NOM : Montgomery. Faisant partie de la première branche de la famille, Phèdre est très fière de porter ce nom, tout comme son père qui est basiquement, son modèle PRÉNOMS : Phèdre. Son prénom d'héroïne de tragédie, Phèdre l'apprécie énormément et son originalité lui apporte une pointe d’orgueil. Ses parents se sont montrés très imaginatifs et dans le bon sens du terme. Pour le mauvais, il y a son deuxième prénom, Eugénie, prénom de vieux, même si sa mère lui assure que c'est en hommage à l'impératrice, femme de Napoléon III, qu'ils l'ont prénommée ainsi. Phèdre l'a en horreur et se garde bien de le révéler à quiconque AGE : 20 ans. ANNÉE : 7ème année et aussi la dernière à Poudlard. Cela la rend un peu triste mais elle a hâte de faire ses preuves dans le vrai monde, sorcier comme moldu. ÉTAT CIVIL : Célibataire. Phèdre n'a jamais manquée d'affection et ne désire pas attirer l'attention d'un quelconque mâle. Si jamais elle a besoin de douceur et d'amour, elle ira s'acheter un boursoufflet. PURETÉ DU SANG : Sang-pur. Cependant, aux yeux de tous les autres sang-purs, la famille Montgomery ne sont que des traîtres à leur sang à cause de leur amour des moldus et le fait que sa famille ne vit pas dans un gros manoir en monde sorcier. Malgré les brimades, Phèdre se fiche bien de ce que les autres pensent de sa famille, à ses yeux, ce ne sont que des babouins qui ignorent à quel point la télévision peut révolutionner le monde. MAISON SOUHAITÉE : Poufsouffle ou Serdaigle. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, même si Phèdre ignore tout des choses de l'amour et des relations charnelles. Elle est totalement crédule de ce côté de la vie et croit encore qu'on peut tomber enceinte rien qu'avec un bisou sur la bouche. PARTICULARITÉ : Aucune, à part le fait qu'elle soit myope comme une taupe et refuse de porter des lunettes en public. Si vous voyez une grande blonde se cogner dans une armure, il ne faut pas s'inquiéter.
✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ?
Sans aucune hésitation, Phèdre rapportait les réponses illico presto auprès du professeur de potions. Hors de question de se faciliter la tâche, ce ne serait pas pour elle un véritable résultat si elle connaissait déjà les réponses à l’avance. Plutôt se jeter par la fenêtre. Elle n’aurait même pas jeté un coup d’œil au parchemin et se serait senti fébrile le temps de le rapporter au professeur. Ce n’est pas pour faire sa lèche-bottes, mais elle pense que ce n’est qu’avec un travail acharné que l’on parvient à apprendre durablement les choses. Même si elle se sait innocente, elle sentirait le besoin de se justifier avec véhémence auprès du professeur pour bien lui faire comprendre qu’elle n’aurait rien à voir avec ces réponses traînant dans les couloirs et elle lui suggérerait même de refaire complètement le devoir qu’il comptait donner à ses élèves. Phèdre sait bien qu’elle ne s’attirerait en rien la sympathie de ses camarades, mais pour elle, il est impensable qu’elle puisse jamais tricher. Elle en serait malade et étant une horrible menteuse, elle finirait par craquer à force d’être tourmentée par les remords. Phèdre a un sens très aiguë du devoir et refuse catégoriquement le risque de décevoir ses professeurs.
✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ?
Phèdre n’est pas une fille très courageuse et préfère s’occuper de ses affaires. Dans les nombreuses choses qui la mettent hors d’elle, malmener les autres pour quelque raison que ce soit, arrive en tête de liste. Phèdre irait immédiatement prendre la défense de la pauvre première année, en prenant bien soin de faire une grande leçon de morale aux abrutis qui ont sans doute mieux à faire que d’embêter les autres (comme réviser leur étude des moldus par exemple !). Comme Phèdre est l’aînée de sa famille et qu’elle possède des frères et sœurs plus jeunes qu’elle, elle met un point d’honneur à faire en sorte que les plus jeunes de l’école se sentent à l’aise où qu’ils soient et n’hésite pas à leur prêter main forte et oreille attentive. De nature bienveillante, elle s’offusque facilement d’être l’une des seules à considérer les premières années comme des petites choses fragiles qu’il faut gaver de Michoko plutôt que des utiliser comme punching-ball pour s’entraîner à lancer des sortilèges. Il est normal de défendre les plus jeunes contre les grands idiots qui se croient tout permis et qui ont visiblement oubliés que eux aussi, ils ont fait partie du groupe des première année.
✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ?
Phèdre en serait bien évidemment choquée, mais elle garderait ça pour elle. Si le professeur a décidé de la punir, c’est qu’il y a bien une raison, aussi obscure soit elle. La blonde a pris pour habitude de penser que les actes et paroles des professeurs sont comme paroles d’évangiles. Phèdre sait qu’ils sont justes et objectifs dans leur travail et qu’ils ne favorisent personne. Quant à l’élève qui se moquerait d’elle, Phèdre n’y prêterait pas la moindre attention. Il y aura forcément un retour de karma un jour ou l’autre, aussi la jeune fille encaisserait sans broncher la punition qu’elle sait injuste mais peut-être méritée, après tout, certainement que le dernier devoir qu’elle a rendu était mauvais et ce n’était qu’une réaction en chaîne naturelle. La métamorphose est une de ses matières préférées et elle ne voudrait pas se mettre à dos le professeur en protestant contre ses méthodes et ses décisions. On l’a élevé dans un respect de la hiérarchie bien précis et que rien n’arrive par hasard. Aussi, même si cela lui paraît injuste, révoltant etc… elle continuera de faire ce qu’on attend d’elle, sans se poser plus de question et le cas échéant, rongerait son frein en silence.
✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ?
En ce qui concerne l’Amour, Phèdre ne ressent uniquement que l’amour qui la relie à sa famille. L’amour fraternel et celui qu’elle porte à ses parents est tout ce qui importe à ses yeux. Ayant lu beaucoup de romans moldus dits « à l’eau de rose » ou alors les grandes tragédies où l’amoureuse transie et rejetée finissait par se suicider, cela la refroidit pas mal de ce côté-là. Elle n’a jamais eu d’amoureux, même quand elle était petite et la fois où Bill Williamson l’avait embrassé sur la joue quand ils avaient 6 ans l’avait traumatisée (tellement qu’elle s’était réfugiée dans un placard pendant 4 heures). Elle n’a jamais été curieuse à ce sujet-là et gardait bien de demander quoique ce soit à ses parents. Son père était bien trop occupé avec son travail du côté moldu et sa mère semblait frileuse sur le sujet. Aussi, Phèdre se retrouva-t-elle comblée dans sa passion – et donc son amour – pour les moldus e tous leurs objets du quotidien. Il y a également cet amour des moldus qu’elle porte en elle, tout comme son père. Aussi collectionne-t-elle toute sorte de chose, du tournevis à la boîte à musique en passant par les téléphones cellulaires gros comme des briques.
Pour la richesse, Phèdre n’a jamais manqué de rien et a une notion très précise et austère de l’argent. Son père étant un fin gestionnaire du patrimoine familial, la jeune fille a vite appris à son contact, notamment la valeur de l’argent et le fait qu’il n’y avait pas que ça pour avoir du prestige et être heureux. Sa famille n’a jamais été d’une richesse incroyable mais les revenus parentaux étaient satisfaisant et Phèdre ne s’est jamais plaint de quoique ce soit, ayant toujours eu ce qu’elle voulait, sans démesure. Plus tard, elle compte trouver un travail qui lui plaira avant toute chose, sans se soucier de ce qu’elle gagnera.
La sagesse est pour Phèdre la chose la plus importante. C’est avec la connaissance et une bonne utilisation de celle-ci que l’on parvient à tirer son épingle du jeu. Mais la sagesse c’est également le respect envers son prochain et soi-même. C’est parfois difficile de montrer de la patience et de la compréhension envers les autres (surtout quand on a envie de les suspendre par les pieds dans les cachots) mais c’est justement avec un travail sur soi que l’on arrive à faire face aux plus grands crétins. On qualifie parfois Phèdre de hippie mais elle intimement convaincue par sa vision des choses.
PSEUDO : Ethan. AGE : 22 ans et toutes mes dents (ou presque). PRÉSENCE : 5/7. AVATAR : Taylor Swift. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : J'erre sur le forum 16h par jour depuis un petit moment . UN PETIT MOT POUR LA FIN : Big love les enfants .
