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 Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus]

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Benedict O'Carley
Benedict O'Carley
Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus] Serdai10


+ SORCIER DEPUIS LE : 02/01/2016
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Message Sujet: Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus]   Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus] Icon_minitimeDim 24 Jan - 16:35







Gunhilda ouvre toi !


Avril 1981
Malgré que cette matière soit, et de loin, ma préférée, je n’écoutais que distraitement les consignes du devoir que le professeur de Défense contre les Forces du Mal était en train d’énoncer. Je battais la mesure de mes doigts sur ma cuisse, sous le bureau, signe que quelque chose me tracassait, et je ne pris pas la peine de prendre en note le devoir, ce que le professeur ne manqua pas de me faire remarquer. Je me contentais de répéter avec le sourire, à haute et intelligible voix ce qu’il venait de dire, tel un perroquet, bête et discipliné; ce qui lui coupa le sifflet. J’étais impatient, mais pas complètement inattentif. Même si pour l’heure, la perspective de devoir rédiger cinquante centimètre de parchemin sur les sortilèges interdits était le cadet de mes soucis. La fin du cours sonna, je renversai toutes mes affaires dans mon sac et me précipitai en courant dans le couloir.

Telle une tornade, je déboulais dans les escaliers qui n’en font qu’à leur tête pour rejoindre le troisième étage. Une fois n’était pas coutume, l’escalier m’orienta vers le cinquième étage. « Fichtre ! »
« Un train à prendre O’Carley ? »
Je fis volteface et manquai de percuter Morgan. Ma cousine. Avec qui j’étais en froid depuis notre cinquième année. Parfait ! C’était bien le moment !  « Non, j’ai cours vois-tu ! »
« De sortilèges oui ! Et ce n’est pas par là ! »
Forcément. Les septièmes années de Serdaigle partageaient parfois le cours de sortilèges avec les Serpentards. Je ne perdais toutefois pas de temps à tergiverser avec elle, sinon j’allais rater mon rendez-vous ô combien important ! (Même s'il n'était pas encore au courant qu'il avait rendez-vous avec moi.) « Tu connais l'école comme ta poche, excuse-moi, j'avais oublié ! » Morgan me lança un regard dédaigneux, je me contentai de lui adresser mon plus beau sourire et m’empressai de dévaler les escaliers dans l’autre sens. Il n’y avait pas qu’un seul chemin pour descendre au troisième étage, fort heureusement !

J’arrivais en courant dans le couloir, me faufilant entre les élèves qui se dirigeaient vers leur prochaine salle de cours. Je ralentis ma course effrénée à hauteur de celui que je cherchai après l’avoir gratifié d’une tape amicale dans le dos.

« Hey ! Noct’ ! … Ecoute ça ! » Mon léger essoufflement ne m’empêcha pas de déverser un flot de paroles enthousiastes à mon jeune ami, sur qui je venais de calquer mon pas. « Tu connais cette maladie ?... La Dragoncelle ? …Elle a pour effet de rendre le teint verdâtre et fait grêler le visage… Ca doit être pour ça… qu’ils l’ont appelée comme ça, l’épiderme doit faire penser un dragon. Brrr ! Tu imagines ? Quelle horreur ! » J’inspirais une fraction de seconde tout de même, avant de poursuivre :  « Une joueuse de Quidditch célèbre l’a contractée au douzième siècle ! Gunhiklda Kneen ! C’était une sacrée poursuiveuse ! D’ailleurs elle n’a pas pu jouer son matche contre l’équipe d’IIkley à cause de ça. Bon, c’était à l’époque où on chassait encore le vivet doré ! Je te l’accorde ! »

Une fois n’était pas coutume, les visages des camarades de classe de Nocturnus se tournaient vers nous, mais je m’en fichais comme de ma première paire de chaussettes.

« Bref, il y a aussi eu Eldritch Diggory, qui fut ministre de la magie au XVIIIème siècle. Je ne sais pas si tu as déjà étudié cette partie là de l’histoire en quatrième année… Bref, il est décédé des suites de cette maladie également, pendant son mandat. C’est que c’est violent ce virus ! Par chance, aujourd’hui, on n’en meurt plus, si on est soignés à temps. »

D’autres élèves me lançaient des regards exaspérés et j’entendis glousser quelques simples d’esprit. C’était généralement dans ces moments là que la plupart de mes interlocuteurs perdaient patience et me demandaient d’abréger. Encore un exposé ennuyeux d’O’Carley ! Je les entendais de là ! Mais toute cette histoire était pourtant si passionnante ! Non ?

