. La banalité du monde des moldus touchait rarement l'aristocratie sorcière. Seulement, Lumen se fichait bien de cette différence. Elle le gratifia d'un sourire forcé. L'envie de discuter était quasiment inexistante. Elle désirait rester seule, seule avec ses pensées noires et surtout sa bouteille d'alcool. « Je ne sais pas... cinq minutes peut être ! » Dit-elle dans un haussement d'épaules. Elle ne doutait pas une seule seconde de la politesse du garçon. Toutefois, elle voyait bien que l'intérêt qu'il lui portait était dérisoire. Et elle ne s'en offusqua pas le moins du monde. Ça la blasait que davantage. Elle ne comprenait pas pourquoi les gens s'efforçaient de montrer de la courtoisie. « Pourquoi faire semblant de t'intéresser à ma personne ? » Elle posa finalement ses fesses sur le sol, plaçant son sac sur le sol, la bouteille encore fermée juste à côté. Elle jeta un coup d’œil aux sombrals qui se promenaient ici et là. Il ne semblait pas faire attention à eux. Il était plus qu'évident qu'il ne pouvait pas les voir. Personne ne venait dans ce coin de la forêt si ce n'est pour leur tenir compagnie. Elle se dit alors qu'il s'était simplement perdu et qu'il ignorait totalement où est-ce qu'il pouvait se trouver. « C'est le cas n'est-ce pas ? Que je sois là depuis une heure ou dix minutes, ça t'importe peu. » Elle arqua un sourcil, le mettant au défi de dire le contraire. Elle attira doucement ses genoux vers elle, afin de pouvoir poser ses feuilles sur un support assez solide. De son sac, Lumen sortit donc son matériel pour dessiner, avant de reporter son attention sur sa bouteille qui ne demandait qu'à être ouverte. Elle soupira profondément. Elle ne se sentait pas la force de réessayer. Elle avait bien vu qu'elle n'était pas Hercule. Et son bras - recouvert de rougeur à cause du feu provoqué au marché nocturne- lui faisait encore mal. Faire un effort de plus serait presque inhumain. « Dis moi monsieur le batteur des gryffondors, t'as l'air d'avoir de la force dans les bras. Ça te dirait d'aider une fille en détresse ? » Demanda t-elle en levant les yeux vers Ethan. Elle marqua une pause comme pour réfléchir à la suite de ses paroles. Elle prit donc la bouteille et la montra au jeune homme comme pour lui signifier qu'il devait l'ouvrir. « Je te serais éternellement reconnaissante si tu me l'ouvrais. » Termina t-elle en agitant légèrement la bouteille pour qu'il comprenne bien qu'elle avait réellement besoin de son aide. Autant en profiter. Puis qu'est-ce qu'elle risquait après tout ? Qu'il lui dise non et après ? Ce serait dommage, mais elle n'en ferait pas du tout un flanc.
electric bird.
Ethan Ó Conchúir
+ SORCIER DEPUIS LE : 20/05/2015 + PARCHEMINS : 267 + LOCALISATION : dans la tour d'astronomie, l'infirmerie ( oui je suis partoutttttt)
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.
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You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.
Voilà, elle faisait partie de mon équipe, j’avais quelque peu oublié, cela montrait déjà tout l’intérêt que je portais à cette jeune fille. À dire vrai, je n’étais pas quelqu’un de curieux, du moins quand il s’agissait d’autres personnes, alors je ne me liais pas trop avec les gens. Bien sûr, j’avais des amis, j’avais fait la rencontre d’Erin, mais elle… Elle avait un don pour savoir parler avec les autres contrairement à moi. Vous pouvez mettre ça sur le compte du fait que j’ai passé une partie de mon enfance avec les moldu, ne me sentant pas vraiment à ma place, mais je n’aime pas remettre la faute sur les autres. Si j’avais du mal parfois, cela n’était dû qu’à moi.
Et Lumen, me répondit, me disant qu’elle n’était là que depuis 5 minutes, j’eus un petit sourire. Ainsi, elle aurait pu avoir le temps de me voir dormir, tranquillement, avec peut-être un filet de bave qui coulait au coin de ma bouche, bref l’image idéale. Mais bon, ce n’était pas comme-ci je me préoccupais de mon image, je n’avais jamais été du genre à m’embarrasser de ce genre de chose alors bon, cela n’avait aucune importance. Et je commençais à partir, voulant la laisser seule dans ce petit coin tranquille, dans cet endroit où il n’y avait rien de spécial, juste un espace vide, quand elle me posa cette question. Une bonne question à dire vrai, car même si c’était que par pure politesse, il était vrai que je ne m’étais jamais vraiment intéressé à elle. Puis elle s’assit sur les feuilles, accompagné de sa bouteille de bièreaubeurre, posant son sac près d’elle et regardant vers cet espace ou il n’y avait rien, comme si elle pouvait voir ce qu’il cachait. Alors j’eus un petit sourire, levai les yeux au ciel m’appuyant contre un arbre, tout en réfléchissant à ce que j’allais lui répondre. « Non, c’est vrai, que tu sois là depuis une heure ou même depuis 10 minutes n’a pas grande importance… Alors je dirais que cette formule de politesse n’est que le résultat de mon éducation. » Voilà, la superbe réponse que je lui fis, n’essayant nullement de lui cacher la vérité, et avec cette simple phrase, on pouvait facilement comprendre que j’avais par moment du mal à communiquer avec les gens.
Après, j’aurais pu partir, lui disant "à une prochaine fois" ou encore simplement, "on se revoit à l’entraînement". Mais je restais là appuyer contre cet arbre, regardant cette fille ramener son genou vers elle et puis posant les yeux sur sa bouteille et sortis un bloc et de quoi dessiner. Puis je soulevais un sourcil, alors qu’elle me demandait mon aide dans une phrase ou elle se décrivait comme était une fille en détresse et je ne pus m’empêcher de la regarder de manière perplexe lui disant « Toi ? En détresse ? » Puis je la vis agiter sa bouteille, la pris. « Donne-moi, ça. » J’étais prêt à l’ouvrir quand je m’arrêtais lui demandant « Tu me seras reconnaissante, donc tu me devras quelque chose… Je retiens » j’avais ce sourire provocateur que j’avais toujours dans ce genre de situation, j’aimais bien faire réagir les autres et elle ne serait surement pas une exception. Mais, allons ouvrir cette bouteille, je recherchais donc quelques choses qui pouvaient servir de lever et quand je trouvai, je plaçais la bouteille correctement. Je plaçais donc la bouteille de la bonne manière et d’un coup sec, je frappais dessus faisant ainsi l’effet de levier que je voulais obtenir, et cela fonctionna, la bouteille de la charmante Lumen.
Je revenais vers elle, lui tendant sa bouteille tout en lui disant « Voilà, m’étonne pas que tu n’aies pas réussi à l’ouvrir à la main. » Et sans trop savoir pourquoi je m’assis contre cet arbre ou je m’étais appuyé quelques secondes avant. « Quand tu as ce genre de bouteilles, il suffit de faire un système de levier. Au cas où, je ne serai pas là quand tu auras encore des bouteilles de bièreaubeure» et je restais là à la regarder dessiner, me demandant ce qu’elle pouvait bien voir. « Dis-moi, tout à leur, tu as regardé devant toi comme s’il y avait quelque chose. Et là, tu es en train de dessiner. Donc je me demandais ce que tu pouvais bien voir, là où il n’y a rien ? » Cette fois-ci, ce n’était nullement une question qui se voulait purement polie, il y avait vraiment un intérêt. Je me demandais ce qu’elle pouvait voir dans ce lieu, hormis les arbres et les feuilles qui étaient tombées de leur perchoir. Je n’éprouvais pas le besoin non plus de lui préciser que cela n’était pas par pure politesse.
Puis j’enchaînais en lui demandant simplement si elle comptait boire cette bouteille toute seule. « Et tu comptes boire, toute seule cette bouteille ? » Cela était un peu étonnant venant de ma part, mais si j’étais là avec elle autant lui parler un peu. Surtout que je n’avais pas très envie, retournez tout de suite.
« Je suis désolée pour toi alors. » Répondit-elle simplement en arquant un sourcil. Son éducation le poussait à faire preuve de politesse avec des personnes peu digne d'intérêt. Elle trouvait cela ridicule. Il se fichait bien d'elle. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais qu'importait. Il pouvait très bien se conduire ainsi, Lumen n'y prêterait pas la moindre intention. Elle n'était pas du genre à se vexer pour ce genre de choses. Elle aimait les choses simples, bien qu'elle soit excessivement compliquée. Ethan semblait presque aussi peu à l'aise avec les relations humaines qu'elle. Ce qui relevait du bon point. Au moins, elle n'avait pas à faire trop d'effort. S'ils avaient vraiment envie de discuter, la situation finirait bien par se décoincer. Mais pour le moment, elle ne rêvait que d'une chose ... la paix. Toutefois, elle se rendit bien vite compte que Ethan pouvait lui être utile et qu'il ne fallait pas cracher là-dessus. Il avait les muscles qu'elle ne possédait pas. Elle aurait très bien pu l'ouvrir avec un sort, mais la flemme d'user de la magie était bien présente en elle. Sans honte, elle lui demanda de l'aide, comme elle le faisait que très rarement. L'orgueil qui dominait en elle se révélait souvent dans ce genre de situation. Généralement, elle préférait s'entêter sans avoir à rendre quoique ce soit à personne. Les dettes... Elle avait très bien compris qu'elle ne pouvait pas pas en avoir. Sa tante, dans un sens, y était peut être un peu pour quelque chose dans cette affaire. Elle regarda donc Ethan fixement, en espérant qu'il accéderait à sa demande. De toute façon, cela ne lui coûtait rien. Un petit service de rien du tout. Elle ne lui demandait pas grand-chose. « Mmh... » Elle hésita longuement à répondre à la provocation d'Ethan. Elle le scrutait, essayant de deviner ses intentions. Que faisait-il exactement ? Est-ce qu'il la taquinait simplement ? Ce qui lui semblait quelque peu déplacé. Ils ne se connaissaient même pas après tout. Ou alors, il attendait réellement en échange ? « Prends note alors. Qu'est-ce que tu voudras ? Que je te borde le soir et que je te raconte une histoire les tout petits pour d'endormir ? » Répondit-elle du tac au tac. Elle observa Ethan un long moment pour savoir quelle réaction déformait le visage du jeune homme. De la surprise ? Du dégout ? De l'amusement peut être ? Elle s'interrogeait à ce sujet. Mais elle ne s'arrêta pas pour autant dans son élan et poursuivit en lui faisant un clin d’œil : « Je pourrais faire ça. Et promis, je ne raconterais à personne que tu as des problèmes avec ton oreiller. » Elle fronça les sourcils, mi sérieuse, mi amusée par la situation. En vérité, elle était tout à fait capable de balancer n'importe quelle rumeur sur le compte de qui que ce soit. Ça, elle s'en moquait éperdument. Elle n'était pas une gryffondor dans l'âme. Parfois, elle se demandait même comment elle avait pu finir dans cette maison. Elle inclina légèrement la tête sur le côté alors qu'il cherchait quelque chose, probablement pour faire pivot. Elle le regardait avec une certaine curiosité. Le désintérêt à l'égard d'Ethan avait quasiment disparu. Et quand il ouvrit la bouteille sous ses yeux, Lumen ne put s'empêcher de faire une remarque amusée : « Tu es plus intelligent que tu en as l'air. » Elle se mordilla la lèvre inférieure comme pour montrer qu'il s'agissait bel et bien d'une taquinerie. Elle le connaissait à peine qu'elle le chambrait déjà. Il fallait le faire tout de même. Quand il lui tendit la bouteille, Lumen la récupéra presque en vitesse. « Merci. » Dit-elle simplement.