Dernière édition par Phèdre E. Montgomery le Jeu 23 Oct - 18:24, édité 1 fois
La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourré
18 août 1980 |
Dans sa chambre du premier étage, Phèdre était assise en tailleur sur le tapis à motif de licornes. Elle avait pris bien soin de fermer sa porte à clé, pour être sûre que personne ne la dérangerait. Ses grosses lunettes noires sur le nez – qu’elle ne portait que lorsqu’elle était sûre que personne ne pouvait la voir – sa langue pointait entre ses lèvres, signe d’une concentration extrême chez elle. Prenant une grande inspiration, une pincette chirurgicale miniature entre ses doigts, elle se sentait fébrile. Il ne fallait pas qu’elle se rate sinon, c’était son honneur qui en prendrait un coup. Après tout, elle le faisait souvent, depuis le début de l’été, ce n’était pas si compliqué. Mais l’objet était si petit ! Fronçant les sourcils, la blonde se donna mentalement une claque et…. POUEEEEEEEEET !
- RHAAAA jeu de…ZUT !
Fichu Docteur Maboul ! Il portait bien son nom ce jeu où l’on se mettait à la place d’un chirurgien et où il fallait retirer méticuleuse élastique du tibia, cœur ou encore clé à molette dans le bras. Ce jeu qu’elle connaissait depuis toute petite avait été son addiction. Ses parents ont dû lui en racheter trois d’affilés, car à chaque fois, Phèdre démontait le système pour voir comment il fonctionnait. Soupirant de désespoir, elle rangea méticuleusement le jeu dans sa grande malle en merisier, trébuchant au passage sur un ourson lumineux qui gisait là, éventré, sa mousse reposant pitoyablement à ses côtés. Phèdre en avait retiré la pile qui lui permettait de fonctionner pour la mettre dans sa « valise à pile ». La jeune fille faisait en effet collection de cet objet, parmi tant d’autres. Elle emportait d’ailleurs toujours un sac à main remplis de pile lorsque se rendait à Poudlard. On ne savait jamais, peut-être cela pourrait-il servir !
Aussitôt sa malle refermée, elle entendit qu’on l’appelait en bas. Retirant ses lunettes à la vitesse de l’éclair, elle attacha ses cheveux coupés en carré court en une minuscule queue de cheval qui tenait à peine. Ouvrant doucement la porte, elle descendit les escaliers pour rejoindre le salon où sa mère l’attendait. Celle-ci lui tendit une lettre avec un sourire.
- Tiens, ton oncle t’as envoyé une carte pour ton anniversaire. - Il aurait pu l’envoyer normalement, lança Phèdre avec désapprobation.
Pour la jeune fille, « normalement » ne signifiait pas par hiboux, comme tous les sorciers le font. Une enveloppe, un timbre, ce n’était pas si compliqué ! Elle-même le faisait assez régulièrement pour ses amis moldus. Bien sûr, elle n’était pas stupide, elle savait bien que le facteur ne trouverait jamais l’adresse d’un sorcier et la prendrait certainement pour la plus grande autiste de la terre. Comme elle avait enlevé ses lunettes quelques instants auparavant, Phèdre dû coller le parchemin contre son nez pour pouvoir lire correctement la lettre. Avec le temps, sa myopie ne s’était pas arrangée. Elle entendit sa mère soupirer, sans lui reprocher cette fois de ne pas avoir mis ses lunettes. La blonde refusait catégoriquement de les porter et ce depuis les moqueries de son plus jeune frère qui disait qu’elle ressemblait à une mante religieuse.
Phèdre avait aujourd’hui 20 ans, en ce 18 août 1981 également anniversaire de mariage de ses parents. Passer de la réception de mariage à la maternité, c’est un peu hardcore mais c’est ainsi que Phèdre est née, dans la banlieue de Londres. Elle entendit soudain la porte d’entrée s’ouvrit puis se refermer et la blonde réprima un couinement de joie. Tadeus apparu dans la pièce, un large sourire aux lèvres, les yeux exorbités et l’air visiblement très excité.
- Phèdre regarde, REGARDE ! C’est un vrai bijou !
