Ses doigts glissent le long du tissu de sa robe. Ils tremblent un peu. Mais rien de vraiment important pas vrai ? Ou peut-être que si justement. Parce qu’elle est positivement terrifiée Lullaby. Terrifiée parce que continuellement des regards avides ou interloqués se tournent vers elle. Avide de la part de certains garçons venus sans cavalières, persuadés que seule une catin s’habillerait ainsi. Interloqués de ceux qui la connaissent ne serait-ce que de vue et qui savent pertinemment qu’il existe difficilement de personne plus prude que Lullaby. Mais alors dans ce cas-là pourquoi s’habiller de façon aussi provocante n’est-ce pas ? Elle se sent stupide Lullaby. Elle voulait simplement attirer l’attention de Lysander. Ne serait-ce qu’une seconde pour qu’il la regarde comme elle avait déjà vu des couples se regarder. Et maintenant elle avait si honte qu’elle n’avait même pas osé aller le voir …
Délicieusement ironique pas vrai ? Mais rien dans cette soirée ne semblait réussi désormais. Depuis qu’elle avait vu Lysander se faufiler dans une autre direction même les lumières étincelantes semblaient s’affadir. Et tout cela c’était de sa faute. Encore une fois. Mais il faut dire qu’elle n’a pas vraiment d’idées sur la bonne manière d’interagir avec un homme. Les rares garçons qu’elle avait un jour fréquentés étaient envoyés par sa jumelle dans l’espoir de la décoincer. Pas de quoi réellement se prendre la tête pas vrai ? Lentement Lullaby soupire et se saisit du verre dans lequel Alienor a versé quelque chose. Elle ne peut s’empêcher d’hocher la tête en entendant ses paroles. « C’est vrai ». Terriblement vrai. Surtout qu’elle sait pertinemment qu’elle n’est pas la seule à s’intéresser à Lysander. Il y a la belle et vénéneuse Majka pour ne citer qu’elle.
Et Lullaby sait parfaitement qu’elle ne soutient pas la comparaison face à la féroce serpentarde. Certainement pas. Pourtant c’est elle qui est au bal avec le gryffondor ce soir … et c’est aussi elle qui l’a planté … un comble pas vrai ? Alors lentement Lullaby saisit son verre et laisse le jus de citrouille amélioré glisser dans sa gorge et la brûler agréablement. Comme l’alcool le fait toujours. Bien sûr il n’y en a pas assez pour réellement lui donner du courage … mais disons simplement qu’il s’agit tout de même d’un cadeau bienvenu. Seulement elle ne peut pas remercier Alienor qui a déjà disparu de sa vue. Lentement elle soupire et sa poitrine se soulève doucement en étirant le tissu de sa robe. Précautionneusement elle se lève et se dirige vers le balcon.
Rapidement elle franchit le rideau et soupire en entendant la voix si reconnaissable de Lysander et les mots qu’elle prononce. Il lui en veut. Pas étonnant en un sens. Mais il n’est plus l’heure de faire marche arrière pas vrai ? Alors doucement elle fait quelque pas en avant jusqu'à être totalement visible. Pas difficile dans sa robe blanche qui attrape les restes de la lumière pâlissante de la lune. « Hey. J’espère que je ne vous dérange pas ». Sa voix est rendue un peu rauque par l’alcool qu’elle vient d’avaler, elle tremble un peu aussi d’ailleurs. Pas étonnant. Elle se tourne vers Alienor. « Je n’ai pas eu le temps de te remercier pour tout à l’heure ». Et puis enfin elle fait face à Lysander. « Je te cherchais ». Depuis a peine quelques secondes mais tout de même … et puis que peut-elle dire d’autre ? Désolé d’être une idiote ? Elle à sa fierté tout de même Lullaby … enfin ... pour le peu qui lui en reste après cette baladé dans cette tenue du moins.
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Cassie D. Standford
LE PETIT CHAPERON ROUGE
+ SORCIER DEPUIS LE : 06/10/2014 + PARCHEMINS : 303 + LOCALISATION : Poudlard will always be my home
La salle se remplissait doucement, les groupes d'amis se retrouvaient et les couples se formaient. La piste de danse accueillait déjà ses premiers occupants, le bal allait être un succès. Mais plus l'ambiance s'installait plus Cassie se sentait mal à l'aise. Les évènements mondains n'étaient pas vraiment son truc, il y avait trop de monde, elle se sentait mieux en petit comité. Alors en attendant que Calypso ne remarque sa présence, elle restait tête baissée à inspecter soigneusement ses ongles, comme si ils étaient la chose la plus intéressante du monde. Heureusement sa meilleure amie réagit rapidement, et avec une réaction à la hauteur de sa réputation. « Cassie ? Tu es venue, finalement ? Nom d’une goule en bikini, tu es sublime ! Prends donc un verre ! Nathaaaaan, tu peux donner un verre à mon amie, s’il te plaît ? Tu as un cavalier ? Boh, de toute façon, aucun de ces crétins ne te méritent. Au pire, on dansera ensemble, et ils regretteront tous de ne pas t'avoir invité. Bonnasse. » La juene femme laissa un petit rire s'échapper de ses lèvres, c'était pour cette raison que Calypso était sa meilleure amie, pour sa fraicheur, sa joie de vivre et sa sincérité aussi drôle que mordante. Elle avait le don de la mettre à l'aise, à ses côtés Cassie savait qu'elle pouvait passer une bonne soirée et qu'elle n'aurait pas envie de s'enfuir pour se réfugier dans son dortoir dans les quinze prochaines minutes. Elle lui adressa un petit sourire un peu gêné. « Je me suis dit que je pouvais venir voir ce que ça donnait. Et te faire la surprise en même temps. » Elle croisa le regard du barman, Nathan. Elle l'avait rencontré pendant son bref séjour au Chaudron Baveur durant les dernières vacances, il l'avait aidé après sa fugue et ils s'étaient liés d'amitié. Mais elle ne voulait pas qu'il fasse une gaffe en montrant qu'ils se connaissaient, elle ne voulait pas avoir à inventer un mensonge ou à donner des explications au beau milieu du bal. Elle voulait en parler à Calypso mais ce n'était pas le bon moment, aussi elle secoua la tête négativement, en un geste presque invisible pour le prévenir qu'il devait faire comme si de rien n'était. Elle espérait qu'il comprendrait le message. « Merci. Mais de nous deux celle qui est canon, c'est toi. » Lança-t-elle en se tournant de nouveau vers la lionne.
« Bonsoir Cassie, tu veux de l'eau ? J'en prendrais bien moi. » La voix de la jolie Aliénor la fit sortir de ses pensées. Elle se tourna vers elle, assise au bar la jeune blonde lui montrait un verre avec un air un peu perdue, instinctivement Cassie posa brièvement la main sur son bras comme pour lui montrer son soutient. « Merci Ali. » Elle lui adressa un petit sourire et se décala en voyant que la Poufsouffle souhaitait sortir. Son verre d'eau -enfin ce qu'elle pensait naïvement être de l'eau- à la main elle la regarda sortir de la salle, avec sa robe blanche, ses cheveux blonds clairs et sa silhouette frêle elle avait l'air bien fragile. «Vous êtes sublime ce soir Mlle Standford ! Le rouge vous va à ravir, un vrai petit rubis. » Elle sursauta en se rendant compte que le professeur de vol s'était approché d'eux, elle ne l'avait pas vu. Devant ses compliments le rouge lui monta aux joues et elle ne sut pas vraiment quoi dire. Ces paroles lui faisaient plaisir mais elle n'était pas vraiment habituée à recevoir des compliments. Pour se donner une contenance elle but une gorgée de son verre, persuadée que l'eau lui ferait du bien. Mais à la place sa gorge la brula brusquement et elle avala de travers. S’étouffant à moitié elle avala difficilement ce qui se révélait en réalité être de l'alcool fort. A cause de son père et de son alcoolisme elle ne buvait presque pas d'alcool et rien d'aussi fort alors elle ne put retenir une toux qui ne cachait rien de la nature de sa boisson. « Oh hum... Pardon. Désolé. » Marmonna-t-elle en s'étranglant à la fois à cause de la boisson et de la honte. Heureusement le professeur n'avait pas l'air particulièrement gêné de voir des élèves boire de l'alcool, au moins elle éviterait une retenue. Elle se racla la gorge pour faire disparaitre la brûlure et reprendre ses esprits avant de lui adresser un petit sourire. « Hum... Merci, c'est... C'est vraiment gentil à vous. » Elle reposa délicatement le verre sur le bar. Elle continuerait la soirée au jus de citrouille.