Il reprit ensuite la parole, se lançant dans une explication. Elle l'écouta bien sagement tandis qu'elle commençait son dessin. Elle l'écoutait toujours, d'une seule oreille cette fois-ci. Elle n'avait pas besoin de se concentrer sur une même tâche pour faire les choses bien. « C'est gentil de me donner ce tuyau. » Une façon peut être différente de le remercier. Elle donna alors les premiers coups de crayons et c'est alors que Ethan lui posa la question que tous lui posaient. Qu'est-ce qu'elle voyait ici ? Espiègle, la gryffondor afficha un large sourire et regarda le sixième année. Le regard animé par la malice qui l'habitait. « Ce n'est pas parce que tu ne vois rien qu'il y a rien. » Répondit-elle dans une moue mutine. Elle avait vu juste. Il ne voyait pas les sombrals. Elle savait donc une chose de plus à son sujet. Il aimait le quidditch. Il était de sang mêlé. Et après, elle pouvait dire qu'il n'avait jamais croisé la mort de près. Tant mieux pour lui d'ailleurs. « Voyons voir si tu es observateur... Là, regarde le sol... » Dit-elle en pointant la patte d'un sombral. A ce même endroit une feuille venait de se faire déchiqueter sous le sol. « Ce n'est qu'un détail, mais il peut te mettre sur la piste. Dis moi, tu crois sincèrement que les carrioles avancent toutes seules ? » Pour beaucoup, elle passerait probablement du coq à l'âne, mais en vérité pas du tout. Elle savait elle... que les sombrals tiraient les carrioles. Ethan l'ignorait sans aucun doute. Et c'était la raison de cette interrogation. Elle le laissa donc cogiter à ce sujet et reporta son attention sur son dessin. Elle portait donc la bouteille à sa bouche quand Ethan lui posa une énième question. Elle se figea dans son élan, tourna la tête vers le jeune homme, prête à lui rire au nez. Finalement, il n'avait plus vraiment envie de partir. Elle voyait mal ce qui pouvait le convaincre de rester, peut être l'alcool justement. « C'est pas du whisky pur feu non plus hein ? C'est pas bien difficile à avaler. » Cette réflexion la faisait probablement passer pour une alcoolique... mais elle assumait totalement cette image. Elle était tellement habituée à boire assez régulièrement que ça ne lui faisait pas peur. « Enfin si tu veux partager, ça ne me dérange pas si je peux râler contre mes parents en paix, tout me va ! » Elle plongea son regard dans les yeux d'Ethan en espérant obtenir une réponse assez rapidement. Pour tout dire, elle ne voyait pas d'inconvénient à discuter un peu avec lui, bien au contraire. Il avait un côté sympathique qu'elle appréciait déjà chez lui. Elle l'avait toujours regardé de loin, sans trop l'approcher. Elle ne s'était jamais réellement intéressé à lui. Mais le hasard les avait réuni au beau milieu de la foret interdite. Alors autant en profiter pour faire connaissance. Elle n'allait quand même pas cracher sur l'idée.
electric bird.
Ethan Ó Conchúir
+ SORCIER DEPUIS LE : 20/05/2015 + PARCHEMINS : 267 + LOCALISATION : dans la tour d'astronomie, l'infirmerie ( oui je suis partoutttttt)
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Cette fille était plus intéressante que je ne l’aurais cru, Erin m’en avait déjà parlé, mais je n’avais jamais prêté un très grand intérêt pour elle. Je ne l’avais parfois entre aperçus dans cette salle commune, ou encore à la table de Gryffondor. Je l’avais croisé lors des entraînements de quidditch, ainsi que dans nos matchs, ce qui n’était nullement dur, puisque nous faisions partie de la même maison. Je lui avais toujours trouvé un air froid et distant, cet air qui ne vous donne pas envie de connaître la personne. Mais voilà, aujourd’hui, elle me montrait une facette d’elle que je ne connaissais pas, que je n’avais même pas aperçu alors que j’avais croisé son regard. Elle m’avait tiré un sourire amuser, avec cette phrase en guise de réponse à ma provocation. Je ne pouvais nier qu’elle ne manquait pas de répondant, et que j’appréciais ce genre de personne. Et quand je lui avais ouvert sa bouteille, elle me gratifia d’une nouvelle phrase qui se voulait taquine à laquelle j’avais répondu aussitôt « Que veux-tu, j’ai toujours bien caché mon jeu.» Cela était une chose étrange, je n’aurais jamais cru qu’un jour je puisse entamer une conversation avec cette fille, encore moins la provoquer ou encore même répondre à ses phrases taquines. Et aussi bizarre que cela puise paraître, je me sentais plutôt bien ici.
Puis viens le temps des explications, celle à ma question, celle où je lui avais demandé, elle me répondit de manière énigmatique, avec un brin de malice, et large sourire qui lui allait bien. Elle m’avait répondu par une simple phrase à laquelle j’avais juste dit « Je vois. Alors qu’y a-t-il à voir ? » Et comme pour répondre à ma question, elle me montra du doigt un endroit bien précis. Alors je tournais la tête pour apercevoir ce qu’elle voulait que je voie, vis une feuille se déchiqueter sous mes yeux, alors qu’il n’y avait rien. Cela me fit froncer légèrement les sourcils, réfléchissant déjà ce qui venait de se passer, sans vraiment prêter attention à ce qu’elle disait. Tout ce que j’avais entendu fut cette simple question, celle qui me demandait si je croyais que les carrioles avançaient toute seule. Bien sûr que non, je ne l’avais jamais pensé, et même, j’avais été intrigué, j’avais toujours voulu savoir ce qui tirait ces voitures, toujours voulut les voir. Mais quand j’avais découvert la vérité dans un livre de la bibliothèque, et quand j’avais lu la manière dont on pouvait les voir. Je fus heureux soudainement de ne pas avoir ce don.
Puis je regardais la jeune femme a qui je tenais compagnie, me demandant si réellement, elle pouvait les voir et tout ce que je lui trouvais à dire fut simplement « Si c’est ce que je crois… Alors, je suis content de ne pas les voir. » La plupart des gens se seraient contenté de dire un simple désolé, avec un air triste et affliger et auraient peut-être demande qui cela était. Moi, je me trouvais chanceux de ne pas pouvoir observer de telles créatures. Cela n’était pas un manque d’empathie, car j’étais désolé pour elle, désolée qu’elle ait connu ce genre d’expérience. Mais pas au point de lui demander ce qui s’était passé, car cela ne me concernait nullement. Alors je préférais me relever, allant m’installer près d’elle pour partager cette bièreaubeurre dans un sourire « Râle autant que tu veux contre tes parents, ce n’est pas un souci. » La regardant dans les yeux comme elle le faisait, puis je lui pris doucement sa bouteille de sa main, et portai le goulot à la bouche pour boire une gorgée. « Alors quels sont tes griefs contre tes parents ? » Puis je lui rendis sa bouteille, et observai le peu de coups de crayon qu’elle avait laissé sur son bloc de dessin. Alors je pointai du doigt ce bloc, « C’est les sombrals que tu voulais dessiner ? » Décidément que de questions aujourd’hui ! Peut-être était-il temps pour nous de faire connaissance, après tant d’années à nous croiser dans nos entraînements, ou encore dans notre salle commune. Alors, pourquoi ne pas profiter de cette bièreauberre, et de cette petite conversation, même si elle râlait contre ses parents ? Mais qui ne râlait pas contre eux, moi-même je me trouvais à râler contre ma mère, ou encore contre mon père, voir même mon beau-père. Mais, je n’allais pas m’étaler sur ma vie qui n’avait rien d’extraordinaire, elle était quelque peu banale comparer aux autres que je côtoyais chaque jour.
Lumen tourna la tête vers Ethan pour le scruter. Elle le détailla des pieds à la tête tandis qu'il cherchait à comprendre où elle voulait en venir. Elle voyait bien qu'il réfléchissait. Alors pour lui laisser la chance de le faire dans le calme, elle se remit à dessiner la scène qui se déroulait sous ses yeux. Elle réprima un sourire quand il émit une hypothèse. Il connaissait donc l'existence des sombrals. Ceux qui y prêtaient attention se comptaient sur les doigts d'une main. Mais ce qui lui dit la rassura sur la bêtise humaine. Elle savait que beaucoup à sa place aurait été désolée pour elle. « Et tu as bien raison. » Sourit-elle. Elle ne se voulait en aucune façon gentille, mais elle restait lucide. Personne ne rêvait de connaitre la mort uniquement pour voir des créatures mystérieuses qui n'intéressaient personne. Les seules personnes qui comme elle pouvaient les admirer étaient deux professeurs. Autant dire qu'elle ne souhaitait à personne de se trouver dans le même cas. Même ses pires ennemis. Les sombrals la fascinaient, certes, mais elle éprouvait parfois cette sensation d'être différente parce qu'elle pouvait les voir. Toutefois, l'heure n'était pas aux réflexions mais aux discussions. Ethan semblait décidé à présent de faire causette avec elle. Ce qui finalement l'ennuyait quand même quelque peu. Elle désirait râler, pas faire connaissance, même si dans le fond, ça ne la dérangeait pas. Elle l'observa donc s'approcher d'elle pour discuter plus amplement. Elle inclina légèrement la tête. Ce n'était pas un problème pour lui, mais pour elle si. Elle se voyait mal râler finalement. Elle dévoilerait probablement quelque chose qu'elle voulait secret. Elle s'abstint donc de tout commentaire, dans l'espoir qu'il change de sujet. Quand il se saisit de la bouteille sans même qu'elle ait eu le temps d'en boire une goutte, la seule réaction qu'elle eut fut un simple : « Hé ! » Et sans faire attention aux protestations de la lionne, le garçon avala une gorgée de la bouteille comme si de rien n'était. Elle le fixa, les yeux lançant des éclairs. Elle se préparait à l'attaquer, le griffer peut être, lui taper l'épaule, lui claquer la joue. Non mais oh. Il disait être poli, par contre, la galanterie n'était pas son fort. La douce Lumen montait déjà son plan de défense quand il lui tendit de nouveau sa bouteille, en lui posant cette question qui la mit hors d'elle. Il venait de lui manquer de respect en lui attrapant sa bouteille des mains sans même lui demander et là il osait lui poser une question ? Elle ne laisserait pas faire. Elle récupéra donc sa bouteille avec la violence qui la caractérisait. Contradictoire, Lumen était devenue un volcan au bord de l'implosion. Et dire que ça commençait bien... « Je ne compte pas te le dire. Par contre, je vais te parler de ce que je te reproche ! » S'exclamma t-elle en arquant un sourcil, prête à lui sauter à la gorge, comme pour défendre une chose importante... Son honneur peut être ? Elle ne savait pas en fait. Elle était juste choquée qu'il ait pris sa bouteille des mains. Elle se conduisait un peu comme une enfant à qui on venait de retirer son jouet. L'alcool avait probablement autant d'importance à ses yeux, que le jouet pour le gamin. « Tu connais peut être la politesse, par contra la galanterie ... ça te passe totalement au dessus de la tête ! Espèce de ... malotru. » Le mot était piètrement choisi, mais au moins, elle disait clairement ce qu'elle pensait. Elle faisait ce genre de choses qu'avec les personnes qu'elle connaissait bien, enfin de manière générale.