Tadeus posa l’objet sur la table. Il s’agissait d’un gros smiley collé à une sorte de ventouse. Un pied avec un ressort permettait à l’objet de tenir debout. Phèdre se précipita vers le borde de la table, sa tête à 10 centimètres de l’objet. D’une pression de la paume de la main, Tadeus accrocha la ventouse à la table et… rien. Phèdre ouvrit la bouche pour protester mais quelques secondes plus tard, l’objet fut propulser dans les airs grâce au ressort et au décollement de la ventouse. Les trois Montgomery présent dans la pièce poussèrent des exclamations de joie, comme s’ils assistaient à la victoire de leur équipe de foot favorite.
- C’est super, j’en veux un ! s’exclama Phèdre comme une gamine de 4 ans, des étoiles pleins les yeux.
Pour détourner son attention, son père la prit par les épaules et la fit s’installer sur le canapé et se mit lui raconter sa journée. C’était leur petit rituelle depuis que Phèdre avait l’âge d’émettre des sons qui s’apparentait à du langage. Cela peut paraître banal et ennuyeux, mais Phèdre a toujours été entourée de parents aimants et attentionnés. Un foyer accueillant et chaleureux, Phèdre se targue de n’avoir pas connu des parents froids et distants, toujours exigeants sur tout, comme c’est la plupart des cas dans les grandes familles de sang-pur, avec une éducation « à la dure ».
Tadeus et Scarlett Montgomery ont été, comme beaucoup d’enfants issus de famille de sang-pur, fiancés dès leur adolescence. C’était plutôt par tradition que par envie de garder une lignée de sorciers pure. Leur mariage a pourtant très bon fonctionné et l’amour a vite pris place au sein du couple. D’aussi loin que remonte l’arbre généalogique des Montgomery, la famille a toujours été une amie des moldus, voire même une obsédée. Cette fascination se transmettant de génération en génération, Tadeus l’a poussé jusqu’au bout en partant s’installer avec sa famille du côté moldu, s’offrant même le luxe d’ouvrir une boutique remplie d’objets moldus spécialement faits pour les gauchers. Le jeune couple Montgomery passa facilement pour des excentriques, aussi bien du côté sorcier que moldu. Le jour même de leur mariage, Scarlett était déjà enceinte jusqu’aux yeux, et c’est d’ailleurs ce jour que leur première fille vit le jour. Phèdre Eugénie Montgomery était déjà blonde comme les blés le jour de sa naissance et dotée de grands yeux bleus. Elle ressemblait traits pour traits à son père et celui-ci était particulièrement fier de sa première fille. Dans cette famille, pas question d’héritière ou de quoique ce soit de ce genre. L’égalité entre ses enfants, c’était ce que Tadeus souhaitait avant tout. Et des enfants, le couple en a eu 4. Deux garçons et deux filles, quoi de mieux ?
Les premières années (1960 – 1966) |
Depuis que Phèdre porte des couches et se fait coiffée à coup de petits palmiers sur la tête, elle a toujours été une petite fille aimée et choyée. A peine deux ans après sa naissance, son petit frère vit le jour à son tour. N’ayant que peu d’années d’écart, les deux premiers nés de a famille ont toujours été très proches, partageant beaucoup de choses en plus des habituelles chamailleries entre frère et sœur. L’année de ses 5 ans, sa maman lui annonça qu’elle avait une surprise pour elle et son frère. Les deux enfants avaient alors demandés à l’unisson « ça se mange ? » et leur maman s’était contenter de rire. Un second garçon vint agrandir la famille, ainsi qu’une petite fille l’année suivante. A l’annonce de cette dernière fille, Phèdre avait soupiré et déclarée très sérieusement « il va falloir que je m’occupe de tout le monde alors ». La petite fille qu’elle était alors avait acquis très tôt la notion de responsabilité de l’aînée de la famille envers ses frères et sœur.
Bien que la famille Montgomery s’était établie du côté moldu, Tadeus et sa femme n’avait jamais dissimulés à leurs enfants leurs origines magiques. La magie était d’ailleurs présente à la maison, mais de manière la plus réduite qui soit. Tadeus voulait reproduire trait pour trait la vie d’une famille moldue moyenne. Epluchage de pomme de terre à la main, machine à laver le linge, Phèdre a toujours grandit entourée de ces objets moldus qui apparaissaient banals à ses yeux.
