FERMETURE DU FORUM, plus d'informations par ici

Partagez
 

 A meeting at the gates of the sky - Moa

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Anonymous

Invité

A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitimeMer 3 Sep - 19:36


A meeting at the gates of the sky
Moa & Olivier

Olivier avait passé les vacances de Décembre à Paris chez sa famille paternelle, enfin dans la maison de sa grand-mère qui prenait bien soin de l'héritage familial. Cette maison où Olivier avait vécu pendant 12 ans avec ses parents qui cohabitaient du coup avec sa grand-mère, était la plus ancienne que possédait la famille, cette dernière avait sans cesse été léguée à l'aîné qui aurait pour charge de maintenir l'unité familiale. La grand-mère paternelle d'Olivier d'ailleurs, trouvait dans ces fêtes de fin d'année le prétexte de ramener son fils, sa belle-fille et ses deux petit-fils à bon port, à savoir dans leur pays. Oui, Olivier était peut-être né à Londres, mais il avait passé 12 années de son enfance à Paris, et puis surtout à force d'avoir fréquenté sa famille française, il se sentait tout de même un peu plus français. Même si il était très fier de ses origines anglaises laissées par sa mère et qu'il les défendraient bec et ongle si on venait à les critiquer, et puis voilà 6 ans qu'il était désormais plongé dans la culture britannique. Les Noël et Nouvel An chez les Leblanc étaient très particuliers, en général, on essayait d'inviter toute la famille et lors du réveillon de Noël ou de la Saint-Sylvestre la famille venait des quatre coins de la France. Et autant vous dire que la famille Leblanc n'est pas petite. Entre les Oncles, les Tantes, les Cousins et les membres de la famille plus ou moins éloignés, c'est une cinquantaine de personnes qui se retrouvaient pour rire tous ensemble. L'organisation était compliquée, mais sa grand-mère elle savait comment s'y prendre, et c'est à la baguette qu'elle avait mené Olivier, son père, sa mère et son petit frère pour qu'ils l'aident à tout préparer puisqu'ils étaient là pour les vacances. La pauvre devait être bien seule dans cette grande maison depuis qu'Olivier et ses parents l'avaient quitté il y a 6 ans. Bien sûr, elle recevait souvent de la visite au cours de l'année, ou elle même allait souvent à l'extérieur voir du monde, mais, Olivier ne pouvait s'empêcher de compatir à la situation de sa grand-mère. Certes, il la savait forte, mais vu comme elle était enthousiaste lorsque pour quelques vacances et quelques semaines elle avaient ses petits-enfants auprès d'elle, et comme elle retrouvait sa jeunesse perdue – ne jamais dire ça devant elle – lorsqu'elle organisait ce genre de réunion familiale et bien ça se voyait qu'elle n'attendait que ça. En tout cas, il avait vraiment passé de très bonnes vacances comme d'habitude en fait. Il appréciait les occasions où il pouvait revoir sa grand-mère paternelle, il l'affectionnait tout particulièrement, et c'est avec plaisir qu'il lui racontait ce qu'il faisait à Poudlard. Cette dernière bien sûr aurait préféré le voir à Beauxbâtons, mais ce n'était finalement pas grave, après tout ça lui permettait de changer un peu des conversations qu'elle avait l'habitude d'entendre. Tous les deux passaient beaucoup de temps à discuter quand ils étaient ensemble, et depuis qu'il apprenait la magie, elle l'aidait à pratiquer les sorts qu'il apprenait, et Olivier était souvent impressionné par cette dernière qui malgré son âge avancé, semblait être une sorcière très puissante. Enfin bon, ces vacances c'étaient terminées et les cours avaient reprit depuis un petit moment déjà.

Depuis qu'il était rentré à Poudlard, il n'avait pas eu l'occasion d'envoyer à sa grand-mère une lettre pour lui parler, lui dire que tout allait bien et la remercier encore une fois pour ces quelques semaines passées avec elle. On lui dira qu'il avait encore le temps, après tout ce n'était encore que le mois de Janvier, mais Olivier aimait beaucoup échanger des lettres avec sa grand-mère, il lui en envoyait plus qu'à ses propres parents – non pas qu'il les aime moins bien au contraire, mais avec sa grand-mère ils avaient vraiment une relation très proche – et ça lui faisait plaisir de recevoir des courriers réguliers de son petit-fils. Du coup, à chaque fois qu'il avait eu un petit temps, Olivier rédigeait une lettre pour elle, et aujourd'hui et bien il avait enfin terminée. C'était une longue lettre, une lettre qu'il avait soigné et qu'il avait prit soin de mettre dans une belle enveloppe avant de la donner à son très cher hiboux Ducky. En parlant de Ducky, ce dernier lui avait été offert par sa grand-mère, elle l'avait acheté à Paris exprès pour lui juste avant qu'il ne rentre à Poudlard il y a 5 ans déjà. Ducky avait été son cadeau d'anniversaire, et ce jeune hibou était très étonnement le portrait caché d'Olivier. Il aimait bien son hibou, il le faisait rire, toujours du genre à arriver en dernier pour lui apporter son courrier parce qu'il n'avait pas remarqué que c'était l'heure...ou encore à s'exciter de joie quand il le voyait arriver. Olivier n'échangerai Ducky pour rien au monde, ah ça non, c'était son hibou à lui et son animal de compagnie, il faisait parti de la famille. Pourquoi l'avait-il appelé Ducky? C'était une bonne question...en fait il voulait un nom rigolo, alors il l'a appelé comme ça. Et oui, pas bien compliquée l'histoire qui se trouvait derrière le nom de son hibou. C'est ainsi que juste après ses derniers cours de la journée, Olivia monta dans le dortoir des Gryffondors pour récupérer sa lettre et l'amener à son hibou juste avant que ce ne soit l'heure d'aller dîner dans la Grande-Salle. Se couvrant bien, puisqu'il faisait froid, il ne mit pas bien longtemps avant d'atteindre la volière – surtout qu'il marchait un peu plus vite en raison de la température – et fila droit vers son hibou une fois arrivé. Olivia le regarda, il semblait rêvasser et n'avait même pas fait attention qu'il était arrivé, ça le fit sourire, et alors il s'avança vers lui et prit de sa poche une petite dragée qu'il glissa devant son nez, heu pardon...son bec. Aussitôt, le volatile leva la tête, vit la dragée mais surtout Olivier, et commença à sautiller dans tous les sens, bougeant ses ailes et poussant de petits cris franchement drôle. Et puis tout de suite après, Ducky s'empressa de manger la dragée – oui parce que comme Olivier le hibou aimait les confiseries, allez chercher pourquoi – ce qui fit sourire Olivier. Souvent, il se demandait comment sa grand-mère avait réussi à choisir un hibou qui lui ressemblait à ce point, c'était vraiment incroyable, une vraie petite boule d'énergie. Enfin, bon Olivier s'adressa alors en français à son hibou tout en lui caressant la tête.

"Alors toi, tu va bien? Tu veux bien aller à Paris pour donner sa à grand-mère? Bien sûr que tu veux hein! Bien sûr que tu le veux! Une autre dragée?"

Olivier tout en continuant à jouer un peu avec son hibou, lui donna une petite dragée, ce qui visiblement semblait ravir le jeune hibou.

     
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: Re: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitimeVen 5 Sep - 8:37

Excitation. Elle ne s’en remettait pas. Moa avait beau faire partie de l’équipe de Quidditch des jaunes et noirs depuis quelques années déjà, elle craignait toujours de perdre sa place. Oh, oui, Vilhelm ne cessait de lui répéter qu’elle devait avoir un peu plus confiance en elle et qu’elle était une très bonne attrapeuse, ce n’était pas toujours évident pour elle que de croire en son talent. Alors, c’était la même rengaine chaque année lorsque tombaient les résultats des sélections : Moa devenait euphorique. Elle adorait son rôle d’attrapeuse. Sentir le vent dans ses cheveux lorsqu’elle poursuit le vif-d-or, petite chose si fragile mais si rapide à la fois. Le contact du métal entre ses doigts lorsqu’elle s’en saisit la faisait frémir, lui permettait des sensations fortes qu’elle n’avait retrouvé nulle part ailleurs. Elle qui, de nature sportive, n’avait cessé de s’entraîner toute sa vie durant à canaliser son énergie avait vu dans le Quidditch lorsqu’elle avait découvert ce sport une véritable aubaine. Un exutoire inespéré. Une passion naissante qu’elle n’avait su refouler. Elle n’avait pas pour autant tiré un trait sur l’athlétisme qu’elle avait du, durant sa scolarité à Poudlard, passablement laisser de côté. Dès qu’elle avait un peu de temps libre et que l’effervescence dans le parc n’était pas trop imposante, elle prenait énormément de plaisir à ce défouler au moyen d’une course contre la montre. Elle ne visait pourtant pas la performance, plutôt le sentiment d’accomplissement qui l’animait une fois une bonne activité physique effectuée. C’était bien plus fort qu’elle. D’ailleurs, elle demeurait convaincue que, même le jour où elle n’aurait plus l’âge de maintenir telle activité, elle se forcerait. Car déjà Moa se voyait septuagénaire active. Etre immobilisée serait pour elle un énorme cauchemar. Une mascarade insupportable. Elle n’était pas taillé dans le bois des inactif et ne pouvait masquer sa véritable nature. Parfois, elle se demandait d’où lui venait cette aversion à rester immobile ; son père était plutôt casanier, pas vraiment sportif, donc certainement pas de lui. Sa mère ? Elle ne l’avait pas connue. Peut-être…Mais elle ne se faisait pas trop d’illusions à ce sujet car sûrement n’en apprendrait-elle jamais beaucoup plus au sujet de sa génitrice. Après tout, que pouvait-elle bien attendre d’une mère qui les avait abandonnés –elle et Marcus- alors qu’ils n’étaient encore que des bébés ? Sûrement n’avait-elle aucun cœur, aucun remords. Et, là où la rêveuse rêvait de voir un jour cette femme qu’elle aimai malgré tout, son jumeau lui restait bien plus placide, discret à ce sujet. Il vouait à leur mère une haine sans nom, une haine que souvent Moa avait bien du mal à comprendre. Bien que jumeaux ; ils étaient bien différents, les enfants Keegan. Pourtant, ils se plaisaient à dire qu’ils n’étaient que deux moitiés d’un même tout et mettaient au défi quiconque était partant d’un jour être apte à les séparer. Même pas cap d’y arriver. C’était leur jeu à eux ; un jeu perdu d’avance. Un jeu où au final ils ne pouvaient être que vainqueurs car contre la gémellité, on ne pouvait rien. Sa joie d’être à nouveau retenue pour le poste d’attrapeuse fût de bien courte durée lorsque soudain elle se remémora les maux de son hibou. Depuis deux jours, Nuage Cendré faisait ses besoins un peu n’importe où dans la volière, devenait incontinent. Pourtant, il n’était pas vieux -Moa en avait fait l’acquisition lors de sa première rentrée au château- il avait certainement du attraper froid, où s’enticher d’un virus qui trainait dans la volière. Soucieuse de son bien-être –mais aussi de celui de ses collègues hiboux, ou bien même de ses propres camarades- elle se rendait trois fois par jour à la volière pour nettoyer le chaos dont était responsable son hibou. Elle le soignait, le chouchoutait. Parfois, elle lui amenait des friandises pour lui remonter le moral, le caressait dans le sens des plumes pour qu’il sente tout l’amour qu’elle avait pour lui. Car, avec les années, son hibou était devenu son ami, un membre à part entière de sa famille. Munie de quelques graines et de quelques dragées à offrir à Nuage Cendré, Moa ne s’interdit pas de prendre avec elle également quelques patacitrouilles. Elle raffolait de cette friandise et se rappelait que le plus beau cadeau que lui avait jamais fait son frère était un sac rempli de patacitrouilles, un kilo peut-être, qu’elle avait terminé en moins d’un mois. Non, on pouvait bel et bien dire qu’elle y était accro. A-C-C-R-O que je vous dis. Arrivée à la volière, elle entendit un battement d’aile et son intuition fut confirmée dès lors même qu’elle en entrouvrit la porte. Elle pénétra à l’intérieur de la pièce et aperçut Olivier qui devait certainement avoir confié une lettre à son hibou quelques secondes avant son irruption dans la volière. « Hey Olivier, tu vas bien ? » Il était attrapeur, lui aussi, elle ne pouvait que connaître son nom. A l’odeur qui régnait dans la volière, elle eut un rictus de dégoût. « L’odeur ne te gêne pas ? » Elle s’approcha de Nuage Cendré qui semblait bien mal en point en cette après-midi d’hiver. Le dernier message qu’elle lui avait confié fût celui pour Magnus, mais depuis, il ne se remettait toujours pas de ce périple à travers les tours du château. « Tu excuseras mon hibou… Il a choppé une saloperie… Je ne sais pas trop ce qu’il a et j’essaie de le soigner. Tu crois que je pourrais l’amener à l’infirmerie ? » Elle ne réfléchissait pas vraiment au censé de ses propos : elle était inquiète. Une lueur illumina son regard lorsqu’elle eut enfin une idée : « Sinon, tu ne t’y connaitrais pas toi, en hiboux ? » Peut-être aurait-il pu l’aider et lui économiser quelques mornilles. Même si les mornilles n’avaient au final aucune importance car elle se faisait réellement du souci pour son tendre ami. Telle une mère, elle aurait souhaité pouvoir lui ôter son mal et s’en saisir elle même. Se condamner à avoir des crampes d’estomac quelques jours. Car s’il y avait bien quelque chose au monde que ne supportait pas Moa Keegan, c’était bel et bien de voir ses amis souffrir. Et Nuage Cendré était un très bon ami. Un très vieil ami.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: Re: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitimeVen 5 Sep - 15:05


