“ i probably still adore you with your hands around my neck. ”
Depuis la soirée que t'avais passée avec ta soeur, cette nuit d'horreur et d'amusement, tu savais que tu ne t'en tirais pas aussi facilement et, c'était parfait ainsi. Qu'elle aille se plaindre aux oreilles de ton cousin, comme elle le faisait toujours. Elle ne se doutait même pas du feu qu'elle attisait en faisant cela, plongeant un être qu'elle aimait dans l'un des vices les plus sombres que le jeune homme se permettait d'avoir. Personne ne savait, il voulait que personne ne le sache. C 'était pas un spectacle, c'était privé, notre petit secret, notre petit jeux dangereux. Il disait qu'il ne trouvait aucuns plaisir dans ses actes, mais pourtant, il venait parfois de lui-même. Comme aujourd'hui. Depuis ce matin, tu savais qu'il allait venir. Ton regard s'était perdu vers la table des gryffondors ce matin, croisant le regard de ton frère, lui adressant un léger sourire. Puis, vers la table des poufsouffle. Le regard sombre de Vil ne laissait aucuns doutes, il savait. Ton regard l'avait quitté alors que tu mordillait ta lèvre inférieur alors que ton regard le quittait. Tes yeux glissaient sur tes cuises découverte par ta jupe d'écolière un peu trop remontée, laissant voir l'immense ecchymose qui avait déjà commencé à jaunir. Il t'avait négligé ton cousin, mais tu savais que c'était pour aujourd'hui, maintenant ? Ton regard se relevait vers lui comme pour lui demander. Il te renvoyait toute le haine qu'il possédait, te fixant toujours. T'abandonnait le peu du pain à la citrouille que tu avais avalé, un tout autre appétit c'était ouvert au creux de ton estomac. Un appétit affreusement malsain, don personne ne se doutait, mais tu ne pouvais pas t'arrêter. C'était plus fort quoi toi, que lui aussi. S'il y avait fallu que tu te trouves un autre bourreau, tu aurait été affreusement gênée d'avouer ton étrange passion, mais avec lui ça allait. C'était lui qui t'avais fait découvrir l'adrénaline, qui te donnait ta dose et s'assurait de te rendre accroc.
Tu te levais brusquement pour sortir de la grande salle, ton interminable chevelure fouettant l'air derrière tes pas rapides. Tu ne tardais pas à entendre d'autres pas derrière toi. Il avait vraiment osé te suivre comme ça en plein jours, sous les yeux du reste de la famille assis dans la grande salle. T'avais beau être horrible à tes heures, t'étais persuadée qui si Magnus vous surprenait, c'était lui qui se boufferait les coups. Après tout, tu étais la victime qui marchait au loin en ondulant ses hanches, l'air de rien. Il se rapprochait, accélérait le pas derrière toi. Tu le sentais avancer dans ton dos comme la mort. Ils ne pouvaient même pas comprendre tout ce qui t'habitais alors que tu le sentais fluer comme une ombre qui allait bientôt t'avaler. C'était très certainement de la peur qui grugeait tes entrailles, mais également une certaine excitation malsaine, pour parfaire ton portrait. Tu ne t'arrêtais pourtant pas, même si tu semblait sentir son souffle dans ton cou. Tu aimais fuir, rendre les choses plus difficiles, plus amusantes, même si tout ça, c'était très sérieux, hein Vil ? Rien d'amusant du tout. Même lorsque tu sentais ses doigts s'enrouler autour de ton poignet, tu ne t'arrêtais pas. Tu le laissais te stopper, te serrer, te ramener vers lui, te tourner vers son visage plein de dégoût alors que ton regard sauvage se planquant dans le sien, ton souffle court se fracassant au sien en signe de bonjour. Sans un mot, il ouvrit la porte du placard et t'y poussa. C'était étroit, mais c'était le seul endroit à disposition. Vous ne pouviez pas vous permettre de chercher calmement un autre endroit, c'était trop risqué. Il fallait disparaître rapidement. Arrêter de vivre et surtout de respirer, si possible. Tu t'adosse doucement au mur étroit derrière toi, pendant tes lèvres vers lui et prenant ses petits yeux d'ange, revêtant ce masque d'innocence qui ressemble à un crime sur ton âme infernale. T'es le pêché enroulé dans des habits de vierge. Une démone avec des ailes blanches. Et tu le regarde, sondant son âme tout aussi torturée que celle des autres Ljungström.