1967 – 1969 |
Ce n’est que plus grande qu’elle finit par comprendre à quel point les moldus et leur technologie étaient fascinants. Elle partagea bien vite la passion de son père pour se monde et comme lui se mit à collectionner toute sorte de chose. C’est ainsi qu’un jour sa mère fut ensevelie sous une avalanche de bouchons de bouteilles en plastique. Ses parents ayant toujours encouragé le fait de collectionner tout et n’importe quoi, la chambre de Phèdre devint rapidement une vraie caverne d’Ali Baba, allant des comics aux jeux de société en passant par les fameuses piles que la blonde n’a jamais cessé d’entasser dans un coin. Si son éducation magique n’était que très vague et entièrement théorique, il a bien fallu apprendre à la petite fille à lire et écrire. C’est ainsi qu’elle intégra l’école de son quartier où elle fréquenta des enfants qui ne savaient rien du monde magique. La blonde passa rapidement pour la tarée de service, car elle posait sans cesse des questions, non pas sur les cours mais sur les différents objets qui peuplaient les salles de classe. Elle apprit à se servir d’un stylo à bille, révolution pour la petite fille qu’elle était. Elle se faisait souvent punir en classe car elle passait le plus clair de son temps à détruire ses stylos à coups de ciseaux pour savoir d’où sortait l’encre et pourquoi la bille était aussi petite et autre question existentielles.
A la récréation, elle observait souvent ses camarades jouer à divers jeux et elle notait tout dans un petit calepin (bourré de fote dortografe cela va de soi). Son père était enchanté de voir que sa passion se transmettait à sa fille et il se retrouvait un peu en elle. Pour le reste, Phèdre était une petite fille somme toute normale, respectueuse envers ses parents, bizarres pour ses amis et élèves appliquée. Depuis son entrée dans la scolarité, elle s’efforçait toujours à donner le meilleur d’elle-même, ce qui lui valut quelques brimades. Elle ne pouvait rêver mieux qu’une enfance banale loin de la magie, qu’elle ne connaissait pas encore. En effet, elle n’avait pas encore développé de pouvoirs magiques, alors que son frère cadet du haut de ses 7 ans, avait déjà réussi faire voler son verre durant le dîner. Phèdre se sentait à la jalouse et honteuse en voyant la joie de ses parents face à l’apparition des pouvoirs de son frère. Un soir, son père la fit asseoir sur ses genoux et déposa un baiser sur son front. Il lui expliqua alors que si elle ne développait pas de pouvoir magique, personne ne serait fâché. On pouvait même sentir une pointe d’excitation dans la voix de Tadeus à l’idée que sa fille soit dénuée de pouvoir et puisse ainsi s’établir pleinement en monde moldu.
1970 |
Au mois de novembre 1970, Phèdre avait 10 ans depuis environ deux mois et demi. Et aucun signe de pouvoir magique. La petite fille en était légèrement abattue (et non pas abatutu, cimer les fautes de frappe qui font marrer). Même son frère avait arrêté de la narguer, en voyant à quel point cela la rendait triste et en avait surtout marre de la voir essuyer les larmes sur son visages avec ses longs cheveux blonds et bouclés. Son plus jeune frère et sa petite sœur, ayant respectivement 5 et 4 ans n’étaient encore que des bébés et ne comprenait pas la gravité de la situation, du moins l’était-elle aux yeux de Phèdre. La seule chose qui lui remontait le moral était la vision de son avenir dans le monde moldu, sans la magie, même si cette dernière l’attirait terriblement. Elle avait envie de savoir ce que c’était que cette vie magique, qu’elle avait aperçue lors des journées shopping au Chemin de Traverse.
Un soir où il neigeait, Phèdre lisait tranquillement son livre, assise dans un gros fauteuil qu’elle avait tirée près de la cheminée. Son frère jouait avec sa mère au monopoly et il était en train de la plumer (ou bien faisait-elle exprès de perdre ?). Observant la scène du coin de l’œil, Phèdre trouvait la situation terriblement injuste, qu’elle s’en trouvait presque révoltée et entreprit de la faire savoir.
- Pfff, c’est maman qui devrait avoir tous les billets !