A meeting at the gates of the sky
Moa & Olivier

Olivier adorait son hibou, il était comme un ami à plume en fait, oui c'est bien ça, un ami à plus avec qui il s'entendait à merveille. Ducky n'était pas qu'un simple hibou qui lui servait de moyen de transport pour son courrier, ça non, si jamais il lui arrivait quoique ce soit, Olivier en serait profondément affecté. C'est d'ailleurs pour ça qu'à chaque fois qu'il le voyait s'envoler, partir parcourir une immense distance, et bien il avait peur de ne pas le voir revenir, il craignait qu'il est un problème, même si il n'arrivait pas à s'imaginer quel genre de problèmes pouvait bien empêcher son Ducky de rentrer au bercail. Oui, il lui arrivait d'avoir peur pour lui, et alors? Quel problème cela peut bien poser? Beaucoup de gens avaient peurs pour leur chien, leur chat, leur oiseau, alors au final Olivier pouvait bien avoir peur pour son hibou. Les animaux et lui c'était une longue "histoire d'amour" en réalité, il c'était toujours très bien entendu avec eux, comme si il avait un don, il sait comment les prendre, comment les calmer, et eux se montraient toujours gentils et affectueux avec lui. Il aimait bien jouer avec les différents animaux qu'il voyait, et ça depuis longtemps, du coup quand il s'amusait avec Ducky, lui même ça lui faisait plaisir. C'était peut-être pour ça aussi que les animaux l'aimaient bien, qui sait, ou peut-être pas, peut-être que c'était juste qu'il leur inspirait confiance, allez savoir. En tout cas il aimait également aider ces petites bêtes qui au fond, même pour les plus féroces, étaient fragiles, et ne pouvait s'empêcher de les prendre sous son aile si jamais il en trouvait une blessée. C'était plus fort que lui, et au final, cette passion pour les animaux lui servait bien à Poudlard, et lui servait bien en général. Pourquoi? Et bien il était dans le cours de soins aux créatures magiques alors déjà le fait que des bêtes adorables l'aiment bien ça aidait pas mal, et puis le fait qu'il savait s'y prendre avec elles aussi. Il avait également apprit quelques petites choses à leur sujet, et ça c'était vraiment pratique. Enfin bref, pendant qu'Olivier s'amusait à divertir son hibou étant donné qu'il en profitait de chaque moment où il le voyait pour lui montrer son affection, il se trouva que quelqu'un arriva dans la volière, manquant de lui provoquer une crise cardiaque. C'est après avoir été surpris par une voix féminine, qu'il se retourna, tandis que son hibou, visiblement vexé de ne plus être au centre de l'attention se décida à déployer ses ailes pour se poser sur l'épaule droite d'Olivier. Ce dernier, fut encore une fois surpris - décidément - et Olivier manqua de se prendre l'une des ailes de son hibou en pleine figure en tournant la tête vers lui. Alors il tendit son bras droit pour que se dernier le gêne un peu moins. Il n'en fallu pas plus pour que Ducky quitte l'épaule d'Olivier pour aller sur son bras. Maintenant qu'il pouvait se concentrer un peu plus, il reconnu la jeune fille qui était arrivé, c'était Moa, l'attrapeuse des Poufsouffles, il lui fit un sourire.

"Salut Moa, oui je vais très bien et toi?"

Moa contrairement à Olivier faisait parti de l'équipe des Poufsouffle depuis quelques années déjà, lui avait bien mit du temps à se décider de participer aux sélections et ce n'est que depuis cette année qu'il était l'attrapeur des Gryffondor, un honneur et une place qu'il avait bien l'intention de défendre pour les quelques années qui lui restaient à Poudlard. Il savait qu'il avait en face de lui une adversaire redoutable, et loin de lui l'idée de sous-estimer ses adversaires de toute manière, il avait envers un eu un profond respect, mais il ne se laisserait pas faire, ça non. Olivier avait bien l'intention de voir Gryffondor gagner la coupe et ce à tout prix, il était doté d'une détermination à toute épreuve qui l'aidait à se dépasser et à se donner à fond pour réaliser cet objectif. Oui encore une fois le Quidditch c'était sa passion, un sport pour lequel il ressentait une profonde fierté, et un enthousiasme qui dépassait les limites de l'entendement. Lui qui d'ordinaire aimait bien passer inaperçu et rester aussi discret que possible, c'était décidé à postuler pour entrer dans une équipe...l'équipe de Gryffondor. Autant dire que c'était bien surprenant de sa part puisque là il allait être regardé par l'ensemble des élèves de Poudlard lors des matchs, comme quoi une passion peut amener à faire des choses que l'on aurait jamais cru faire. Le Quidditch, Olivier pourrait en parler pendant des heures, surtout si il en parlait également avec d'autres passionnés, un vrai moulin à parole sur ce sujet, heureusement pour lui qu'on ne lui en parlait pas tout le temps non plus, même si il aimerait bien. Son hibou réussi à le faire sortir de ses pensées au moment où Moa lui posa une question au sujet de l'odeur...hein? Oups, perdu dans ses pensées il n'avait pas tout à fait saisi...quelle odeur? Olivier réfléchit un court instant...ah oui cette odeur! A vrai dire il n'avait même pas fait attention à l'odeur assez insupportable qu'il régnait...il avait la fâcheuse habitude de trop partir dans les nuages pour remarquer quoi que ce soit lorsqu'il y avait quelque chose à remarquer. Ben quoi? Oui, il était comme ça, trop tête en l'air pour remarquer quoi que ce soit, trop perdu dans ses pensées pour capter certaines choses quoi! Heureusement pour lui que pour les match de Quidditch il était totalement différent! Bien plus concentré et surtout méconnaissable par ses amis ou par ceux qui le connaissaient tant sa passion prenait le dessus sur ses hésitations, ses doutes, et sa fâcheuse tendance à être une tête en l'air.

"Ben en fait...je n'y avais pas vraiment porté attention...mais maintenant que tu le dis, on ne peut pas dire que ça sente très bon."

De toute manière on ne pouvait pas non plus dire qu'Olivier avait un nez très fin, il ne savait pas tellement reconnaître les odeurs entre elles, et bien souvent il ne remarquait même pas de différence. Faut dire qu'il n'y a que lorsqu'il se concentre un petit peu - et encore - qu'il peut arriver à quelque chose. En même temps, comment pouvait-il faire pour ignorer des mauvaises odeurs, et bien ça c'était une bonne question. Une question encore une fois sans réponse. Tandis qu'Olivier caressait Ducky qui n'arrêtait pas de le picorer pour avoir son attention, Moa lui pria d'excuser son hibou...pourquoi donc devait-il l'excuser? Il était malade? Elle n'avait pas s'exu...ah d'accord, il comprit enfin. Parce qu'il était malade il faisait des choses pas très jolie, oui le temps que ça monte au cerveau...enfin elle lui demanda si il pensait qu'elle pouvait l'amener à l'infirmerie...Olivier sourit non pas pour se moquer...même si il trouvait la question assez particulière puisque l'infirmière n'était pas sans cesse être une vétérinaire non plus hein...en fait il ne savait même pas pourquoi il souriait...oui fallait pas chercher, Olivier souriait tout le temps ou presque en fait. Du coup tout de suite après, Moa lui demanda si il ne s'y connaissait pas en hibou...alors oui, il avait lu quelques trucs sur les hibou, il savait plutôt bien s'en occuper et connaissait quelques astuces, mais il n'était pas vétérinaire...ceci dit ça ne coûtait rien d'essayer.

"Heu...je connais deux, trois trucs sur les hiboux mais je ne suis pas tellement un expert...montre le moi pour voir...on verra si je comprends ce qu'il a."

Bien sûr Ducky tourna la tête vers lui quand Olivier voulu le reposer à sa place le temps d'examiner le hibou de Moa, et ce dernier n'était visiblement pas content qu'il le laisse là, il voulait s'amuser encore plus et lui lança un regard qui fit bien rire intérieurement Olivier..."quel jaloux celui-là" se disait-il.

