« You spind me round like a record … YEAH ! I, I got to know your name, na na niiiin, ninn, … I waant soooome … Na nan na naaa na, naaaaa … »
Louison était content. Le jeune homme se déplaçait en chantonnant de vieux tubes moldus, comme à son habitude, dans les couloirs de Poudlard. Son retour dans le monde sorcier datait de plusieurs mois, à présent, mais Louison l'appréciait toujours autant. Les hautes armures de l'école, les élèves coiffés de chapeau pointus – cette mode un poil ridicule, et particulièrement agaçante lorsqu'on cherchait une personne bien précise – et les sortilèges qui fleurissaient par çi par là … Sans compter qu'il avait bien mangé ce midi. Ah ! Poudlard, c'était vraiment le pied, y'avait pas à dire.
Mais sa pause touchait maintenant à sa fin : c'était l'heure – un petit peu dépassée – de regagner sa bibliothèque bien aimée. Encore un endroit dans lequel Louison se sentait bien ! Il avait décoré son bureau avec beaucoup de goût – hum – et cherchait tant bien que mal à mettre au point un vieux poste radio moldu afin de le faire fonctionner dans la bibliothèque. Les ondes magiques mettaient pour le moment ses expériences à mal, mais qu'importe ! Louison y arriverait un jour, il en était sur. La bibliothèque, lieu de calme et de sérénité dédié à l'apprentissage ? Certes … mais la bibliothèque était également un lieu de culture, et la culture passait également par la musique – et croyez le ou non, Louison savait de quoi il parlait. Toujours était-il que pour le moment, personne ne savait ce qu'il préparait et cela convenait très bien au jeune gallois. Pas sur que l'ensemble du corps enseignant approuve ses audaces !
Comme prévu, le bibliothécaire arriva devant la porte du sacro saint sanctuaire avec … six minutes et dix sept seconde de retard, comme le lui appris le rapide coup d'oeil lancé à sa montre magique. Une petite file indienne attendait déjà là, et Louison s'appliqua à saluer la foule en délire.
« Calypso, tiens donc ! Tu as du te tromper de destination, je ne vois pas ce qu'une ké … ce qu'une effrontée comme toi viendrait faire à la bibliothèque ! Leslie, encore là ?! As-tu seulement pris le temps de manger ? … Non, ne te sens pas obligée de répondre. … Je rigole, la laaaa … Alors, mes clefs … Braden, minute, ranges-moi tout de suite cette baguette magique, je ne vois pas pourquoi tu aurai à t'en servir dans la bibliothèque ! Miss Lorelei, bien le bonjour ! surtout, réponds pas … »
Il salua encore quelques élèves avant de trouver son trousseau de clef et d'appuyer sur la poignée de la porte, libérant le passage à ses … élèves ? Non. Fans en délire sonnait tout de même nettement mieux.
« Dans le calme, s'il vous plaît … »
Oui oui, Louison se rendait bien compte qu'il était le seul à parler. Non non, cela ne le dérangeait pas plus que ça, merci pour lui.
Le bibliothécaire resta quelques instants devant son bureau, les bras croisés. A priori, ce n'était pas la bande de bras cassés présente qui allait mettre le lieu sans dessus dessous, même s'il lui faudrait sans doute garder la lionne Calypso à l’œil. Avec elle, on ne savait jamais. Le jeune homme allait entrer dans son bureau quand un nouveau venu arriva dans la bibliothèque : Teruki, professeur de soin aux créatures magiques. Alors ça, c'était une occasion à ne pas louper ! Depuis le temps que Louison, Loulou pour les intimes, tentait de dérider un poil Teruki ! Il sautilla presque jusqu'à son collègue, le salua avec un sourire qui s'étendait jusqu'aux oreilles.
« Teruki ! » Oui, ils s'étaient vu durant le repas, et alors ? « Dis donc, c'est pas souvent qu'on te voit par ici ! » Ou alors c'était que Louison ne regardait pas grand chose de ce qu'il se passait dans sa bibliothèque ? Possible aussi. « En tout cas, ça me fait super-plaisir de te voir ici ! Tu cherches quelque chose de particulier ? J'peux t'aider ? »
Oui, oui. Un jour, Louison comprendrait – peut être – qu'il n'était pas très poli de sauter sur les gens de la sorte. Mais pas demain, demain, y'a Quidditch.