Alors que Leslie les rejoignait elle écouta Calypso se plaindre du manque d'action de la soirée. L'alcool aidant sa meilleure amie semblait prête à animer la soirée elle même. Mais elle n'avait pas tord, pour un bal de la Saint Valentin les élèves étaient plutôt sages -pour le moment- mais même lorsque l'on se trouvait avec un cavalier cela devait être difficile d'aller plus loin qu'une simple danse platonique quand on savait que les professeurs vous observaient. Une jolie jeune femme rousse habillée d'une robe à pois s'approcha d'eux et passa directement derrière le bar pour embrasser Nathan sur la joue. Voyant la scène Cassie donna un coup de coude à sa flamboyante meilleure amie et se pencha vers elle pour lui murmurer. « Si tu veux voir de l'action je pense que le barman est plutôt bien parti pour ce soir. » C'était à se demander si les adultes n'allaient pas plus s'amuser à ce bal que les élèves.
L’effervescence de la soirée le changeait radicalement de l’ambiance du Chaudron. Même aux heures dites « de pointe », Nathan n’avait généralement que 4 ou 5 clients à servir en même temps. Loin de la colonie d’élèves assoiffées qui s’entassait autour du bar, dans l’espoir d’un cocktail rafraîchissant pour attaquer la soirée du bon pied. Le gallois était d’ailleurs bon prince, en ajoutant à certains breuvages des crapauds à la menthe réduit en poudre (les bonbons, pas de vrais crapauds farcis à la feuille de menthe). Bah ouais, ça leur rendrait service à ces jeunes dévergondés d’avoir l’haleine fraîche pour aller galocher l’élu(e) de leur cœur (ou de leur culotte) dans les couloirs.
Malgré que Nathan soit submergé par les demandes (dont la plupart pouvait se résumer à « tout sauf du jus de citrouille par pitié »), il n’en était pas le moins du monde débordé. Il avait déjà expérimenté un jour du match dans un pub à Cardiff et il en était ressorti encore plus crevé et en sueur que les joueurs de rugby. En bon gentleman, il servait en premier les demoiselles, en prenant soin de s’occuper des plus jolies. Oui, Nathan ne fait aucune différence entre gentleman et gros macho. Pour lui, c’est pareil. Il versa un verre d’eau (ahem) à sa pote Calypso, qui semblait-il était venue sans cavalier. La blonde énigmatique avait quitté son tabouret de bar et le gallois pu apercevoir Leslie qui devait se demander ce qu’elle foutait ici. Il gratifia son pote Ezra d’un large sourire et aurait bien fait « check ma poule » s’il n’avait pas eu les mains prises.
- Mais je gère mes affaires d’une main de maître, professeur Scodelario ! Tu me connais voyons, je suis pas venu pour sucer des glaçons, ou alors ils doivent être accompagnés ! lança-t-il avec un clin d’œil.
Se tournant vers un groupe de 2ème année qui semblait au bord de l’émeute, Nathan croisa le regard de Néron, qui le salua d’un court signe de tête, le minimum syndical de la politesse. Le gallois se demanda s’il devait lui faire l’affront d’un coucou avec sourire niais en prime mais il décida de lui rendre son signe de tête. Le brun posa son regard sur Calypso qui l’interpellait et se rendu compte de la présence de Cassie. Celle-ci semblant gênée à sa vue, il lui adressa simplement un petit sourire poli, sans connotation aucune. Il l’avait aidé dans ses moments de galère et s’était pris d’affection pour elle. Il était étrangement content qu’elle soit venue au bal.
- Bon Calypso, tu comptes pécho ce soir ou bien ? Il serait temps de te trouver un mec, sinon tu vas finir vieille fille, avec une armada de boursoufflets autour de toi !
Une tornade rousse déboula soudain à sa droite et Nathan eut à peine le temps de reconnaître Alisson qu’elle lui claqua un bisou sur la joue. Le gallois resta 5 secondes en bug et il sentit le rouge lui monter aux joues.
- Oh bah euh oui bonjouaaaaar euh Alisson, tu es, wow – il s’éclaircit la gorge afin de reprendre une attitude normale – très jolie ce soir, comme toujours ! Tu veux un verre ? Je suis un peu occupé pour le moment mais dès que j’ai un instant de libre, je viendrais te faire swinguer !
A son tour, et comme il était plus grand qu’elle, le gallois déposa un baiser sur son front avant de retourner au charbon. Nathan était sur un petit nuage de coton et de guimauve. Il était surpris qu’Alisson soit passé derrière le bar pour venir le saluer, mais ça lui faisait énormément plaisir. Il était plus fier qu’Alisson ait acceptée du premier coup et sans hésiter de l’accompagner à ce bal. Bon, ça ne l’aurait pas dérangé d’y aller tout seul, mais comme la journaliste y serait forcément allée, autant faire d’une pierre deux coups. La foule autour du bar s’estompait au fur et à mesure que les couples rejoignaient soit les tables soit la poste de danse. Nathan pu souffler un moment et en profita pour papoter avec les connaissances qui étaient restées près de lui (ou des bouteilles ?)
Je dédicace mon post à tous les boulets d'un jour qui, comme moi ce soir, on déjà perdu un rp en faisant une fausse manip
Le stress montait à mesure que les aiguilles de l'horloge tournaient. Rohesia n'était pas en retard mais l'attente semblait incroyablement longue pour Gale : les minutes semblaient des heures. L'espoir et l'appréhension qu'il ressentait pour cette soirée le mettait dans tous ses états même si extérieurement il faisait tout pour ne rien laisser paraître. Le Serpentard fut finalement rejoint par quelques uns de ses camarades qui attendaient également leur cavalière mais il participa peu à la conversation : écouter Lewis fantasmer sur Blackwood n'avait rien de très intéressant. L'attente fut néanmoins coupée par l'arrivée brutale d'une tornade rousse indésirable au sein du groupe. Calypso Holmes ne resta qu'une minute, mais c'était tout le temps dont elle avait besoin pour faire des ravages parmi les gens de la bonne société. Ses camarades semblèrent outrés par ses propos et le fait qu'elle ait osé venir leur parler, mais Gale fut faire mine de se racler la gorge pour cacher le sourire naissant sur son visage de sa main. Calypso était insupportable, une sale sang-de-bourbe qui n'avait pas sa place au château mais son culot était amusant. Elle portait une jolie robe rouge qui la mettait en valeur. En fait elle était elle-même jolie, malgré cet air débraillé qui ne la quittait jamais, mais il aurait préféré se couper la langue que de l'admettre à voix haute. Aussi rapide que fut l'intervention de la Gryffondor, elle fut suffisamment distrayante pour chasser ses soucis de son esprit quelques secondes et lui permettre de reprendre confiance et assurance.
Ses camarades le laissèrent finalement tranquille, ayant retrouvé leurs cavalières et Gale se retrouva de nouveau seul adossé en mur dans l'attente de Rohesia. Qui ne tarda pas à apparaître. Elle portait une élégante robe vert émeraude qui mettait en valeur sa peau crémeuse. Son allure, son maintien, sa tenue étaient irréprochables. Gale la trouva parfaite, il était conquis et se demanda même un instant pourquoi il n'avait pas remarqué Rohesia plus tôt. Elle était très belle. Peut être qu'en forçant un peu il réussirait à créer "l'étincelle" entre eux. « Gale. » Il lui lança un sourire charmé. Il n'avait jamais été particulièrement attiré par Rohesia mais il était ravi à l'idée d'avoir à ses côtés la plus belle fille du bal. Et d'en faire sa future épouse. Il n'était pas déçu de l'arrangement de ses parents même si il ne parvenait pas à en être ravi non plus. « J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre. Tu es très élégant. » Comme toutes les femmes bien élevées, Rohesia était pile à l'heure, ni en avance, ni en retard. Il avait passé plusieurs minutes à angoisser, des heures même lorsqu'il repensait aux derniers jours mais maintenant qu'elle se tenait devant lui il était détendu. Rohesia était parfaite, rien de mal ne pouvait arriver. « Et toi tu es magnifique. Je crois que tout le monde va m'envier ce soir. » il lui fit un nouveau sourire. Le troisième en l'espace de quelques secondes.