     
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: Re: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitimeSam 6 Sep - 0:25

Inquiétude . Moa avait beau n’avoir peur de pas grand chose à vrai dire, perdre un être auquel elle tenait était pour elle une épreuve bien difficilement surmontable. Avec les années, elle s’était profondément attachée à Nuage Cendré et la simple idée d’avoir à s’en séparer un jour lui faisait un mal de chien. Certaines personnes mal avisées se moquaient parfois de ceux qui se liaient d’une profonde amitié avec leur chat, leur chien ou tout autre animal de compagnie. Moa ne faisait pas partie de ces personnes là. Elle faisaient partie de cette qui savaient donner bien plus qu’elles ne s’attendaient à recevoir, de celles qui savaient aimer démesurément et ce que la personne en face d’elle soit un homme ou bien un animal. La blairelle n’était pourtant pas de nature pessimiste, encore moins fataliste, mais l’état de son ami à plumes qui ne s’améliorait pas malgré ses nombreux soins et les jours qui passaient, commençait tout de même à grandement l’inquiéter. Elle en avait même fait des cauchemars dans la nuit. Après tout, elle serait bien embêtée si elle ne pouvait plus envoyer d’hiboux à ses parents ou bien encore si elle ne pouvait plus taquiner Magnus par quelques hiboux dérangeants. Mais Nuage Cendré ne l’abandonnerait pas, il n’en avait pas le droit. Il était ce vieil ami qui l’avait vu grandir au rythme de toutes ses premières fois. Il avait épongé ses larmes quand elle pleurait le soir ne sachant à qui adresser les lettres qu’elle écrivait pour sa mère, il était venu nicher son cou sous sa main quand elle se sentait seule et en mal d’affection, il l’avait remotivée par quelques piaillement intempestifs lorsqu’elle n’arrivait plus à se concentrer sur ses devoirs. Toujours là, fidèle au poste. Et jamais il n’avait été malade. Alors, telle une mère ; Moa s’offrait le droit de s’inquiéter de l’état de cet animal valeureux qu’elle avait aimé comme son propre enfant quatre années durant. Oui, oui : elle était convaincue qu’un animal pouvait ressentir les émotions de son maître dès l’instant même où la première connexion se tisse et avec son hibou, cette connexion s’était faite dès le tout premier jour à l’animalerie. C’est pour dire, une fois, il avait de son propre gré –ah oui, elle est prête à en jurer- mis en évidence ses plumes pour qu’elle en arrache une à l’instant même où il avait vu la sienne se rompre. Si ce n’était pas un vrai sacrifice que d’être prêt à affronter la douleur pour un ami, alors elle ne savait la véritable définition du mot sacrifice. Et dès lors qu’il s’agissait d’amitié, après out, elle savait de quoi elle parlait, Moa. Parce que jamais elle n’a jamais plaisanté à ce niveau là et qu’elle est une bonne amie, une amie fidèle qui sait se sacrifier pour les autres. Souvent, elle se demandais si ce n’était pas du au fait qu’elle ait un jumeau. Après tout, quand on naît deux, on est deux : on apprend à aimer. Aimer vraiment. Elle ne savait pas si elle pouvait lui demander d’aller mieux si vite mais le voir en si piètre état lui faisait de la peine. Elle aimait se le remémorer dans les airs, à ses côtés, lorsque parfois ils s’amusaient à faire le tour de l’enceinte du château tous les deux. Leurs conversations n’étaient pas bien variées, après tout, Moa ne parlait pas le langage hibou, mais tous deux semblaient heureux. Heureux de vivre, de profiter ensembles de l’instant présent. L’attrapeur des lions sembla fortement surpris de voir sa cadette pénétrer dans l’enceinte de la volière. Elle ne s’en soucia guère. Après tout, en faisant irruption de la sorte, elle n’avait pas cherché à lui faire peur, loin de là, mais elle était comme ça, Moa, elle faisait tout avec fougue, un peu trop d’entrain. Ce n’était pas non plus une stratégie pour lui soutirer la moindre information sur ce qui se dit dans l’équipe des rouges et or, non. Moa n’était pas stratège pour un sou, plutôt impulsive ; elle fonçait tête baissée sans jamais véritablement penser à l’envergure que pourraient prendre ses actions. Non. Elle était venue ici sans rien savoir de la présence de son nouvel adversaire et comptait ben profiter de cet instant pour faire plus ample connaissance avec la personne et non pas avec le joueur de Quidditch – chose qu’elle aurait bien assez tôt le temps de faire sur un terrain. « Je vais très bien, merci. » Enfin, si les bêtises qu’elles faisaient avec Hem sur le terrain ne la déconcentrait pas trop lors de la première rencontre entre les deux maisons. Oh si, Moa prenait le Quidditch très au sérieux, mais les débuts de saison étaient toujours un peu difficile car il était très difficile pour les deux Poufsouffle de masquer la joie de retrouver leur éternelle complicité. Il lui parla alors de l’odeur qui flottait dans la volière et qui rendait l’air pas loin d’être putride. Peut-être l’odeur l’avait-elle moins choqué car il avait eu le temps de s’y habituer ? Car de son côté, la candide Moa qui passait de l’air pur extérieur du couloir à celui nauséabond de la volière, c’était une toute autre histoire. « Ah non mais t’es plutôt un mec positif toi, je dirais même que ça pue carrément. Et je plaide coupable !! Enfin… mon hibou le fait bien plus que moi, au final. » Elle lança un regard triste en direction de son ami à plume. Elle aurait tant voulu qu’il se porte mieux en cette fin d’après-midi. Quand elle demanda à Olivier si elle devait amener son hibou à l’infirmerie elle ne réfléchit pas véritablement et se rendit bien vite compte de sa bêtise quand elle vit le sourire qui déforma son visage. Certes, une infirmière n’était pas une vétérinaire mais Moa s’entêtait à se répéter que tout être vivant devait au moins avoir quelques ressemblances et si ces infimes ressemblances pouvaient permettre à l’infirmière de soigner son hibou, alors, ce ne serait certainement pas elle qui s’en plaindrait. Désespérément, elle lui demanda alors s’il était en mesure de l’aider. « Tiens. Prends le doucement, il n’aime pas trop qu’on le passe de bras en bras, mais je crois qu’il a pas trop envie de se battre ces temps-ci, il est tout le temps fatigué et il fait caca partout. » Moa remarqua que l’hibou du jeune homme semblait être jaloux alors, elle demanda à son camarade tout simplement : « Il aime les graines au pavot ? J’en ai amené pour le mien, mais je suis sûre que vu son état, ça ne le gênera pas de partager. » Et elle adressa alors un grand sourire au hibou capricieux afin qu’il comprenne bien qu’elle n’était pas là pour lui voler son maître, loin de là. Il pouvait donc dormir sur ses deux oreilles. « Comment s’appelle le tien ? » La candeur de la Poufsouffle crevait les yeux. Elle tourna alors son attention à Olivier : « C’est pas génial hein, comme rencontre imprévue ? Je suis sûre qu’on peut faire mieux que ça, un jour. Tu es dans l’équipe de Gryffondor, pas vrai ? Félicitations. J’ai appris que t’avais impressionné tout le monde lors des sélections. Ce n’est jamais évident que d’arriver dans une équipe déjà toute faite, j’espère qu’ils sauront t’accueillir comme il se doit. » Et, malgré que son inquiétude la poussait à changer de sujet ; elle espérait que sa rencontre du jour saurait l’éclairer sur l’état de son hibou et qu’ainsi enfin, elle puisse dormir sur ses deux oreilles. Elle avait tellement besoin d’être rassurée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: Re: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitimeSam 6 Sep - 14:22


A meeting at the gates of the sky
Moa & Olivier

On pouvait vraiment dire que Ducky le hibou d'Olivier le faisait vraiment rire, un vrai petit farceur celui-là, jaloux alors? Depuis le temps il ne savait donc pas que son maître ne le remplacerai jamais? Et qu'il resterait son petit Ducky préféré avec qui il continuerait de s'amuser lorsqu'il le voyait? Quel petit coquin, il ferait tout pour se faire remarquer hein? Parce que oui, Olivier avait très bien comprit que c'était surtout parce qu'il ne voulait pas que son maître porte son attention sur un autre hibou que lui-même, ah la la, sacré Ducky! Si le jeune hibou ressemblait beaucoup à son maître, ça Olivier était quasiment sûr que ça ne venait pas de lui...enfin il espérait. Était-il jaloux lui même quelque-fois? Pouvait-il se montrer jaloux? Non, Olivier ne le pensait pas, il n'était pas comme ça, il n'avait rien de quelqu'un de possessif. D'ailleurs, si jamais il devait un jour éprouver de la jalousie, ça le torturerait sans doute pas mal et il s'énerverai probablement contre lui-même. Non, lui n'était pas de ce genre là, pas du tout. Même si au fond, tout le monde était un peu jaloux, pour diverses raisons, que ça soit par amour - et sans doute que si jamais Olivier trouvait l'amour de sa vie et qu'elle lui passait sous le nez alors là il serait jaloux - que ça soit parce qu'un tel à de bonnes notes et que soit non, que ça soit parce que quelqu'un possède quelque chose que l'on voudrait avoir...tout ça souvent on préférait l’appeler envie. Après, il y avait des gens qui montrait plus de jalousie que d'autre, des gens qui laissaient leurs actions se contrôler à cause de cette même jalousie, ça oui, et cette fois ça n'était pas forcément le cas de tout le monde. En tout cas, ça n'était pas le genre d'Olivier de laisser jalousie, colère ou autre dicter ce qu'il faisait, sauf en de rares occasions comme si jamais on osait l'enfermer dans un endroit confiné, mais là il avait une excuse, il était un claustrophobe. Oui, bon d'accord, Olivier pouvait aussi être très rancunier et ça pouvait le pousser à dévier un peu de ses idéaux pacifiques...d'accord, d'accord, il l'admettait, lui aussi pouvait perdre le contrôle. Mais c'était très rare et il fallait une bonne raison hein!

En tout cas, Olivier se disait que ça serait peut-être une bonne occasion pour faire connaissance avec sa cadette même si en général avec les inconnus il n'était pas franchement bavard et n'était pas du genre à faire le premier pas...d'ailleurs c'était vrai là également puisqu'au final si Moa n'avait pas engagé la discussion en parlant de son hibou, il se serait probablement contenté d'un simple "bonjour" avant de reprendre ses occupations. Et puis, en plus il lui fallait bien connaître celle qui allait sur le terrain devenir un adversaire, comme disait Sun Tzu: "Connais ton ennemi et connais-toi toi-même". Même si techniquement Moa n'était pas son ennemie, oh ça non, Olivier savait faire la part des choses, il y avait les match de Quidditch et puis la vie quotidienne. Et pour lui hors de question de considérer comme ennemi ses adversaires sur le terrain, ça non, pour être son ennemi il fallait bien plus...comme par exemple l'exaspérer...bon un peu plus quand même...l'embêter sans cesse sans doute ou encore le taper sur les nerfs, le chercher, le provoquer...bref, tant qu'on ne s'en prenait pas à lui il n'y avait de raison qu'il déteste quelqu’un. Tant que l'on ne s'en prenait pas à lui ou à l'un de ses proches, que ça soit de la famille ou des amis, parce qu'il n'aimait pas que l'on touche à ses proches ou qu'on leur fasse du mal, ça non. D'ailleurs ça valait pour Ducky, si jamais un élève avait la mauvaise idée de penser le toucher en s'en prenant à son hibou, alors là ça irait très mal pour l'élève en question et Olivier ne répondrait plus de rien. Quoi? Qui pourrait penser ça? Ah ben si lui qui n'est pas du genre agressif et qui est pacifique réussi à y penser, alors les plus mauvais en seraient capables! Oui bon, peut-être s’imaginait-il trop de choses, et peut-être pensait-il qu'un peu trop de mauvaises choses pouvaient arriver...mais on était jamais sûr de rien, alors valait mieux être capable de penser à tout. La Poufsouffle semblait quant à elle vraiment trouver l'air irrespirable, oui ce n'était peut-être pas faux...c'est vrai...mais Olivier n'était pas tellement du genre à se soucier pour ça, et puis au final ça ne l'avait pas dérangé jusque là, alors pourquoi s'en soucier maintenant? Du coup il se contenta d'hausser les épaules. Elle pensait que c'était de sa faute si ça sentait aussi mauvais, ça faute à elle et à son hibou, mais elle n'avait pas à s'excuser pour ça de toute manière...quand on est malade on est malade, c'est tout.