Ma matinée était déjà bien avancée. Mon estomac commençait à crier famine. Il faut dire je n’avais pas cours aujourd’hui, enfin cette matinée. Alors j’en avais profité pour faire tout mes exercices physiques. Je n’avais pas arrêté ce matin. J’avais enchainé pompes, abdos, posture de combats, enchainement combos, entrainement au boken, et aux kodachis. C’était éreintant mais ça me permettait de garder la forme, car même si je suis professeur, certains cours peuvent être dangereux si on n’a pas de réflexes et de compétences sans baguette.
Après mes exercices j’allais prendre une bonne douche méritait. Une fois lavé et habillé, je sorti prendre l’air un peu. Il y avait que peu d’élèves dehors. Cela devait être dut au fait que c’était l’heure du repas et au fait que l’air n’était pas si accueillant que ça. Retournant à l’intérieur je parti en direction de la table des professeurs. Je voyais que tout le monde avait déjà commencé à manger. Le professeur Dumbledore toujours au centre de la table. Je me mis sur mon siège sans déranger personne. Dans les élèves que j’arrivais à distinguer sur certaines tables j’en reconnu quelques un qui suivaient mes cours. Je reconnu aussi Lumen et Faye. Elle n’était pas si loin l’une de l’autre. Elle devait probablement s’entendre. Sur la table de Poufsouffle je vis Karis qui était de son côté entrain de manger tranquillement. Non loin de lui se tenait le bibliothécaire.
Il aurait pu être quelqu’un de fort sympathique s’il n’était pas……… comment dire……. vous voyez…… non ? Bon sang….. Ah oui s’il n’était pas aussi excentrique sur les bords. Toujours à en faire des tonnes pour trois fois rien. Cela faisait que peu de temps que j’étais ici mais lui n’arrêtais pas de chercher à me faire sortir de mes gongs. Enfin il a beau essayé je ne pense pas qu’il y arrivera un jour. Il me salue en faisant des grands signes tandis que je lui répondis par un simple hochement de tête.
Une fois que le repas fut fini, je me dirigeais vers la salle des professeurs. Mais je m’arrêtais et réfléchis. J’avais quand même toute mon après-midi de libre aujourd’hui alors pourquoi ne pas faire des recherches pour trouver qui a tué Doc. Par contre il va falloir aller dans la bibliothèque pour trouver des anciennes rubriques de la Gazette du Sorcier sur les faits divers. Pourvu que Louison ne me verra pas. Je monte les escaliers sans trop de difficulté. Pour une fois les escaliers n’en n’ont pas fait qu’à leur tête. Lorsque j’étais sur place j’avançais tranquillement quand soudain j’entendis mon prénom. Me retournant vers la voix je le vis. Soupirant je lui répondis :
- On c’est déjà vu Lousion.
Sauf qu’il ne m’écoutait pas et enchaina par me demander ce que j’allais faire ici. J’allais l’envoyer sur les ronces quand je me dis qu’il pourrait m’être utile. Prenant un air un peu dépité je commençais à parler :
- Oh tu sais. Nous en tant que professeur nous n’avons pas beaucoup de temps pour nous. Je ne sais plus où donner de la tête. J’étais venu à la bibliothèque mais ça fait au moins dix ans que je ne suis pas venu ici. C’était quand j’étais encore élève.
J’appuyais ma main sur l’épaule de Louison pour me dire que j’avais besoin d’un soutien. Reprenant un air sérieux je dis :
- Voudrais-tu m’aider ? Je cherche quelque chose mais je ne sais pas si tu aurais cela. C’est tous les articles de fait divers de la Gazette des Sorciers depuis au moins onze ans.
En fait, Teruki était un petit rigolo ! Louison, pour une fois, ne fit pas de réflexion et se contenta de hocher la tête. Il était vrai que les professeurs n'avaient pas toujours le temps de passer à la bibliothèque ; il le comprenait – et le déplorait également. Le fait était que le jeune homme se sentait régulièrement bien seul, par ici ! Mais bref.