« J'ai fait quelque chose de mal ? »
Lui demandes-tu avant de ne pincer ta lèvre inférieure entre tes dents. Ton regard ne quittes pas le sien, le narguant de toute ta force, de toute ta délicatesse et ce drôle d'amour que tu peux bien lui porter. Il sait ce que tu as fait et il sait que tu le sais également. Tu ne sais pas si elle lui as tout dit, pour la langue aussi ? Et le baiser ? Oh... Oh...
C'est toi la tarée, toi la pas saine. C'est toi qui aime les coups, l'adrénaline et le sang, son goût, son odeur, sa texture contre ta peau. Tu a conscience d'avoir l'air complètement dingue de prendre plaisir à de pareilles sévices, mais s'il ne t'y avais jamais fait goûté, tu n'aurais pas sût. Ça te faisait frisonner avant même qu'il ait mis sa main sur toi. À défaut que quelqu'un t'aime, toi, on te battait et personne n'était là pour te sauver de lui, de toi, de vous et la folie qui coulait dans vos veines à trop grandes goulées pour vous apportez vers l'ivresse. S'il n'avait pas été ton cousin, tu aurais fait de lui ton amant violent, c'était certain. Pourtant, tu ne voulais pas et lui non plus, malgré les quelques fois où tu pouvais lui laisser croire pour l'enrager encore plus. Jamais tu ne sauterais le pas avec lui, jamais vos lèvres ne se joigneraient, même pendant qu'il te tabassait, ton ventre ne pouvait pas s'empêcher de s'emplir d'un drôle de désir que tu ravalais. Pourquoi pas lui, hein ? T'avais bien mis dans un baiser incestueux dans la cervelle de ta soeur, avant que tu ne te montres lui arrachant la langue. Absolument, tu n'as rien fait à Seraphina, elle n'est tout de même pas aller dire cela à Vil, pas vrai ? Probablement. Allez Vil, montre-moi que t'es un Ljungström. Avant qu'un mot n'ait franchis ses lèvres, il se saisit de ma gorge où il étouffe un hoquet. Je ne peux m'empêcher d'imaginer mon frère me faire la même chose, ils se ressemblent tellement ses deux cons. «Tu mens comme tu respires, vipère » Crache-t-il alors que tu souris doucement, tu ne mens pas beaucoup, selon ce que te montre sa main qui coupe de plus en plus ton souffle. Elle serre encore, me coinçant contre le mur jusqu'à couper presque complètement mon souffle. Il n'y a plus qu'un petit filet qui s'échappe de ta bouche entre-ouverte, tes yeux rivés sur lui et sa violence. Ton coeur bat férocement et tu sens toute l'adrénaline couler dans tes membres. Tu pourrais assassiner Vil si tu le voulais, avec une puissance surnaturelle. À cette pensée, toute peur s'enfuit de toi, ne laissant plus devant ton cousin que la téméraire vipère qui ses que ses crocs contiennent du poison. Il lève sa main pour te foutre une claque un visage et tu encaisses, non sans que ton dos s'arque vers lui. Tes mains agrippent à lui, aux pans de son t-shirt sans pour autant se défendrent. Ton ventre est presque collé au sien, ta tête poussée vers l'arrière malgré toi. Il te regarde alors avec toute sa hargne et tu soutiens son regard. «combien de fois dois-je te répéter que tu ne dois pas l’approcher, hein Majkalena ? » Il parlait très certainement de Seraphina, mais là, il avait tord, c'était elle qui était venue vers toi, elle qui avait proposer de jouer, c'était sa faute et en plus, elle l'avait cherché. Il serre encore sa poigne contre ta contre, ne te laissant alors plus respirer. Il penche son visage vers le tien pour que son souffle vienne s'y briser, te narguer de respirer alors que tu ne peux pas. Tes yeux se