"Non mais t'en fais pas hein, c'est ni ta faute, ni celle de ton hibou, ça peut arriver...et puis au fond suffit d'y faire abstraction de l'odeur."

Après avoir donc posé son hibou, Olivier prit celui de Moa sur son bras histoire de l'examiner un peu, cette dernière lui dit de le prendre doucement...mais bien sûr ça allait de soi, il fallait être doux avec les animaux...jamais brutal. La brutalité ça avait plutôt tendance à les refroidir, et c'est aussi pour ça qu'ils aimaient bien Olivier, il n'était jamais brutal avec un animal. Il essayait toujours de rester calme et de parler doucement tout en essayant de ne pas faire de gestes brusques. En tout cas l'opération se passa plutôt bien et le hibou de Moa s’accommoda tranquillement du bras d'Olivier. Il écouta également attentivement Moa lui dire que ce dernier était tout le temps fatigué et faisait un peu ses besoin tout le temps aussi...ah c'est sûr qu'il avait un problème, mais la question c'était quoi? Une bactérie quelconque? Un virus peut-être? Ou alors autre chose? Il fallait y regarder de plus prêt, mais avant...Ce dernier tourna la tête vers son joyeux hibou Ducky et le vit lui lancer presque un regard boudeur parce qu'il ne voulait pas qu'Olivier arrête de le distraire, lui sourit puis lui parla en français comme il avait l'habitude de le faire. Non pas parce qu'il ne voulait pas que Moa ne comprenne pas hein, c'est juste que c'était une vielle habitude, et puis parler français à son hibou ça lui rappelait un peu la France aussi.

"T'es un petit coquin toi hein? Arrête un peu de me faire ces yeux là, tu sais très bien que t'ai mon préféré."

Ensuite il se retourna vers Moa pour savoir si son hibou avaient d'autres symptômes.

"Tu as remarqué autre chose? Pertes de plumes, tendance à se gratter souvent, ou autre?"

Oui, parce qu'il était important de tout savoir, quelques-fois on pouvait faire face à des maladies qui possédaient les mêmes symptômes mais qui à un ou deux prêts étaient totalement différentes. Et qui dit différence de symptômes aussi infimes soient-ils, dit aussi bien souvent différence de traitement. Olivier n'était pas un expert, mais il avait apprit deux ou trois choses cruciales au fil du temps, et qui sait, peut-être que ces petites choses pourraient l'aider un peu pour trouver ce dont souffrait le hibou de Moa...mais après rien ne vaut mieux que l'avis d'un spécialiste. Moa, qui visiblement avait remarqué que le hibou d'Olivier était plutôt jaloux, lui demanda si il aimait bien les graines de pavot.

"Heu oui...mais t'en fais pas pour lui, c'est un petit malin, tu verra dans un instant tout sera comme si il ne c'était rien passé."

Il ne put pas s'empêcher de sourire à cette pensée, parce qu'en fait, en y repensant, Ducky lui avait déjà fait à maintes reprises le coup depuis qu'il l'avait. Parce qu'Olivier même si il en avait moins le temps, s'occupait toujours des animaux blessés ou mal en point qu'il trouvait ou qu'on lui confiait. Et à chaque fois ce petit farceur réagissait comme si il avait peur que son maître le délaisse, ce qui n'allait pas arriver de si tôt puisque Olivier avait bien l'intention d'être toujours présent pour son ami à plume. Tout en observant le hibou de Moa qui était désormais sur son bras, il entendit cette dernière lui demander comment s’appeler son hibou.

"Ducky...et toi?"

Bonne question puisque Olivier lui aurait de toute manière posé la question pour pouvoir se familiariser avec ce pauvre hibou malade, il fallait instaurer une relation de confiance et surtout pouvoir s'assurer qu'il reste calme et qu'il ne panique pas. Olivier très concentré sur le hibou de Moa, tout en le caressant et en essayant de regarder si il n'avait pas de quelconques autres problèmes, faillit ne pas remarquer que Moa lui parlait à nouveau, à vrai dire il était bien concentré sur ce qu'il faisait, et c'est vaguement qu'il comprit qu'elle lui parlait. Ne lui répondant pas de suite, sans que ça soit volontaire, quand il remarqua véritablement qu'elle lui parlait, il se sentait assez bête.

"Oh pardon...excuse-moi...et oui c'est ça je suis leur attrapeur."

Cette dernière l'avait félicité pour sa sélection et lui disait qu'il avait impressionné tout le monde...ah oui? Oui c'est vrai que les visages n'étaient pas les mêmes entre le moment où il avait enfourché son balais et le moment où il en était descendu...en même temps l’enthousiasme du Capitaine ça il l'avait remarqué...mais Olivier n'était pas du genre à prendre le melon comme ça. Il était très heureux d'avoir été sélectionné - quoique à ce niveau là, c'était plus qu'avoir été heureux - et c'était la chose dont il était le plus fier. Après tout, il avait beaucoup hésité à postuler craignant de ne pas être à la hauteur ou de se ridiculiser...mais au final, lors des sélections elles-même il n'y avait plus pensé.

"Merci..."

L'équipe l'avait très bien accueilli, et il y régnait une très bonne ambiance, de quoi le motiver d'avantage puisqu'il avait vraiment envie de montrer sur le terrain qu'il avait vraiment sa place dans l'équipe. Il voulait leur montrer qu'ils pouvaient tous compter sur lui pour se démener afin de donner à Gryffondor la victoire que tous espéraient tant.

"Oh ça oui, ils sont tous vraiment très sympa avec moi, et puis je ne suis pas tout seul, je connaissais déjà quelques-uns d'entre eux."

Du coup puisque la conversation était engagée, il poursuivit sur la lignée du Quidditch.

"Toi je t'ai déjà vu jouer, t'es l'attrapeuse des Poufsouffle hein? Je dois dire que tu m'impressionne, on aura un duel prometteur quand nos deux équipes devront jouer l'une contre l'autre." et il lui sourit gentillement.

Oh oui ça il en était persuadé, il allait avoir de redoutables adversaires, et le tout ça sera d'essayer - pas simplement d'essayer parce que pour gagner il le faudra absolument - d'être meilleur qu'eux, et la tâche si il ne doutait pas qu'elle n'était pas impossible, allait être difficile. Il respectait ses adversaires sur le terrain, et ne les sous-estimait pas du tout, il les prenait à leur juste valeur, et cette valeur était très haute. Il savait qu'il allait devoir se défoncer, se démener, repousser ses limites, et faire un sans faute pour espérer être meilleur qu'eux. C'était un challenge, un défi qu'il se donnait à lui même, il prenait le Quidditch à cœur et il ne voulait ni se décevoir lui-même et encore moins décevoir tout ceux qui comptaient sur lui. Et puis son père avait lui aussi fait parti d'une équipe de Quidditch dans sa jeunesse, quand il était à Beauxbâtons, et Olivier voulait plus que tout le rendre fier de lui. Il espérait tellement que Gryffondor gagne ses matchs et par dessus-tout la compétition, il voulait ramener la Coupe à Gryffondor. Ça lui donnerait une satisfaction personnelle oui, mais il ne voulait pas de ça, il voulait juste que son père puisse être heureux, fier de lui, que son équipe puisse être vraiment satisfaite de son jeu et ne regrette pas de l'avoir prit, il voulait que sa maison puisse fêter tout ça et pouvoir exploser de joie si jamais l'équipe de Gryffondor gagnait. La gloire et tout le reste, il s'en moquait un peu, tout ce qui comptait c'était le jeu, et le bonheur des autres. Lui, déjà, rien que de pouvoir participer à cela, ça le rendait heureux. Rien que le fait de faire parti de cette équipe et de pouvoir partager sa passion avec d'autres, rien que le fait de pouvoir mêler à ses études sa passion, ça le faisait rayonner de joie.

     
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: Re: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitimeDim 7 Sep - 3:02