Il lui offrit son bras pour l'escorter jusqu'aux portes de la Grande Salle. Ils passèrent devant le grand escalier, et Gale y jeta un œil curieux. Il le regretta instantanément en voyant qui le descendait : Nika Black en personne. Habillée d'une élégante robe foncée, elle était encore plus jolie que d'habitude. Toute la haine qu'il avait ressentit ces derniers jours à son égard à chaque fois qu'il la croisait avait maintenant disparue. Le regard de Gale se fixa quelques secondes sur elle, incapable de la quitter des yeux mais lorsque leurs regards se croisèrent il détourna la tête bien vite. Rohesia, Rohesia. Il ne devait pas perdre son objectif de vue. L'instant n'avait duré qu'une poignée de secondes mais il espérait que sa charmante cavalière n'avait rien remarqué de son malaise. Ils pénétrèrent enfin dans la grande salle où le fête avait véritablement lieu. Son regard se porta tour à tour sur la piste de danse et le bar, incapable de décider. Il se sentit bête en se sachant pas très bien quelle conduite adopter. Une danse était-elle l'idéale pour commencer un premier rendez-vous, ou fallait-il mieux d'abord faire connaissance au tour d'un verre. Finalement il décida que l'opinion de Rohesia était la plus importante. « Désires-tu danser ou boire un verre pour commencer ? »
Lorelei E. Wilbert
LA PRINCESSE ADOPTÉE
+ SORCIER DEPUIS LE : 23/09/2014 + PARCHEMINS : 5009 + LOCALISATION : au pays de la débauche /pan/ non celui des livres, de la magie
❝ Event 1 : Le Bal de Saint-Valentin ❝ Lorenzo & Lorelei
« La réalité est un bal masqué où chacun cache sa vrai nature et la dévoile par le choix de son masque. »
Les couloirs menant de la tour de Serdaigle à la grande salle furent accompagné des claquements de mes chaussures à talons. D'après, ce que j'avais remarquée en quittant ma salle commune, pratiquement tous les élèves convier à l'évènement était déjà réunit dans la grande salle. J'étais plutôt quelqu'un de ponctuel concernant les cours, mais quand il s'agissait d'un évènement organisé par les enseignants c'était autre chose. Et encore plus quand il s'agissait d'un bal. Vivant au sein d'une famille de sang pur, j'étais habituée aux bals. Ça n'était jamais une partie de plaisir pour la simple raison que mon paternel observait le moindre de mes gestes et aux personnes que je parlais. Dur de s'amuser quand vous sentez le regard de votre paternel fixé sur vous, n'est-ce pas ? Une Wilbert doit avoir un entourage de sang pur et j'avais toujours respecté à ligne cette règle. Alors, quand j'avais entendu le directeur dire qu'ils organisaient un bal de la saint valentin à Poudlard, je m'étais tue. Je n'avais pas poussé des exclamations ahuris en me demandant comment j'allais m'habiller ni me demander à qui je demanderais d'être mon cavalier. Non, pour tout dire j'étais presque décidée à ne pas y aller prétextant que j'étais malade qu'aller à ce foutu bal. Quand, j'avais dit cela à mon entourage, ils avaient cherché à me raisonner, mais ils connaissaient mon entêtement. Quand, je ne voulais pas aller quelque part, je n'y allais point. Certains n'avaient pas renoncé notamment Néron, mon filleul. Mon caractère borné et la dispute qu'on a eu a ce propos, à eu raison de lui. Quel ne sera sa surprise quand il va me découvrir au bal et surtout avec qui.
Et pourtant, je m'y rendais d'un pas décidé. Vous allez surement me demander pourquoi j'avais changé d'avis et je vous dirais que je ne savais pas. Ou que je refusais de l'admettre. Pourtant, la raison de mon changement était simple. Un gryffondor à l'accent italien et au physique avantageux au doux nom de Lorenzo Varetti. Je me souvenais de sa demande. Il me l'avait demandé quand on était en train de faire notre devoir de binôme et j'avais eu la ferme intention de lui dire que je n'allais pas au bal. Mais, mon regard fixé au sien j'avais entendu ma bouche sortir un oui avant d'ajouter qu'il devrait se concentrer sur le devoir. On s'était quitté avec l'heure du rendez-vous au bas de l'escalier de l'entrée de la grande salle. Et moi, avec des jurons dans ma tête me demandant pourquoi je lui avais dit alors que depuis des semaines je disais à tout le temps que je n'y mettais pas les pieds. Etant une femme de parole, je n'eu pas le cœur de dire que je n'y allais plus d'où ma présence dans le couloir. Mon regard s'accrocha un instant à l'un des miroirs qui se dressaient dans le couloir. Mon regard s'attarda sur mes cheveux ondulés grâce à un sort qui se reposaient sur le haut de mon dos. Un maquillage sobre mettant en valeur mes yeux clairs ainsi que mes lèvres plutôt pulpeuses. Le tout dans une magnifique robe de soirée rouge, faisant un rappel sans le savoir à la maison de mon cavalier, orné de fines bordures bronze couleur secondaire de ma maison. Robe que j'avais exigé à mes parents, qui avait demandé en express à l'un des stylistes les plus côtés du monde sorcier et qui mettait en valeur mes formes, les moulant pas trop avec un dos nu. Et pour finir, chaussé de chaussures à talons rendant un résultat parfait, chic.
Un sourire satisfait sur les lèvres, je laissai derrière moi le miroir pour prendre le dernier virage qui m'amenait à l'escalier principal. Escalier qui donnait directement à l'entrée de la grande salle. Quelques pas. Une assurance à toute épreuve. Les cheveux rejetés en arrière. Plus que quelques mètres et je me trouvais à la hauteur de l'escalier. Descendant les marches une à une, mon regard s'attarda sur le peu d'élèves qui étaient rassemblés à l'entrée de la grande salle. Je n'étais pas en retard c'était eux qui étaient en avance. La majorité d'entre eux étaient déjà dans la grande salle, certainement en train de danser ou de boire un breuvage quelconque. Quelques marches descendues. Mon regard s'accrocha à un regard de braise où un sourire se dessina malgré moi sur mon visage. D'autres marches, je le contemple. Lui qui était attendait vers le bas des escaliers. Il avait opté pour un ensemble noir avec un nœud papillon qui moulait parfaitement son corps d'apollon. Si j'avais lu un magazine moldu, j'aurais mis un nom sur cet ensemble : un smoking noir. Ce n'était pas une robe sorcière que portait certain élèves présent à l'entrée et je trouvais qu'il avait bien fait d'opter pour cet ensemble. Je ne le contemplais pas non, je le dévorais des yeux et m'efforça malgré moi, de ne rien laisser paraitre. Comme le battement irrégulier qu'avait fait mon cœur quand je l'avais vu croisant son regard au mien. Le self contrôle avant tout.
Une touche de fascination dans les yeux et un sourire en coin sur les lèvres, je descendais la dernière marche pour arriver près du gryffondor. Mon cavalier. Les mots coulèrent d'eux-même de ma bouche alors que les brides de musique me parviennent. « Je vois que tu es plus doué pour te rendre séduisant que pour connaitre l'étymologie de tel sort. » Un sourire malicieux accentua mes dires tandis que je remettais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Ça marchait toujours comme cela entre les deux. Des compliments par là, des tacs par ici. On était comme cela et aussi étrange que ça l'est, ça me plaisait. Il me plaisait, peut être un peu plus que je ne le pensais. « On entre ? » Un dernier regard avant que d'un commun accord on partit en direction des portes de la grande salle. Quelques secondes plus tard, on y entra et mes yeux découvrirent la décoration. Le directeur avait fait fort cette fois et j'étais ravi que la grande salle ne fût pas décorée de multitude de cœur. Des élèves dansèrent, d'autres buvaient. J'en connaissais certains de vu voir pas du tout comme d'autres que je connaissais très bien. Après un dernier regard à la décoration, mes pas suivirent ceux de mon cavalier. Pour une soirée qui sais, sera merveilleuse.
J'attends en bas des escaliers, ou plutôt devrais-je dire de l'escalier fou qui aime s'amuser de ses passants. Je suis un peu en avance, ma cavalière se fait attendre, mais ça m'est égal. Je sens que la soirée va être mémorable. Et c'est bien tout ce que je souhaite. Un bal de la saint valentin, on est d'accord, il n'y a rien de plus romantique. Les cavaliers commencent à influer, chacun arrivant de chaque côté du château. La plupart en robe de sorcier qui d'après moi rend l'argument masculin totalement ridicule. Comment voulez-vous être mis en avant quand on est vêtu comme une nana ? Je sourie en les voyant habillés de la sorte, au moins ils ont le don de m'amuser. Pendant que je rigole presque à cette vue, un mec me fait une remarque à ce sujet. « Ravi aussi, en même temps t'as vu à quoi ils ressemblent avec des robes ? Aucune classe franchement. » Je lui sourie et hoche la tête pour lui faire comprendre que pour une fois on est sur la même longueur d'onde. Ce qui soit dit en passant, avec Néron, c'est assez difficile et très rare. Olivier débarque quasiment au même moment. Mon meilleur pote. J’eus un large sourire en le voyant arriver. Je lui réponds franchement, car finalement ça ne sert à rien de lui cacher quoi que ce soit, il ne me connaît que trop bien donc pas la peine de lui mentir. « Pire que ça, j'ai jamais autant stresser je croie bien. » Je tente de sourire, faire genre que j'ai une totale confiance en moi, mais je sais très bien qu'au fond de moi cette fille me fait de l'effet, trop d'effet, et dans ce cas-là ben ça fait stresser ou comme l'a si bien dit Olivier, ça me rend nerveux. « Et toi t'es nerveux aussi ? » Je lui demande sans réellement attendre de réponses. Car finalement, je connais déjà ce qu'il va me dire.