perdent dans les siens comme ta raison se perd quelque part sur le coin de ses lèvres que tu n'atteindra jamais. Que ton orgueil de refuse de saisir contre son gré. Sa voix s'élève ensuite dans un murmure à ton oreille. Parce que malgré la colère qui gronde contre sa peau, il ne veut surement pas se faire chopper et que tout le monde sache quel monstre il était. À moins que ce ne soit la faute de la victime. Elle est méchante, elle le mérites, elle l'as cherchée. Ta faute à toi, parce que tu avais commencé les hostilités, pas vrai ? Pourtant lorsqu'il t'avais saisi à la gorge pour la première fois, tu ne lui avais rien demandé. « tout le monde raconte que tu es une fille brillante, mais franchement… je crois que tu leur mens tous. Parce que tu n’arrives pas à retenir une seule … » Il suspend sa phrase le temps que sa main libre glisse dans tes cheveux pour les agripper sans la moindre once de douceur. Ton cou se tordant alors qu'il oblige ton visage à se redresser vers lui. Qu'il provoque un peu plus ton désir malsain qui veut mourir dans ton ventre. « … foutu… » Ajoute-il tandis que ses doigts se serrent encore contre ta chevelure, te couvrant le corps de frisson tellement la douleur est intense et ton souffle court contre le sien dans ses gémissements que tu étouffes. « … petite consigne. » Si ses doigts abandonnent ses cheveux c'est pour mieux frapper ton visage d'une claque que t'encaisses, même si tu ne l'attendais pas. Dans l'impact, tu t'es mordu la langue, mais avant même que la douleur n'ai pu s'échapper de ta bouche, il t'en donne une autre, puis une autre alors que le sang coule lentement de tes lèvres alors qu'il te cogne finalement sur le mur derrière toi auquel tu t'accroches tant que tu le peux encore. N'ayez pas peur, il ne fait pourtant que commencer. « redresse les bras… sur ta tête… MAINTENANT ! » Grogne le chihuahua devant toi, le dévisageant de tes airs de tigresse amochée. Oh, il sait qu'il peut te battre, mais que tu lui obéisses sagement, c'est une autre histoire. L'as tu déjà réellement fait ? N'est-ce pas là ton dernier salut que de résister un peu aux châtiments dont il barbouille ton corps ? Probablement, parce qu'au travers de ta crinière brune jetée devant tes yeux, tu lui renvoie toute sa haine de te croire si faible. Tu n'es pas faible, tu le laisses être fort, parce que ça te fait un bien fou et malsain. Pourtant, si tu le voulais, tu pourrais te battre en retour, l'envoyer au tapis avec quelques coups de baguette et de terminer le tout avec une potion versée entre ses lèvres inertes.
« Non... » Le nargues-tu d'un sourire avant ne cracher le sang que contient ta bouche près du jeune homme, maculant le placard de ton sang. Un rire ne cachant pas sa folie s'échappait de tes lèvres, tandis que tu croisais tes bras sur ta poitrine. Tu le provoquait à ton tour, parce que de toutes façons, il aimait bien que tu lui dise non, que tu fasses ta farouche. Le pire était que vous n'aviez pas de « mot de sécurité», pas de limite où vos jeux s'arrêtaient. Il aurait pu te tuer. Tu serais tu laissée faire ? Peut-être bien. La mort ne t'avais jamais véritablement fait peur, comme à beaucoup. Ils avaient peur qu'on les oublie, que les gens qu'ils aimaient soient inconsolables, qu'ils n'aient pas réalisés tout ce qu'ils devaient faire. Tu n'avais pas peur, on se souviendrait de cette garce invivable et, morte ou en vie, personne ne t'aimais comme tu l'aurais voulu.