En dehors de l’inquiétude quant à l’état de son hibou, Moa était tétanisée à la simple idée de ne rien pouvoir faire. Elle faisait partie de ces personnes qui, une fois impuissante devant la souffrance de leurs proches, culpabilisaient de ne pouvoir aider, soulager leurs peines. Car elle aurait certainement succombé aux plus atroces souffrances si elle pouvait ôter le chagrin de ceux qu’elle aimait et le prendre pour elle. Après tout, ça ne comptait pas : elle semait le bonheur à dose de grands sourires partout où elle passait. C’était ça, au final, d’être une personne solaire ; de celles qui donnent bien plus qu’elles n’en attendent. Parce que de ses amis, Moa n’attendait rien. Elle aurait voulu les chérir, leur offrir tout ce qu’il lui était bien possible d’acquérir rien que pour leur insuffler quelques instants de profonde béatitude dans les moments difficiles. Bien trop suivant cependant, elle se jugeait impuissante. Comme aujourd’hui ; impuissante à en pleurer. Et puisqu’elle voyait souffrir son jeune ami devant ses yeux, elle ne pouvait empêcher l’empathie de se saisir de sa personne. Le capharnaüm causé dans son esprit par ses remords insistants de n’avoir peut-être pas été assez vigilante l’assourdissait. Il faisait tanguer sa tête de mille et unes mélodies un peu trop lentes, trop nostalgiques. Mélodies qui ressemblaient étrangement aux dangereuses mélopées que chantaient les sirènes pour les marins qui se perdaient au large. Mais là où leur cruelle mélancolie charmait ses matelots avides, Moa ne se laissait attraper dans les filets de cet appel au drame. Elle gardait espoir : l’espoir faisait pousser des ailes, après tout. Elle avait plutôt fait de bonnes expériences dès lors qu’elle espérait : elle avait espéré intégrer l’équipe de Quidditch de Poufsouffle, c’était chose faite, elle avait souhaité très fort dresser une faille dans la carapace à Magnus, chose faite également, elle avait espéré réussir de nombreux examens qui auraient joué sa promotion ; elle n’avait pas excellé, mais les avait réussi, eux aussi. Non, non, Moa avait foi en l’espoir et elle gardait distinctement en tête ce proverbe que lui répétait souvent sa grand mère maternelle : Quand on veut, on peut. Et elle voulait aider Nuage Cendré à aller mieux donc elle le pouvait. Ce n’était pas plus compliqué que cela. Par sa présence peut-être, un peu d’affection et de soutien pour le motiver à vaincre ce mauvais virus plus rapidement. Le soutien était important, dès lors qu’une personne souffrait, il n’y avait rien de pire que de se sentir seul pour guérir et ça, elle en était convaincue. Quand elle était plus jeune, elle avait attrapé la varicelle, Moa, puis l’appendicite. Elle se souvenait à quel point le soutien de sa famille et des infirmières de l’hôpital – qui étaient toujours charmantes et très douces avec elle – lui avait fait un bien fou. Aller mieux tenait parfois à bien peu de choses et si elle pouvait contribuer activement à la rémission de son hibou, alors, elle l’aurait fait bien volontiers. Et avec le plus grand des plaisirs et la plus véhémente motivation. La jalousie apparente de l’hibou d’Olivier quand celui-ci se saisit de Nuage Cendré ne pouvait que faire rire Moa. Oh, elle comprenait la jalousie bien qu’elle n’en était pas une grande habituée. Quoique… elle se jurait que cela n’en était point mais avait peur à chaque fois que Magnus se rapprochait d’une autre fille, peur qu’il la remplace, qu’il n’ait plus de temps à lui accorder. Elle n’aimait pas non plus que Marcus ne lui donne pas de nouvelles pendant plus de deux jours, parce qu’elle était effrayée de perdre la complicité qu’elle avait avec son jumeau. Non, mais ce n’était pas de la jalousie, pas vraiment de la possessivité ; un léger complexe d’infériorité, peut-être. Donc ce jeune hibou l’amusait énormément. Elle aurait voulu lui faire des papouilles histoire qu’il ne se sente pas délaissé mais elle se ravisa bien vite à peine eût-elle pensé à cette idée car elle connaissait le caractère que pouvaient avoir certains volatiles et qu’elle ne tenait pas à se faire picorer le haut du crâne. Certains animaux ne supportaient pas d’être brusqués par des inconnus et, bien que de nature plutôt douce, la blairelle n’en était pas moins pleine d’entrain et avait souvent de la peine à contrôler son enthousiasme. Mieux valait ne jamais lui confier de vaisselle ou bien d’objet fragile où elle risquait de les casser. Elle laissa le rouge et or se saisir de son hibou et examiner ses plumes et en profita pour regarder par la fenêtre. Quelques gouttes coulaient le long des carreaux à présent, petites, volatiles, elles lui semblaient presque disparaître dès lors même où elles frôlaient le verre de l’embrasure de la volière. Moa préférait la pluie, contre toute attente. Elle aimait le froid mordant de l’hiver qui la forçait parfois à se blottir dans le canapé, enroulée dans une couverture en laine, devant un feu crépitant, tout en sirotant un chocolat chaud. Parfois, durant les vacances d’hiver, elle se plongeait sous les draps de Marcus et, si celui-ci cherchait à rouspéter – elle prétextait que dans son lit ; elle était morte de froid. S’il ne pleuvait pas autant –bien que les gouttes fussent bien petites- elle aurait très certainement ouvert la fenêtre, par respect pour son camarade et ce même s’il ne remarquait pas l’odeur nauséabonde qui régnait dans la volière. A la remarque de son aînée ; elle se boucha le nez et ne respira plus quelques secondes. Finalement – et dans un grand soupir – elle en conclut : « Ah mais même en essayant, je n’y arrive pas. » Avec les années, elle avait développé un odorat plutôt sensible depuis qu’elle s’était mise à la pâtisserie. Elle connaissait par cœur l’odeur de la cannelle, savait reconnaître celle du girofle à des kilomètres. Ainsi, elle ne pouvait s’empêcher de remarquer celle que laissait Nuage Cendré un peu partout où il se posait ces trois derniers jours. Elle éclata de rire. « Je suis toujours obligée de faire le clown, tu me dis si j’en fais trop, ça peut agacer, parfois. » Amusée, elle s’approcha du perchoir de son hibou et avec un sort malhabile nettoya sa couche. Elle commença alors un tour de la volière pendant que le Gryffondor examinait son hibou. Pourtant méfiante, Moa avait tendance à faire confiance quand il s’agissait de ce genre de choses. Après tout, elle ne pensait pas que cela soit possible que de feindre un attachement pour les animaux si ceux-ci ne nous intéressaient pas et Olivier ne semblait de loin pas malintentionné. Il avait saisi Nuage Cendré avec une telle douceur qu’elle en fût même surprise. Agréablement surprise. Enfin trouvait-elle quelqu’un qui partageait sa passion pour les animaux. Marcus lui avait maintes fois répétés qu’elle leur offrait trop d’attention, trop d’affection, qu’ils n’étaient pas des hommes et que jamais ils ne seraient aussi loyaux qu’un vrai ami. Elle était persuadée que ce n’étaient qu’un ramassis de mensonges mal pensés. Marcus avait été désabusé par la vie, voilà tout. Elle fût relativement choquée que son hibou ne s’octroie même pas le droit de broncher une fois passé de bras en bras. Il avait tendance à ne pas supporter être au centre de l’attention, à croire qu’il était vraiment mal en point. Comme si elle n’avait pas encore eu son lot de surprises pour la journée, elle entendit Olivier parler une langue étrangère, elle se tourna en sa direction, le regard reluisant d’un nouvel espoir : « C’est du français, pas vrai ? Il me semble en avoir entendu, une fois, à l’école et j’en mettrais ma main à couper. » Elle se laissa un instant pour récupérer : « Bon sang, tu parles français. Je rêverais de savoir parler une autre langue que la mienne. Tu as déjà voyagé ? Vu la France ? Paris et ses grandes dames ? Ses rues interminables à l’odeur de croissant chaud ? » Et ses yeux brillaient, piqués par une curiosité insubmersible. Voyager. Moa rêvait de voyager et de découvrir ces pays qu’encore elle n’avait vus qu’en images. Son camarade détourna à nouveau la conversation sur Nuage Cendré. Décidemment, lui qui n’aimait pas être au centre de l’attention était gâté en ce jour pluvieux. D’une voix peu assurée –et après quelques minutes de réflexions – la britannique répondit : « Non, pas vraiment… une baisse d’appétit peut-être, mais rien de bien méchant. Au contraire de sa maîtresse, il est plutôt fine bouche et pas forcément bien gourmand. » Et ceci était vrai. Lui aussi raffolait des patacitrouilles, cela pouvait se lire dans son regard, mais trois friandises généralement lui suffisaient là où Moa pouvait finir le paquet en moins d’un quart d’heure. Olivier l’impressionnait. Il avait l’air de sacrément s’y connaître en hibou et l’innocente se jura alors que s’il savait diagnostiquer le mal dont souffrait son hibou, elle irait se renseigner sur ces volatiles et s’instruire à en gober tous les écrits des livres de la bibliothèque du château qui pourraient lui être utile dans pareille situation. Il la rassura sur la jalousie de son hibou ; elle se contenta d’hausser les épaules. « Je te présente Nuage Cendré. C’est original, pas vrai ? Le jour où j’ai fait son acquisition, le temps était très nuageux. J’étais partie pour l’appeler nuage mais ses plumes grises m’ont vite rappelé les couleurs de la cendre. Je me suis dit que Nuage Cendré c’était plus fun, plus personnel. Et au final, il a l’air de bien aimer son prénom parce qu’il ne répond à aucun autre surnom que son nom complet, le coquin. » Elle était comme ça, Moa. Bavarde. Souvent, elle parlait trop vite, simplement trop. Mais c’était également ce qui faisait son charme. Elle parla alors de Quidditch, histoire de découvrir un peu mieux ce mystérieux camarade. Après tout, quel mal y’avait-il à jouer des points en communs afin de faire plus ample connaissance ? Aucun si l’intérêt ne dictait pas les actes. Moa était loin d’être intéressée, encore bien plus de faire preuve d’une quelconque stratégie afin de connaître plus son adversaire. Elle ne cherchait pas à découvrir l’adversaire, mais bel et bien le camarade. Timidement, il la gratifia d’un merci après ses quelques félicitations. « Oh ça je pense bien, les Gryffondors ne sont pas réputés pour être méchants. Quoiqu’il y en a un ou deux dans l’équipe qui savent être froids… mais au fond, ce sont de grands cœurs. Même s’ils me tueraient s’ils savaient que je l’avais répété, tu garderas le secret, hein dis ? » Et en cette phrase qui en disait un peu trop, Moa parlait évidemment de son grand ami. De celui qu’elle admirait depuis des mois. Celui qui savait briser la glace mais aussi la créer s’il était de mauvaise humeur. Magnus. Parce qu’au fond, quand il s’agissait de Moa, ça tournait souvent autour de Magnus. Elle fût quelque peu flattée par les compliments du rouge et or. Elle plaça les poings sur ses hanches tout en bombant le torse et en rétorquant : « Comme ça je t’impressionne ? » Elle éclata de rire. « Mais non voyons, je n’impressionne personne. Je n’ai pas la carrure pour impressionner qui que ce soit. Tu as du te tromper de personne. » Elle commençait à apprécier Olivier, après tout, il avait vraiment l’air gentil et c’était tout ça de gagner pour le prochain match. Moa avait horreur de ces parties où la rivalité et l’animosité guidaient chacun des mouvements des joueurs ; elle préférait jouer contre des amis, elle trouvait cela bien plus gratifiant. « Je me réjouis du début de la saison, et moi aussi, c’est un match que j’attends avec impatience. Votre équipe est la plus agréable à affronter ; les Serpentards oublient souvent le fairplay alors que les Serdaigles misent trop sur la stratégie et peuvent être plus vils encore que les verts. Non, je préfère les matchs contre Gryffondor, et de loin. » Elle lança un regard inquiet sur Nuage Cendré : « Je crois qu’il t’aime bien. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: Re: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitimeDim 7 Sep - 18:34


A meeting at the gates of the sky
Moa & Olivier

Et dire qu'Olivier était venu pour confier à son hibou une lettre à envoyer à sa grand-mère en France, quelques-fois le hasard était bien surprenant, il n'aurai jamais imaginé être là à discuter avec une Poufsouffle et à essayer de soigner un autre hibou. Lui se disait qu'il viendrait donner la lettre, qu'il s'occuperait un peu de Ducky, puis qu'il repartirait ensuite. Comme quoi, difficile de vraiment prévoir les choses, comme tout le monde Olivier se levait le matin en prévoyant de faire plus ou moins de choses dans sa journée, et il lui arrivait encore et toujours d'être surpris des événements de sa journée. En même temps il était bien difficile de prévoir l'avenir, enfin il y en avait qui y arrivaient, mais l'art de la divination était difficile et parfois même très facilement interprétable. De toute, manière la divination ça n'était pas sa tasse de thé, sans vouloir faire de jeu de mots désobligeant. D'ailleurs, le hasard, le destin, ou la concordance de deux volontés distinctes - peut importe la manière dont on appelait ça, ça n'avait pas la moindre importance - était bien farceur. Parce que le fait que Moa est un hibou malade et qu'elle tombe sur Olivier au moment où celui-ci avait décidé de venir à la volière était étonnant. Oui, oui, en pensant comme ça, on pouvait aller loin, très loin, et ça pouvait s'appliquer à tout...en fait pourquoi se compliquer l'existence avec des pensées pareilles? Oui, c'était complètement débile...et inutile aussi. Ils c'étaient croisés à cet endroit, à un moment précis, et puis c'était tout, voilà. En tout cas, si il pouvait se rendre utile alors ça serait avec plaisir, avec un peu de chance il savait ce qu'avait le hibou de Moa et pourrait lui donner quelques conseil pour que ce dernier aille mieux. Au pire...Moa pourrait toujours essayer de trouver le professeur de soins aux créatures magiques ou encore il pourrait lui conseiller quelqu'un qui s'y connaissait mieux en maladie des hiboux que lui. Le pauvre hibou semblait vraiment aller mal, il n'était pas du tout en forme, ça se voyait, et Olivier voulait vraiment l'aider à aller mieux. Il n'aimait pas voir ces braves bêtes dans un état pareil, et il comprenait en quelque sorte ce que pouvait ressentir Moa. Oui, car visiblement elle semblait vraiment attachée à lui, pas comme certains élevés qui ne voyaient en leur hibou qu'un simple moyen de transport pour leurs lettres. Elle avait peur pour lui et ça se voyait, ça se sentait, et ça Olivier le comprenait. Parce que si il se retrouvait dans la même situation, avec son Ducky malade, allant mal, peut-être souffrant qui sait...et qu'il ne savait pas ce qu'il avait ou comment il pouvait l'aider...alors ça l'attristerait profondément.