« Bon, j’ai trouvé d’autres cas, mais à part celui de Chauncey Oldridge et Elphias Doge, les livres d’histoire se fichent bien de savoir que le pauvre sorcier du coin a attrapé la Dragoncelle !  Quoi que pour le dernier, je n’ai pas trouvé l’info dans un livre mais….»

« Mais qui s’intéresse à ça O’Carley ? Sans déconner ! »

« Moi ! Mademoiselle Brown ! Et on ne t’as jamais dit qu’il était très impoli de couper la parole à quelqu’un ?  Et je suis sûr que Nocturnus ici présent trouve cette histoire tout à fait fascinante ! N’est-ce pas Noct’ !» dis-je avec un sourire triomphant, tout à fait sûr de moi.

« Pas dur, il est au moins aussi bizarre que toi ! » Ses camarades pouffèrent de rire.

« Si avoir du génie pour toi, c’est être bizarre, alors oui, il l’est ! » répliquai-je avec aplomb.
Nouveaux gloussements, que j’ignorais royalement, me retournant vivement vers mon jeune ami.
« Qu’est ce que je disais ?  Ah oui ! La Dragoncelle ! Et bien figure toi que ce sorcier, Dodge, il est toujours en vie ! Donc il est la preuve que ça se soigne ! Et le remède a été trouvé il y a longtemps en plus ! Mais il n’était pas cent pour cent efficace au douzième siècle. Les médicomages ont du l’améliorer depuis. Et tu sais qui à trouvé ce remède ? »

L’impatience se lisait aisément sur mes traits, comme si je venais de faire la découverte du siècle. C’était un peu toujours le cas quand je dissertai oralement, même du truc le plus barbant qui soit. J’étais un éternel passionné. Je dévisageais Noct’ avec cet air si enjoué, attendant qu’il me donne lui-même la réponse que j’étais certain qu’il possédait. Quel bambin n’avait pas un jour collectionné les cartes de chocogrenouilles ? Il n’y avait donc rien de sensationnel à ce que j’étais en train de raconter. Mais alors quelle mouche m’avait encore piqué pour qu’il me prenne l’idée folle de faire des recherches sur la Dragoncelle me direz vous ? Non, je n’avais pas décidé d’embrasser la carrière de médicomage après Poudlard. J’avais une idée bien plus palpitante en tête.

J’étais suspendu aux lèvres du jeune prodige, puis à peine eut-il ouvert la bouche pour prononcer quelque chose, la réponse, ou…peut-être avait-il une objection à formuler ? Que j’explosai presque littéralement, tapant du poing dans ma main :

« Gunhilda de Gorsemoor ! Exactement !»

Puis je dépassai Nocturnus et me plantai devant lui, posant mes mains sur ses épaules, l’obligeant à s’arrêter. Je réduisis la distance qui nous séparait afin de lui chuchoter à l’oreille : « Tu sais aussi qu’elle était bossue et borgne ? »

Je repris mes distances, lui chopai le bras et l’entraînai un peu à l’écart de la marrée d’élèves et des oreilles indiscrètes, contre un mur. Puis je plongeai mon regard pétillant dans ses yeux vers et repris en baissant d’un ton cette fois-ci : « Ici, on la connais plutôt comme la sorcière borgne ! Tu sais, cette statue du troisième étage. Et bien figure toi que ce matin, Peeves a encore fait des siennes ! Il m’a pourchassé dans le couloir du troisième étage avec une bassine remplie d’eau. Et puis en fait… c’était pas vraiment de l’eau… » Mais un liquide très mal-odorant dont j’ignorais encore la composition et la provenance. Je m’étais ensuite précipité à la bibliothèque et avais focalisé mon attention sur cette bonne vieille sorcière borgne entre mon cours d’astronomie et celui de métamorphose plutôt que de chercher à savoir ce que l’esprit frappeur avait encore trafiqué. « Mais ça, pour le moment, on s’en fiche ! Excepté quand nous rencontrerons cette chère Gunhilda bien-sûr, si personne n’a nettoyé depuis. Bref, j’ai évité de justesse l’attaque de Peeves qui a déversé le contenu de cette bassine sur la sorcière borgne. Au lieu de moi. Oh bien-sûr, je ne me suis pas trop attardé parce que, tu connais Peeves ! Mais… » Je jetai un rapide coup d’œil autour de nous afin d’être bien certain de ne pas être épié, puis baissai encore d’un ton, me rapprochant un peu plus du jeune sorcier que je ne quittais pas des yeux : « Je n'étais pas sûr, mais crois bien avoir vu le liquide ruisseler et s'infiltrer dans les jointures de la statue quand je me suis caché derrière. M’est avis que Grosemoor garde quelque chose dans sa bosse ! Et il est de notre devoir de découvrir ce que c’est ! »


Dernière édition par Benedict O'Carley le Sam 13 Fév - 15:44, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus]   Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus] Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:07

— T’es monstrueux.
— Ou exaspérant.
— Monstrueux et exaspérant.
— J’ai faim.