Finalement, je ne fais plus tellement attention aux mecs, ma cavalière du soir débarquant. Moi qui souriait auparavant en voyant débarquer mon meilleur ami, mon visage s'éclaire encore davantage et tellement différemment en voyant cette beauté me rejoindre. Oui, moi. Le plus grand chanceux de tous les temps. Ce soir j'ai la cavalière parfaite, jamais je n'aurai put rêver mieux. Et je voie dans ses yeux que ce que je ressens est identique pour elle. Et regardez-moi cette robe rouge qu'elle porte ! Elle l'a met tellement en avant ! Ses courbes sont magnifiques, ce rouge fait ressortir d'elle tellement de glamour et de sexy ondes. Oh bon sang, je croie bien que je suis en train de tomber amoureux de ce corps. Quelle vue ! Okay les gars, je vous le dis tout de suite, elle est à moi pour ce soir, personne d'autre ne l'approche ! Sa réplique me fait sourire. « Je prends ça pour un compliment, mais je t'avouerai que j'aimerai bien connaître un sort pour retirer ta robe d'un seul coup de baguette. » Il n'y a pas que la belle Lorelei qui sait chambrer et je vais lui prouver. Finalement, en bon gentleman que je suis, éducation à l'italienne oblige … Je lui prends la main et y dépose un baiser. « Tu es magnifique. » Je plonge mon regard dans le sien un instant avant qu'elle ne propose d'entrer dans le vif du sujet, le bal. Je suivi donc ma belle cavalière du soir. Prêt à passer un agréable moment en sa compagnie et plus si affinité. La musique prenant rapidement le dessus sur les discussions et les couples se formèrent quasi instantanément, comme si toute cette soirée avait été planifié au millimètre près. « Viens, allons boire un coup. » On ira danser après. Je ne suis pas un danseur de folie, voir un peu nul, mais disons que j'ai quelques notions de slow. En même temps, c'est le truc le plus facile à faire, je sais ! Mais je préfère quand même grignoter un peu au buffet, je n'ai encore rien mangé moi. Je prends ma cavalière par la main et l'entraîne à ma suite, histoire de ne pas la perdre. « Tiens. » A peine arrivés, je lui offre un verre d'une substance dont j'ignore tout simplement l'origine. « Tu sais ce que c'est que ce truc ? » Je vais peut-être attendre le verdict avant d'avaler ce machin qui semble être visqueux à souhait. Je regarde autour de moi histoire de voir si les autres boivent déjà cette boisson, on dirait que non, j'ai pas du me servir du bon verre moi.
So let's sink another drink. ⊹Le sourire qui se voulait le plus innocent du monde ne me dupa pas plus que ça, Calypso peut essayer toutes les petites phrases parfaites de la terre, je sais pertinemment que l’alcool aura sa place dans la soirée et qu’il a sans doute déjà commencé à faire des ravages. Il n’y a pas si longtemps j’étais à leur place, je sais très bien ce qu’il se passe à ce genre de soirée. C’est aussi pour cela qu’en regardant Cassie Standford se débattre avec elle-même je glisse discrètement à mon ami, Monsieur le Barman de la soirée, s’il a prévu tout ce qu’il faut. « Mais je gère mes affaires d’une main de maitre, professeur Scodelario ! Tu me connais voyons, je suis pas venu pour sucer des glaçons, ou alors ils doivent être accompagnés ! » « C’est bien pour ça que je suis venu directement te voir, il faut au moins que l’un de nous deux surveilles l’autre et joue à l'adulte responsable ! » Il me fait un clin d’œil sous entendent beaucoup de choses et certainement aussi de bons vieux souvenirs, et il se remet au travail. Une petite toux étranglée me fait revenir à la jeune fille à mes côtés. « Oh hum… Pardon. Désolée. » Un sourire doux vient fleurir mes lèvres en l’observant, le rouge lui est monté aux joues et elle manque de s’étouffer avec son verre, elle n’a certainement pas l’habitude de boire de l’alcool et je ne suis pas certain que Nathan ait le droit de service à des ados, mineurs pour certains autre chose que du jus de citrouille… Cassie me rend mon sourire avant d’ouvrir la bouche : « Hum… Merci, c’est… C’est vraiment gentil à vous. » Elle repose son verre délicatement sur le bar et tandis qu’elle se retourne vers ses amies, j’enfonce un peu plus le clou… J’arriverais peut-être à la mettre à l’aise et réussir à lui parler un jour. « C’est normal de complimenter une jeune fille quand c’est sincère. Et un conseil, souriez un peu plus, c’est encore mieux. » Je m’accoude au bar, attrapant un verre au passage. Ebony serait fière de moi, je commence à instaurer un climat de confiance, avec tout ce qu’elle m’a raconté j’ai envie d’aider cette petite… Ou alors elle va me prendre pour un pervers ! J’ouvre de grands yeux, regardant à droite et à gauche, priant pour que personne ne m’ait vraiment entendu parler à la jeune fille… Les élèves sont trop occupés pour avoir fait attention à un de leurs professeurs. Ça peut très clairement porter à confusion. L’horreur ! Je prends une gorgée du liquide : du whisky pur feu… Depuis quand on ramène ce genre d’alcool à un bal d’écolier ? J’interpelle alors mon ami : « Nathan ! C’est toi qui m’as servi ça ? » Ou des élèves se baladent avec des alcools aussi forts ? Pensais-je en mon fort intérieur. Mais il n’a pas franchement le temps de me répondre, ou même de m’entendre que la nana de tout à l’heure passe derrière le bar et vient lui claquer un bisou sur la joue. Je vais pour le taquiner d’avoir omis cette information, quand la jeune femme se retourne vers moi et me lance un énorme sourire. « Ezra, je suis ravie de te revoir, depuis tout ce temps ! Comment vas-tu ? » Et avant de reprendre mes esprits et de comprendre ce qu’il se passe en face de moi, un Nathan aussi rouge que la robe de Cassie se met débiter une phrase pas vraiment très claire, s’extasiant sur sa beauté, lui proposant un verre, et lui promettant de danser un peu plus tard, avant de lui faire un baiser sur le front et de retourner à son poste. Retrouvant mon sourire éclatant, j’entame alors une discussion avec la jeune femme. « Whoah Ali, si j’avais su que je te reverrais après tout ce temps ! Tu es splendide ! Tu fais quoi ici ? » Je passe derrière le bar, mon verre toujours dans ma main gauche et de la droite j’attrape Ali par la hanche dans une petite accolade amicale et je l’entraine jusqu’au barman. « Bah alors Nathan, petit cachotier, tu aurais pu me dire cet été quand on s’est revu que tu étais toujours avec Alisson Wheelan depuis Poudlard ! Je vais pas faire mon jaloux, les sentiments ça se contrôlent pas et Ali a bien plus d’atouts charmes que moi c’est évident, mais je note quand même que c’est moi qui n’est pas eu de tes nouvelles pendant ton voyage. » Je les regarde les yeux pétillants de malice, le sourire taquin. « Vous avez d’autres choses à m’annoncer ? Fiançailles, Mariage, Bébé ? » J’observe bien leur gêne grandir. Que c’est plaisant de retrouver d’anciens camarades, rien n’a visiblement changé et la constance a parfois du bon. Je les écoute attentivement s’emmêler un peu quand une douce voix mélodieuse retentit derrière moi. Un frisson me parcourt tout entier et surpris je sursaute tellement que je renverse les trois quart de mon verre d’alcool sur moi, humidifiant mon costume, planquant ma chemise contre mon torse et aspergeant en passant légèrement Alisson. Merde !
+ SORCIER DEPUIS LE : 08/04/2013 + PARCHEMINS : 824 + LOCALISATION : Dans l'enceinte de Poudlard, peut-être dans un coin solitaire à boire pour oublier, ou avec ses amis pour faire bonne figure !