Quelques secondes plus tard, une légère brise vint soulever les différents billets qui voletèrent un instant dans la pièce pour finalement s’empiler proprement du côté de sa mère. Les deux enfants restèrent bouche bée et les yeux ronds tandis que Scarlett appelait son mari qui était au travail pour lui annoncer la bonne nouvelle. Lors du dîner le même soir, ce fut tournée générale de jus de pomme pour tous, pour fêter l’événement. Bien que Phèdre soit plus qu’enchantée d’avoir manifestée des pouvoirs magiques, elle ne s’en sentait pas moins déçue car elle avait imaginé mille choses lui arrivant en monde moldu. Elle s’imaginait même conduire une voiture un jour ! Elle se promit alors de faire en sorte de passer son permis de conduire une fois en âge de le faire.
1971 – 1974 |
Plus elle grandissait, plus Phèdre se rendait compte qu’elle appréciait le calme et la routine de ce qui était son enfance et ce qui allait être son adolescence. Une fois passé les 11 ans, elle eut la chance de recevoir de la part de ses parents une éducation sorcière de base. Elle apprit à manier la plume sur le parchemin, mais laissa bien vite tomber car elle trouvait cela long et fastidieux. Aussi, Phèdre a-t-elle pris l’habitude d’écrire au stylo à bille et refuse tout autre moyen d’écriture. C’est dans son collège moldu où elle se sentait le plus à l’aise. Ses parents souhaitaient qu’elle continue à avoir une éducation pour lui permettre de s’intégrer très facilement dans ce monde-là. Son père pensait qu’il ne fallait pas devenir « de grosses larves à tout le temps faire des moulinets avec sa baguette, pour se faire un sandwich ou bien pour se décrotter le nez ». Phèdre ne voyait pas en quoi savoir que Henry VIII avait zigouillé la moitié de ses épouses lui serait d’une quelconque utilité mais la physique-chimie l’intéressait énormément. Il y avait une logique bizarre et pourtant implacable dans les matières scientifiques et Phèdre s’était prise d’affection pour les calculatrices. Elle faisait d’ailleurs exprès de « perdre » ses calculatrices pour que ses parents soient obligés d’en racheter une autre. C’est ainsi que dans le tiroir de son bureau s’entassent une bonne dizaine de Casio.
Durant sa 12ième année, Phèdre se rendait peu à peu compte qu’elle ne voyait plus rien au tableau depuis quelques temps. Elle vivait dans un flou partiel et se cognait souvent aux meubles. Après une visite chez un ophtalmologiste, le verdict tomba : Phèdre développait une myopie carabinée. On lui imposa alors des verres correcteurs gros comme des culs de bouteilles qui lui donnaient la douce particularité de ressembler à un poisson blob. Les moqueries suivirent rapidement et Phèdre n’hésitait pas à enlever ses lunettes dès qu’elle franchissait les grilles de son école. C’est à ce moment-là que l’adolescente se prit d’affection pour le premier rang et réussi à se forger une carapace anti-moqueries. A l’école, on l’appelait la girafe blonde, car elle était grande pour son âge et très élancée. Qu’on se moque d’elle passe encore, mais ce que Phèdre a appris à détester, c’est le fait que l’on malmène les autres pour tout et n’importe quoi. Aussi, lorsqu’elle fut assez âgée pour prendre la défense des autres (sans oublier de bredouiller de vagues reproches), elle le faisait de temps à autre pour les élèves les plus jeunes et fragiles. Le fait d’être l’aînée de la famille importait énormément à ses yeux et elle se mit à fliquer ses frères et sœur et à les surprotéger également, parfois jusqu’à l’étouffement (au sens propre du terme occasionnellement)(seulement les week-end et jours fériés). L’ambiance dans la famille de pouvait pas être au plus beau fixe. Toujours aussi proche de ses parents et de son frère cadet, Phèdre commençait à mieux comprendre son plus jeune frère et s’occupait de sa sœur comme si elle était en sucre. Elle partageait avec eux ses collections d’objets et essayait de les entraîner dans ses délires « allons poser des questions aux gens dans la rue sur comment fonctionne un vélo ». Elle était heureuse de voir que l’obsession des moldus était commune à la fratrie, même si Phèdre avait atteint un high level dans son domaine, à l’image de son père. Lui et sa fille pouvaient passer 3 heures d’affilées à s’extasier sur un lapin sauteur pour ensuite l’écraser d’un coup de marteau pour observer le mécanisme à l’intérieur.