Olivier tourna la tête à nouveau vers Ducky, ça y est, il c'était calmé, il ne boudait plus et se contentait d'observer la scène tranquillement. Voilà, comme il avait prédit, ce petit coquin ne faisait que lui jouer la comédie, il voulait juste avoir l'attention d'Olivier. Au moins il avait comprit que ce dernier n'allait pas l'oublier juste parce qu'il s'occupait un instant d'un autre hibou, en plus c'était bien ridicule et drôle parce que depuis le temps qu'Olivier s'occupait d'animaux malades ou blessés...Ducky devrait le savoir. En tout cas ça avait le don de le faire sourire, et il n'en aimait que d'avantage son hibou. En tout cas il était temps de passer aux choses sérieuses et de bien examiner le hibou de Moa tout en continuant à écouter ce qu'elle lui disait. D'ailleurs elle semblait bien bavarde, ce n'était pas un reproche non, et ça n'en avait rien d'un. C'était juste un constat qu'il faisait en l'entendant. Au fond elle le faisait rire, surtout quand il la vit tenter de retenir sa respiration - ce qui était inutile vu que ce n'était que de l'affaire de quelque seconde - pour éviter de respirer l'odeur qui se dégageait du lieu.

"En même temps c'est pas comme ça que tu y arrivera..." lui dit-il en souriant.

Il vit ensuite Moa éclata de rire, Olivier ne comprit pas trop pourquoi en fait, mais cette dernière se justifia en lui disant qu'elle était toujours obligée de faire le clown et qu'il pouvait lui dire si elle en faisait trop. Un clown? Bah c'était drôle un clown, il ne voyait pas tellement pourquoi ça le dérangerait...elle avait de l'humour tant mieux, c'était bien d'avoir de l'humour. En tout cas, elle avait l'air énergétique, et Olivier trouvait ça plutôt bien, il la trouvait très sympathique en fait.

"Bah tu as de l'humour, j'aime bien les gens qui ont de l'humour...c'est pas comme d'autres qui ne savent pas rire."

Son hibou semblait se laisser faire, en même temps pour une étrange raison les animaux se laissaient toujours faire quand il s'agissait d'Olivier, il n'avait jamais compris comment ça se faisait. Enfin, sauf peut-être des créatures féroces comme les dragons ou autres bêtes dangereuses, elles par contre il se doutait bien qu'elles essayeraient plutôt de le déchiqueter. On ne pouvait pas charmer toutes les bêtes malheureusement. Moa revint ensuite et le fit sortir de son "étude" si l'on pouvait appeler ça comme ça après qu'elle l'ai entendu parler français à son hibou...ah oui ça. C'était vrai que lorsqu'il parlait français, il ne faisait pas tellement attention au fait que les gens pouvaient l'entendre et ainsi se demander ce qu'il racontait...et donc le remarquer. Il n'eut même pas le temps de répondre que cette dernière semblait déjà sûre qu'il s'agissait bien de français et lui posait plein de questions qui le firent sourire. Ah la France, ce pays auquel il était fier d'appartenir, ce peuple du quel il descendait du côté de son père, il se sentait un peu plus français que britannique, et le fait que son héritage sorcier soit français y était peut-être pour quelque chose. En tout cas si il ne se plaisait pas à ce point à Poudlard, peut-être que ça le manquerait de ne plus vivre en France, après tout, ses souvenirs d'enfance y étaient.

"Houlà, une question à la fois." dit-il en riant.

Olivier était quelqu'un de fier de ses origines, et c'est avec plaisir qu'il allait répondre aux questions de Moa, si elle lui en laissait le temps bien sûr.

"Tu sais j'ai passé 12 ans de ma vie à Paris...ma famille paternelle est française. Une vieille famille de sorciers français."

Oh ça oui, la famille Leblanc était une vieille famille de sorciers français, plutôt ouverts d'ailleurs. Même si pendant longtemps ces histoires de valeur de sang on imposé une stricte tradition interdisant tout mélange avec des moldus, les Leblanc avaient plutôt eu tendance à se fasciner et à protéger les moldus. Mais avec la naissance d'Olivier cette tradition du sang pur était désormais brisée, et la famille l'acceptait, elle n'avait pas l'intention de renier son père parce qu'il c'était épris d'une moldue, ou même Olivier parce qu'il était désormais un sang mêlé, ça non. Les Leblanc tenaient trop à leur unité familiale pour voir la famille se déchirer sur des choses qu'ils jugeaient aussi vulgaires. Peut-être que quelques siècles plus tôt cela aurait dérangé, mais plus aujourd'hui, la famille Leblanc se qualifiait elle même de moderne. En tout cas Moa semblait avoir une belle vision de Paris, en même temps, Paris, c'était la ville lumière, cette belle ville que le monde entier enviait. Et ce n'était pas par élan de fierté nationale qu'il disait ça, c'était bien vrai, car après tout, Paris faisait rêver de nombreux étrangers.

"J'y retourne souvent d'ailleurs à Paris, plusieurs fois par an...et à mon avis tu serai surprise de voir ce que tu peux trouver à Paris."

Il connaissait bien la ville, même si il n'y vivait plus depuis 6 ans il la connaissait bien, et puis il y retournait relativement souvent. Il connaissait tous ces lieux prisés des moldus...mais aussi ceux que le monde sorcier offrait aussi peu nombreux soient-ils. D'ailleurs, il se rappelait des quelques fois où son père l'avait amené dans ce qui correspondait au Ministère de la Magie français, c'était un lieu bien surprenant, comme l'était celui de Londres d'ailleurs. A vrai dire, le monde magique en lui même était surprenant. Enfin, Olivier se reconcentra sue le hibou de Moa, et cette dernière lui disait qu'il avait peut-être une baisse d'appétit. Alors les symptômes étaient donc une baisse d'appétit, une forte fatigue et une terrible envie de faire souvent ses besoins.

"Je vois..."

Olivier ne remarqua rien de particulier d'autre sur le hibou, mais encore une fois il n'était pas un expert, alors il pouvait avoir raté des choses et il savait que si il arrivait à trouver ce que ça pouvait bien être, il pouvait tout aussi se tromper. Après tout il n'était pas non plus un médecin, ce qu'il savait il le tirait de ses lectures ou de choses qu'il avait apprise sur le tas. Un détail alors attira son attention sur l'oiseau, il ne l'avait pas remarqué au départ, mais sous ses plumes, sur son dos, il y avait comme une sorte de plaque, enfin peut-être pas une plaque, quelque chose qui y ressemblait. Il y regarda de plus près, et sa première opinion fut qu'un parasite s'en était peut-être prit à lui. Mais, il ne s'y connaissait pas tellement en parasites. Tout en écoutant Moa, il essaya de réfléchir si il n'y avait pas un moyen pour s'assurer qu'il s'agissait d'un parasite, et si s'en était un. A priori, ça n'était pas contagieux...sauf si le dit parasite était du genre à se multiplier ou à sortir.

"C'est un joli nom, Nuage Cendré...dis-moi...tu es sûre que ton hibou d'éprouve aucune gêne? Parce que je pense qu'il a du être affecté par un parasite au vu de ce que je vois...mais je ne suis pas un expert alors je peux me tromper."

Il lui montra alors la plaque qu'il avait repéré en soulevant quelques plumes du dos de l'oiseau. Si un parasite lui avait fait ça, alors il fallait trouver un moyen de l'enlever, mais là aucune idée ne vint dans la tête d'Olivier. Peut-être une lotion, un produit, ou quelque chose du genre...mais sans savoir ce que c'était, dur de savoir ce qui pouvait agir correctement. Il fallait tuer le parasite pour qu'il n'empoisonne plus l'organisme du hibou.

Repartant sur le terrain du Quidditch, et Moa était vraiment bavarde, elle lui disait que les Gryffondor n'étaient pas réputés pour être méchants...oui peut-être mais la méchanceté ça dépassait un peu les maisons, enfin c'est ce que pensait Olivier. Elle lui parla également de quelques joueurs de l'équipe qui pouvaient se montrer froid...ah bon? Il se demandait de qui elle pouvait bien parler. Mais, elle contrebalança aussi tôt en disant qu'ils avaient de grands coeur. Ah oui, peut-être enfin bon. En tout cas elle lui fit promettre de ne rien dire au sujet de ce qu'elle venait de lui parler.

"Promis."

La jeune fille semblait plutôt croire qu'elle n'avait pas la carrure pour impressionner qui que ce soit, ce qui fit bien sourire Olivier. Comment pouvait-elle dire quelque chose comme ça? Parce que oui, le fait même d'avoir été sélectionnée à ce poste d'attrapeur, prouvait le contraire. Et puis pour l'avoir déjà vu en oeuvre, il était sûr qu'elle était redoutable sur le terrain, ça oui. Il n'avait pas l'intention de la laisser douter de ses capacités non, contrairement à d'autres lui ne s'amusait pas à rabaisser les autres dans l'espoir de se faciliter une victoire. C'était bien plus stimulant d'affronter des joueurs au sommet de leur forme, et ça ne rendait le jeu que plus intéressant.

"Non mais tu sais que si tu as été choisie pour être l'attrapeuse de ton équipe, c'est que tu as la carrure nécessaire? Je sais reconnaître de bons joueurs quand j'en vois, crois-moi."

Ensuite Moa disait qu'elle se réjouissait du début de saison, oui, Olivier aussi, il avait tellement hâte d'être au prochain match, d'être au moment où il faudrait se donner de toutes ses forces pour réussir à décrocher la victoire. Elle préférait les match contre Gryffondor disait-elle, ah bon. Tant mieux alors, c'était flatteur pour leur équipe.

"Je dois dire que lors des matchs je ne pense pas trop à tout ça, je ne pense plus à rien...c'est un peu comme si je rêvais éveillé. J'aime beaucoup cette sensation, ça me motive pour continuer, pour me donner à fond. Après, je m'adapte à chaque équipe, chaque joueur face auquel je me retrouve...mais en tout cas, je suis impatient d'être envoyé sur le terrain pour un match. Je n'attends que ça."

Olivier c'était un peu plus réveillé si l'on peut dire, en même temps quand on lui parlait de Quidditch hein...c'était sa passion depuis petit alors il adorait en parler sans cesse. Et maintenant qu'il pouvait vivre sa passion au sein d'une équipe, ça n'allait pas changer, et ça avait été le plus beau cadeau qu'on avait pu lui faire. Il remarqua que malgré leur petite discussion, Moa était toujours inquiète pour son hibou...c'était normal. Alors il tenta de la rassurer.

"Tu sais, je pense que ça n'est pas trop grave, le tout c'est de le débarrasser de ce qu'il a pour qu'il retrouve sa forme."