Tout le stress s’était dissipé en une fraction de seconde en découvrant la dégaine de mon meilleur ami. La semaine avait été longue, je n’avais pas adressé un seul mot à Lumen, ce qui était franchement compliqué quand on sait que nous sommes dans la même maison, dans la même promo, dans la même équipe de quidditch, que nous sommes poursuiveurs tous les deux et que nos entraînements sont souvent très communs… Mais je me suis inquiété pour rien, si elle l’avait voulu, elle aurait déjà tout révélé de mes confidences, j’en aurais entendu parler, et surtout je sais que ce n’est pas du tout le genre de Lumen. Le flash a été direct en voyant mon pingouin de meilleur ami, si lui a réussi à me pardonner et à m’accepter tel que je suis, Lumen le fera aussi, la réponse était si évidente que je n’y ai pas pensé plus tôt. Je m’excuse alors rapidement auprès d’elle et c’est d’ailleurs sans trop de surprise, que Lysander sent nos regards accusateurs et railleurs posé sur lui et dans un mouvement fluide et qui se veut sans doute gracieux et sûr de lui, il se frotte le front avant de nous lancer un magnifique doigt d’honneur dont il a le secret. Je laisse échapper un rire moqueur en le regardant s’en aller. « Et tu te dis ça en jetant un coup d’œil à Lysander ? Il faudra que je pense à le remercier la prochaine fois que je le verrais du coup. » Je l’invite alors à me suivre vers le bar afin d’éviter les commérages. Une fois arrivés et après s’être frayés un petit chemin parmi le tumulte d’élèves qui se rue pour boire. Je regarde Lumen se pencher en avant et observer les différentes boissons. Une moue boudeuse vient supplanter le sourire de tout à l’heure, elle ne semble pas convaincue du contenu des verres. Et dans une attitude décontractée, sans vraiment me regarder, comme si c’était un sujet banal, elle me rassure par ses paroles : « Tu sais, peu importe ce que tu m’as dit, je ne compte pas le crier sur tous les toits. Et pour revenir à tout à l’heure, je ne prends pas les gens en pitié, ça ne me ressemble pas, donc de ce côté-là, tu n’as pas de problème à te faire. » « Je le sais parfaitement Lu’, mais comprends que je ne t’ai pas annoncé une nouvelle tactique de quidditch ou la dernière blague de Lys’. » Je la regarde froncer les sourcils et toujours concentrée sur les boissons elle utilise sa tactique préférée : « J’allais dire du jus de citrouille, mais il doit bien y avoir de la bière au beurre non ? Ce n’est pas très dangereux. » Je rigole franchement en la voyant changer plus ou moins habilement de sujet de conversation. Le barman, après avoir échangé quelques mots avec le coach Scodelario, se jette à nouveau dans le flot de commande. Arrivé devant nous, je lui demande tranquillement avec un sourire engageant : « Une bière au beurre s’il vous plait. » Je tends la petite bouteille à mon amie avant de saisir un verre sur la table contenant un liquide orangé. Je le renifle avant de le gouter. « Pour ma part, je reste au jus de citrouille, j’ai encore des nausées rien qu’en pensant à la dernière fois. » Je lui fais un petit clin d’œil tout en lui lançant un nouveau sourire ultra Bright. « A moins que tu ne veuilles encore devoir subir un dépressif incontrôlable qui dévoile tous ses secrets… » Je me retourne afin de pouvoir regarder les autres élèves présents dans la grande salle, ceux qui boivent, ceux qui parlent et ceux qui dansent. Lysander est introuvable, Calypso est survoltée, Dawn Blackwood et Nika Black, les deux pestes de serpentard, plus resplendissantes que jamais entour Oli. Je n’ai jamais réellement compris comment il avait pu sortir avec l’héritière Blackwood l’année dernière, j’ai toujours eu le sentiment qu’elle cachait beaucoup trop de choses. Quant à Nika Black c’est un vrai poison. Mais mon regard est rapidement attiré par une jeune femme rousse… Je l’observe rapidement et manque de m’étouffer avec une gorgée de ma boisson : Alisson Wheelan. Il faut que je trouve absolument un moyen de l’éviter. Posant d’un geste brusque mon verre sur le bar, j’attrape d’autorité la boisson de Lumen pour la poser à coté, je passe mon bras autour de ses épaules et induit un mouvement vers le centre de la pièce. « Ça te dit de danser maintenant Lu’ ? » Doux euphémisme quand on entend que je lui pose la question comme si elle avait le choix, alors que je lui impose carrément la marche à suivre.
@destiny.
Ebony M. Lancaster
+ SORCIER DEPUIS LE : 05/10/2014 + PARCHEMINS : 502
En pensant à ce bal de la saint Valentin, Ebony se revoyait elle adolescente. Elle avait toujours apprécié ce genre d'occasion. Et cette fois-ci, elle y allait en tant qu'adulte de Poudlard, en tant qu'infirmière. Au moins pour cette soirée, les élèves de Poudlard penseraient à autre chose que les cours. Pas qu'elle soit partisane du moindre effort, mais penser à autre chose ne faisait de mal à personne. D'autant plus que la menace qui se profilait dans le paysage britannique ne les concernait pas. Non, ils devaient profiter la tête, plutôt que de se casser la tête avec des choses aussi sombres. Alors, elle se rendait au bal avec beaucoup d'enthousiasme. Elle se prépara même avec beaucoup d'attention. Et sans se vouloir se vanter, elle devait reconnaître que le résultat était plutôt beau. Elle se dirigea donc vers la grande salle seule, mais peu importait. Elle trouvait toujours un moyen d'occuper ses heures perdues. Dans le hall d'entrée, certain(e)s attendaient encore sagement leur cavalier ou cavalière. Elle jeta un coup d’œil à chacun d'entre eux dans le but de visionner qui était là ou non. Elle reconnaissait certains de ses habitués à son infirmerie, notamment à cause du quidditch. Elle leur sourit brièvement. En entrant dans la pièce qui servait d'ordinaire à une sorte de grande salle à manger, Ebony s'émerveilla quelques secondes face à la décoration. Le changement était radical. Difficile de rester indifférent aux efforts déployés par les membres de Poudlard. En balayant la grande salle du regard, elle repéra une chevelure rousse qu'elle aurait pu reconnaitre entre mille. C'était sa Alichou, sa sœur de cœur, sa meilleure amie, sa siamoise parfois s'amusait-elle à l'appeler. Alisson, elle la connaissait depuis si longtemps qu'aller à sa rencontre était inévitable. Et peu importait avec qui elle se trouvait. Elle haussa tout de même un sourcil en la voyant se diriger vers l'espèce de bar, géré par un visage qu'elle connaissait tout aussi bien. En arrivant à leur hauteur, elle sourit et écouta d'une oreille leur conversation.
L'hésitation fut brève. Ebony ne manquait jamais une occasion de se montrer taquine. Elle avait un humour bien à elle et des manières de saluer ses plus proches amis encore plus étrange. D'ordinaire, elle aurait pris sa meilleure amie dans ses bras sans se poser de questions. Mais elle tiqua à l'idée d'un couple possible entre Alisson et Nathan. Pas que ça lui paraissait étrange, improbable, mais disons qu'elle serait au courant depuis longtemps dans ce cas-là. « Fiançailles, mariage, bébé ? Serait-ce une pointe d'humour que j'entends-là ? » Demanda t-elle en inclinant légèrement la tête sur le côté. Elle rit doucement avant de reprendre. « Oh non, je doutes que ma Ali et mon petit écureuil remettent le couvert. » Ebony et ses surnoms pourris bonjour. Elle fit une grimace en y pensant une nouvelle fois, puis secoua la tête. « J'espère vraiment que tu n'as pas avalé une potion toxique mon chou. Ce serait dommage que tu ne puisse plus jouer les conquérants. » Et le plus naturellement du monde, elle passa derrière le bar pour prendre Alisson dans ses bras et en se reculant, elle haussa les épaules en se rendant compte qu'elle faisait preuve d'une certaine impolitesse en s’incruster de la sorte. « Oh, je suis vraiment désolée de m'imposer à vous de la sorte hein ? » Dit-elle sans vraiment le penser. « Mais en voyant notre artiste avec vous deux, je me suis dit que je ne pouvais pas la laisser seule avec vous. Il ne faudrait pas qu'elle ressorte avec un doigt coupé de cette soirée. » Un sourire amusé sur le visage, elle fronça les sourcils, comprenant que le professeur de vol avait visiblement eu le malheur de renverser sa boisson. Elle en rit tout lui tendant une serviette qui lui passait sous la main. « Qu'est-ce que je disais ? Ça fait dix minutes que vous êtes là, et il y a déjà une catastrophe. » Plus excessive qu'elle, c'était impossible. Elle avait toujours eu le don d'exagérer les choses, mais avec son sourire angélique, on ne lui en voulait que très rarement. D'autant plus que les gens la décrivaient très souvent comme une femme-enfant. « Alors comment va mon trio gagnant ? »
Calixte & Lumen Event n°1 → Le bal de la Saint Valentin
Au final, cette soirée tournait plutôt bien, malgré un silence gêné au début. Et Lumen ne s'en plaindrait pas. Pourtant, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même si durant près d'une semaine ils s'ignorèrent. Elle n'avait fait que suivre le mouvement. Et juste pour cela, elle était condamnable, mais bien trop fière pour le reconnaître, elle se contenta de sourire et de faire comme si de rien n'était. Elle ne savait pas faire autrement de toute façon. Et dans le pire des cas, cela aurait donné lieu à une confrontation frontale et ce n'était pas des plans de Lumen. Non ce qu'elle souhaitait, c'était juste de ne pas s'ennuyer là-bas. Elle ne voulait pas se prendre la tête. La première chose que Calixte lui fit remarquer était le malaise de Lysander, son meilleur ami. Elle l'approuvait sur certains points. D'ailleurs, elle ne put contenir ce léger rire amusé et moqueur. Après avoir admis que c'était le cas, ils partirent vers le bar, l'endroit préféré des picoleurs, accros à l'alcool, ou pour ceux qui n'avaient pas de cavaliers. A dire vrai, Lumen avait un léger penchent pour ces boissons déconseillées aux mineurs. Par chance, elle savait se modérer. La conversation qu'elle avait avec Calixte ne durait pas longtemps, Lumen le voyait bien et tant mieux d'ailleurs. Elle ne désirait pas s'entendre sur le sujet, d'autant plus qu'aucun des deux ne semblait être passionné par la question. Il se demandait surement ce qu'il avait pu lui raconter et le fait qu'il parle de la dernière blague de Lys ou d'une stratégie de quidditch le prouvait bien. « Oui, c'est vrai et après ? » Elle ne voulait pas la réponse à cette interrogation. Elle ne voulait pas entendre la suite de la logique. Parce qu'elle était loyale. Et parce qu'elle préférait se crever les yeux et se couper la langue plutôt que de trahir un ami. Elle gardait ses secrets pour elle, alors pourquoi ne ferait-elle pas la même chose avec ceux des autres ?