Finalement, elle approcha la bouteille comme s'il s'agissait de la chose la plus précieuse du monde. Pourtant en observant clairement Ethan, elle comprit rapidement qu'il était purement inoffensif. Inutile de monter sur ses grands chevaux... si ? « Tu devines rapidement les choses. » Ironisa t-elle en réponse à sa dernière question. Dessinait-elle des sombrals ? Oui bien sûr que oui. Pourquoi viendrait-elle ici après tout ? Elle hésita longuement avant de lui apporter une réponse plus correcte. Elle posa donc le calepin sur le sol à côté de son sac, prête à continuer une conversation civilisée. Elle inspira profondément avant de boire elle-aussi une gorgée de ce breuvage qui réchaufferait son corps durant un instant. Un court instant peut être, mais ça suffirait. « C'est ce que je fais à mes heures perdues. Je les dessine. Je viens ici plusieurs fois par jour. Puis, c'est si ... » Elle marque une pause involontairement, cherchant le mot adéquat pour décrire l'endroit. Elle lança un coup d'oeil à Ethan comme pour essayer de trouver la réponse dans ses traits. Finalement, ce ne fut pas le cas. Et elle releva la tête pour regarder le bout de ciel que les arbres ne dissimulaient pas. « ... si calme et paisible. Personne ne vient jamais ici. Quand tu cherches la paix, c'est l'endroit idéal. » Le bas de la tête posé sur l'arbre, Lumen ne voyait plus Ethan, mais elle sentait qu'il l'écoutait -attentivement peut être. Elle affichait un sourire quelque peu blasé, mais accompagné d'une certaine tranquillité. Elle était bien Lumen, ici, dans son élément. elle n'avait plus besoin de chercher. Si elle pouvait passer sa vie ici, elle le ferait. Même si elle devait à chaque fois retourner à la civilisation. C'était son refuge, son chez elle. « Puis les sombrals sont des créatures géniales, pleines de surprises, qui ne te jugent pas. Ils feraient peur à n'importe qui, pourtant, quand tu les vois, tu ne peux t'empêcher des les apprécier, de les admirer même. Les sombrals sont tellement... insaisissables et mystérieux. Et pourtant si simples. Ils sont rejetés de la société à cause de ce qu'ils représentent. Mais quand je vois l'espèce humaine comment elle se conduit en général, je me dis qu'ils valent tellement mieux que nous. » Elle laissa un rire sarcastique exploser dans l'air, un long rire purement significatif. Elle reporta finalement son regard sur Ethan et dans un vague sourire, elle lui posa cette question : « N'est-ce pas ironique que la mort soit plus douce que la vie ? » Lumen dans toute sa splendeur : cynique et délicieusement fataliste.
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Ethan Ó Conchúir
+ SORCIER DEPUIS LE : 20/05/2015 + PARCHEMINS : 267 + LOCALISATION : dans la tour d'astronomie, l'infirmerie ( oui je suis partoutttttt)
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.
❆
You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.
Un sourire, sur son visage s’était dessiné un sourire, cela lui allait plutôt bien, il donnait à ses yeux un petit éclat que j’aimais bien. Je l’avais regardé passer ses coups de crayon sur les feuilles de ce bloc et je devais admettre que sa compagnie était plutôt agréable. Mais quand je pris sa bouteille, tout changea en un coup, ce sourire avait soudain disparu, et elle devenait quelque peu possessive avec sa bouteille. Cela me tira un sourire, surtout quand elle commença dans son monologue au sujet de mon impolitesse. En soi, elle n’avait pas tort, j’avais été impoli en ne la laissant pas prendre la première gorgée. Je m’étais même attendu à une réaction plus violente. Mais ce ne fut nullement le cas, elle garde seulement cette bouteille près d’elle, comme si elle protégeait un trésor, et cette scène me tira un petit rire. « Bon en guise d’excuse, demain, on se retrouve ici, j’apporte une bièreaubeurre et je te laisserai boire la première gorgée. Enfin si tu veux. »
Mais alors que je pensais que l’ambiance allait se refroidir, que lumen changerait radicalement, elle resta la même. Lumen me parla, de manière ironique, mais nullement en colère et alors qu’elle prononçait ces mots, moi, je regardais le dessin qu’elle avait commencé. Il y avait un peu plus que les traits donnant ainsi une vague idée de la forme qu’avaient ces créatures. Je trouvais cependant triste qu’on ne puisse pas les admirer qu’après avoir vu la mort, j’aurais bien voulu les voir, sauf sous ses conditions. Cependant, grâce à elle, maintenant, je pouvais les admirer par ses dessins, d’ailleurs, elle semblait avoir un certain don pour cette activité. Pour ma part, je n‘avais pas se talent, les seuls dessins que j’avais produits étaient ceux de la maternelle, ou cela ressemblait plus à un gribouillage abstrait et par la suite à de simples bonshommes en bâton. Et alors, qu’elle parlait me disant qu’elle aimait cet endroit, je relevais mon regard, pour la regarde, une fois de plus dans les yeux. J’avais toujours fait ça, regarder mes interlocuteurs droits dans les yeux, c’était une chose importante, une des seules manières dont on pouvait voir toutes nos émotions que ressentait l’autre personne. Alors, oui, je la regardais fixant ses yeux bleus. J’aimais ce contraste, ses cheveux bruns et cette couleur bleus, j’avais toujours trouvé que cela se mariait bien ensemble et je le pensais encore maintenant l’observant, alors qu’elle me parlait. « Alors je tacherai, de ne pas venir trop souvent troubler les lieux. »
Et elle appuya sa tête contre un arbre, alors j’en profitais pour m’allonger, tout en l’écoutant. Elle me faisait l’éloge des sombrals, m’expliquant qu’il était des êtres incroyables. Elle me parla des êtres humains, me disant que les sombrals valait mieux qu’eux. Je ne pouvais lui donner tord, l’être humain savait faire mal que ça soit aux autres races, qu’à la sienne. Il y avait chez nous un côté autodestructeur effrayant, comme-ci l’être humain ne pouvait se contenter de ce qu’il avait. Pour lui l’être était bien souvent plus vert chez son voisin et il en venait à le jalouser. Où alors, il était dans l’incompréhension et par ce fait rejetait tout ce qui ne rentrait pas dans ses normes. L’être humain n’était pas la belle de créature, je ne pouvais le nier. Je tournais la tête vers Lumen qui à nouveau souriais et alors je lui répondis aussi par un léger sourire. Elle trouvait ironique que la mort fut plus douce que la vie. Moi, je trouvais ça quelques parts logiques.« Pour ma part, je pense que l’humain aime s’autodétruire, c’est ainsi qu'il se révèle la plupart du temps. Les gens se réunissent dans la souffrance, se nourrissent d’elles pour pouvoir avancer, c’est même grâce à elles qu’ils se rassemblent pour les plus grandes causes. » Je marquais une pause, tournai la tête vers les feuillages. « Mais je trouve ça dommage, que l’on ne puisse admirer ces créatures qu’avec l’expérience de la mort » puis à nouveau, je regardais à nouveau Lumen, à vrai dire, je ne savais que dire pour le moment, alors je me contentais juste à l’observer, sans dire un mot. Mais que dire, certainement pas qu’aux moins grâce à elle, je pouvais désormais admirer les sombrals par ses dessins, cela sonnait bien égoïste, cela me donnait l’impression de profiter d‘elle.« Cela est égoïste de te dire ça. Mais au moins grâce à toi, et même si ton dessin n’est pas fini, au moins je peux avoir une idée de ce à quoi ils ressemblent. » Décidément, je n’étais vraiment pas doué pour les relations humaines. « Soit dit en passant, tu dessines bien. »
Elle accepta d'un hochement de tête la proposition d'Ethan. Elle n'avait absolument rien contre l'idée de partager une bonne bouteille avec une personne qu'elle aurait tendance à apprécier grandement. Et revenir ici avec lui ne la dérangeait pas non plus, bien au contraire. Elle adorait cet endroit. Alors, elle n'allait pas reculer devant les opportunités. Toutefois, malgré son petit coup de sang, Lumen resta égale à elle-même. Elle n'avait aucune envie de plomber l'ambiance loin de là. Elle aimait faire connaissance. Et Ethan lui semblait tout à fait sympathique. Enfin à sa façon. Elle répondit donc à sa dernière question, sans trop réfléchir, exprimant sa manière de penser. Ethan avait réellement les réponses qu'il fallait, pas pour surprendre la gryffondor, mais plutôt pour la faire sourire. Dans d'autres cas, elle aurait probablement arraché la tête de personnes maladroites qui auraient répondu autre chose. Elle se contenta donc d'un hochement de tête tout en poursuivant. Quand elle se stoppa, elle reporta donc son attention sur le jeune homme tout sourire, en espérant qu'il trouve de quoi lui répondre. Elle n'avait absolument rien contre un débat, au contraire. Elle aimait alimenter son cerveau de conversations constructives et utiles. Un échange de point de vue ne pouvait qu'être bénéfique pour son esprit bien bordélique. Elle écouta donc attentivement son nouveau camarade. Il avait une opinion tout à fait satisfaisante, ni naïve, ni cynique, juste réaliste, comme elle aimait. Elle songea même que quelque part, il avait entièrement raison. Elle pouvait piocher dans son passé pour donner des exemples, mais elle s'abstiendrait de tout commentaire. « L'Homme est masochiste, il aime souffrir. Que serait-il sans la souffrance ? Que deviendrait-il s'il se retrouvait dans un monde utopique ? Il s'ennuierait. » Rire sarcastique. Regard ironique et perçant. Lumen haussa finalement les épaules. Ethan était à présent couché a même le sol. Elle fronça les sourcils en le découvrant ainsi. Il allait faire une sieste ou ? Mais non, il semblait prêt à poursuivre une conversation. Bon bah... Tant qu'à faire. « Se rassembler dans la souffrance pour les grandes causes ? Oui bien sûr... Dans l'histoire, c'est tellement ça. » Elle haussa les épaules. Quand elle voyait ce qu'avait donné la décapitation de Louis XVI en France par exemple, les guerres de religion contre les musulmans ou les conquêtes en Amérique. Tout ça avait à chaque fois entrainé des choses plus terribles. L'effet domino. « C'est dommage oui, ce sont des créatures fascinantes, il faut le dire. Mais les sombrals sont quand même mieux ainsi. Autant dire que leur apparence peut effrayer... les enfants par exemple. Il vaut mieux qu'ils soient ... invisibles. » Ce n'était pas tout à fait le mot qu'elle cherchait, mais tant pis. Il ne fallait pas s'en formaliser. Lumen choisissait toujours ses mots avec attention, mais cette fois-ci son anglais lui échappait, sans trop savoir pourquoi. Pourtant, elle maniait bien la langue de Shakespeare.
