NOM : O’Carley, une famille réputée dans le monde sorcier pour réussir l'exploit d'être en bons termes avec les Sangs-Purs ET les nés Moldus. A défaut d'être en bon terme avec elle-même... si vous vous retrouvez coincé à un repas de famille entre O'Carley, méfiez-vous, on pourrait avoir glissé accidentellement une goutte du mort-vivant dans votre purée de céleris ! PRÉNOMS : Lou et Oona, en hommage à son arrière-grand-mère (ambiance). Et c’est tout, pas de Huberte-Augustine-Mariette pour égayer un peu tout ça, au grand dam de Lou, qui raffole des prénoms à rallonge. AGE : 15 ans et demi, elle est la benjamine de sa famille.  ANNÉE : 2ème année. ÉTAT CIVIL : Les fiançailles intra-Sangs-Purs ne sont pas vraiment la tasse de thé de la famille, qui a toujours conservé la pureté de son sang par hasard. En effet, les O’Carley épousent à peu près qui ils veulent, sorcier ou moldu, nain ou troll, Auror ou pizzaïolo. Ce qui n’arrange pas beaucoup Lou ; elle aurait tant aimé avoir un fiancé, elle aussi... un prince charmant qui lui roucoulerait des sérénades devant sa fenêtre et la couvrirai de roses... peut-être que son père accepterait de la fiancer à un beau jeune homme de bonne famille, qui viendrait l’enlever sur son majestueux cheval blanc, si elle lui demandait ??? En tout cas, pour le moment, elle est célibataire ; elle n’a jamais mis sa langue dans une bouche qui n’est pas la sienne, et la perspective de devoir le faire un jour l’emplit de de curiosité. Est-ce que c'est gluant ? Doux ? Epicé, sucré ? Son esprit bouillonne lorsqu'elle y songe... PURETÉ DU SANG : Pur. Et elle en est fière, même si elle ne sait pas trop ce que cela implique. MAISON SOUHAITÉE : au choix entre Serdaigle ou Poufsouffle. ORIENTATION SEXUELLE : euuuuuuh... Lou aime beaucoup les garçons. Surtout plus âgés. Surtout lorsque leurs joues sont tapissées de poils, et qu’ils ont de grandes mains -non, non, ce n’est pas ce que vous croyez, c’est juste que c’est joli, les grandes et belles mains ! Mais parfois, son coeur gonfle comme un soufflé au fromage lorsque son regard rencontre celui de certaines jeunes filles... mais ce doit être une erreur, n’est-ce pas ? Dans AUCUN conte de fées, la grenouille qu’embrasse la jeune princesse ne se métamorphose en une autre princesse ! (en plus, l’homosexualité est punie par la loi. Seulement l’homosexualité masculine, mais c’est puni !) PARTICULARITÉ : elle arrive à enfourner trois donuts ENTIERS dans la bouche, bien qu’elle ne le montre pas en public, ce n’est pas très propre et ça éclabousse les alentours de bave. Elle dévore aussi des bouquins à une vitesse ahurissante, et se débrouille très bien avec son matériel de couture moldu -elle fait de jolis robes, des parures aux teintes bariolées couronnées de soie et de mousseline et constellés de fils d’or et d’argent. Elle fait aussi des peluches, en particulier des chatons et des licornes, qu’elle offre à ses amis. Mais elle n’a aucune particularité magique.
    

✎ Votre personnage trouve par hasard dans un couloir les réponses du prochain devoir de potions, que fait-il ? La question serait plutôt : s’apercevrait-elle que les réponses du prochain devoir de potions sont sous son nez ? Toujours perdue au milieu de ses rêves, elle pourrait manquer un hippopotame dans un magasin de porcelaine, alors un bout de papier qui voltige dans un couloir, au gré des vents... Mais si jamais elle mettait la main dessus et réalisait qu’il s’agissait des réponses au devoir de potions, elle se ferait un plaisir de pousser un cri d’horreur à l’idée qu’on puisse laisser traîner ça, et elle s’empresserait de s’enfuir en courant pour qu’on ne pense pas qu’elle était en train de tricher. Tricher, c’est mal ! Ça fait perdre des points, perdre la confiance des amis, perdre son travail, perdre son mari, perdre sa vie ! Peut-être préviendrait-elle un professeur, mais son coeur balancerait à cette idée : et si on l’accusait et qu’on la couvrait d’opprobre ? Elle n’oserait plus sortir de sa salle commune sans un sac sur la tête ! Et la honte couvrira la famille O’Carley pour des générations à venir, et son père ne lui le pardonnerait jamais !