C'est pourquoi elle changea de conversation, comme si de rien n'était. Elle demande une bière au beurre, rien de très illicite. On en vendait à n'importe quel jeune sorcier aux trois balais, il devait y en avoir. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé avant ? Bonne question. C'était triste tout de même de se contenter de jus de citrouille. Elle n'aimait pas ça de toute façon. Elle préférait les jus de pomme. Quand il prononça le mot dépressif. Elle rit. C'était une douce ironie. De tous ses amis, elle n'en connaissait aucun qui vivait dans le bonheur le plus complet, hormis peut être Olivier. C'était peut être pour cela qu'elle le considérait comme son meilleur ami. Parce qu'il était son opposé. Ce qui lui permettait de s'accrocher à la vie. Sans Olivier, peut être que sa vie n'aurait aucun sens. Et elle n'exagérait pas. Alors quand elle voyait que ses amis avaient tous un petit côté torturé, perdu, détruit dans l'intérieur, alors elle souriait. Cela lui donnait l'illusion de ne pas être seule au monde. Pourtant elle individualisait son cas, elle ne se confiait pas. Et si l'envie lui prenait de parler de son passé, alors elle ne faisait que survoler son histoire. « Moi, ivre, je suis un moulin à parole, tu peux me croire. » A dire vrai, du plus loin qu'elle ne se souvienne, elle n'avait pas été à un tel point. Alors qu'il semblait se perdre dans sa contemplation de la pièce, Lumen but quelques gorgées tout en fixant le mur qui lui faisait face. Puis, elle vit la main de Calixte lui prend sa bouteille sans même lui demander son avis. « Hé ma bière ! » S'écria t-elle comme une enfant à laquelle on enlevait son doudou. Elle allait râler. Tout ça pour une bière. Elle s'en moquait de sa bière, mais lui poser une question, ça aurait été tellement plus simple. Mais elle se figea quand il l’entraîna sur la piste de danse. Du haut de son 1 mètre 68, elle ne faisait pas le poids face à Calixte. Mais elle ne se laisserait pas faire sans crier un peu. « Tu me prives de ma boisson et après tu me demande d’aller danser (et ce juste pour la forme), t'as un grain toi ?! » En vérité, elle n'était pas vraiment en colère. Mais se mêler à ces gens qui dansent, ça ne lui plaisait pas du tout. Se mêler aux autres danseurs... Ca lui rappelait étrangement les soirées mondaines de son enfance qu'elle exécrait. « Bon très bien, je ferais un effort, mais t'as pas intérêt à m'écraser les pieds. » Elle laissa échapper un soupir, puis un rire, un peu comme pour dissiper son malaise. Elle n'avait pas songé qu'elle devrait passer par cette étape, mais soit.
BY .TITANIUMWAY
Daily Prophet
LE MAITRE DU JEU
+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009 + PARCHEMINS : 1569
Alors que le bal de la Saint-Valentin se déroule à merveille, Peeves, vexé de ne pas y avoir été invité par le corps enseignant décide d'y faire une apparition. Après s'être amusé à frôler les élèves pour leur faire peur il s'approche du bar et vole la bouteille de Whisky Pur Feu que Nathan L. O'Sullivan tenait à la main. La bouteille à la main il s'envole et joue avec dans les airs, menaçant de dévoiler la supercherie aux enseignants qui ne verront pas d'un bon œil la présence d'alcool au sein de Poudlard.
Nathan, tu décides :
1 ✎ De lancer des sorts à Peeves pour pouvoir récupérer la bouteille entière au plus vite. 2 ✎ De monter sur le bar pour pouvoir atteindre Peeves et pourquoi pas essayer de l'attendrir avec un discours. 3 ✎ De lancer à l'esprit frappeur tous les objets qui te tombent sous la main (sous-verres, décorations de cocktails...) pour détourner son attention et récupérer la bouteille d'un sort.
A savoir : Tous ceux qui ne sont pas concernés par cet évènement inattendu peuvent continuer leur bal, vous pouvez poster à la suite même si Nathan n'a pas encore répondu. Vous pouvez citer et réagir à ce qu'il se passe mais n'intervenez pas tant que Nathan ne l'a pas fait. Nathan, tu vas être contacté par Daily Prophet pour nous désigner qu'elle réponse tu choisis, tu sauras si celle-ci est la bonne ou non et les répercussions que ton choix aura!
« Le monde est un grand bal où chacun est masqué. » Vauvenargues
Le bal se passait vraiment bien. L'ambiance était plutôt bonne enfant, surtout autour du bar. J'aimais beaucoup aussi l'atmosphère romantique de la piste de danse et je pris quelques notes de tout ça. J'avais recueilli le témoignage - si je pouvais dire ça comme ça - d'une jeune fille et elle avait dit ce à quoi je m'attendais de la part de quelqu'un vis à vis de ce bal. Elle avait été juste et franche, et j'aimais ce genre de comportement vis à vis de mes questions. J'espérais revoir cette jeune fille plus tard, histoire de la remercier pour avoir accepté de répondre à mes questions.
En attendant, vu que mon carnet de notes était déjà bien rempli, je profitais de rester un peu avec Nathan, Ezra et Ebony – ma meilleure amie depuis toujours – qui nous avait rejoins au bar. Les petites paroles de Nathan envers moi m'avait beaucoup touchée. J'aurai tant aimé pouvoir être seule avec lui ce soir, l'espace d'un instant, mais lui aussi avait du travail, un peu comme la plupart des adultes ici. Mais j'étais vraiment contente de revoir Ebony et Ezra.
Le petit bisou de Nathan sur mon front me fit rougir. J'étais aux anges, bien que cela m'étonne. Je ne comprenais rien à ce qui se passait entre Nathan et moi en ce moment mais je dois avouer que cela me rendait heureuse. Je n'avais qu'une hâte : qu'il me fasse « swinger » comme il venait de me le dire.
Mais ce qui me fit rougir encore plus, ce sont les paroles d'Ezra. Moi aussi j'étais vraiment contente de le retrouver, il avait toujours été présent pour Nathan et ça m'avait constamment rassurée. Splendide ? Wow, c'était vraiment gentil de sa part. Mais alors, quand il dit que Nathan et moi étions toujours ensemble, le feu me monta aux joues.
Oh mon Dieu..
Je regardais Nathan, tout gênée. Je ne savais pas vraiment comment réagir et Ebony répondit avant que je ne puisse dire quelque chose. Je dois avouer que quand elle appella Nathan « mon petit écureuil », j'eus un pincement au coeur.
Au fond de moi, Nathan m'appartenait toujours..
Mais bon, elle était ma meilleure amie et je n'avais pas encore eu le temps de lui parler de ce que je ressentais en ce moment pour mon premier amour.
« Ezra, je suis ravie de te revoir ! Vraiment, tu n'as pas changé, toujours aussi beau garçon, hein ? Et, je vois que toi et Nathan êtes toujours aussi proches, tu sais que ça me fait plaisir ? Viens là que je te serre dans mes bras ! Ah, je t'adore Ezra ! Mais Nathan et moi ne sommes plus ensemble.. »
Etrangement, ça me faisait mal de dire ça. Je repassais derrière le bar pour me tenir devant Ezra et je le serrais fort contre moi, amicalement bien sûr et j'en fit de même envers Ebony.
« Ebony, il faut vraiment que l'on trouve un moment pour discuter, d'accord ma belle ? »
Et là, je regardais autour de moi et j'aperçus au loin Calixte, qui lui aussi devait m'avoir vu. Il fallait vraiment que je lui parle.. C'était important pour moi. Et puis, il me fallait voir Lumen aussi alors j'avais encore du boulot. Je ne pouvais pas rester longtemps au bar.