Andrew et Andrea échangèrent un regard consterné. Les jumeaux Stackhouse aimaient bien se plaindre — de la nourriture au déjeuner, des fauteuils de la Salle Commune envahis par les élèves de première année qui oubliaient le respect dû à leurs aînés, du temps qu’il faisait et des devoirs. Surtout des devoirs. L’extraordinaire aptitude de leur ami commun, Nocturnus, dans certaines disciplines, à les expédier tout en s’en tirant avec des notes exceptionnelles les déprimait.

— T’as tout l’temps faim.
— C’est à se demander comment tu fais pour pas être plus gros.
— Et plus grand.
— Nia nia nia nia.

Les Stackhouse esquissèrent leur sourire en commun et, rapidement, la conversation entre les trois Serdaigles dériva vers les derniers résultats des champions d’échecs sorcières, un sujet qui les passionnait tous trois. Perdus dans la file des quatrièmes années qui attendaient patiemment le début de leur prochain cours, les trois amis furent interrompus par l’irruption inopinée de Benedict et de ses longues, longues, longues explications.

Nocturnus avait toujours su se montrer très patient — une qualité rare, chez lui, il est vrai. Il faut dire que Benedict, en retour, acceptait parfois de supporter l’exposé de ses théories en matière d’enchantement. C’était un échange de bons procédés. En vérité, le jeune Morguelune ne s’intéressait pas vraiment pas à l’histoire de la magie et il n’avait pas une passion prononcée pour les considérations épidémiologiques — deux points dont Benedict avait sans aucun doute parfaitement conscience et qui conduisait le jeune Serdaigle à penser que son camarade avait une bonne raison pour lui parler de tout ça.

— J’suis pas bizarre, j’ai du tempérament.

Nocturnus adressa un sourire exagérément charmeur à la cantonade. Dans l’ensemble, sa promotion l’appréciait. Il y en avait beaucoup pour le trouver étrange, si ce n’était même pas un peu fou, mais son excentricité se conjuguait avec assez d’indiscipline et de jovialité pour lui attirer la sympathie des autres. Les mains dans les poches, il recommença à hocher de temps à autre la tête, pour indiquer à Benedict qu’il suivait — à défaut de savoir où son ami voulait en venir.

Il allait avouer son ignorance quand son aîné lui coupa la parole et l’entraîna un peu à l’écart. L’affaire s’éclaircit. Un sourire conspirateur se dessina sur ses lèvres.

— On va passer sur le fait que Peeves t’a pissé dessus, hein ?

L’ectoplasme avait toujours ajouté une touche de glamour à la vie des habitants du château. Derrière eux, les élèves commençaient à rentrer dans leur salle de cours. Nocturnus jeta un rapide coup d’œil par-dessus son épaule avant de reporter le regard sur Benedict et d’enchaîner, à voix basse, rapidement :

— On va faire un tour c’t’aprem, après les cours, avant l’dîner. Avec un peu d’chance, les gens traîneront pas trop de ce côté-là et ça nous évitera de violer le couvre-feu.

Ça ne les avait jamais retenus par le passé mais ce n’était pas une raison pour ne pas se montrer prudent. D’ailleurs…

— Au pire, on y retournera cette nuit.
— Morguelune !

Un professeur avait passé la tête par la porte pour vérifier que le couloir n’abritait pas de retardataires.

— C’est quand vous voulez… Et vous, O’Carley, vous n’avez rien de mieux à faire que de distraire vos cadets ? Filez donc en cours !

Une poignée de main plus ou moins secrète plus tard, Nocturnus quitta Benedict pour se laisser tomber sur son banc, à sa table, au fond de la salle — comme toujours. Le reste de l’après-midi se passa à imaginer tous les secrets que pouvaient receler la statue. L’entrée de la Chambre des Secrets ? Un nouveau passage vers Pré-au-Lard ? Une seconde Salle sur Demande ? Des choses encore inédites ? Nocturnus était intimement persuadé que le château réservait encore bien des secrets à ses habitants. Et il rêvait d’avoir la primeur de l’un d’eux en compagnie de Benedict.