Puis Ethan reprit la parole, ce qui fut fort apprécié. La jeune femme ignorait quoi ajouter. Elle ne voyait pas ce qui pouvait apporter un peu plus d'intérêt à cette discussion simple. Ils ne faisaient qu'apprendre à se connaitre après tout. Il ne fallait pas s'attendre à grand-chose non plus. C'était tout nouveau pour eux deux après tout. Quoique pour le moment, ils n'étaient pas très sauvages... juste assez difficilement bavard. Leurs sujets de conversations étaient assez creux, sauf peut être celui sur les sombrals. Et seul Merlin savait ô combien la gryffondor adorait parler d'eux, les dessiner, les admirer, les dorloter même parfois. Il lui arrivait parfois de venir ici avec un sac rempli de fruits, comme des pommes dont ils raffolaient d'ailleurs. Lumen inclina la tête sur le côté. Une idée s'immisça dans son esprit quand il avoua qu'il aimerait tout de même les voir de ses propres yeux. Indécise, la gryffondor mordilla la lèvre inférieure, en pesant le pour et le contre, le regard plongé dans celui plus foncé d'Ethan. Il parlait, pas beaucoup certes, mais il faisait la conversation. Et Lumen voyait bien qu'il y mettait les formes tout en se montrant franc. Elle appréciait ce genre de personne honnête, sans subtilité, qui ne se prenait pas la tête. Il ne ressemblait en rien aux autres garçons qui avaient pu croiser son existence. Il n'était ni torturé, ni maladroit, ni séducteur, ni manipulateur. Non, il était plus... naturel tout étant appréciable. Il n'avait pas le monopole de de la sociabilité, mais elle l'aimait déjà un peu. Un sourire satisfait se dessina sur son visage quand il ajouta un compliment comme pour se rattraper aux branches. « J'ai une idée. » Quatre mots dits dans un souffle, mais qui signifiaient déjà beaucoup. Quand Lumen Macmillan trouvait quelque chose à faire, elle faisait tout pour qu'on la suive. Elle se leva donc et s'approcha d'Ethan, à présent allongé sur le sol. On aurait dit qu'il se préparait à dormir à la belle étoile. « Allez, lève toi, paresseux. » S'esclaffa t-elle en s’accroupissant pour lui donner une tape sur l'épaule. Elle lui attrapa donc le bras et le secoua comme pour lui montrer sa détermination. « Ce n'est pas parce que tu ne peux pas les voir que tu ne peux pas découvrir par toi-même à quoi ils ressemblent ! » Insista t-elle dans un ton plein de malice. Quand il fut sur ses pieds, elle lui tira le bras, en espérant qu'il la suivrait sans problème. Il n'opposerait pas trop de résistance s'il était réellement curieux. Elle observa les sombrals qui étaient regroupés. Elle attira l'un d'eux en tendant la main doucement. Lumen pouvait se montrer délicate, douce et gentille avec les sombrals et violente avec les êtres humains. Au contact des animaux et créatures, elle débordait de sympathie. « Tiens voilà. » Dit-elle en posant tranquillement la main sur le museau du sombral qui s'approchait d'eux. « Vas y doucement, il ne te connait pas encore. » Poursuivit-elle en le gratifiant d'un sourire, ravie d'avoir eu cette idée lumineuse. Puis une question lui traversa l'esprit. Curieuse, Lumen crut bon de lui demander ceci : « Dis-moi, tu suis quelles options ? Normalement, on parle des sombrals en soins aux créatures magiques, c'est peut être là que tu as appris leur existence. Personnellement, j'ai pris ça et divination... Je le regrette un peu, je dois l'avouer. La divination, c'est un peu de l'hébreu pour moi. » Une façon à elle pour lui montrer qu'elle s'intéressait tout de même un peu à lui. C'était une amitié en devenir n'est-ce pas ? Il n'y avait vraiment pas de raisons pour que ça tourne mal... Lumen espérait en tout cas que ça continuerait ainsi...
electric bird.
Ethan Ó Conchúir
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You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.
Cette rencontre était des plus agréable, nous discutions de tout est de rien si l’on pouvait dire tout cela. Je pouvais la voir sourire face à ma manière de penser, à cette idée que l’être humain ne s’épanouissait que dans la souffrance. Mais elle avait l’air plutôt d’accord sur cet état de fait. Beaucoup de personnes m’auraient dit que ma vision des choses était sinistre, et qu’elle était totalement fausse. Beaucoup de personnes auraient dit que l’homme était un être courage qui osait s’opposer aux malheurs pour rendre les mondes meilleurs. Mais seulement l’homme ne voyait nullement le problème dans sa globalité, tout ce qu’il savait, c’était foncer tête baisser, sans même voir les conséquences de ses actes. L’homme était un être égoïste et ne pensait qu’à son bien-être et non à celui des autres. Mais revenons à Lumen, elle qui souriait à ma réponse et qui ironisa sur l’être humain, ce qui me tira un léger rire et je répondis également sur un ton sarcastique « Oh, il trouvait de quoi créer un autre problème et se lancerait dans un combat, digne de l’humanité. Donc il ne s’ennuyait pas longtemps » puis je l’écoutais parler, fermant les yeux, non pas pour dormir, juste pour me concentrer sur ce qu’elle disait. Et au fur à mesure où elle parlait, je laissais un sourire glisser sur mes lèvres. J’aimais notre conversation, j’aimais parler avec elle-même si nous n’échangions pas beaucoup de mots. Cela n’était pas une conversation prise de tête, juste un échange d’opinion tout ce qui avait de plus normale et j’aimais ce genre de conversation.
Et cela était agréable de se retrouver ici, avec des animaux que je ne pouvais voir, coucher sur ce tapis de feuilles. Alors j’avais passé les mains sous ma tête, j’avais complimenté Lumen sur ses talents de dessinatrice. Après il eut un léger silence, je ne savais pas ce que cette fille faisait peut-être avait-elle repris ses dessins, peut être buvait-elle à sa bouteille. Elle avait ce petit côté énigmatique, qui se mélange à un certain charme naturel et elle avait une manière de penser que j’appréciais. Puis soudain, elle s’était levée, puis était venue s’accroupir près de moi me disant qu’elle avait une idée. J’ouvrais les yeux la regardais encore une fois dans les yeux essayant de savoir ce qu’elle voulait, puis recevait une petite tape sur l’épaule me disant de me lever en me traitant de paresseux. Alors je rigolais de bon cœur la regardant avec un sourire et lui répliquant « Dis celle qui a demandé au garçon que je suis de lui ouvrir une bouteille. Alors qu’elle aurait pu le faire par elle-même en utilisant la magie. » Puis elle me prit mon bras et je la laissais faire. Je la regardais toujours intriguer de ce qu’elle allait faire, et se mit à secouer mon bras pour que je me lève. Alors encore une fois, je rigolais de bon cœur tout en lui disant « Très bien, je me lève. »
Mais sa phrase restait énigmatique et j’étais curieux de voir ce qu’elle allait faire pour que je puisse connaître par moi-même ses créatures. Je la laissais me guide, me remettant entièrement a-t-elle. Elle me faisait avancer tenant toujours mon bras, puis me fit attendre un peu, pour poser ma main sur ce qui semblait être un museau. Je penchais légèrement la tête, souris à nouveau du coin de la bouche tout en commençant doucement à caresse ce que je sentais sous ma main. Cela était une sensation bizarre, sentir ses êtres alors que je ne voyais rien, « C’est quand même bizarre, pouvoir, les sentir, mais pas les voir. » Et doucement, je venais mettre ma deuxième main sous sa gueule, caressant doucement à ce qui ressemblait plus un squelette avec une fine peau posé dessus. Puis Lumen me posa la question à savoir ou j’avais pu entendre parler des sombrals. Elle me parla du cours en soins de créatures magiques. Je l’écoutais me parler du cours de divination, ce qui semblait être un peu comme si on lui parlait chinois. Je commençais à quitter le museau passant sur les joues de l’animal, puis sur les flancs le caressant doucement. Alors que je répondis à Lumen. « Non, en fait, j’étais curieux de savoir ce qui tirait les carrioles. En fait, j’ai pris Défense contre les forces du mal et métamorphose. Soins aux créatures magiques n’est pas vraiment ma tasse de thé, ni même la divination. C’est un domaine trop vague pour moi et avec trop de paramètres hasardeux. J’avoue avoir une certaine méfiance pour ceux qui disent connaître l’avenir. » Je continuais à caresser le sombrals alors que je lui disais, « C’est vrai une bonne idée merci. » Puis enfin, j’arrivais à l’endroit qui semblait être des ailes. Alors je fronçais les sourcils, me retournant vers ma nouvelle amie. « Ils savent voler ? » C’était une question sans vraiment être une question, et soudain une idée me traversa l’esprit. Une idée assez folle et qui serait à la fois bizarre, mais une bonne idée où du moins je l’espérais. Alors avec un grand sourire et un regard espiègle. « Tu crois qu’ils voudraient bien nous laisser monter sur leur dors pour qu’on puisse faire une tour dans les airs » je la regardais avec un sourire malicieux, attendant sa réponse et espérant qu’elle me réponde par une affirmation.
