NOM: Hendrix. Non, je ne gratte pas les cordes d'une guitare comme le Jimmy et, non, ma famille n'a rien à avoir avec ce gars. PRÉNOMS: Matthys. Un nom de merde, je vous l'accorde. En tout cas, j'peux pas l'blairer... peut-être parce que c'est ma mère qui a trouvé ce prénom bidon. AGE: j'ai vingt-trois ans, bientôt vingt-quatre. Eh ouai, j'fais parti du monde des grands, c'est pas très rigolo, j'vous l'assure. PARTICULARITÉ: Dieu merci, aucune, j'ai assez d'emmerdes comme ça. STATUT: c'quoi ça ? PURETÉ DU SANG: la pureté de mon sang... bah cette substance rouge coule dans mes veines, c'est déjà ça. Après, pour certains, mon sang est aussi sale que des chiottes publiques. ANCIENNE MAISON: j'étais à Serdaigle, me demandez pas pourquoi. Moi-même j'ai toujours pas trouvé la logique du choixpeau (s'il en a une...). POSTE: serveur chez La Tête Du Sanglier. C'est pas chic et y'a pas grand monde, mais j'y suis tranquille et j'aime travailler pour ce vieux barbu.
✎ Votre personnage trouve par hasard la pierre de résurrection, l'une des reliques de la mort ! Que décide t-il de faire ? Une si petite pierre... être capable d'effectuer de si grandes choses. J'aime mieux être honnête : je ne crois pas aux Reliques de la Mort. J'ai évidemment lu le conte de Biddlelebarde, mais j'en suis resté à ce niveau. Pour moi, la Baguette de Sureau, la Pierre de Résurrection et la Cape d'Invisibilité ne font qu'appartenir à une légende. La plupart y voit une vérité qui ferait basculer le destin de toute une Nation... je n'y crois pas parce que je ne vois pas l'intérêt de les rechercher, de les trouver ou bien de s'en servir. Alors, cette pierre ne serait qu'entre mes mains qu'une pierre parmi toutes celles que regorge la Terre. ✎ Votre personnage tombe sur un moldu malmenée par des sorciers au détour d'une rue, que fait-il ? Le monde des sorciers a bien changé depuis quelques semaines. Avant, les nés-moldus étaient des sorciers comme les autres, les moldus étaient respectés. On punissait ceux qui osaient maltraiter les "sans pouvoir". A présent, tout est chamboulé. La violence fait parti de notre quotidien. On crache ouvertement sur les moldus et les nés-moldus. Et c'est dégueulasse qu'on laisse passer tous ces homicides. On a tous le même sang. Il est rouge et quand on se coupe, il s'échappe de notre corps. Moi, je leur ferait bouffer leur baguette si jamais j'apercevais des sorciers s'en prendre à un innocent, une victime de cette nouvelle société.
✎ Le Ministre de la magie propose à votre personnage de tout quitter pour devenir son conseiller personnel. Accepteriez-vous la proposition ? Qu'il aille voir ailleurs! Vraiment ? Moi, né-moldu, au service de mon bourreau ? La blague! Je pisse sur le Ministre de la Magie et ses Conseillers à la noix. La politique est un repère de vautours qu'on soit contre les nés-moldus ou même pour. Je n'y ai jamais porter une grande attention bien qu'elle dirige la société. J'essaye de m'en tenir éloigner le plus possible. J'en ai presque la frousse. ✎ Amour, richesse, célébrité ou sagesse : qu'est ce qui intéresse le plus votre personnage ? L'Amour ? J'ai arrêté d'y croire depuis un bon bout de temps. Il est périssable, hypocrite et vile. Dès qu'il procure une once de bonheur, cette dernière est balayée par une brise douloureuse. L'Amour n'apporte que souffrance et déception. Je croyais que ma mère m'aimait derrière ses airs autoritaires et coincés, mais cette pensée s'est évanouie petit-à-petit de mon corps. La richesse... je travaille dans un bar miteux, en tant que serveur. Je ne crois pas que l'argent m'intéresse. Évidemment, je fais attention à mes dépenses, j'économise dès que j'en suis capable. L'avarice n'épargne personne. Cependant, je me serais inscrit en Université si l'espoir d'accomplir de Grandes Choses et de devenir riche m'avait traversé l'esprit. La sagesse ? Ce serait l'un des items qui m'intéresserait le plus, en effet. Certes, j'ai obtenu mes ASPICS aux ras des pâquerettes, mais je me suis toujours tu en classe, préférant écouter le professeur plutôt que de lancer des boulettes de papiers avec ma baguette.