    ✎ Votre personnage tombe sur une première année malmenée par des septième année au détour d'un couloir, que fait-il ? Elle serait plutôt celle qui se fait malmener, avec sa taille de crevette, ses muscles en mousse, et sa façon de fixer ses orteils comme s’ils étaient passionnants, lorsqu’elle marche dans un couloir. Dans tous les cas, si elle voyait des septième années s’en prendre à une première année, elle s’empresserait de tenter de fusionner avec le mur le plus proche, complètement terrifiée. Elle n’est pas très douée en magie, et ne pourrait pas rivaliser avec eux, alors... pourquoi se battre, quand on peut se cacher derrière le premier pilier venu ? Ce n’est pas très noble, ni très courageux, et la honte ne tarderait pas à grignoter son coeur, mais elle ne parviendrait pas à bouger d’un millimètre de sa cachette. Et les larmes d’impuissance lui brûleraient les paupières. Elle songerait qu’elle n’est qu’une fille... et une fille, ça ne se bat pas, ça n’est pas violent, et ça ne va pas se jeter sur des septièmes années quand ça ne sait pas utiliser sa baguette magique... une fille, ça reste sage, dans son coin, et ça se tait.

    ✎ Le professeur de métamorphose a injustement punit votre personnage à la place d'un autre élève qui se moque de lui, comment réagit votre personnage ? Elle ne protesterait pas, elle se laisserait faire, comme un gentil petit chewing-gum rose. Mais les larmes lui remonteraient le long de la gorge, et elle devrait se faire violence pour ne pas éclater en sanglots. Peut-être irait-elle voir ses soeurs aînées, ou son frère, pour aller leur pleurer dessus, mais elle aurait peur qu’ils se moquent d’elle. Et puis la punition passée, elle rêverait de glisser quelques gouttes de poison dans le jus de citrouille de celui qui aurait dû être puni à sa place, elle s'imaginerait avec délectation le transformer en vache laitière, en champignon, d’en faire de la purée et de lui sauter à pieds joints dessus... Mais concrètement, elle ne ferait rien. Rien du tout. Et elle s’en voudrait d’avoir pu imaginer tant et tant de scénarios pour, finalement, rester les bras ballants. Comme d’habitude.

    ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? Euuh... tout ? Absolument tout ce qu’il y a dans cette liste ? Lou rêve de goûter au grand amour, de connaître le prince charmant, celui qui l’emporterait loin de ce monde triste et passerait ses journées avec elle à barboter dans une piscine de grenadine et à l’embrasser... Imaginer cela suffit à lui coller des frissons partout, dans le ventre, dans la poitrine, et le long de son échine. Mais elle ne dirait pas non à la richesse, pour réaliser un de ses rêves : vivre dans un palace entièrement composé de pain d’épice ! Et acheter une licorne, une vraie. La célébrité aussi la fait rêver ; être aimée par tous, admirée, sentir les regards fascinés qui l’envelopperaient comme une parure... Son nom de famille est célèbre, bien entendu, mais cela ne suffit pas. Elle voudrait être connue pour elle-même, pas en tant que benjamine des O’Carley. Quant à la sagesse... ah, si seulement elle pouvait en avoir un peu, et qu’on arrive de lui dire qu’elle a le crâne farci d’idioties et qu’elle n’est qu’une indécrottable rêveuse...

PSEUDO : Lou, ou encore Calypso   AGE : 21 ans. PRÉSENCE : de 2/7 à 7/7. AVATAR : Willa Holland <3. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM : J’y suis déjà, sous une couverture rousse ! UN PETIT MOT POUR LA FIN : mot *met de la bave sur le forum*.

Lou est la benjamine des O’Carley. Son père se nomme Edern O’Carley, il travaille au Ministère de la Magie, au département des mystères -autrement dit : il pourrait être dresseur de pingouin ou tueur à gages, Lou n’en a pas la moindre petite idée. Sa mère, Siobhan O'Carley, est femme au foyer. Lou adore ses parents, même si son père l’effraie un peu, parfois, et elle voudrait qu’ils l’aiment et arrêtent de la considérer comme un joli chewing-gum qui ne fera jamais rien de sa vie. Elle est prête à tout pour cela...

Son oncle, Alaric O’Carley, et ses quatre cousins, ne lui parlent plus depuis belle lurette... { personnages à créer}

Elle a deux soeurs et un frère, avec lesquels elle s’entend plus ou moins bien { personnages à créer ; à voir selon leur caractère }

Elle rêve d’avoir sa propre licorne, mais en attendant, elle se contente d’un boursouflet rose vif, qui s’appelle Algernon et qu’elle trimballe partout dans son sac de cours, le nourrissant de miettes de gâteau et de bièraubeurre.