La gryffondor avait eu une idée. Une belle idée même. Il se plaignait de ne pas savoir à quoi ils ressemblent. Il avait même sous entendu que le vague dessin du sombral suffisait pour en avoir une vague image. Seulement, Lumen ne se contenterait pas de ça. Il fallait souvent penser aux autres sens pour compenser l'un dont on était privé. Et dans ce cas-là, Ethan était aveugle. Les sombrals disparaissaient devant lui. Mais qui aurait envie de les examiner ? De les épier ? A la place du sixième année, Lumen serait bien content de ne pas pouvoir observer ces symboles de la mort. Elle éclata de rire quand Ethan répondit. En effet, elle était paresseuse. Et elle l'assumait totalement. Elle aurait très bien pu utiliser la magie. « Et alors ? On ne parle pas de moi après tout, n'est-ce pas ? » Sourit-elle en lui faisant un clin d’œil. Cependant, elle ne se laisserait pas abattre. Elle ne perdrait pas la face. Elle continua donc sur sa lancée, saisissant son bras avec force. Elle voulait absolument l'aider, lui montrer la route. Ce qui était invisible à première vue pouvait très bien apparaitre d'une autre façon... par le toucher par exemple. Finalement, la fermeté de Lumen eut raison d'Ethan. Il céda à ses envies. Il se leva, avec l'aide de la poursuiveuse. « Super ! Tu as bien raison ! Tu fais bien... tu ne seras pas déçu, je te le promets. » S'enthousiasma t-elle en le tirant déjà vers le sombral qui les fixait avec attention depuis quelques temps. Lumen le connaissait depuis quelques temps celui-là. Il se trouvait dans son petit carnet et les feuilles à papier plusieurs fois. Et à chaque fois, elle se satisfaisait du résultat. A force de les dessiner, elle avait appris à tous les reconnaitre, à les différencier. Un sabot différent, une oreille de plus petite taille. Elle resta vague et énigmatique avec son camarade de maison. Ce qui la caractérisait tellement. Puis finalement, ils atteignirent leur but. Ethan put toucher le sombral en question. Lumen resta un peu à l'écart, laissant Ethan découvrir cette nouvelle créature tout seul. Elle avait des questions, enfin une en particulier. Elle supposait qu'il avait entendu parler de ces chevaux ailés en soins aux créatures magique. C'est alors qu'il lui dit une petite chose. Une petite risette fendit le visage de la brune. Elle appréciait de plus en plus Ethan. Pour tout dire, physiquement, il lui plaisait bien aussi. Elle préférait largement les bruns aux blondinets. Et Ethan ne faisait pas minet... comme Barry. Donc il partait avec tous les points positifs possibles aux yeux de Lumen. Gâté par la nature autant physiquement que moralement. « Je ne peux qu'imaginer ce que cela peut faire. » Dit-elle en regardant ses pieds. Quelle magnifique vue que ses chaussures noires sans artifice. Elle n'aimait pas trop causer de son passé, mais y penser lui faisait tout aussi mal. Et sans le faire exprès, Ethan venait de la pousser à y songer. Ses joues rosirent légèrement. « Pour te donner une idée, cela fait un peu plus de huit ans que j'ai vu la mort. Du coup, depuis que je suis à Poudlard, je peux les voir. » Elle se demanda ce qu'il lui prenait de parler de son histoire, aussi brièvement possible. Même si elle ne disait finalement pas grand-chose, elle savait que ce n'était pas réellement le sujet le plus passionnant pour faire connaissance. D'ordinaire, elle s'abstenait de tout commentaire là-dessus. Mais autant s'ouvrir un tout petit peu, maintenant que Ethan le savait depuis un petit moment. En lui disant qu'elle les dessinait, Ethan l'avait compris. Inutile de le préciser. Lui-même trouvait cela dommage que la mort ne soit que l'unique portail pour se laisser aller à la contemplation des sombrals. « J'aurais peut être préférer les découvrir dans un livre ou comme toi. Mais bon, c'est la vie. Il est vrai que je suis assez jeune pour avoir connu une telle épreuve, mais soit. cela arrive, souvent malheureusement. Mais je ne me plains pas non plus. Dans le monde, il y a tellement d'autres personnes qui souffrent davantage que moi. Tu n'es pas d'accord ? » Elle haussa alors les épaules comme pour dédramatiser son expérience. Elle ne pleurait jamais Lumen. Elle restait forte. Parfois, on la jugeait froide, insensible et inhumaine. Quelque part, peut être était-ce le cas. Elle l'ignorait en fait. Elle avait perdu son innocence depuis longtemps. Elle avançait dans la vie avec lassitude. Les choses extraordinaires la laissaient de glace. Mais les petites choses simples la touchaient elles par contre. Comme cette rencontre un peu ordinaire. Ca lui plaisait bien finalement. Faire connaissance avec Ethan. Leur conversation se faisait naturellement. Finalement, Lumy poursuivit sur sa lancée, posant la question qui lui brûlait les lèvres depuis un sacré moment. Elle ajouta à cette interrogation quelques informations sur sa vie à elle comme pour le convaincre d'y répondre. Elle espérait vraiment qu'il lui apporterait un peu d'importance et qu'il la considérerait assez.
Lumen cligna plusieurs fois des yeux en entendant la réponse d'Ethan. Deux s'offraient à eux. Soit Ethan n'était pas doué en cours, soit il se moquait d'elle. Les deux lui semblaient probable, ne le connaissant pas le moins du monde. Elle ne l'imaginait pas mauvais élève pourtant à moins que... Il ne l'avait tout simplement pas comprise. C'est ce qui apparaissait le plus évident à la petite brunette. « Je vois. » Dit-elle simplement les sourcils, tout en prenant son air sérieux. Elle se plaça de l'autre côté du sombral pour faire face à Ethan, même si le museau de l'animal la gênait un peu pour regarder son nouvel ami dans les yeux. Tant pis, elle s'y ferait. Tout en caressa elle-aussi la créature, elle poursuivit prête à se moquer ouvertement du jeune homme. Elle n'en ratait jamais une pour taquiner, chambrer, ridiculiser. Des blagues douteuses, elle en faisait presque tout le temps. Son côté moqueur n'avait d'égal que sa violence et sa dureté. « Tu dois être vraiment mauvais élève pour n'avoir réussi que deux matières aux buses... » Elle marqua une pause, tentant de se donner un air totalement indifférent. Son ton semblait neutre. Pourtant à l'intérieur, elle jubilait à l'idée de l'enterrer plus bas que terre. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Mmh, laisse moi deviner. » Elle parut réfléchir pendant de longues secondes, se tapotant le menton. Puis ses grands yeux s'illuminèrent de malice et elle prit la parole. « Erin a oublié de jouer les réveils ? » Elle fit la grimace, songeant à la manière dont la rouquine pouvait réveiller ses amis. Elle la voyait déjà hurler dans le dortoir des garçons, ouvrir les rideaux sans ménagement. Quoique Erin pouvait très bien être une marmotte. Dans ce cas-là, elle ne pouvait que supposer que Cassie faisait le sale boulot et devait de secouer sa meilleure amie le matin. « Ou Calixte a tellement ronflé la nuit que tu dormais sur ta copie ? » Cette supposition était crédible, peut être même trop vue la légèreté de leur discussion. Donc elle reprit sur le même ton dans une autre lancée : « Ah non t'as louché sur le derrière de l'examinatrice ou de l'examinateur que sais-je ! Je suppose que le professeur MacCarthy doit plaire à beaucoup de jeunes hommes. Mais tu préfères peut être les blondes. Malheureusement, l'année dernière Miss Sangster n'enseignait pas. » Elle lança un coup d’œil à Ethan, lui adressant un sourire mutin. Mais elle n'allait pas du tout s'arrêter en si bon chemin. « Par chance, le corps professoral n'est pas desservit non plus côté homme. Tu as vu le professeur de botanique... Comment dire que sa petite amie a bien de la chance ? Par contre, il serait indélicat de parler ainsi du professeur de vol, c'est tout de même le meilleur ami de mon cousin. » Elle fit mine d'être choquée par ses propres propos avant d'éclater de rire tellement elle se trouvait ridicule. Elle ferma les yeux, passa une main dans ses cheveux. « Alors mon cher Ethan, soit ce que je te dis ne t'intéresse pas une seconde, soit tu es trop absorbé par les sombrals pour prêter attention à ce que je te raconte. » Un large sourire se peignit alors sur le visage de la gryffondor, ce qui signifiait qu'elle s'arrêtait là. Une discussion qu'elle aurait pu avoir avec un ami, sans tabou. Pourtant, elle le connaissait à peine. Leur conversation amicale n'avait démarré qu'une quinzaine de minutes à peine avant ce passage là. Ethan reprit la parole à son tour, lui posant une question assez... stupide et surtout rhétorique. Cela s'entendait et se voyait. Que voulait-il faire au juste ? Elle hésita un moment avant de répondre. Toutefois, il ne lui laissa pas le temps de réagir, vue qu'il l'interrogea de nouveau. Il désirait donc faire un tour. Pourquoi pas ? Les sombrals volaient, haut souvent. Mais où allait ? Survoler le château ? Faire un petit tour dans le parc ? Elle ne souhaitait en aucune façon révéler l'existence des sombrals. Puis, si on la voyait, les élèves viendraient surement la voir pour lui poser des questions. Elle ne supporterait probablement pas ça. Elle fronça donc les sourcils en songeant à cette idée. De toute façon, rien ne l'empêchait de répondre à cette question. Elle verrait bien par la suite. « Oui, ils nous laisseraient monter sur leur dos sans problèmes. Ce sont des créatures gentilles. Puis ils ont la force de chevaux. Il n'y a finalement pas beaucoup de différence. Mais tu es sûr de vouloir voler sur une créature invisible ? Surtout que tu ne pourras peut être pas la diriger. » Elle le scruta comme pour l'inciter à montrer sa détermination. Pour tout ce qui touchait les sombrals, elle préférait rester prudente. Elle ne doutait pas une seconde de son courage, loin de là cette idée, mais elle choisit d'avoir confirmation. Et pour cela, il fallait s'assurer qu'il était réellement motivé. Elle espérait que ce ne soit pas des paroles en l'air. Elle n'aimait pas du tout qu'on lui pose des questions pour rien. « Je n'ai jamais essayé de leur grimper sur le dos, mais on peut toujours essayer si tu le souhaite réellement. » Elle contourna donc le sombral pour rejoindre Ethan et posa instinctivement sa main droite sur le bras de ce dernier. Elle pencha la tête sur le côté et le contempla quelques instants, dans le silence. Elle le jugeait un peu étrange de se lancer dans l'inconnu de la sorte, c'est pourquoi il piquait de plus en plus la curiosité de Lumen et surtout il montait nettement dans son estime. Puis dans un murmure, elle le questionna de nouveau : « Ca ne te fait pas peur de ne pas pouvoir les voir ? »
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Ethan Ó Conchúir
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J’aimais beaucoup cette journée, j’étais parti pour faire une simple balade, agrémenter d’une petite sieste et voilà que je m’étais retrouvé à faire la connaissance d’une personne, dont je n’avais fait que passer à côté. Cela était bien regrettable, car Lumen était quelqu’un avec beaucoup d’esprit, et qui me faisait rire. Avec elle, la discussion venait tout naturellement sans que je me force, les mots sortaient simplement, même si cela n’était pas pour dire de longue. À vrai dire, je n’avais jamais été très doué pour parler, pour dire des mots pour ne rien dire, même si cela m’arrivait souvent avec Erin, j’aimais juste être avec mes amis, les entendre, parler et n’intervenir qu’au moment opportun. Mais voilà, avec Lumen cela semblait une autre tournure, parlant avec une facilité déconcertante, nous étions partis d’une simple demande de sa part, une demande anodine. Puis nous avions dérivé sur ces sombrals, c’est animaux que je ne pouvais voir et, mais qu’elle oui, déjà en cela, il y avait un monde qui nous séparait. Pourtant, nous avions trouvé, ou plutôt elle avait trouvé un moyen de nous rapprocher. Elle m’avait forcé à me lever de mon matelas de feuilles, avait pris ma main pour la poser sur le museau sur cette créature imaginaire qui devenait soudain bien réel.Alors, j'avais parcouru le corps de la créature, et Lumen elle, se confia. Je m'étais alors arrêté, revenant vers elle pour le regarder, alors qu'elle observait ses pieds. Elle me parla de son expérience, m'avouant que cela faisait 8 ans qu'elle pouvait les voir 8 ans qu'elle souffrait de la perte d'un être chère. Elle me laissait cette impression qu'elle n'avait pu faire sortir cette souffrance, qu'elle avait gardée en elle tout cela depuis tout ce temps, sans qu'elle ne puisse vraiment dire qu'elle aussi avait souffert. Je la laissais finir, nous laissant quelque instant dans le silence, puis d'un geste de la main, je remontais son menton, pour que je puisse la regarder dans les yeux. « Cela ne veut pas dire que ta souffrance n'est pas moins importante que la leur. Et ce n'est pas pour ça que tu dois te retenir de montrer que tu souffres, même si cela fait 8 ans. Tu as le droit de souffrir de cette disparition et qu'on accorde l'attention qu'elle mérite. » Cette fille avait bien plus de coeur et d'abnégation que l'on pouvait le croire ou qu'elle le montrait. Car alors même qu'elle souffre, elle pensait à celle des autres sans vraiment penser à la sienne. « 8 ans. Ça fait beaucoup, d'années à souffrir sans rien dire. » Cela était une invitation déguise, si elle voulait me parler, elle était libre de le faire.