« Oui, je te comprend. C'est vrai que vous devez tous être bien occupés. »
Sûrement bien plus que toi qui passe le plus clair de ton temps à bricoler un vieil poste radio en provenance direct du monde moldu, mon coco. Louison aurait bien fait une ou deux remarques de plus, pour la forme, vous comprenez bien, mais le fait que Teruki pose soudainement sa main sur épaule le coupa net dans son élan – il y aurait bien eu deux ou trois jeu de mots très drôle à faire avec cet élan, d'ailleurs, mais ce signe était sérieux, et Louison se hâta de reprendre bien vite sa posture de bibliothécaire.
D'autant que Teruki avait une demande peu banale ! Ce n'était pas courant de s'entendre demander ça : tous les articles de fait divers de la Gazette du Sorcier étendus sur les onze dernières années ! Louison fronça les sourcils. Il avait ça, oui … Avec un air de fausse tragédienne – une véritable vocation manquée – il se tourna vers son collègue.
« Teruki, tu ne sais pas dans quoi tu t'embarque. » Petit sourire pour la forme. « Sache déjà que j'ai à peu près de tout ici – y comprit ce que tu me demande. Seulement … » Nouveau soupire. Oui, Louison aimait en faire trois tonnes. « Quand je suis arrivé à ce poste, en septembre dernier, je dois bien te dire que tout n'était pas très bien rangé. Viens, suis-moi. Les exemplaires de la Gazette sont conservés dans le fond de la bibliothèque. Ils sont … Ils sont là, mais un poil dans le vrac. »
C'était le moins que l'on puisse dire. Les exemplaires de la Gazette avaient été gardé dans un grand placard ; Louison n'avait jamais prit le temps – eut le temps – de faire le tri. Il savait que les journaux entassés là dataient de l'année passée comme de trente ou quarante ans plus tôt. Son prédécesseur avait du juger inutile de faire de l'ordre là dedans – en même temps, il fallait bien avouer que personne jusqu'ici n'était venu demander à Louison de regarder tout cela. Le bibliothécaire reprit à l'ordre un groupe de septième année qui se trouvait sur leur passage, attrapa un ouvrage qu'un première année haut comme trois pommes ne parvenait pas à saisir et finit par se planter devant le fameux placard. Il lança un léger regard à son collègue, l'air de rien.
« J'espère que tu as du temps devant toi … Voilà un peu la situation. Sur la première étagère, j'ai classée les numéros de l'année passée et je continue de mettre les nouveaux à chaque fois qu'il en arrive un. Sur les deux étagères du bas … Et bien, il va falloir fouiller, Teruki ! J'aimerai bien mettre un élève à l'ouvrage, mais on ne m'envoie jamais personne pour les retenues. » Quoi ?! Il fallait bien que les mauvais élèves servent à quelque chose. « Je peux te demander ce que tu compte faire de tout cela ? »
Lorsqu’il prononça ses deux phrases je compris qu’il était entrain de tomber dans mon piège. Sauf qu’il allait partir dans un de ses délires incompréhensibles. Pour appuyer mes mots et pour le couper dans son élan je déposai ma main sur son épaule. Cela eût pour effet de le couper net. Lorsque je commençai à parler et à lui demander de m’aider je le senti se raidir et reprendre son sérieux. C’était exactement ce que je voulais. Ma demande lui paru perplexe et je le concevais mais c’était primordiale pour Doc. Je sais qu’il ne faut pas que je le venge mais je veux savoir le pourquoi du comment. Je veux savoir qui a tué mon ami.
Quand Louison m’avait annoncé qu’il avait ça, mes yeux s’emplir légèrement d’espoir. Je n’avais pas vraiment côtoyé le monde des sorciers lors de mon périple. Quand il m’annonçait que tout était en vrac à cause de son prédécesseur cela me fit avoir un sourire en coin et je lui répondais :
- Et bien cela nous fera juste rallonger le temps de nos recherches. Je ne vois pas en quoi cela est un problème.