Lou est une rêveuse, pure et dure. Elle s’imagine des myriades de scénarios, scrute les nuages à la recherche de dragons, et voudrait s’envoler vers d’autres cieux, voir à quoi ressemble le monde... Mais Lou est aussi une fille qui préfère se forger un monde intérieur, fabuleux, aspergé de sucre et de boursouflets multicolores, plutôt que d’agir. Il y a quelque chose ancré en elle, une sorte de terreur muette, une timidité quasi maladive, qui plante ses ronces profondément dans sa tête et sa poitrine, et elle ne sait pas comment s'en débarrasser. A bien des égards, elle manque de courage, de noblesse. Et elle se déteste pour cela, elle voudrait se frapper, jusqu'à ce que ce rouage mal huilé se remettre à tourner correctement...

Heureusement que cette timidité s’estompe lorsqu’elle est avec ses amis ! Elle devient alors spontanée, enjouée, bavarde. Même si ce qu’elle déblatère n’est pas toujours d’une utilité désarmante, et qu’elle a tendance à partir sur de grandes théories légèrement farfelues et à tenter d’entraîner ses amis dans ses légers délires paranoïaques originaux. Au moins, elle se sent à l'aise, et n'a plus l'impression d'être un pantin dont les fils se seraient dramatiquement emmêlés.

Elle a aussi une vision assez déformée des choses, parfois légèrement cliché. Une fille, c’est censé être joli, doux, mignon, et aimer les garçons ; les garçons sont virils, barbus, courageux. Et il faudra du courage pour la dépatouiller de cette vision, ancrée en elle depuis sa naissance ! La faute à une famille légèrement traditionnaliste, peut-être ?

Au niveau scolaire, elle fait de son mieux pour être une très bonne élève, mais son étourderie et sa maladresse la desservent. Ne vous attendez pas à des miracles, lorsqu’elle secoue a baguette en bois de poirier... et préparez un bouclier à portée de main ! Mais pour rattraper ce léger retard scolaire, elle a une imagination débordante, qui gicle partout et la rend assez douée dans tout ce qui touche à l’artistique. Elle a un joli coup de plume, un joli brin de voix -lorsqu’elle ne bégaie pas ou ne parle pas à la vitesse d’une mitraillette, soit très, très rarement-, et elle coud très bien ! Elle a déjà rêvé d’être costumière, mais elle n’est pas sûre que ce soit un métier pour elle...

Physiquement, elle est petite, enfantine, assez banale. Pas de chevelure de feu, de prunelles claires et chatoyantes, de poitrine affriolante, aucun signe particulier. Elle possède des cheveux châtains très longs, qui dégringolent dans son dos, et des yeux où se mêlent plus ou moins adroitement l’ambre et le vert. Elle a un visage simple, souriant, au nez légèrement retroussé, aux petites dents bien alignées, et un style vestimentaire assez passe-partout... lorsqu’elle porte son uniforme. Dès qu’elle le quitte, c’est un feu d’artifice de couleurs, de tissus, de dentelles, de résille, de carreaux, de cravates aux mille et une couleurs ! Mais malgré cela, elle réussit à passer relativement inaperçu. C’est ça, d’observer fixement le sol quand on avance, en essayant de cacher ses joues rosissantes derrière ses longues mèches en bataille...


Il était une fois une famille grande, aimante, bouillonnante. Une famille où l’on mangeait de la dinde à Noël en riant, où l’on s’offrait des myriades de cadeaux aux teintes bariolées, où l’on chantait des cantiques devant le sapin enchanté. Une grande famille avec des grands-parents attentionnés et sages, deux frères aimables et chaleureux, leurs épouses bienveillantes, et une tripotée d’enfants, certains bruyants, d’autres calmes, et parmi eux : une petite fille aux yeux plein d’étoiles. Elle s’appelait Lou, en hommage à une arrière-grand-mère nommée Louise, et Oona, comme une tante lointaine. Elle était la petite dernière. Une véritable poupée, aux longs cheveux châtains que ses frère et soeurs et cousins et cousines s’amusaient à tresser et à boucler, une petite poupée aux robes roses, couronnées de noeuds, dentelées de soie, une poupée avec une bouche rouge comme une petite cerise et de grands yeux brun-vert qui scrutaient le monde avec curiosité.

Deux soeurs, un frère, un père, une mère, des cousins à foison qui jouaient avec elle, que demander de plus ? Elle avait tout pour être heureuse, cette petite poupée.