Puis un peu après elle se mit à rire, me taquinant sur ma réponse au sujet de mes cours. Il était vrai qu’avec ma réponse cela donnait l’impression que je n’avais pas réussi beaucoup de cours. Mais à vrai dire, je n’avais pas bien compris, j’étais bien trop absorbé par la découverte des sombrals, alors je n’avais mentionné que deux cours. Mais je la laissais avec plaisir, se moquer de moi, alors je la regardais avec un petit sourire humectant mes lèvres. J’étais content de l’entendre rire, de revoir se visage souriant qu’elle avait montré alors qu’elle voulait me forcer à me lever. Je la laissais donc établir ses théories, laissant échapper un petit rire à chacune d’elle. Pour ça, on ne pouvait pas dire qu’elle ne manquait pas d’imagination, bien au contraire même si sa théorie comme quoi j’aurai maté le professeur de potion, je contournais le sombrals pour voir Lumen que celui-ci me cachait et elle continuait dans ses théories farfelues parlant cette fois des hommes, me disant que celui de botanique n’était pas repoussant. Alors je me rapprochais d’elle la forçant quelques parts à se mettre dos contre le sombral, restant très proche d’elles toutes en lui disant avec un sourire au coin des lèvres et la regardant toujours droit dans les yeux réduisant la distance qui nous séparait à plusieurs centimètres « Je préfère les filles, elles sont plus agréables à regarder. » Cela n’était pas vraiment de la draguer, du moins pour moi, juste de la provocation chose que j’aimais faire, surtout avec les personnes que j’appréciais. Alors oui, j’appréciais beaucoup lumen, même si nous venions à peine de faire connaissance. « Puis je n’aime pas, les femmes plus âgées que moi. Je préfère qu’elle soit dans ma tranche d’âgées que moi. » Et après cette petite provocation, que j’avais faite avec un sourire. Je m’écartais d’elle doucement retournant de l’autre côté de cet animal. Puis je reprenais notre sujet. « J’ai également potion, sortilège, arithmancie, rune, histoire de la magie. Moldu même si ça ne me sert pas à grande chose, vu que ma mère est une moldu. Soins aux créatures magiques, même si je n’aime pas. Et Astronomie. »
Et voilà, je posais enfin ma question, celle qui demandait si les sombrals savaient voler, et elle me répondit que oui. Mais elle me demanda également si j’étais sûr de vouloir voler, et pour toute réponse, je haussais les sourcils, avec un large sourire. Puis elle venait me rejoindre, tout en disant qu’on pouvait essaye de grimper sur leur dos, posant à nouveau sa main sur mon bras. Elle pencha la tête comme si mes paroles pouvaient sembler étranges, alors que je ne trouvais pas cela si bizarre. Pour moi, je devais éprouver cette sensation, comparer celle qu’on avait lorsqu’on volait avec un balai. Alors je posais mains sur ses épaules et comme pour confirmer ma détermination. « Je te fais la courte échelle, tu grimpes sur son dos et moi, je monte derrière toi. Et on fait un tour au-dessus du lac. Ainsi, on ne se fera pas repérer par quelqu’un… Aller grimpe. » Et sans même lui donner l’occasion de répliquer, je la fis monter lui faisant la courte échelle. Après quoi, je montais à sa suite derrière elle, passant mes bras autour d’elle. « Je m’en remets entièrement à toi. »
Et quand nous fûmes, tous les deux, montés, et que je me sois habitué à avoir l’impression de flotter dans les airs, on décolla du sol. La sensation était plus que bizarre, j’aimais voler, sentir le vent contre ma peau, avoir cette impression que de liberté que je ressentais à chaque fois, c’était toujours le moment ou mon esprit ne pensait plus à rien, ou il se déconnectait totalement de ce qui se passait sur la terre ferme. Mais ici, il y avait quelque chose d’étrange, je pouvais voir le sol, j’avais cette impression que rien ne me retenait et que c était moi qui volais sans l’aide d’aucun animal. Je pouvais voir l’eau défiler sous Lumen et moi, je trouvais tout ça fascinant, je me rapprochais de Lumen, resserrant mon étreinte lui disant à l’oreille « On devrait faire ça plus souvent. » J’aimais vraiment voler même si cela était sur une créature qui m’était invisible et j’aimais de plus en plus passer du temps avec cette fille.
Lumen n'aimait pas parler d'elle et il se trouvait que rien que ce petit aveu la gênait déjà. Partager sa souffrance ne faisait pas vraiment partie de ses habitudes, bien au contraire. Le regard rivé sur ses pieds, elle fut forcée de regarder autre chose, le visage de son coéquipier. D'un geste de la main, il avait relevé son menton comme s'il était peiné et qu'il allait lui avouer une chose de la plus haute importance. Cependant ce qu'il lui dit fit doucement sourire la jolie brune. Cela la rassurait en un sens qu'il ne la juge pas, qu'il se contente juste de la... soutenir. Beaucoup d'autres à sa place aurait été désolé et l'aurait dit. Toutefois, Ethan n'avait nullement besoin de le formuler, cela s'en ressentait à travers ses gestes et son regard. On disait que les yeux étaient les portes de l'âme, peut être était-ce réellement le cas. « C'est gentil de me dire ça. » Elle se demanda s'il le croyait vraiment, mais soit. Il pouvait bien le dire, de toute façon, ça faisait chaud au coeur, même si cela ne durait que quelques secondes. Un ébauche de sourire prit place sur le visage de la petite gryffondor tandis qu'il poursuivait déjà. « J'ai parfois l'impression que ça fait une éternité, en effet. » Se contenta t-elle de dire. Elle ne souhaitait pas s'étendre à ce sujet. Ce n'était jamais agréable d'entendre des nouvelles aussi sinistres. Et Lumen aimait bien leur petite conversation pleine d'enthousiasme, de divertissement, qui était destinée à les forcer à faire connaissance. Et ça commençait bien. Elle avait appris un certain nombre de choses à son sujet en si peu de temps. « C'est rare que je ne me sentes pas comme un ovni quand je parles de ça avec quelqu'un. Tu dois avoir un donc ou quelque chose comme ça pour mettre les gens à l'aise. » Elle marqua une pause, montrant que sa bonne humeur remontait en flèche à présent, qu'elle ne se laissait pas démonter comme ça, qu'elle ruminait pas les mauvaises expériences et qu'elle savait aussi recouvrer la joie qui émanait d'elle. « C'est chouette. » A ses yeux, il n'y avait pas besoin d'en ajouter. La réponse d'Ethan à sa question lui parut étrange. Défense contre les forces du mal et métamorphose seulement ? Elle choisit donc de se moquer ouvertement de lui en cherchant des théories abracadabrantes qu'elle lui partagea sans hésiter. Elle remarqua que toutes avaient un effet positif sur Ethan. En effet, il souriait à chaque fois. Ce qui satisfaisait Lumen. Elle lui laissa enfin la parole et sa réaction surprit la jeune Macmillan. Il se rapprocha dangereusement d'elle comme un garçon prêt à attraper sa prochaine proie. Seulement, Lumen n'avait pas du tout l'impression d'être la cible d'un jeu de séduction. Elle voyait bien qu'il faisait cela davantage pour la provoquer que pour l'agacer. Ce qu'il dit fit rire intérieurement la brunette. Il n'était pas gay, en un sens, cela ne dérangeait pas Lumen et la rassurait même un peu. Pourquoi ? Allez savoir. Pourtant, elle n'avait rien contre les homosexuels. Non, non, il y avait autre chose. Elle se mordilla la lèvre inférieure, réfléchissant à ce qu'elle pouvait apporter comme réponse.