     
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: Re: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitimeDim 14 Sep - 17:38

Aussitôt avaient-ils abordés le sujet que déjà la candide blairelle se surprenait à rêvasser de la reprise de la saison. Elle jouait au Quidditch depuis des années maintenant, connaissait le fonctionnement de la saison par cœur et pourtant, elle ne pouvait que souffrir à chaque pause que celle-ci pouvait offrir. Elle souffrait de ne pas voler ; légère, dans les nuages, sous les étoiles : voler à en perdre haleine, à s’en bruler les ailes. Elle souffrait de ne pas affronter ses camarades avec fierté, de ne pas pouvoir défendre les couleurs de sa maison pendant bien trop longtemps à son goût. Elle souffrait de l’absence de ces moments avec Vilhelm, à l’entrainement, ces moments où plus rien n’avait d’importance et où la légèreté de leur folie envahissait le terrain sous les rires amusés de leurs coéquipiers. Les rencontres avec Magnus sur le terrain lors de ses entrainements solitaires lui manquaient également et elle était bien contente d’avoir pu l’y croiser récemment pour reprendre un bol d’air frais. C’était grisant d’avoir une passion qui embrasait tout un être, galvanisait la moindre pensée, une passion qui ne se consumait pas mais qui plutôt se décuplait avec le temps. Là où longtemps Moa avait pensé que l’athlétisme était et serait toute sa vie son unique passion ; elle fût bien surprise de découvrir le Quidditch. Ce sport qui, valeureux, lui avait permis de réaliser son plus grand rêve. Car à présent elle n’avait plus rien à envier aux hirondelles ; elle volait, elle aussi. Même plus haut, mieux parfois. Elle n’avait le souci de maintenir ses ailes déployées car son balai restait son plus grand aller une fois dans les airs. Si elle avait toujours rêvé d’un jour touché les étoiles, la découverte du vol fût bien plus plaisante encore que tout ce qu’elle avait pu imaginer jusque lors. C’était mille fois mieux, mille fois plus beau, mille fois plus grand. Mille, au moins. Un jour, elle ferait le tour du monde, saurait contenter ses deux rêves et voler de voyage, pour le voyage. Elle découvrirait les merveilles parfumées de l’orient, les mœurs étranges de l’occident, et, non fatiguée de son long périple qui certainement durerait des années, elle profiterait ensuite du froid de l’Arctique non sans arborer ses plus chaudes redingotes. Elle était comme ça, Moa : des rêves plein la tête, des rêves à n’en plus finir. Et elle découvrirait les oiseaux exotiques de l’Afrique, la faune sauvage de ces oasis au milieu de nul part. Plus jamais les animaux n’auraient de secret pour elle et dès lors, elle serait capable de soigner elle-même son volatile. Elle restait persuadée que parfois, il n’y avait pas besoin de long cours théoriques pour comprendre le monde qui l’entourait : l’observation pouvait être bien assez suffisante. Et elle observerait, Moa, elle observerait à s’en crever les yeux. Le moindre bruit, le plus infime mouvement, l’aigle royal qui brasse l’air par quelques mouvements majestueux. Et elle saurait les expliquer, tous autant qu’ils étaient, car elle les aurait observé si longtemps que presque ils en deviendraient familiers.

Mais en attendant, elle ne savait rien à propos des volatiles et s’en remettait donc avec une confiance malhabile aux mains du charmant Olivier. Si parfois elle était quelque peu méfiante envers les inconnus qui entraient dans sa vie –ou dans celle de ses proches- elle en oubliait parfois être elle-même cette inconnue pleine de fougue. Elle s’oubliait simplement. Cependant, chose étrange, elle ne se méfiait pas le moins du monde du Gryffondor et était prête à mettre la vie de son ami volatile entre ses mains. Après tout, il saurait certainement mieux s’en sortir qu’elle ne l’aurait su elle-même. Malgré tout le sérieux qu’elle voulait bien insuffler dans cette situation, Moa ne pouvait s’empêcher de faire le clown. A croire que ça en devenait maladif. Parfois, elle se demandait s’il n’y avait pas un nom à mettre à sa folie. Elle avait un jour entendu parler de ce mal moldu qu’ils appelaient hyperactivité. De ce qu’elle en savait, les personnes hyperactives ne savaient se tenir tranquilles et leur capacité de concentration était relativement limitée. Tel était le cas pour elle aussi. Maintenir sa concentration plus d’une heure sur le même sujet était une chose bien difficile pour la jeune Moa qui pourtant y mettait du sien. Si quand il s’agissait d’écouter les maux de ses amis elle savait vaincre son entrain pour rester attentive et offrir une oreille compréhensive, lorsqu’il s’agissait d’apprendre ses leçons, ce n’était pas toujours aussi évident. Vite distraite, il lui arrivait souvent d’abandonner ses livres pour une excursion sur le terrain de Quidditch ou bien simplement pour aller cueillir quelques noix qu’elle utilisait plus tard pour en faire de délicieuses tartes. Elle était donc souvent celle qui fonçait tête baissée pour faire de nouvelles rencontres et faisait souvent des entrées fracassantes dans la vie de ses camarades. A leurs risques et périls ; surtout au sien. Elle n’en avait que faire que de se brûler les ailes. Elle préférait de loin tâcher de vaincre les remparts d’un éternel solitaire que de rester dans son coin à ne rien faire. Oh et puis, aujourd’hui, Olivier ne semblait pas désapprouver son entrée particulière ; en vérité, il avait plutôt l’air amusé de son sens de l’humour. Elle espérait qu’il n’était pas simplement entrain de s’avouer qu’elle était juste complètement folle. « Oh, l’humour est important dans la vie. Sinon c’est triste, sinon c’est sombre. Mais un sourire reste bien plus important encore. Je ferai toujours de mon mieux pour faire sourire les gens, je trouve que c’est le seul langage qui puisse être universel. Tu souris, tout le monde comprend. Et même si certains sourires n’ont pour but que de cacher une souffrance solitaire, ils le font bien un instant, au moins. Un instant d’oubli avant de replonger dans le quotidien… » Elle se força à se taire : « Et ouais, parfois en plus d’être clown, je m’improvise même philosophe. » Cette fois elle n’éclata pas de rire mais le sourire qui se dessina sur son visage était des plus sincères.

D’ailleurs, comment aurait-elle seulement pu ne pas être sincère alors que même son hibou qui, parfois capricieux et méfiant, aujourd’hui faisait totalement confiance à Olivier. Encore MIEUX : il se laissait totalement faire ce qui était une chose bien étrange aux yeux de Keegan. Peut-être le lion sauvage avait-il un don particulier avec les animaux ? Elle avait récemment entendu parler de ces personnes capables de parler aux serpents, existait-il l’équivalent dès lors qu’il s’agissait de s’adresser aux hiboux ? Mieux encore, à tous les volatiles à plumes ? Si tel avait été le cas, elle en aurait été bien jalouse car elle essayait depuis des années déjà d’entrer en contact avec Nuage Cendré mais celui-ci ne semblait pas comprendre un traitre mot de ce qu’elle lui disait – mise à part, et ce bien heureusement, les destinataires de ses hiboux. « Enfaite, t’es une sorte de charmeur de hiboux, c’est ça ? Comme ces magiciens qui charment les serpents dans les déserts, il te suffit de tendre les bras et ils tombent tous dedans ? » Un sourire malicieux parcourut son visage : « J’en connais certains qui tueraient pour avoir le même pouvoir que toi, seulement aves les filles. » Et elle pensait très fort à Marcus à cet instant. Ce fin séducteur. Depuis des années déjà, il s’évertuait à draguer chaque fille qui daignait bien lui montrer la plus infime importance ; ce qui évidemment avait le don d’exaspérer Moa tout autant que ça la faisait rire. Quand il la ralentit sur le débit de ses questions, Moa fronça quelque peu les sourcils. Non, elle n’était visiblement pas énervée mais plutôt intriguée. Curieuse de dévorer la moindre de ses paroles à propos du pays tricolore, prête à rêver chaque image, photographier chaque paysage. Chanceuse ou pas, la Poufsouffle avait cette capacité inouïe à maintenir son âme d’enfant et à s’émerveiller d’un rien. Ainsi, un récit pouvait suffire à la faire voyager à l’autre bout du monde et c’est bien ce qu’elle attendait des futures paroles qui allaient franchir l’embrasure des lèvres de l’attrapeur des rouges et or.

S’il avait existé une caricature de Moa à l’instant où Olivier commença à lui parler de sa vie à Paris, elle aurait certainement été osée et n’aurait épargnée à la jeune Poufsouffle un filet de bave coulant le long de son menton. L’intérêt était une chose bien difficile à feindre et à en voir l’œil brillant de la blairelle, il n’y avait aucun doute quant à son implication dans le récit de ce nouveau camarade. Il attisa sa curiosité en évoquant la surprise qu’elle aurait en découvrant toutes les merveilles que pouvaient renfermer cette vieille ville occidentale. « Comme quoi par exemple, dis on y trouve quoi ? Est-ce que c’est vrai que leurs pâtisseries sont à tomber et que leurs boutiques tellement grandes que l’on peut passer toute une journée à l’intérieure de la même enceinte ? » Les rumeurs qu’elle avait entendues sur la ville des Lumières l’avaient bercée toute son enfance durant et de pouvoir –enfin- trouver quelqu’un capable de répondre ses questions avec une réelle expérience était une opportunité bien singulière.

Cependant, quand il reporta son attention sur le hibou ; Moa ne s fit pas prier et elle abandonna toute sa curiosité au profit de toute sa concentration. La suspension qu’il mit après sa constatation coupa le souffle à la jeune femme qui espérait avoir une bonne nouvelle : il le fallait. Après tout, ça ne pouvait pas être grave. Il ne pouvait pas vraiment souffrir car si tel était le cas, jamais elle ne se le pardonnerait. Elle était comme ça, Moa ; empathique. Le malheur des autres lui faisait souvent bien plus mal qu’il ne leur en faisait. Elle prenait les peines de ses amis pour en faire des papillons, des souvenirs un peu plus légers. Même en étant bonne conseillère, jamais elle n’aurait su être une bonne psychologue car le métier impliquait de pouvoir laisser les problèmes des autres au cabinet le soir : Moa ne s’en sentait pas capable. Peut-être n’était-elle pas taillée dans le bon bois, pas dans la bonne souche. Elle était trop fragile parfois là où pourtant elle savait se montrer forte. Mais à cet instant précis, l’inquiétude était plus forte et elle n’avait pas vraiment envie d’être forte mais plutôt de s’écrouler et de soulager ses craintes. Moa plaça alors sa tête à l’endroit que lui indiquait Olivier. « Oh ! Non d’un sapin rose, t’as raison. Il est tout irrité, le pauvre. J’avais même pas vu, quelle débile je fais et moi qui pensais qu’il n’avait rien. Je me fourvoyais. » Et sur son visage, on pouvait y voir une certaine inquiétude naissante là où pourtant les propos d’Olivier auraient du la rassurer et mettre un nom sur le mal de son hibou. « J’irai à la bibliothèque toute à l’heure chercher un moyen de se débarrasser de ce…truc. »

Une fois l’inquiétude et le soulagement passés, Olivier aborda une nouvelle fois le Quidditch. Moa adorait en parler, après tout, ce sport restait l’une de ses passions premières. « Oui, la carrure ou la folie. Je reste convaincue qu’il faut être bien fou pour devenir attrapeur. » Elle se rendit bien vite compte de la bêtise de son propos lorsqu’en face d’elle elle avait un autre attrapeur. Il aurait pu se vexer. Tout en déposant une main sur son épaule, elle étouffa un rire timide : « Enfin, pas que tu sois fou hein, le prends pas mal. On l’est tous au fond pour manquer de se prendre des cognards. » Lorsqu’il parlait de Quidditch, Olivier avait l’air aussi motivée qu’elle ne l’était de son côté et ça lui faisait relativement plaisir. Innocente, elle lança alors : « On devrait aller s’entraîner un jour les deux, ça pourrait être sympa. » Elle émit une petite pause et puis reprit : « T’es libre un de ces quatre ? » Et pas un instant elle n’avait pensé que son invitation serait peut-être déplacée s’il la considérait come une adversaire et non pas comme une possible alliée pour progresser. C’était le genre de choses qu’elle omettait parfois, avec cette lubie de toujours vouloir être gentille et de ne pas voir le mal en face.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: Re: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitimeLun 6 Oct - 20:26


A meeting at the gates of the sky
Moa & Olivier

Malgré les bruits d'ailes qui battent et les petits cris d'oiseau que font les hiboux ou encore les chouettes, la Volière était un endroit assez à l'écart et du coup très calme, un endroit très particulier où l'on pouvait se permettre de rêver. Les oiseaux avaient naturellement les outils leur permettant de voler, de s'évader, de voyager partout dans le monde en parcourant de très longues distances. Un oiseau, pour les migrateurs, devaient sans doute bien parcourir des milliers et des milliers de kilomètres, peut-être même dizaines de milliers. Un oiseau c'était libre, d'ailleurs il y avait un oiseau en particulier qu'affectionnait Olivier à part bien sûr son hibou Ducky qui lui en voudrait si jamais il l'entendait dire ça hein. La colombe, la colombe symbole de paix, c'était un bel oiseau, un oiseau simple en soi, pas il incarnait beaucoup dans les mentalités humaines.