La scolarité à Poudlard (1974 – 1981) |
L’été de ses 14 ans, Phèdre reçu une étrange lettre. Un matin où elle prenait tranquillement son petit déjeuner dans la cuisine, un hibou entra en trombe dans la pièce, lâchant une plume dans son chocolat chaud. La blonde poussa un cri tout en se réfugiant sous la table. Son père arriva à la rescousse et rouspéta que « les services postaux britanniques ne sont pas pour les scroutt à pétard ! » et ouvrit la lettre destinée à sa fille. La nouvelle étaient tombée : Phèdre allait continuer sa scolarité à Poudlard. La blonde ne réagit que tièdement à cette annonce. Il est vrai qu’elle s’était habituée à vivre entre monde moldu et monde magique et ne se voyait pas vivre pleinement entourée de sorciers. Cela l’angoissait beaucoup, à dire vrai. Mais le fait qu’elle pourrait revenir chez elle pendant les diverses vacances la rassurait. Elle passa la journée à narguer son frère, qui ne pourrait la rejoindre que 2 ans plus tard. Le moment de l’achat de ses fournitures scolaires enthousiasma un peu plus Phèdre. Elle fit le plein de plumes et d’encriers à contre cœur, comptant bien utiliser son fidèle stylo bille. Surtout que maintenant, elle possédait une demi-douzaine de stylo quatre couleurs, elle était armée pour bien écrire (o/). Le jour de la rentrée fut source d’une grande pression pour elle. Comment étaient ces sorciers qu’elle n’avait jamais côtoyés ? Et puis il y avait des grands, presque des adultes, qui avaient 20 ans (et qui aussi idiots que des mioches de 12 ans, elle l’apprendrait par la suite). Dès sa répartition et l’habituel speech sur le règlement, Phèdre se mit un point d’honneur à le respecter à la lettre et de faire honneur à sa maison. Dès qu’elle apprit qu’il y avait une matière d’étude des moldus, elle poussa un cri de joie mais ascenseur émotionnel oblige, elle ne pourrait prendre cette option qu’à partir de la 3ème année et rien que regarder la plage horaire du cours de vol lui donna des hauts-le-coeur, ayant toujours eu le vertige. Les premières semaines au château ne se déroulèrent pas exactement comme elle l’avait espéré. Première déception et pas des moindres : il n’y avait pas de télévision à Poudlard !! PIRE, il n’y avait carrément pas d’électricité ! C’était le retour au Moyen Age, ambiance « allumer chandelettes » et feu de bois. Son père l’avait bien sûr mis en garde, mais Phèdre ne s’imaginait pas que c’était à ce point.
Mais ce qui était le plus dérangeant, c’était les autres élèves qui la prenait pour une abrutie finie simplement parce qu’elle ne connaissait pas tout sur tout sur le monde sorcier. Les enfants des familles de sang-pur dont elle ne connaissait rien, la prenait à partie et l’insultait de « traitre à son sang ». Phèdre n’y comprenait rien et préférait s’abstenir de tout commentaire. Elle communiquait avec ses parents le plus souvent possible et voulu se jeter par la fenêtre la première fois qu’elle dû utiliser un hibou. La blonde n’était pas pour le moins stupide, elle comprenait rapidement le système de fonctionnement des sorciers. Il était simplement très différent de l’univers qu’elle avait toujours connu, qui n’était pas entièrement baigné de magie. Son éducation magique était loin d’être parfaite, son père ayant les yeux essentiellement rivés sur le monde moldu. Mais Phèdre apprit très vite ce qu’elle devait savoir et les souvenirs des explications de sa mère sur le monde magique lui revinrent très vite en tête. Elle aurait dû être plus attentive, elle le savait. Au bout de quelques mois, elle se sentit rapidement comme un poisson dans l’eau, se faisant des amis, notamment auprès des nés-moldus, avec lesquels elle pouvait échanger et apprendre.