« Je suis ravie de t'entendre dire ça, j'aurais été déçue que tu préfères la saucisse aux courbes féminines » Dit-elle avec amusement, le regardant droit dans les yeux. Lumen était dépourvue de scrupule et de subtilité. Le tact lui manquait cruellement, mais elle s'en fichait royalement. Elle avait parfaitement conscience qu'il la provoquait uniquement. Il ne fallait pas voir dans ce petit échange une quelconque drague. Et Lumen se prenait d'ailleurs au jeu avec plaisir. D'autres filles, des saintes nitouches auraient été offensées à sa place, pas elle. Il continua sur sa lancée, toujours certain d'obtenir une réaction. Il était évident depuis le début que Lumen ne prendrait pas la fuite à la première remarque. « Les femmes mûres t'indiffèrent, voilà qui est intéressant... » Lentement, mais surement, il s'éloigna finalement d'elle pour revenir à sa place initiale de l'autre côté du sombral. Ni une ni deux, elle fit un demi-tour sur elle-même afin de le regarder tandis que la conversation battait son plein. Il était loin le temps où ils n'échangeaient que des regards et de vagues salutations. Il répondit à sa question, citant toutes les matières qu'il suivait. Pour avoir réussi toutes ces buses dans ces différents domaines, il ne faisait aucun doute qu'il devait être un élève sérieux. Pour tout dire, elle n'avait jamais entendu des professeurs se plaindre du gallois. Lumen appréciait grandement les personnes travailleuses et brillantes. « Impressionnant. Tu m'as l'air studieux et bon élève pour avoir validé autant de matières. C'est super ! Surtout que certains professeurs acceptent les élèves qu'avec un effort exceptionnel minimum. » Lumen savait que les Buses étaient difficile et s'y préparait depuis des mois. Elle révisait bien sûr, chaque soir durant quelques heures et le week-end aussi. Elle avait de l'avenir, c'était évident. La conversation revint sur les sombrals et leur capacité à voler. La poursuiveuse souhaitait réellement être certaine que son camarade de maison avait réellement envie de monter sur le dos de cette créature, de voler dessus et d'y rester durant un certain temps. La réponse qu'elle obtint la laissa sceptique. Elle hésita, mais n'eut pas le temps de répliquer qu'il se plaçait déjà pour lui faire courte échelle, ce qui signifiait qu'il était déterminé. Elle posa donc ses mains sur le sombral, les deux aux extrémités l'une de l'autre et posa son pied sur les mains d'Ethan improvisées en étrier. Elle parvint non sans mal à s'installer, trop préoccupée par la position qu'elle devait prendre, elle ne remarqua pas comment le garçon grimpa à son tour. Il s'installa juste derrière à elle et s'accrocha bien à sa taille. « J'espère que tu as raison de me faire confiance. » Sourit-elle peu assurée. Elle était tout sauf confiante à ce sujet. Elle ignorait comment s'y prendre. C'était la première fois qu'elle allait voler à dos de sombral. Elle était toujours accoutumée au balai, tout comme Ethan, mais lui n'allait pas devoir faire voler le sombral. Elle se dit alors qu'il s'agissait donc comme de monter un cheval.
Elle donna donc des petits coups dans les flancs du sombral pour lui demander d'avancer, ce qu'il fit sans discuter. On aurait dit qu'il en avait l'habitude. Obéissant le sombral déploya ses longues ailes quand ils sortirent de la foret et se retrouvèrent près du lac. Ils survolèrent l'étendue d'eau durant plusieurs secondes qui se transformèrent en minutes. C'est alors que Ethan se rapprocha d'elle, serrant l'emprise qu'il avait déjà sur elle et lui glissa quelques mots à l'oreille. Un petit rire s'échappa de ses lèvres et Lumen tourna légèrement la tête pour observer le jeune homme en biais. « Oui. » Un simple mot soufflé. Elle ne voyait pas vraiment quoi ajouter. Elle se sentait bien sur le dos du sombral, à voler au dessus de l'eau, avec un nouvel ami avec elle. Toutefois, les bonnes choses avaient toujours une fin. Alors Lumen se résolut à entrer et la créature le comprit rapidement. Sur le retour, Lumen était apaisée, mais aussi satisfaite. Elle avait complètement oublié ses petits soucis durant quelques instants. Cela faisait du bien. Sur la terre ferme, Lumen fut attristée que ce petit moment prenne fin. Ethan descendit le premier et Lumen suivit après. « Merci de m'avoir proposé ton idée. » Fit-elle en déposant un bisous sur la joue gauche d'Ethan. Lumen était douce par nature, malgré les apparences. Il ne fallait que gratter la surface. Ça demandait peut être de la patience, mais cela en valait le coup. « Ça a dû te faire bizarre de voler de la sorte, je me trompe ? » Elle recula d'un pas, mais avait toujours la main posée sur le bras du garçon. Elle devenait facilement tactile quand elle était bien en compagnie de certaines personnes. Il lui arrivait en effet de tenir les poignets des personnes qu'elle aimait bien sans vraiment s'en rendre compte. Mais comment lui en vouloir ? « Alors dis moi mon cher copilote, comment as-tu découvert ta passion pour le quidditch ? C'est ton père qui t'a donné envie de devenir batteur ? D'ailleurs, je me demande, ce n'est pas difficile de concilier deux mondes, celui des moldus et des sorciers ? Je suppose que tu dois avoir des amis qui ne connaissent pas l'existence de la magie. Qu'est-ce que tu leur racontes quand tu reviens à Poudlard ? » Tant de questions à l'affilée qui prouvaient du grand intérêt que Lumen portait à son nouvel ami. Elle le gratifia d'un large sourire avant de reprendre la parole : « Désolée de me montrer si curieuse, mais je veux tout savoir sur toi maintenant. » Quoique elle exagérait tout de même un peu. Lumen n'aimait pas raconter sa vie et se disait bien que les autres pouvaient ne pas apprécier la chose aussi. Et elle respectait tout à fait ce choix.
electric bird.
Ethan Ó Conchúir
+ SORCIER DEPUIS LE : 20/05/2015 + PARCHEMINS : 267 + LOCALISATION : dans la tour d'astronomie, l'infirmerie ( oui je suis partoutttttt)
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.
❆
You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.
JCette journée était des plus agréable, j’apprenais à connaître cette fille que j’avais entre aperçus, cette fille dont je ne m’étais jamais vraiment intéressé jusqu’à présent. Appeler ça comme vous le voulez, une coïncidence ou le destin, mais notre découverte de l’un de l’autre se faisait tout naturellement. Elle me montrait un visage que je n’avais jamais vu, même quand j’avais que posé, un instant, mon regard sur elle, elle m’avait toujours paru, froide et distante, une de ses personnes qui ne se laissait pas approcher si facilement. Mais ici ce n’était pas le cas, elle s’était légèrement dévoilée, montrant que sa vie n’avait pas toujours été une vie bien sage, qu’elle avait eu son lot de malheur. Elle avait montré des parcelles d’elle, affichant un tout autre visage, montrant qu’elle ne pensait nullement à elle, me donnant cette impression qu’elle s’effaçait quelque part face aux autres, même si elle avait un caractère bien trempé, d’après Erin et elle l’avait. Elle ne s’était pas laissé démonter par ma provocation, ce que la plupart des filles auraient fait. Elles auraient eu les joues rouges, le regard fuyant, mais pas elle, Lumen avait décide de me regarder dans les yeux répondant à ma provocation, après avoir eu cette petite manie de se mordre la lèvre inférieure, une manie que j’aime bien. Et à ses réponses, j’avais eu un large sourire, content qu’elle n’ait pas fait comme les autres.
Puis nous avions repris notre conversation, sur le sujet de nos cours, lui disant tous les cours que je suivais, même ceux que je n’aimais pas. Elle trouvait ça impressionnant, alors que moi non. Je ne savais ce que j’allais faire dans la vie, alors autant mettre toutes mes chances de mon côté même si je m’accordais des frasques avec Erin, donc pour moi, il était tout naturel d’avoir plusieurs options. Mais il est vrai que la plupart se concentraient sur ce qu’ils allaient faire après tout ceci, après cette petite bien tranquille. Mais il était vrai aussi que Lumen était un an en dessous de moi et donc elle était en plein de cette période où nous passions notre temps à étudier « Si tu veux de l’aide pour tes buses, je peux t’aider. » Puis j’avais l’habitude, j’essayais de faire étudier Erin, même si cela était parfois sans espoir. Non pas que ma meilleure amie soit nulle, bien au contraire, mais elle avait un caractère distrait et donc la moindre chose pouvait la déconcentrer. Parfois, cela était même frustrant, mais je l’adorais quand même. Mais soit, revenons à Lumen et moi.