En avançant vers une armoire, Louison fit figure d’autorité et aida un jeune à attraper un livre trop haut pour lui. Cela me fit sourire et j’en profitais pour le taquiner un peu :
- Je ne te savais pas aussi sévère Lousion. Tu pourrais presque faire aussi peur que Fox quand elle est de mauvaise humeur, disais-je en rigolant.
A ma phrase j’espérai que Fox n’était pas aux alentours car elle était sympa mais je ne sais pas si ce genre d’humour allait passer. Enfin l’important était que Louison me donnait ce que je voulais. Il me montra l’armoire et l’ouvrit. Certes c’était un vrai bric-à-brac. Lorsqu’il parlait de mettre un élève sur le coup j’allais m’interposer de manière brutale, mais la ruse serait une bonne idée. Il rajouta une question sur l’origine de ma demande. Prenant une légère inspiration, je lui répondais tranquillement :
- Tu sais je préférai que cela reste entre toi et moi. C’est plutôt d’ordre personnel. Mais bon si tu ne te sens pas capable de réussir cette tâche je demanderai à un élève à m’aider. Il y aurait eût récompense bien entendu. Je pensai que quelques récits d’aventures que j’avais vécu t’aurai intéressé. Comme la fois où j’ai vécu dans un élevage de Boutefeu Catalan. Enfin ce n’est pas grave. Merci quand même Lousion.
Je commençais à me diriger vers l’opposé de l’armoire, en direction de la sortie. Je pensais que lui faire croire qu’il n’était pas capable de faire ce travail aller le stimuler et s’il ne réagissait pas j’avais une autre carte à jouer.
Si Teruki n'y voyait aucun problème, Louison, lui, en voyait un. Le jeune homme aimait sa bibliothèque. Il aimait y passer du temps et en prendre soin – mais il fallait bien l'admettre : le jeune homme était un rien faignant et avait un – gros – poil dans la main. Alors classer plusieurs années de numéros de la Gazette pour que son collègue trouve ce qu'il cherchait, très peu pour lui. Mais Louison ne pouvait décemment pas Teruki se débrouiller tout seul. Ce n'était pas correct. Il retint un soupir agacé et se força quelque peu à sourire avant de lui répondre.
« Très bien ! C'est parti pour quelques heures à avaler de la poussière … Oh ! Quoi ? Non, je ne suis pas vraiment sévère. Pas autant que Fox, en tout cas. Mais … disons que j'aime que les élèves se tiennent bien. »
L’hôpital et la charité, ça vous dit quelque chose ?! Louison, en effet, aimait que les élèves se tiennent bien, ne manque pas de respect aux professeurs, soient polis, bien élevés et sympathiques entre eux. Pourtant, lorsque lui même était élève à Poudlard, Louison n'était pas tous les jours la crème de la crème ! Il lui était arrivé de se montrer désobligeant envers certains de ses enseignants, faisaient des conneries à la pelle – la fois ou Nathan avait rempli son bouquin de capotes qui étaient tombées devant toute la classe, et tout particulièrement aux pieds de la prof, la vache, la honte, quoi ! Louison se marra comme un phoque pendant quelques instants à ce souvenir. Bref, le bibliothécaire n'avait jamais été un ange. Alors oui, c'était un petit peu Sainte Mangouste qui se fichait de la charité. Mais bon … Il haussa les épaules.
« Même si c'est un peu Sainte Mangouste qui se fout de la charité, enfin, tu vois, quoi. »
Huhu. Peut être que Teruki ne voyait pas – c'était même sans doute mieux comme ça, Louison doutait fort que les deux hommes aient eu une scolarité semblable. Il voyait plutôt son collègue comme un ancien premier de la classe, mais dans le genre discret et solitaire. Complètement à côté de la plaque, le Loulou ? Peut être bien. Il n'en savait fichtrement rien, en fait. Teruki était pas vraiment du genre causant. Et lorsqu'il le laissa entendre que c'était d'ordre personnel et qu'il aimerait que ça reste entre eux deux, la curiosité de Louison n'en fut que d'avantage titillée. Et si en plus il pouvait y avoir quelques récits d'aventures à la clef … Le bibliothécaire hocha la tête … avant de manquer de s’étouffer. Quoi ? Laisser tomber ? Demander à un élève de l'aider ? Partir ? Non mais hé ho, il croyait quoi, Teruki ? Qu'il n'en était pas capable ? Ça le faisait ierch sévère de fouiller dans ces journaux à demi moisis, certes, mais Louison restait parfaitement capable de gérer ce genre de tâche. Non mais ho.