L'Homme avait toujours voulu voler, de tout temps, ses yeux étaient tournés vers le ciel. S'envoler pour s'échapper de la condition humaine, s'envoler pour s'évader, s'envoler pour rêver, s'envoler pour trouver un paradis perdu. L'Être Humain était ainsi, il avait toujours voulu posséder des ailes. D'abord, ce souhait était l'objet de rêves, de fantasmes, puis on a cherché à le rendre réel. Les sorciers avaient trouvé le Quidditch grâce aux balais volants, les moldus ce qu'ils appelaient "avions". Tiens, voilà, encore une ressemblance dans les manières de penser des moldus et des sorciers, et donc encore une preuve de leur égalité, une preuve qu'ils appartenaient à la même espèce: l'espèce humaine et qu'ils n'étaient en rien inférieurs ou supérieurs. Bref, Olivier était lui aussi en quelque sorte prit dans cette folle passion qui tourmente l'humanité depuis le début de son existence. Il aimait le Quidditch pour ça aussi, pour ces sensations époustouflantes que l'on ne pouvait ressentir nulle part ailleurs tant elles étaient à part. Le Quidditch permettait à l'Homme de voler, Olivier pouvait rêver mais il s'agissait d'un rêve qu'il vivait. Oui, lorsqu'il enfourchait son balais, c'était un rêve éveillé. Un moyen de se ressourcer, de pouvoir être tranquille, d'être en paix.  

Olivier se demandait bien si Moa ressentait les mêmes choses lorsqu'elle montait sur son balais, mais ça il n'osait pas tellement lui demander. Enfin bon, trêve de Quidditch, il y pensait trop l'Olivier, c'était un peu comme une drogue pour lui...ou alors c'était comme être accro au chewing-gum. Ainsi donc avec cette petite discussion qu'il entretenait avec Moa, Olivier commençait à un peu mieux la connaître - et dire qu'il était simplement venu dans l'idée d'envoyer un courrier - mais aussi à l'apprécier. La personnalité de Moa la rendait vraiment adorable, en fait il se disait qu'il ne devait pas y avoir grand monde à ne pas l'apprécier - même personne - parce que pour ne pas l'apprécier il fallait avoir une case en moins et être totalement dépourvu de bon sens. Sa réflexion sur le sourire était bien vraie, Olivier se disait que la base de l'amabilité c'était le sourire. Avec un sourire on pouvait redonner un petit moment de joie à une autre personne, transmettre ce sourire. Avec un sourire, la plupart des gens se comportaient de manière plus gentille avec la personne leur ayant adressé ce sourire. Elle avait vraiment raison le sourire était quelque chose d'universel. En tout cas ça petite remarque juste après le fit sourire, et à cela il répondit gentillement.

"Je suis bien d'accord avec toi, la vie ne serait pas pareil si tout le monde prenait un air blasé et triste...mais hé t'es pas un clown, parce qu'un clown ça fait rire en exagérant les choses, et puis parfois c'est pas si drôle que ça en plus. Toi tu fais rire les gens naturellement."

En tout cas une chose était sûre, Moa semblait avoir une joie de vivre contagieuse. C'était drôle d'ailleurs, que des personnes comme ça arrivent à faire partager leur joie. Bon, bien sûr il existait toujours les renfrognés de la vie qui passaient leur temps à être grincheux et désagréables malgré tout, mais bon. Visiblement, Moa, semblait surprise de voir que son hibou se laissait à ce point faire sans broncher au fait qu'Olivier jette un coup d’œil sur lui. Un charmeur de hibou? Ah ah elle était bonne celle là, Olivier n'avait pas de dons magique particulier expliquant ça, c'est juste que les animaux l'aimait bien et qu'il savait comment si prendre. En même temps c'était aussi des animaux "gentils", avec un jaguar, un lion, ou plus magique un dragon, ça ne marchait pas du tout. Normal, eux ils ne pensaient qu'à bouffer la personne en face.

Olivier avait beau eu se questionner sur le pourquoi du comment, il n'avait jamais comprit pourquoi il comprenait si bien les animaux et pourquoi ils ne le fuyaient pas et lui faisaient confiance. C'était comme ça, il n'y avait pas d'explication rationnelle, sauf si l'on disait que c'était simplement parce qu'il agissait délicatement avec eux...mais bon, tous? Il y avait toujours des animaux qui avaient plus peur de l'Homme que d'autres, eux aussi ne le fuyaient pas. En même temps, aider les animaux blessés ou mal en point c'était pour Olivier quelque chose de tellement important qu'il ne reculait jamais devant...peut-être que c'était pour ça qu'au final il arrivait à approcher ces petites bêtes.

"Heu...non, non...non, non, je crois pas. Je n'envoûte pas les hiboux, et je n'ai pas non plus de pouvoir spécial...sinon ça serait de famille je pense. En fait, j'ai toujours su m'y prendre avec les animaux. Depuis longtemps déjà quand j'en trouve malades, blessés ou mal en point je les soigne. C'est des petites bêtes fragiles, alors quand on peut les aider, faut essayer je pense." dit-il en souriant.

Moa disait qu'elle en connaissait qui aimerait avoir ce même don mais...avec les filles? De qui parlait-elle? Peut-être qu'Olivier le connaissait...oh et puis, de toute manière ça ne le regardait pas. Ceci dit cette réflexion eu le don de le faire rire.

"Avec les filles? Sérieusement, à mon avis c'est en cherchant à trop en faire que ça ne marche pas. Je pense qu'il faut juste rester soit même, et si on ne t'accepte pas comme tel, et ben c'est juste que la personne en question n'est pas faite pour toi. C'est tout."

Olivier était bien heureux de parler du pays où il avait ses origines, mais faire face à une avalanche de question c'était difficile à gérer. Ah bah oui, généralement, c'est qu'il avait des attentes derrières les réponses à donner, et puis qui ne rêvait pas un peu trop des pays et villes étrangères? Tout le monde avait un peu trop tendance à idéaliser l'étranger et à vouloir se sauver du quotidien, mais au final, après à chaque fois on finissait par connaître les lieux...et la magie, le rêve s'évanouissait.

"Paris, c'est un peu une fourmilière géante, la ville est sans cesse en ébullition et ses grandes avenues majestueuses donnent le tournis. C'est une ville chargée d'histoire, souvent violente, où tu peux t'amuser à courir de tous côtés pour découvrir ses monuments majestueux et bien souvent cachés sous la façade de ce qui semble être une simple demeure. De petits jardins particuliers fascinants avec son lot d'exotisme."

Bien des choses pouvaient être racontées sur la ville lumière, bien des histoires, bien des anecdotes, mais au final personne ne savait réellement tout ce que cachait la ville tant il y avait de choses à découvrir. Après une courte pause, il reprit.

"Paris, c'est aussi le Paris sorciers et ses lieux magiques, peu nombreux mais exceptionnels. C'est un peu le cœur battant de la France mais surtout du monde magique."

Il essaya ensuite de répondre tout sourire aux autres questions qu'elle lui posait.

"Et bien sans trop vouloir vexer la gastronomie anglaise, je pense que rien ne vaut la gastronomie française. Le pain croustillant, le croissant moelleux, le pain au chocolat, c'est l'image que beaucoup ont de la gastronomie, mais il y a bien des choses à manger, et bien des plats aussi surprenants qu'excellents. Après, moi je ne suis pas trop magasin, mais oui, les grands magasins parisiens sont toujours remplis de monde."

Paris, il y avait passé bien des années, il y avait tout ses souvenirs d'enfance, il ne pourrait jamais oublier cette ville.

Moa, regarda ensuite le coin que lui désignait Olivier sur son hibou, elle ne l'avait pas remarqué, ou peut-être juste que l'apparition de la plaque c'était fait tardivement. Cela était tout à fait possible, parfois les symptômes pouvaient mettre du temps à se développer et à se ressentir.

"Non mais ne t'en fais pas, ça a pu apparaître récemment, je veux dire...tu n'y es pour rien. Si c'est bien un parasite, c'est parfois dur de le remarquer, ces choses-là ont un certain don pour se dissimuler sans que l'on puisse les apercevoir."

Olivier ne savait pas trop quel genre de parasite cela pouvait bien être, mais il savait qu'il fallait essayer d'en débarrasser le hibou le plus vite possible pour qu'il puisse aller mieux. Moa, lui disait qu'elle irait chercher un moyen de l'en débarrasser. Du coup Olivier, qui avait fini d'examiner le hibou, décida de le lui rendre en faisant de nouveau un petit transfert de bras.

"Oui c'est le mieux. Si tu veux, je chercherais avec toi." proposa-t-il.

Au sujet du Quidditch, sujet décidément récurrent...en même temps pour deux passionnés ça n'était pas tellement surprenant, et bien Moa disait qu'elle pensait qu'il fallait être fou pour être attrapeur. Fou? Olivier n'avait jamais pensé la chose d'une telle manière, d'ailleurs il ne voyait pas trop en quoi il fallait être fou. Oui, le Quidditch pouvait être dangereux mais il y avait pire métier dans le monde sorcier. Moa essaya de se rattraper, mais de toute manière ça n'avait pas tant que ça affecté Olivier qui ne l'avait pas prit personnellement.

"Oh tu sais, ça peut être dangereux mais il y a plus dangereux...personnellement je pense qu'en soit être un sorcier c'est dangereux...surtout quand on apprend à maîtriser des sorts. Combien de fois j'en ai vu se le reprendre en pleine figure..."

A la proposition de Moa de s'entraîner ensemble, Olivier ne pouvait être qu'enthousiaste, partager une telle passion avec une autre passionnée...c'était juste...passionnant. Olivier ne pensait pas du tout instant au fait qu'il s'agissait d'une future adversaire sur le terrain...il ne voyait que la passionnée de Quidditch. Et puis, s'entraîner avec ses adversaires ne pouvait être que gratifiant de toute manière.

"Mais ça serait avec joie, jamais je ne pourrais refuser de telles propositions." dit-il en souriant.

"On fait ça quand tu veux."
     
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


A meeting at the gates of the sky - Moa Empty
Message Sujet: Re: A meeting at the gates of the sky - Moa   A meeting at the gates of the sky - Moa Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

A meeting at the gates of the sky - Moa

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» night meeting
» black meeting. (NIKA)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Daily Prophet :: Paroles des Moldus :: Pensine :: Pensine des rps-