Au fil des années, Phèdre prit encore quelques centimètres jusqu’à atteindre la taille respectable de 1m78 l’année de ses 18 ans. Grande amatrice de règlement, elle n’hésitait pas à rabrouer qui faisait trop de bruit à la bibliothèque ou qui mangeait la bouche ouverte en mettant partout comme un goret. Tenant la promesse qu’elle s’était faite, elle apprit à conduire à partir de ses 17 ans et obtint son permis de conduire, qu’elle conservait précieusement dans son portefeuille. A l’école, Phèdre était une bonne élève, curieuse et volontaire malgré le fait qu’elle devait à chaque fois demander au professeur ce qu’il avait écrit au tableau, ne voyant que des traits blancs très flous. On se moquait d’elle parce qu’elle se cognait dans les embrasures de portes ou qu’elle renversait les armures. Phèdre développa un caractère de nature assez autoritaire, mais elle se dit que c’est pour le bien des autres, pour qu’ils restent dans le droit chemin. Le jour où son frère rentra à son tour à Poudlard, elle le colla comme un chewing-gum à une semelle, si bien que leurs disputes devinrent plus fréquentes.
La blonde souhaitait par-dessus que son petit frère respecte à la lettre le règlement et ne laisse pas influencer par des crétins mono-neuronaux. Dorénavant dans sa dernière année et sa jeune sœur étant en première année, elle s’efforçait à tout prix de montrer l’exemple parfait de ce qu’était une sorcière ouverte d’esprit et passionné des moldus, dont elle faisait régulièrement la propagande auprès de ses camarades, avec un atelier « objet moldu de la semaine » tous les mercredis après-midi dans sa salle commune. Elle sait très bien qu’elle passe pour une grande cinglée aux yeux de la plupart des élèves mais ce n’est pas parce qu’elle vit sa dernière année à Poudlard qu’elle doit se relâcher !
Derrière son apparence de bonne petite fille, Phèdre n’oublie pas d’entretenir son petit jardin secret. Elle garde en elle un grain de folie grâce à sa passion pour la vie non magique. Elle s’enferme d’ailleurs régulièrement dans un placard à balais, lançant tous les sorts d’intimité possible pour bidouiller en paix les différents objets qu’elle ramène de chez elle tous les étés. Une valise pleine à craquer à chaque fois. Si certaines filles aiment fourrer leur langue dans le gosier d’un partenaire, ce n’est certainement pas le cas de Phèdre ! Très frileuse sur la question, elle n’a aucune notion sur ce qui peut se passer entre un homme et une femme dans une chambre (à part une bonne paye). Elle ne souhaite même pas le savoir et c’est pour cela que sa crédulité et sa pudibonderie (ce mot est le meilleur des mots de la terre) est devenues sujet de plaisanterie auprès de ses amis, qui la taquine gentiment. Notamment une fois, en cours d’astronomie.
- Pssst, Montgomery ! Tu veux pas m’aider à astiquer mon télescope ? - Tu ne peux pas le faire tout seul ? Ce n’est pas compliqué, il suffit d’un peu d’huile !
Sa réponse déclencha évidement le fou rire de la classe et Phèdre se sentit honteuse d’être la source de tant de tumulte.
Dernière édition par Phèdre E. Montgomery le Jeu 23 Oct - 18:23, édité 2 fois
Lumen Macmillan
CŒUR DE LIONNE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/08/2012 + PARCHEMINS : 5770
Ah je me disais bien que sur ton avatar, c'était la jolie Taylor. Re-bienvenue ! J'ai hâte de découvrir ce nouveau perso. Bon courage pour ta fiche. Et Phèdre, c'est trop classe comme prénom.
Mon dieu, j'ai vu le titre j'en étais sûre, j'ai vu Taylor Swift j'en ai eu la confirmation Rebienvenue mon gros caca, tu connais la maison si tu veux m'harceler de mots doux et sexouals
Ta fiche est parfaite! J'ai vraiment adorée la lire, elle est complète, drôle et bien écrite! Phèdre est mignonne et hilarante à la fois j'ai hâte de la voir en jeu! Et ta vision des Montgomery est exactement ce que j'attendais alors c'est vraiment parfait! Je suis contente que tu ais choisi cette famille!
Serdaigle, c'est la maison de la sagesse et du savoir. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont trop sérieux et prétentieux. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard. Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est Nathan L. O'Sullivan (DC). Il prendra contact avec toi prochainement.
/!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;) Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles : Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller là, et pour les signaler c'est ici.