Le soleil brillait encore quand les deux sorciers se retrouvèrent au troisième étage du château. Avec le printemps, les jours avaient commencé à s’allonger mais, à mesure que les examens approchaient, la plupart des étudiants réservait aux weeks-ends les joies encore fraîches du parc pour se réfugier dans les salles communes et la bibliothèque, et étudier. Il n’empêchait qu’il y avait du passage dans les couloirs et qu’il fallait être discret. Au cas où.

Nocturnus considérait la statue.

— La vache, la meuf, elle partait quand même pas gagnante dans la vie, quoi.

Le jeune sorcier posa une main sur la bosse de la statue et se mit à la caresser consciencieusement, à la recherche de fissures.

— Après, c’était une pointure, j’dis pas, hein.

D’où la statue à sa gloire.

— Si y a un truc dans la bosse, probablement qu’il faut un mot d’passe pour la faire coulisser ou je sais pas. Ça risque d’être chaud à trouver. J’me souviens pas de quelque chose à ce sujet dans les bouquins sur l’école.

Et pourtant, des livres sur le château, Nocturnus en avait lus des dizaines.
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Message Sujet: Re: Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus]   Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus] Icon_minitimeSam 13 Fév - 15:35

Spoiler:



   Je ne réprimai pas un léger rire à la démonstration de tempérament de Nocturnus. Voilà qui est bien envoyé ! Du tempérament, c’est le moins qu’on puisse dire ! Non mais ! De quoi elle se mêle cette fille !
« Hey ! Je n’ai pas dit que Peeves m’avait p… »
Je m’arrêtai un seconde dans mon élan pour sentir la manche de ma robe de sorcier. Il était vrai que ce liquide était fort mal odorant, ce que j’avais omis de mentionner et… Non, c’est bon ! Je laissai échapper un léger rire dans un souffle. « Je ne suis pas assez naïf pour me faire avoir par les facéties de Peeves. » Et pourtant, même moi je ne parierais pas là-dessus. Mais là n’était pas le sujet de la conversation. « Je le saurais si Peeves m’avait pissé dessus ! » Mon sourire triomphant trouva écho dans celui de mon jeune ami. « Je savais bien que la vieille Gorsemoor t’intéresserait !  »

L’enthousiaste complicité de Nocturnus ne pouvait pas mieux me ravir. Je n’en attendais pas moins de lui. « Le couvre-feu ? Quel couvre-feu ? » dis-je avec un sourire angélique. Comme si nous en avions quelque chose à faire du couvre-feu d’habitude ! « Faudrait pas que quelqu’un nous… » Le professeur interrompit nos messes basses. Je levais les yeux au ciel. Mais soit, j’étais tout de même d’accord avec lui. Et impatient. « Ok, rendez-vous devant la statue de la sorcière borgne vers 17h30. » Je me redressai et adressai un grand sourire au professeur : « Je ne le distrais pas, nous parlions histoire de la magie voyez-vous !  Médicomagie, plus précisément. Saviez-vous que… ?»

« O’Carley ! Déguerpissez-vite avant que je ne retire des points à Serdaigle pour vos vagabondages dans les couloirs alors que vous êtes sensé être en cours. »

Une poignée de main et une œillade complice plus tard et je repartais en courant dans le couloir. Je ne pu m’empêcher de sentir une nouvelle fois les manches de ma robe de sorcier après que Noct’ ai regagné sa salle de classe. Juste pour être sûr. Peeves m’avait loupé, certes, mais si le liquide m’avait tout de même éclaboussé ? Snif ! Snif ? Ah non, c’est bon. Je m’en serais rendu compte quand même ! Ce doute risquait de m’obséder jusqu’à ce soir. Il faudrait que je passe me changer avant de partir en expédition.