Et enfin, nous partîmes par la suite dans les airs avec ce sombrals, Lumen devant pour qu’elle puisse diriger l’animal, moi derrière qui était monté de façon étrange. Elle n’était pas sur d’elle, à vrai dire même moi à sa place, je n’aurais as été très rassuré, et qu’elle me confia qu’elle espérait que j’ai eu raison, lui avait simplement dit. « Tout se passera bien, au pire, on tombera dans le lac » avec un large sourire. Puis nous avions pris notre envol. La sensation était totalement différente, rien avoir avec un balai, et le fait de voler sur une créature qui m’était invisible avait quelque chose de bizarre, je pouvais voir l’eau défiler. Nous avions passé un petit moment volant de cette manière Lumen dirigeant le sombral, me répondant oui dans un sourire, au fait de voler plus souvent ainsi. Puis nous étions revenus sur la terre ferme, descendant en premier, puis aidant Lumen à descendre de cet animal. Elle déposa un baiser sur ma joue, me remerciant pour cette idée, je la regardais avec n sourire lui disant que ce n’était rien et qu’au moins nous avions passé un bon moment. Elle venait encore de me montrer une facette d’elle dont je n’avais jamais entendu parler, ce côté doux et très tactile. Elle n’avait plus cette attitude du début, tout avait bien changé en si peu de temps que cela était quelque peu déroutant. J’étais satisfait de cette journée, de ce moment passé avec elle et je voulais qu’il continue ainsi, resté à parler avec elle. Cela ne me dérangeait nullement, au contraire, j’aimais beaucoup parler avec cette fille et cela semblait réciproque. Elle avait laissé sa main sur mon poignet, alors qu’elle me parlait… Ou plutôt me posait un tas de questions sur moi et sur ma vie qui était partagée entre le monde des sorciers et celui des moldu. Elles défilèrent sur vite qu’elles me tiraient un petit rire alors que je me défaisais de son étreint au poignet pour lui prendre la main et l’attirer un peu plus loin que les sombrals, là ou on avait laissé sa bouteille tout en lui disant « Viens, laissons les un peu tranquilles. » Puis je la libérais avant de m’asseoir à nouveau sur les feuilles, alors qu’elle s’excusait avec un large sourire, me disant qu’elle voulait tout savoir sur moi. Cela me surprit pendant un instant, et d’ailleurs, j’avais un regard qui le trahissait, puis je passais légèrement ma langue sur mes lèvres pour les humecter, suivit « Ce n’est pas grave, ça ne me dérange pas. Mais c’est donnant donnant. »
Je le regardais avec un sourire, réfléchissant à ce que j’allais lui répondre. Alors en premier, je lui parlais de la difficulté de vivre dans les deux mondes « Pour certain, non ce n’est pas difficile, leurs parents ont trouvé leur équilibre. Pour les miennes… Disons que s’a été scabreux. Ma mère n’a su que très tard que mon père était sorcier, et elle a eu du mal d’accepter ce monde. Mais maintenant elle est heureuse, vivant avec un homme de son monde et mon demi-frère et ma demi-sœur. » Ma mère avait toujours aimé ces habitudes et n’aimait pas qu’on vienne chambouler son petit monde. Alors quand elle avait su pour mon père, cela avait été un choc et au fond elle, elle aurait aimé que je ne sois pas comme lui. Mais cela n’était pas pour ça qu’elle avait voulu que je renie ce que j’étais, elle savait que je ne pouvais pas. Alors elle m’avait laissé partir chez mon père. Mais j’avais été heureux pour elle, heureux de savoir qu’elle avait trouvé un homme avec qui elle pouvait partager son monde et j’avais été content d’avoir un frère et une sœur, même si je ne les voyais pas beaucoup. Je prenais quelque feuille, laissant à Lumen sa bièreaubeurre, me rappelant de la manière dont j’avais trouvé ce magazine, ma réaction quand j’avais vu ses images bouger, avec ses personnes sur leur balai. Je me souviens que j’avais trouvé ça trop ‘cool’ cela avait été mes mots quand j’en avais parlé à mon père. J’avais même eu l’idée de rentrer dans une équipe pro après mes études. Maintenant, je n’étais plus trop sûr de ce que je voulais faire. Mais à se souvenir, j’avais un large sourire qui se dessinait sur mon visage et je le racontais à Lumen « Et pour le quidditch… J’ai découvert ça dans un magazine de mon père quand j’allais chez lui, après que mes parents aient divorcé. Quand j’ai vu ses joueurs sur leurs balais, tout ce que j’ai dit fut “Wouaw” et j’ai dit à mon père que je voulais faire ça. Voilà comment ma passion pour le quidditch a commencé. Avec un simple magazine. » Puis j’enchaînais avec mes amis moldu, qui étaient au nombre de 0. « Et non, je n’ai pas beaucoup, pour ne pas dire du tout d’amis moldu. En fait, quand mes parents se sont séparés, j’ai été vivre avec ma mère. Elle m’a mis dans une école de moldu, mais je ne me suis jamais vraiment senti à ma place. Alors, je restais un peu à l’écart des autres. Mais tout le monde à trouver sa place maintenant, c’est le principal. » Je parlais plus qu’à mon habitude, normalement, je n’aurais pas dit autant, je n’aurais pas raconté ma petite vie, et je continuais, racontant cette fois un peu plus sur ma mère. « Même si ma mère n’aime pas trop que je parle du monde des sorciers à mon frère et à ma sœur quand je les vois. Elle aime ce qui est pour elle normal, un monde ou personne n’est capable de faire voler une table ou une voiture à l’aide d’une baguette et d’un sort. Je pense que s’il l’avait pu, elle l’aurait même caché, comme un lourd secret familial. Mais elle n’a pas non plus envie que je renie ce que je suis malgré ce qu’elle pense. »
Je n’étais nullement à plaindre, ma vie n’avait nullement été horrible, mis à part ça mon enfance avait été heureuse, malgré ce moment où mes parents s’étaient séparés. « Sinon il n’y a pas grand-chose à dire sur moi, j’ai eu une vie plutôt tranquille mise à part la séparation de mes parents, mais rien de bien grave. » Puis je regardais lumen avec un large sourire. « Et toi alors, quel grand mystère entour Lumen Macmillan ? » Comme je lui avais dit, cela était donnant-donnant, et même si je n’étais pas du style trop curieux, le fait que l’on s’échange de telles paroles, me donnait cette envie de la connaître un peu que sous les traits d’une fille de l’équipe de quidditch et de ma maison. « Et ne te défile pas, Miss Lumen. »
Lumen écouta sagement le long récit d'Ethan. Il lui arrivait très rarement de se confier, mais aussi de poser autant de questions à la suite. Elle n'aimait pas ça. Faire sa curieuse était une chose qui la dépassait. Généralement, on venait à elle plutôt que l'inverse. Et vue son caractère très explosif, elle ne donnait pas envie de lui faire des confidences. Donc finalement rares étaient les personnes qui s'ouvraient et qui devenaient aussi transparentes à ses yeux. Le passé et la personnalité du garçon se dessinaient donc peu à peu. Le batteur venait donc d'une famille recomposée, une mère moldue, un père sorcier. Il avait de la famille lui aussi, des demi-frères, des demi-soeurs... Bref quelque chose d'assez anodin. Rien de très intéressant en effet. Cependant Lumen ne perdait pas espoir d'entendre quelque chose d'intriguant. Elle vivait beaucoup au jour le jour, même si elle essayait toujours de se projeter dans l'avenir. Elle était toujours en quête d'une aventure. Les histoires banales des autres la rendaient presque exceptionnelle, ce qui la satisfaisait un peu. Elle préférait se dire que quelque part, elle était unique, ce qui faisait sa force. Elle avançait ainsi, grâce à cette histoire que beaucoup cherchait à comprendre, à déchiffrer. Qui n'avait jamais voulu percer le mystère Lumen Macmillan ? Cette petite brune aussi inaccessible et que sociable, coincée dans son monde, cette bulle qui la protégeait et qui la rendait toujours plus unique. La gryffondor se mura dans le silence. Elle ne cilla pas, devint de marbre, telle une statue. Elle était devenue immobile, sans vie. On aurait dit qu'on lui racontait une expérience à couper le souffle. C'était juste sa manière à elle de montrer son intérêt. La bouche fermée, les yeux ouverts comme des billes, elle attendait sagement la suite. Dans certains cas, elle savait se montrer patiente. Elle ne faisait plus que respirer et seule la voix d'Ethan perçait encore le calme qui s'était installé dans la foret. L'histoire du magazine la fit sourire intérieurement. Cela n'avait rien de drôle, mais ça semblait si simple sorti de la bouche du sixième année. On aurait dit que la vie était un long fleuve tranquille et qu'il suffisait de se laisser guider comme une barque qui avançait doucement dan le courant de l'eau. Mais elle n'y croyait pas. Ce n'était pas possible, tellement peu crédible. Elle inclina donc légèrement la tête sur le côté telle une poupée désarticulée. Elle le fixa avec intensité comme si sa vie en dépendait. Elle n'ouvrit pas la bouche le laissant continuer. Il enchaîna en vérité très rapidement, ce qui permit à Lumen encore un temps de réflexion sur la vie d'Ethan. Des amis moldus, il n'en avait pas... Mmh. Elle hésita une seconde entre l'écouter encore davantage et le couper dans son élan. Finalement, elle ne prit pas la parole, songeant que l'inverse serait probablement très impoli. La situation semblerait ubuesque à n'importe quelle personne qui connaissait un tant soit peu la jeune Lumy. Ceux qui réduisaient l'adolescence au silence se comptaient sur les doigts d'une main. Comme prise d'une certaine fascination, Lumen avait l'air d'une enfant écoutant un conte de fée. Curieuse et envieuse aussi quelque part, la jeune femme ne trouvait pas quoi dire. Il était plus qu'inutile d'ajouter quoique ce soit. Ethan faisait largement la conversation pour deux. De toute évidence, la mère d'Ethan était une femme sensée. Elle n'aimait pas le monde magique certes, mais elle ne faisait rien contre son fils qui en faisait partie. Il termina alors là-dessus.
Elle s’apprêtait à changer de sujet de conversation quand il s'empressa de reprendre la parole. Elle resta toujours figée. Elle sentait le coup venir, même si en son cœur, elle espérait profondément que cela n'arrive pas. Elle n'avait aucune envie de raconter sa vie. Il n'y avait rien à dire. Elle faillit s’étouffer quand il usa du mot mystère à son sujet. Elle eut envie sur le coup de lui balancer quelque chose d'acide. Instable, la jeune Lumen ne faisait jamais grand-chose de bien. Lunatique et colérique, elle pétait une durite aussi facilement que certains mangeaient une chocogrenouille à cause de leur gourmandise. Elle apporta donc la bouteille de bière à sa bouche et avala une grande gorgée du liquide comme pour se donner du courage. L'alcool était son vice. Et parfois même les critiques qui pleuvaient à son sujet comme quoi elle était une alcoolique n'étaient pas totalement infondées. Mais elle reniait tout en bloc, balayait les invectives avec tellement de force que finalement, elle parvenait à se mentir à elle-même. Elle éloigna doucement la bouteille d'elle, juste au niveau des ses épaules. Elle préférait tout de même la garder près d’elle. Rictus blasé collé au visage, elle entama donc une forme de réponse : « Je pensais que tu aurais compris. » Elle regarda dangereusement le fond de sa bouteille qui devint alors tellement intéressant d'un coup. Elle était capable d'avaler cette dernière gorgée d'un coup, toute seule. Ça ne l'effrayait pas. Plus rien ne lui faisait peur. Mais aller contre ses principes, contre ses habitudes, ça... elle ne pouvait pas le faire. C'était comme un blocage. « La mort... c'est ça le grand mystère qui m'entoure, génial non ? » Un rire sarcastique éclata dans sa gorge. La tête posée contre le tronc, elle chercha quelque chose à lui dire, quelque chose qui lui permettrait de changer la conversation. Elle ne comptait pas s'étendre à ce sujet. Et elle ne le ferait pas. C'était complètement hors de question. Elle se refusait catégoriquement à l'idée d'en ajouter davantage. Peut être pouvait-elle partir ? Ce n'était pas une mauvaise idée, bien au contraire. Elle jeta un coup d’œil aux dessins qui se trouvaient dans son sac. Elle en avait un de fini. Voilà une bonne idée. Ça lui permettrait de faire diversion. « Maintenant qu'on est revenu à une discussion morbide, tiens, prends ça. » Elle attrapa son sac, tira une feuille enroulée et la tendit à Ethan. Dans un bref sourire, elle se justifia : « Je te l'offre, comme ça tu te rappelleras de leur forme. Puis quand tu le regarderas, tu penseras à moi n'est-ce pas ? Elle afficha un sourire malicieux, en espérant sincèrement que cette piètre tentative suffirait amplement. Après tout ça pouvait fonctionner. Qui ne tente n'a rien comme on dit...