Sa famille, les O’Carley, inspirait le respect et la curiosité. Ils savaient mettre ceux qu’ils voulaient dans leur poche, rester proches des bons comme des mauvais, nouer des contacts sans la moindre difficulté. Ils avaient acquis une certaine notoriété dans le monde sorcier, et Lou observait cela avec beaucoup de fierté. Tout le monde adorait son papa et sa maman, tout le monde lui tapotait la tête en répétant à quel point elle était si mignonne, si sage, si obéissante. Et elle avalait ces compliments avec plaisir, le coeur gonflé d’espoir et d’amour. Et elle avait peur de leur déplaire, peur de faire quelque chose de mal, peur d’être indigne de sa famille. Elle était si petite, si frêle, elle avait une voix minuscule, et ses frère et soeur en imposaient bien plus qu’elle...
Mais tout irait bien, n'est-ce pas ? Elle resterait éternellement une petite fille adorable, et cette famille resterait soudée et admirée...

Et puis quelque chose changea. Une brindille s’était infiltrée dans les rouages parfaits de sa famille. Au début, ce furent des regards noirs, des rictus sarcastique au coin des lèvres, des remarques assassines qui se glissaient entre deux banalités. Son père, son père si charismatique, si parfait, et son oncle, si incroyable, ne se parlaient plus. Son père restait enfermé dans son bureau, et Lou ne savait pas ce qu’il faisait, mais elle sentait qu’un climat malsain s’infiltrait entre les murs de la maison. Les mots « arts occultes », « magie noire », « formidable, tellement plus puissant que la magie blanche » commençaient à se dessiner sur les lèvres, effrayant l’enfant. Et son père pâlissait et maigrissait au fur et à mesure que les mois s’écoulaient, il semblait à la fois soucieux et passionné, mais elle n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait bien faire, elle ne savait pas pourquoi parfois, le soir, des bruits terribles semblaient provenir de son bureau... Un jour, son oncle vint leur rendre visite. Il lui offrit une petite licorne en peluche, puis alla s’entretenir avec son père. Lorsqu’il repartit, il ne lui accorda pas le moindre regard. Il semblait furieux, et répétait dans sa barbe qu'Edern n'était plus son frère. Le soir-même, son père ne décrocha pas un mot, et serra son verre de vin d’ortie si fort que l’enfant craignit qu’il ne le brise. Elle eut tellement peur que soudainement, le verre s’échappa des mains de son père et alla se reposer en douceur sur la table. Elle venait de faire de la magie incontrôlée... Elle sut alors qu’elle était une sorcière, comme sa famille, mais n’en tira aucun plaisir particulier, trop affectée par l’ambiance qui pesait sur les O’Carley... cette scission au sein d'une famille qui s'était portée tant d'amour...

Et elle eût peur, soudainement, que son monde parfait ne vole en éclats, comme aurait pu voler en éclats ce verre.

Alors elle s’enferma dans la bibliothèque familiale, pour ne plus voir les problèmes qui se multipliaient autour d’elle, au fur et à mesure qu’elle grandissait comme une petite fleur déboussolée, entourée de mystère et de non-dit, ne comprenant pas pourquoi les visites se faisaient plus rares, pourquoi on n’allait plus rencontrer des Moldus et jouer avec eux, pourquoi sa mère lui répétait mille fois par jours comme son oncle était un mauvais homme, et ses cousin et cousines la détestaient et se moquaient d’elle dans son dos. « Ils se sont toujours moqués de toi, Lou, ils ne t'aiment pas. Ils ne t'ont jamais aimée. » Il n’y avait plus de repas de famille, on ne jouait plus à saute-hippogriffe dans le jardin avec Alaric et ses enfants, tout ça avait disparu, leurs rires, leurs blagues, les interminables parties de cache-cache et les boules de neige qu'ils se jetaient dessus l'hiver, et Lou ne tarda pas à être persuadée que ses parents disaient vrai, et que la famille de son oncle et de sa tante la haïssaient se moquaient d’elle dans son dos. Cela la rendit triste, si triste que son coeur lui sembla réduit en miettes.

Pour oublier, elle commença à lire, beaucoup, à une vitesse folle, à s’imprégner des vieux grimoires de la bibliothèque familiale. Et son esprit ne tarda pas à être farci de contes de fée, d’histoires extraordinaires, de fraises qui chantent et de licornes. Dans ses rêves, tout le monde s’aimait, il n’y avait pas de guerre entre des membres d’une même famille, on chantait en faisant couler à flots la bièraubeurre. Elle s’imagina être une princesse, avec ses amis, sa famille, tout le monde qui l’aimait.