***

Je fixais la statue de la sorcière borgne d’un regard dubitatif, en compagnie de Noct’ cette fois-ci. Et effectivement, comme il me le fit très judicieusement remarquer son physique était très… particulier. J’éclatai de rire. « Nope ! C’est un sortilège contre la difformité qu’elle aurait du chercher ! » Mes pensées s’égarèrent un moment : « C’est vrai ça ! Pourquoi personne n’a jamais mis au point de sortilège contre les bosses, les verrues, la myopie… ou encore un sortilège qui rende éternellement beau ou qui efface les rides ?  Certes, il y a bien des baumes magiques anti-rides, mais quand je vois l’effet qu’ça a sur ma grand-mère, je suis en droit de m’interroger sur leur efficacité à long terme. »

Pendant que Nocturnus inspectait la statue, je faisais les cent pas dans le couloir, un carnet et une plume à la main. Je rattrapai la dérive de mes pensées et surveillai les aller et venue des élèves. J’avais rapidement griffonné un truc ressemblant vaguement à la sorcière borgne qui me servirait d’alibi à un quelconque exposé. Pour un professeur. Mais nous avions mieux pour nous tenir informés. J’avisai le grand tableau se dressant majestueusement derrière la statue du chevaler en armure. « Expecto Picturus ! » Un éclat lumineux jaillit de ma baguette et le furet constituant mon patronus alla fureter dans les tableaux alentours. « Avec ça, nous devrions être tranquilles un moment. » Je m’approchais de Noct’ : « Quand il m’a aspergé, ça s’est infiltré par là. » Je lui montrais les plis craquelés du vêtement sculpté. « De toute évidence, les fissures qui sont là, ce n’est pas de l’usure. Il y a quelque chose là dedans. Attends-voir ! J’te montre ! »
Je fouillai dans mon sac à la recherche d’un encrier, puis je versai un peu d’encre noire sur la fissure. Quelques micro-bulles se formèrent, signe que l’encre s’infiltrait dans la pierre. Certes, il ne m’en fallait pas beaucoup. C’était une maigre preuve, et peut-être étais-je trop optimiste de croire à une ouverture secrète, mais nous étions à Poudlard nom d’un pitiponk ! Nous avions découvert des tas de passages secrets alors pourquoi pas un dans le dos de la statue borgne hein ? Au pire, nous n’en serions pas à notre premier coup d’essai à vouloir trouver quelque chose où il n’y avait rien à voir. Mais cette fois…Mon petit doigt me disait que…« T’inquiète pas, c’est de l’encre invisible ! » Effectivement, l’encre disparu d’elle-même après quelques secondes.

« Justement ! C’est pour ça que je suis allé potasser la biographie de cette bonne vieille Gunhilda pour voir si quelque chose ne pouvait pas nous mettre sur la voie. On peut essayer… Dragoncelle ! » dis-je en visant la bosse de ma baguette magique. Rien ne se produisit. Je haussai les épaules. « Ca ne coûtait rien d’essayer ! »

Je me remis à faire les cent pas. « Si c’est un mot de passe, ca peut-être n’importe quoi. Des fois, c’est juste un trésor. Je doute que Salazar Serpentard ai choisi de dissimuler l’entrée de la chambre des secrets dans une statue telle que celle-ci. C’est peut-être un vilain préjugé de ma part, mais j’ai dans l’idée qu’il aurait très certainement préféré une statue avec un peu plus de classe, tu ne penses pas ?  Et puis, même s’il lui avait pris l’idée afin d’être certain que son entrée soit bien cachée, il est dit dans tous les livres que j’ai lus sur le sujet, que seul l’héritier de Serpentard peut l’ouvrir. » je m’arrêtais soudain, cherchant à accrocher le regard de Nocturnus. « Et l’héritier de Serpentard, il…enfin, il… je veux dire… la chambre des secrets a été ouverte. Il n’y a pas si longtemps que ça. Il est même probable que…ce soit ce sorcier terrible dont tout le monde parle qui…» Je détournai les yeux. Rien que d’y penser, cela me fichait la chair de poule. J’étais bien-sûr très curieux de découvrir la chambre des secrets, car malgré la crainte qu’elle m’inspirait, je nourrissais à l’égard de cette pièce et de tous les mythes qui l’entouraient, une curiosité malsaine qui l’emportait sur tout le reste.

« Bref, passons !  Tu t’égares Benedict ! Réfléchis-mieux !» dis-je en me frottant la tempe du bout de ma baguette magique. « Chambre des secrets ou non, on ne va pas se laisser emmerder par une vieille statue !  S’il y a un moyen de l’ouvrir, nous allons le trouver ! » Je levai de nouveau les yeux sur mon jeune ami :
« On pourrait essayer tous les mots de passes ou sortilèges qui nous passent pas la tête, mais ça risque de nous prendre des plombes. Ou bien, chercher des heures à la bibliothèque un indice. J'ai déjà lu tout ce que j'ai pu sur Gorsemoor. Réfléchissons ! Ce sont les fondateurs qui ont créé l’école il y a mille ans. Ils ont donc conçu tous les passages secrets que l’école recèle aujourd’hui. Si tu étais l’un d’eux, comment tu ouvrirais la bosse d’une vieille statue ? T’aurais pas une idée de génie ? » Après tout, de nous deux, l'inventeur de génie, c'était lui. Un éclat lumineux scintilla dans le tableau derrière moi.
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Message Sujet: Re: Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus]   Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus] Icon_minitimeVen 11 Mar - 18:02

— La Chambre des Secrets ?