« Je vais malheureusement vous laisser, j'ai encore des choses à faire pour l'article et la sécurité des élèves n'attend pas. Ezra, n'hésite pas à passer à la maison quand tu veux. Ebony, on prends un café la semaine prochaine ? Quand à toi mon petit Nathan, vient me chercher tout à l'heure pour m’emmener sur la piste de danse. A tout à l'heure ! »
J'embrassais Nathan sur la joue et je me mit à la recherche de Lumen. Il fallait que je lui parle. Quand je l'aperçus, je me dirigeais doucement vers elle, bien que je n'arrivais pas à détacher mon regard de Calixte qui était en train de danser.
Un bal ? Qui avait encore eu cette idée grotesque ? A croire que le fiasco de la dernière fois n'avait servit de leçon à personne. Quand Elwan avait apprit la nouvelle il en était resté bouche bée tellement l'idée lui semblait ridicule. Jamais Dumbledore n'accepterait ça, c'était évident ! Et puis finalement une petite note officielle était apparut sur le panneau d'affichage de la salle commune et il avait fallut se rendre à l'évidence : un nouveau bal allait avoir lieu dans l'enceinte de Poudlard. Farouchement opposée à une telle organisation Elwan avait grommelé pendant des jours entiers, exprimant son désaccord à qui voulait l'entendre. Il était fermement décidé à passer son tour et à ne pas s'y rendre. D'ailleurs il était convaincu que Alix n'irait pas et il préférait ne pas la laisser seule. Mais au fil des jours une autre idée avait germée dans la tête du Gryffondor : l'agresseur allait de nouveau être là, au bal, et si il repassait à l'attaque ? Et si il était lié à l'agression d'Alix ? L'idée était devenu une obsession si bien qu'il avait décidé de s'y rendre, ne manquait qu'une cavalière. Imposer un bal à Alix étant définitivement la pire chose possible, Elwan s'était tourné vers une fille qu'il avait rencontré quelques semaines plus tôt : Zephir Yaxley. Elle était de sang-pur mais pas dans le mauvais sens du terme. Ils s'étaient rencontré par le biais du professeur de potions qui leur avait plus ou moins imposé de travailler ensemble. Mais Elwan était intrigué par Zephir depuis bien plus longtemps encore en raison des rumeurs qui circulaient sur elle. Néanmoins il n'avait jamais fait un pas pour l'approcher, repoussé par l'idée qu'elle vienne du cercle très fermé des sang-pur. Il l'avait finalement invité au cours d'une leçon, entre deux conseils et Zephir avait accepté. Supporter la soirée serait plus facile avec de la compagnie et surtout il passerait plus facilement inaperçu pour espionner ses petits camarades.
Sa préparation pour le bal ne dura pas plus de dix minutes. Elwan n'avait jamais été du genre très coquet et il ne voyait aucune raison valable pour s'apprêter de la manière la plus élégante possible. Il enfila donc simplement un tee shirt gris clair sur un pantalon noir. Une chemise aurait sans doute été plus de rigueur et il s'attendait à recevoir des remarques désapprobatrices de la part de ses professeurs mais il n'était pas certain d'avoir emmené une seule chemise dans ses bagages et n'était pas motivé à fouiller sa valise et le dortoir de fond en comble pour en avoir le cœur net. Il se coiffa d'un bref coup de peigne, qui ne changea rien à l'aspect désordonné de sa tignasse et se jugea prêt à rejoindre les festivités. La salle commune était déjà vide et Elwan réalisa qu'il était probablement en retard. Aucune importance, il n'avait aucune heure de rendez-vous à Zephir, ni même un lieu. Ils se retrouveraient, tout simplement. Les couloirs étaient vides mais à mesure qu'il descendait les escaliers Elwan percevait les voix ravis des élèves en train de festoyer plus bas. Quand il arriva dans la Grande Salle il ne prêta aucune attention à la décoration. Quelle importance ? Son regard glissa cependant sur les élèves présents dans la salle et il manqua de s'étrangler en apercevant Dawn avec un autre garçon. Un garçon avec, il en était certain, elle était déjà sortit. Dans sa poitrine son cœur tomba de trois étages et il dû s'appuyer sur une table pour soutenir ses jambes. Finalement il parvint à détourner son regard douloureux de l'affreux couple et chercha une pointe de réconfort. Il remarqua alors le bar dressé dans un coin de la salle. Il s'y dirigea à vive allure, manquant de renverser plusieurs personnes au passage. « Un verre s'il vous plait. » demanda t-il au barman. « Avec un petit remontant si c'est possible. » ajouta t-il, demandant de l'alcool de façon détournée. Puis il sonda de nouveau la salle à la recherche de sa cavalière, en évitant de regarder en direction de Dawn et de son abominable cavalier.
Il faisait chaud dans cette salle ou bien c’était juste lui ? C’était sûrement à cause de sa veste de costume et le fait qu’il s’agite dans tous les sens pour satisfaire tous ces jeunes assoiffés ! Il avait délaissé Alisson un petit moment le temps de s’occuper de quelques commandes saugrenues (comme si y’avait pas juste une CINQUANTAINE de verre sur le bar, non mais combien ils étaient dans cette école ?). Encore mieux que Tom Cruise dans Cocktail (oui, ce film est sorti en 1988 et alors ? J’fais c’que j’veux), le gallois préparait toutes sortes de boisson avec style, tout en oubliant pas de les aromatiser spécialement pour ceux qui y mettaient la pièce. En voyant du coin de l’œil Ezra s’approcher en tenant Alisson par la hanche – Nathan avait d’ailleurs l’envie soudaine de planter une petite ombrelle à cocktail dans l’œil de son pote, allez savoir pourquoi – il faillit s’étouffer avec sa salive en entendant les mots qui lui donnaient de l’urticaire « fiançailles, mariage, bébé ». Le brun le regarda avec de grands yeux ronds ce qui voulait signifier en langage muet « TU VEUX MOURIR MEC ?! »
- Franchement Ezra, j’ai loooongtemps hésité entre ton petit cul et tous les atouts d’Alisson mais bon, y’a pas photo ! Pardonne-moi ! lança-t-il avec un grand air de diva attristée. Ebonyyyyy tu es là ! Mais Alisson est entre de très bonnes mains, qu’est-ce que tu racontes ? Tu es jalouse, c’est ça ? Il ne faut pas !
Nathan lui ébouriffa les cheveux avec affection. Non, il n’était absolument pas au courant qu’il ne fallait jamais toucher aux cheveux d’une fille qui avait mis une décennie à se préparer dans sa salle de bain. Les quatre anciens acolytes discutèrent entre eux pendant quelques minutes jusqu’à ce que le professeur de vol ne fasse le boulet et renverse son verre sur la moitié de l’assistance.
- Ezraaaa, malheureuuuuuux ! C’était de la grande qualité ce Pur Fe…FRUIT. Hm, oui du grand jus de pomme.
Il remarqua qu’une grande blonde le fusillait du regard alors qu’elle prenait son verre mais repartie aussitôt sans relever sa bourde. Lorsqu’il entendit Alisson dire qu’elle et lui n’était plus ensemble, Nathan ressentit un douloureux vide dans sa poitrine. Il ne savait pas à quoi il s’attendait, après tout, c’était bien le cas non ? Il était encore chanceux que lui et Alisson soient encore de très bons amis. Et apparemment, c’est ce que pensait la rousse. Le gallois ne laissa rien paraître de son état d’âme et afficha un large sourire lorsque la journaliste se tourna vers lui et il tendit même la joue avec un air de petit garçon très sage pour qu’elle l’embrasse. Il lui promit qu’il l’emmènerait sur la piste de danse d’ici 15 minutes. Retournant s’occuper du bar, il tendit une Bièreaubeurre à un jeune homme, un des rares à lui avoir affiché un sourire poli. Nathan lui fit un signe de la main pour le remercier et saisit une serviette qui se trouvait dans les rangements du bar pour la lancer sur la tête d’Ezra.
- Un peu de pudeur monsieur Scodelario ! Tu ne vas pas faire concours de tee shirt mouillé, si ? Aller, je te ressers un verre de jus de pomme.
Pendant qu’il plaisantait, il entendit quelques personnes dans la salle pousser des petits cris, mais il n’y prêta pas grande attention. Alors qu’il refermait sa bouteille et aller la reposer sur le bar, un courant d’air glacé passa près de lui pour lui dérober sa précieuse boisson. Nathan se figea alors tout en regardant la bouteille flotter dans les airs. Soudain, Peeves apparut en se marrant comme une baleine, agitant la bouteille comme pour narguer le gallois.
- Tiens dooonc, O’Sullivan, ça fait longtemps ! Toujours aussi moche, tu devrais prendre exemple sur ma charmante personne, tu ne crois pas ?