DAILY PROPHET'S REDACTOR
AVATAR: Ash Stymest. AGE: 18 ans mais 19 dans une semaine (aa) PRÉSENCE SUR LE FORUM: 6/7. COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM: bazzarou. TES IMPRESSIONS: il est moche et inintéressant ▻ UN PETIT MOT POUR LA FIN: 8)
Dernière édition par Matthys Hendrix le Sam 18 Aoû - 23:02, édité 3 fois
Le silence régnait dans la Salle à Manger. Seuls le tintement léger des couverts contre la porcelaine se faisait entendre. L'atmosphère était pesante comme tous les soirs. Heureusement que le feu de la cheminée envoyait par vague une chaleur, car je crois que j'aurais gelée sur place. La lueur diaphane et conviviale de la pièce réussissait aussi à me réchauffer le coeur. Lentement, je mettais la cuillère à ma bouche et le liquide descendait dans mon estomac. Pas de gestes précipités même si mon ventre criait famine, pas de bruits incongrus. Tout devait se passer dans le calme absolu. On pouvait parler, mais doucement, posément et ce devait être une remarque intelligente. C'est ainsi que je dînais depuis que j'étais née en ce monde. Tout était question de respect et de tenue, m'avait-on dit. Il n'en sera pas autrement, avait-on poursuit. Plus tard, j'allais découvrir qu'on pouvait très bien s'amuser à table. Pour l'instant, j'étais coincée dans ma chaise, ma grande soeur me faisant face. Je ne pouvais pas éviter la vue de son visage hargneux. La fureur m'emporta à nouveau. J'étais tellement en colère contre lui que je pourrais en pleurer. Pourtant, je retins les larmes chaudes qui menaçaient de tomber sur une de mes joues. Pour calmer mes pulsions meurtrières, je serrais les poings autour de ma cuillère. Je ne lui pardonnais toujours pas son comportement de tout à l'heure. Elle se fichait sûrement de mon état d'âme, mais chacun de ses gestes, chacune de ses paroles restaient attacher à ma mémoire.
FLASHBACK.
« Sors de là, imbécile! » Que... mais... je suis atterrée. Je venais de me faire mal et je demande de l'aide, un simple sortilège qui aurait pu refermer la blessure. Et lorsque je viens pour de l'aide, Madison me rejette tout simplement. C'est comme si sa chambre est un sanctuaire qu'il ne faut pas fouler avec ses pieds. Elle est folle. Vraiment folle. Je supporte sa mauvaise humeur depuis ma plus tendre enfance. Le pire, c'est qu'elle ne s'en prenait qu'à moi. J'étais sa victime, j'étais l'origine de son dégoût. Je n'ai jamais compris pourquoi. J'avais grandi sous son regard perçant et haineux, ses insultes et ses gestes dérisoires. Je n'ai pas connu ma grande soeur attentionné à mon égard, doux comme il devait l'être normalement envers son benjamin. Je ne possède comme souvenirs que des photographies, posées ça et là sur des étagères et des meubles. On me voit encore bébé. Madison me portait dans ses bras et ses yeux se posaient sur moi comme si j'étais un dieu, le bébé le plus beau de l'Univers. Elle n'avait donc pas toujours été ainsi. Je ne sais plus quand est-ce que son comportement à changer. Je ne sais plus et ça me ronge l'esprit. Je m'imagine des tas de scénario. Et à la fin, je culpabilise. Qu'ai-je donc fait pour mériter pareil traitement de sa part ? Une larme dans le coin de mon œil. J'ai mal à la main et mon coeur est déchiré à cause de la phrase qu'il vient de crier. « Mais j'ai mal... » Ma voix se casse à la fin de ma réplique. J'ai envie de m'enfermer dans ma chambre et de pleurer sur mon lit, la tête enfouie dans mon oreiller douillet. Ce dernier saura comment me consoler. Pourtant, je reste, je ne fais même un pas en avant, entrant dans le sanctuaire de Sa Majesté ma soeur. « Je m'en fous et sors d'ici je te dis! » Elle est sérieuse. Je le remarque aux traits de colère sur son front. Elle ne m'aime pas. Elle s'avance même pour fermer sa porte. Je rougis fortement. Je suis humilié, détruit. « Mais heu! Madison! » Je tends mon bras et la supplie. Oui, je la supplie. Je réussis à toucher son pull dans ma veine tentative. Elle recule alors vivement. « Aaaah! Me touche pas! » Elle pousse violemment la porte et me laisse seul dans le couloir sombre. Ma main continue de saigner et je donne un cou de pied dans le mur. Je la déteste! Moi non plus je ne l'aime pas. Je suis enragé par ce qu'elle me fait subir. Je m'enferme dans ma chambre. J'ai envie de tout casser, de tout foutre en l'air. Mais je ne peux pas, alors je serre mes poings et les dents. La colère passe et alors je pleure. Mes larmes coulent sur mon visage de porcelaine. Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus vers qui me tourner. Je suis seul et perdu. Je ne comprends plus rien à la vie.