Mais elle n’en avait pas la carrure ; elle rougissait en public, sa langue s’emmêlait dans sa bouche lorsqu’elle devrait prendre la parole, son coeur l’assourdissait et elle voulait se métamorphoser en souris. Sa belle confiance en elle s’était évaporée. Quand ? Pourquoi ? Etait-ce le fait de quitter le cocon doux et chaleureux de l’enfance, de voir son corps se modifier, tout en voulant rester à tout prix une enfant ? Etait-ce le vertige qu’elle ressentait à l’idée de ne plus être une petite fille, de ne plus pouvoir s’accrocher comme un koala à son père en lui réclamant des bisous, de devoir être fière, belle, forte, comme une femme en devenir ? Elle ne savait pas, mais quelque chose avait changé.

Et lorsqu’elle réussissait à parler, on la regardait bizarrement. Parce qu’elle parlait de lire l’avenir dans les étoiles, de dragons mangeurs d’enfants, de créatures inconnues du monde sorcier et qu’elle avait du mal à s’intéresser au monde réel, aux problèmes concrets. Elle ne savait pas faire cuire des pâtes, mais elle savait tricoter des licornes, et les compliments, les « qu’elle est mignonne » virèrent en « quelle empotée, cette fille ! » On ne la trouvait plus mignonne, juste incroyablement niaise et stupide. Tout ça parce qu’elle était censée être une jeune fille, et plus une enfant. Ses parents mêmes devinrent plus distants. Son père semblait soucieux, sa mère claquait la langue contre le palais en se demandant ce qu'ils allaient faire d'elle, « une enfant dans les nuages et paresseuse, mais que vas-tu devenir ? » Et elle était perdue.

Son entrée à Poudlard avait eu le mérite de l’apaiser quelque peu. Certains la connaissaient, avaient entendu parler de sa famille, et on s’intéressait à elle. Elle devait braver sa timidité, mais lorsqu’elle était lancée, elle ne pouvait plus s’arrêter ! Certains la trouvèrent amusante, d’autres prirent peur face à cette fille qui semblait vivre dans un autre monde, un monde où l’on chantonnait en se tartinant de confiture de fraises au petit-déjeuner. Elle tenta d’imiter sa famille, d’être amie autant des Sang-Pur que des nés moldus, mais ceux-ci semblaient méfiants... Etait-ce à cause de son père ? Des rumeurs comme quoi, il était devenu un mage noir ? Certains parlaient même de “mangemort”...
Cela la déstabilisa. Elle aimait toujours son père, et elle le défendit becs et ongles. Mais... et s’ils disaient la vérité ? Si son père était un Mangemort ? Elle ne savait pas grand-chose de lui.

Et elle, alors, que devait-elle faire ? Personne n’était fier d’elle, chez elle. Elle était la petite dernière, la “bizarre”, le rat de bibliothèque qui avait toujours des théories bizarres à faire partager. Et si la magie noire était un moyen de devenir enfin quelqu’un ? D’être la jeune fille parfaite, la princesse, la reine, qu’elle avait toujours eu envie de devenir ?...


    

Encore un personnage haut en couleurs, j'adore ! J'ai hâte de voir comment elle va s'intégrer à la population de Poudlard, je viendrais te réclamer un lien parce que je sens qu'on peut bien rigoler encore    Pour la maison j'ai opté pour Poufsouffle, on en manque et ça lui va bien à la petite  

   Poufsouffle, c'est la maison de la loyauté et de la patience. Mais c'est également là que se trouvent ceux qui sont naïfs et discrets. Cette maison sera ta seconde famille à Poudlard.
   Mais avant de t'engager dans un combat sans merci contre les autres élèves pour faire gagner des points à ta maison, saches que le membre est qui tu es jumelé est Calypso Holmes. Il/elle prendra contact avec toi prochainement.

   /!\ Le récapitulatif de personnage est obligatoire, ce devra même être l'un de tes premiers posts sur le forum. Tu le feras dans ce sujet, à la suite des autres. N'oublies pas que ce dernier devra être régulièrement mis à jour pour faciliter l'aperçu de ton personnage. Enfin penses à voter aux tops sites du forum ;)
   Afin de t'aider dans tes premiers pas, voici une liste des portoloins utiles :
   Tu te trouveras des amis et des ennemis dans la partie relations. Pour commencer à écrire ton histoire, tu peux aller voir la liste des rps. Tu peux également devenir préfet, joueur de Quidditch ou rejoindre un club. Bien sûr tu peux aussi faire gagner des points à ta maison, pour voir de quelle manière il te suffit d'aller là, et pour les signaler c'est ici.