« Naaaaan, nan nan, restes là, Teruki ! Je veux dire, bon, c'est clair, y'a plus palpitant que de remuer des vieux journaux à la recherche de faits divers. Mais je vais t'aider. Pi aucun mome aura jamais envie de mettre son nez là dedans, franchement. J'vais te filer un coup de main. Mais il faut que tu me dise ce que tu cherches un peu plus précisément si tu veux qu'on arrive à quelque chose ! Et ça restera entre nous, bien sur. Allons, voyons voir … »
Le sorcier coinça sa baguette magique dans un repli de sa cape et attrapa une pile de journaux qu'il posa avec une délicatesse que peut de gens auraient attendu venant de lui sur la table la plus proche. Faits divers, gare à vous !
Louison m’expliquait qu’il aimait les élèves qui se tenaient tranquilles. J’haussais un sourcil avant de lui répondre mais il me prit de court et me disait comme quoi c’était un peu du grand n’importe quoi, vu qu’il ne l’était pas lui-même. Enfin c’était ce qu’il disait par son proverbe mélangeant le monde magique au monde moldu. Je secouais la tête lentement en fermant les yeux. Un vrai moulin à parole celui là. Je risquais d’en avoir pour des heures avant qu’il ne me laisse tranquille. Enfin nous arrivâmes devant une grande armoire. Louison m’expliqua que c’était là tout ce qu’il avait des faits divers de la gazette. Il y en avait vraiment beaucoup mais cela ne me posait pas de problème. Par contre le fait qu’il propose un élève plutôt oui. C’était assez personnel ma recherche et je ne voulais pas que des gens sache ce que je cherchais. Alors pour inciter Louison à faire le travail que je souhaite je m’appliquais à lui faire croire qu’il risquait de ne pas avoir la chance d’écouter une de mes aventures et que je ne le trouvais pas capable de faire ce travail. Je commençais à me diriger à l’opposé de l’armoire quand je l’entendais me rattraper et m’annoncer qu’il était tout à fait capable de gérer cela. Par contre il souhaitait en savoir un peu plus. J’allais lui donner une indication de ce qu’il cherchait. Un sourire au coin des lèvres et je lui répondais d’une voix calme et sereine :
- Parfait alors. Il va falloir se dépêcher aussi. Je n’ai pas envie de rester trois cents ans dans tous ces journaux. Ce qu’on cherche est un peu particulier. Tout ce qui peut avoir rapport avec un problème météorologique. Comme par exemple, une journée pleine de nuage qui d’un coup se change en un ciel sans nuage. Tu vois ce que je veux dire ?
Je pris moi aussi une pile de journal et commença à fouiller chaque recoin des faits divers. Le sort de Doc avait du être utilisé j’en suis presque sur mais quand….. ça c’était la bonne question. J’avais déjà épluchais deux, trois journaux sans rien trouver à l’intérieur qui pouvait faire penser à Doc. Je tournais la tête vers Louison et remarquait qu’il cherchait bien malgré le fait que cela devait fortement l’embêter. Ce n’était pas toujours amusant de chercher quelque chose, surtout si cela ne vous intéresse pas. Pour pas qu’il s’ennuie de trop, j’allais lui faire un peu la conversation, bien que je n’aimais pas trop parler, même si là ce n’était pas en public. Prenant une voix sympathique je lui demandais :
- Alors pas trop dur de chercher la réponse ? En tout cas merci de m’aider. J’imagine que tu ne dois pas avoir souvent ce genre de requête, n’est-ce pas Lousion ? Tu ne te trouves pas un peu trop enfermé parfois dans ta bibliothèque ?
Je ne trouvais pas l’idée de rester enfermé déplaisante, mais pas tout le temps. Je préférais largement me balader dans les bois ou rester à regarder le ciel et contempler les étoiles. Pour moi c’était l’un des trucs les plus relaxants.