Nathan s’arrêta de respirer à la vue de Peeves. Bordel, il avait bien fait de se lever ce matin tiens ! Ce petit spectre à la mords-moi-le-nœud allait révéler la supercherie, il en était certain ! En plus de bien se faire taper sur les doigts, il pourrait avoir de sacrés problèmes si on venait à savoir qu’il refilait illégalement de l’alcool aux jeunes. Tout le monde avait les yeux braqué sur lui et sur Peeves, faisait l’aller-retour comme s’ils étaient à un match de tennis. Nathan réfléchit à toute vitesse, se demandant ce qu’il allait faire. Lui balancer pleins de trucs à la face pour le déstabiliser ? Non, il risquait de prendre la mouche. Le gallois savait que malgré ses insultes, Peeves le tenait en estime et l’avait même aidé lors de ses frasques du temps de Poudlard. Malheureusement, l’esprit frappeur était hors de portée. Ou presque. Il le vit déboucher la bouteille et en renifler le contenu d’un air narquois.
- Je ne suis pas sûr que ce soit du jus de pomme ça ! Je me demande à qui vais-je remettre cette bouteille…
Ni une ni deux, Nathan retira promptement sa veste tout en jurant tout bas pour que Peeves ne l’entendent pas. Il n’était pas sûr que « oh le fils de chien » le mette dans de très bonne disposition. Avec grâce et souplesse (AHAHAH), Nathan monta sur le bar, manquant de se vautré lamentablement une ou deux fois et renversant la bonne moitié des verres au passage, éclaboussant les jeunes gens trop proches du bar, qui se mirent à protester.
- Oooh faites pas les bébés, vous avez quel âge sérieux ? Les mioches de nos jours, râla le brun en donnant un coup de baguette pur nettoyer tout le bordel. Il regarda Peeves qui le narguait toujours et s’éclaircit la gorge, prenant un ton qui se voulait doux et courtois. Peeeeeves… mon pote, après tout ce qu’on a vécu hé, tu crois pas que ce serait abusé de donner ce… jus de pomme aux autorités compétentes ? Tu te souviens de la fois où on a mis du chewing-gum dans la serrure du concierge, à 3h du mat’ ? On s’était marré ! - Oh oui oh ouiii, comme la fois où on avait échangé tous les trophées de place ! - Voilàààà ! Alors, en souvenir du bon vieux temps, faudrait me rendre cette bouteille ! - Non. - Espèce de… s’étrangla Nathan. Il était bien conscient que tout le monde le regardait à présent, certaines personnes ayant même arrêtés de danser exprès. Désolé mesdemoiselles, pas de strip-tease. Le gallois réfléchit à toute vitesse de quoi convaincre Peeves de la boucler. Peeves, vieux tu te souviens de la fois où on s’est planqué dans les chiottes des filles pour échapper au Baron Sanglant ? Tu m’en dois une pour celle-là ! Malgré que tu m’aie fait quelques crasses, tu sais, au fond je t’aime bien ! Je t’inviterais même à danser tiens !
Son discours semblait avoir un impact sur le fantôme. Il cessa de se dandiner tout en faisant des grimaces et avait un air songeur. Puis, un petit sourire apparu sur ses lèvres et Nathan craignit le pire. L’esprit frappeur lança la bouteille dans sa direction avec un grand rire. La bouteille fit un magnifique lobe au-dessus de la tête du gallois qui la rattrapa de justesse avant de tomber en arrière, se ramassant sur le sol froid de la Grande Salle. Sonné par sa chute, elle resta un bon moment allongé par terre, les yeux rivés au plafond, le bras qui tenait la bouteille tendu au-dessus de lui.
- Tout va bien, j’ai sauvé le principal ! Par contre j’ai un peu mal à la tête. Infirmièèèère ?
« Ouais, techniquement. Mais entre nous elle a préféré s'amputer. » L'humour morbide du Gainsborough eu le don d'arracher le premier sourire à l'héritière déchue de la famille Avery. De son humble avis, c'était cette soirée en elle-même qui amputait chacun de ses participants du peu de dignité qu'ils possédaient. Cependant, elle se garda bien de le dire, bien qu'elle eu l'intuition intrinsèque que son avis serait partagé par celui qui venait d'allumer sa cigarette. Tirant sur le tube remplie de nicotine, elle sentait ses poumons enflés au fur et à mesure que le mal s'insérait entre eux, et, dans un parralèle morbide, ressentait les bienfaits sur son cœur et sa nervosité qui se desserraient doucement. Une certaine distance de sécurité avait été imposée par la blonde sans même qu'elle ne s'en rende compte réellement. Elle ne pouvait plus avoir de contact proche avec une personne du sexe opposé depuis que les sévices de son père avait pris le pas sur sa raison bien altérée au fil des coups et des caresses. L'attitude cruelle du patriarche avait transformée l'enfant comme une poupée de chiffon, devenue le meilleur instrument du marionnettiste pour assouvir ses besoins de cruauté et de perversion. Doucement, elle passa une main sur son front, comme pour tenter de chasser tous ces souvenirs douloureux qui menaçaient de revenir à la moindre incartade, le moindre moment ou la poufsouffle baisserait les armes défensives qu'elle s'était appliquée à dresser tout autour d'elle.
« Ton cavalier aussi t'a fait faux bond ? » Magnus Ljungström avait finalement décidé de ne pas se montrer ce soir. Sans doute que le fait de se retrouver associer en public au déchet ambulant qu'était Alienor était un affront et ce même pour un simple sang mêlé tel que le gryffondor. Haussant les épaules doucement, elle ferma un instant les yeux et un léger sourire, presque irréel et dément, vint se fixer à ses lèvres fines et dénuées de rouge à lèvre contrairement aux bouches de toutes les autres dindons déambulant dans cette stupide fête. « Je crois que d'être vu avec moi est vraiment mal vu. Tu finiras par comprendre pourquoi bien assez tôt. » Elle avait fait exprès de ne pas donner son nom de famille. Elle ne connaissant Lysander que de vue parce qu'elle l'avait déjà aperçu en compagnie de Lullaby mais elle n'avait aucune idée de son point de vue sur les sang pur, et surtout sur les traitres à leur sang comme elle. Préférant ne pas donner la baguette pour se faire ensorcelée, elle avait omis ce détail de manière délibérée. « Hey. J’espère que je ne vous dérange pas » La voix derrière elle eu le don de la faire sursauter. Tournant sa tête vers la nouvelle arrivante, elle reconnue immédiatement Lullaby et sa magnifique robe d'un blanc immaculé. Baissant doucement la tête, elle se sentie tout de suite très mal à l'aise. Lysander était le cavalier de la serdaigle et la poufsouffle n'avait rien à faire ici. Il n'y avait plus rien pour elle dans ce froid hivernale. Jetant le mégot de sa cigarette au sol, elle l'écrasa du talon de sa chaussure et reporta son regard vers les deux étudiants. « Passez une bonne soirée, je vais vous laisser. Lullaby, je suis désolée de te l'avoir emprunté. » Adressant une moue qui se voulait sourire, la blonde au regard flingué tourna les talons et se dirigea de nouveau vers la grande salle. Au pire, si jamais ils voulaient la retrouver, ils n'auraient aucun mal, elle comptait se remettre sur son tabouret, bras accoudé au bar, verre en main, afin d'attendre la fin de ce qu'elle considérait être l'un des pires calvaires de son existence.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Daily Prophet
LE MAITRE DU JEU
+ SORCIER DEPUIS LE : 13/11/2009 + PARCHEMINS : 1569
Nathan venait d'échapper au pire ! Hélas pour les autres étudiants, Peeves traine toujours dans la Grande Salle, bien décidé à s'amuser lui aussi. Les poches remplis de farces et attrapes, il virevolte au dessus des étudiants à la recherche de sa prochaine cible. Et quoi de mieux pour s'amuser que de viser les couples ? Une bombabousse dans sa main il s'apprête à la lancer...
Lumen ou Calixte, tu décides :
1 ✎ De reculer d'un pas pour éviter le projectile. 2 ✎ De sortir ta baguette magique de ta poche pour lancer un sort de protection. 3 ✎ D'ordonner à Peeves de s'en aller, de manière douce ou énervée.
A savoir : Sont concernés par cet inattendu Lumen et Calixte, les deux devant répondre.
Tous ceux qui ne sont pas concernés par cet évènement inattendu peuvent continuer leur bal, vous pouvez poster à la suite même si les autres n'ont pas encore répondu. A chaque personne concernée dans la liste ci-dessus, merci de contacter Daily Prophet pour nous désigner quelle réponse vous choisissez, vous saurez si celle-ci est la bonne ou non et les répercussions que votre choix aura!
Bon bal à tous!
Dernière édition par Daily Prophet le Sam 15 Nov - 14:34, édité 1 fois