FIN FLASHBACK.
(...)
Je me contemple une fois de plus dans le miroir, dans un coin reculé de ma chambre. Je suis revenu de Poudlard il y a trois jours et je n'ai pas quitté ma caverne depuis. L'envie est absente. Je ne me sens pas d'aplomb à devoir supporter les soupirs désespérés de ma mère et les regards exacerbés de ma soeur. Je crois que mon coeur a suffisamment souffert cette année. Quand j'y pense, je sens la colère envenimer la moindre parcelle de mes veines, je me sens capable de me battre, de dévisager les gens et de leur montrer qui je suis sans aucune honte, sans aucun remord. Pourtant, ça n'a pas été aussi facile. Combien de fois ai-je entendu l'insulte "Sang de Bourbe" résonner dans les couloir de l'école ? Combien de fois a-t-on insulter ma famille devant moi, me tenant tête ? Je n'ai jamais été à l'aise chez moi, mais j'ai toujours eu l'espoir d'être vu comme un membre consistant de la famille Hendrix... ce qui n'a toujours pas été le cas, surtout lorsque Madison a appris ma véritable nature. Depuis ce jour-là, elle redouble d'effort et enfonce lentement le couteau qu'elle avait commencé à utiliser si tôt dans mon enfance. Quand à mes parents, ils semblaient être fier de moi, mais n'ont jamais rien fait pour arranger l'esprit machiavélique de ma grande soeur. C'est la seule chose pour laquelle je les blâme. Mes iris dilatée se reflètent dans le miroir, signe que mon esprit se perd une fois de plus dans un méli-mélo de pensées et de souvenirs. Je ne vois plus que les dessins qui épousent harmonieusement les lignes de mon torse nu. Ces tatouages représentent ma douleur et ma solitude, depuis bien trop longtemps cachées. Je les sillonne amoureusement du bout de l'index. Ils sont devenu mes plus chers amis. Je partage avec eux chaque instant de ma vie. Ma mère a crié lorsqu'elle les a vu... je connaissais parfaitement son avis sur les tatouages, mais j'avais besoin d'eux.
(...)
« Bonjour M'sieur. » Le vieil homme à la barbe argentée me fait face. Il me rappelle quelqu'un, mais mon esprit se refuse à trouver la solution à cette satanée énigme. Je fronce des sourcils, comme tous les matins lorsque je le vois m'ouvrir la porte de La Tête de Sanglier. Je fouille dans les tréfonds de ma tête. Rien, comme d'habitude. Après quelques secondes de recherche, j'abandonne et mon front s'apaise. Et puis, j'oublie le mystère jusqu'au lendemain. « Bonjour Matthys. » Il m'appelle par mon prénom. J'en ignore la raison, mais je sens une boule tiède naître au niveau de la poitrine, comme si sa voix rugueuse prononçant mon prénom me donne l'espoir. L'espoir que la vie ne soit pas qu'une misérable chienne. Je souris vaguement à mon boss à longue barbe argentée et j'entre dans le pub miteux. Parfois, je me demande pourquoi je travaille ici, dans cet endroit malfamé et peu fréquenté. Puis, tout d'un coup, tout se ressasse dans ma tête. Mon "Sang de Bourbe", ma réputation de coureur de jupon autant chez la gente masculine que chez la féminine, et enfin mon expérience scolaire déplorable. Je n'avais pas eu d'autre choix... quoique... j'aurais pu rester chez mes parents et souffrir du regard assassin de Madison. J'aurais pu gober les réflexions sèches et les grognements de ma mère. Je n'étais simplement pas assez courageux pour affronter ces deux-là. J'ai préféré me réfugier à Prés-au-Lard, dans le monde magique, celui auquel j'appartenais à présent. Hors de question d'étudier quoique ce soit à l'Université. J'avais déjà failli par deux fois aux ASPICS, je n'aurais pu continuer dans cette voix. Quand aux autres orientations, toutes demandaient une grosse bourse. J'avais donc trouver La Tête de Sanglier. Je connaissais déjà le propriétaire, pour avoir quémandé un ou deux verres de whisky pur-feu. Maintenant, je servais les plus jeunes, histoire de discuter et de piauler avec eux. Je m'en fais des amis parmi les élèves. J'me fais aussi des ennemis, des petits morveux qui se prennent pour le trou du cul du monde. J'les envoie chier, ça me fait bien marrer. Et mon patron n'a pas l'air de rechigner. Alors, je continue ma tendre et douce torture, ma façon de me venger de mon "infériorité".
Dernière édition par Matthys Hendrix le Lun 20 Aoû - 22:14, édité 10 fois
Oh, j'avais même pas vu ta fiche (bonjour le boulet ) Très joli prénom, sa maman avait bon goût Bienvenue Et c'est toi qu'est moche et inintéressant - méchante admin