Non sans une certaine perplexité, Nocturnus considérait la physionomie de Gunhilda. Il n'était pas particulièrement pressé de se retrouver nez à nez avec les monstruosités que cet endroit abritait peut-être. Il y avait, d'ailleurs, dans cette histoire, quelque chose qui lui échappait. À son humble avis, les fondateurs de Poudlard avaient été coupable d'un sérieux manque de pragmatisme en s'associant avec un quatrième larron capable de comploter secrètement pour éradiquer une partie des étudiants. Tout cela ne lui avait jamais paru très pédagogique. S'il avait des amis à Serpentard, il fallait bien avouer que le fondateur de la Maison, lui, n'emportait pas toute sa sympathie.

Est-ce que Gunhilda aurait été une bonne candidate pour protéger le fruit de ses manigances ? Benedict paraissait convaincu du contraire. Nocturnus, lui, ne se sentait pas trop capable de se prononcer sur l'éventuel sens du théâtral et de l'esthétique de leur illustre prédécesseur. De toute façon, la conversation dériva rapidement sur les incidents qui avaient entaché l'histoire récente de Poudlard et sur la précédente ouverture de la Chambre. Le jeune Serdaigle jeta un regard de côté à son acolyte et ne répondit que par un haussement d'épaules. Il ne parlait pas beaucoup du Seigneur des Ténèbres. Comme tout le monde, il procédait par allusions et prétéritions. Il préférait que, dans la conversation au moins, cet ennemi possible de ses parents demeure un peu théorique. Moins qu'un nom.

Tout cela, en tout cas, ne les avançait guère.

— Une idée de génie. Euh…

Comme si ça venait sur commande ! Une nouvelle fois, Nocturnus fit le tour de la statue. Il ne savait pas vraiment si la démonstration de Benedict l'avait convaincu mais, enfin, au moins, elle avait éveillé sa curiosité. De toute façon, les études architecturales exigeaient un peu d'optimisme. Leur préservérance avait déjà porté ses fruits par le passé et il ne voyait pas de raison pour qu'il en fût désormais autrement.

— On peut déjà commencer par essayer tous les trucs d'ouverture classique, voir si ça réagit, au moins un peu. Peut-être qu'on peut briser le sort sans abîmer la statue, à défaut de choper le mot de passe.

C'était ses professeurs qui étaient contents. Briseur de sort, à Gringotts ou ailleurs, leur paraissait une profession toute indiquée pour Nocturnus. Un moyen de mettre en pratique son goût pour les enchantements dans un métier stable et rémunérateur. C'était plus normal et plus sérieux que de devenir inventeur. Nocturnus, pour sa part, n'y avait jamais accordé beaucoup de sérieux. Il se voyait mal passer sa vie dans les dédales souterraines de la banque, à réparer des portes de coffre ou expertiser des artefacts.

Il n'empêchait qu'il commençait à être habitué à traiter avec les objets magiques récalcitrants — les siens, notamment.

Alohomora.

Pas de réaction. Il s'y attendait mais autant commencer par les basiques. Il allait enchaîner avec un second sort quand le tableau tout près d'eux se mit à scintiller de la forme familière du Patronus de Benedict. Nocturnus interrogea l'animal du regard, pour qui leur indique la provenance de leur visiteur puis il dirigea la baguette vers son sac de cours qu'il avait posé contre un mur et murmura :

Accio parchemins. Accio plume.

Le matériel d'écriture bondit de son sac pour venir se ranger docilement entre ses mains et Nocturnus commença à rédiger une description assez approximative de la statue. Quelques secondes plus tard, un groupe d'élèves passa à côté d'eux. Ils se saluèrent les uns les autres et le groupe poursuivit son chemin. Nocturnus attendit qu'ils eussent disparu au tournant du couloir et expédia ses affaires d'un coup de baguette dans son sac. Fausse alarme.

— C'est reparti.

Découvrir un passage secret était, somme toute, une activité fastidieuse. Au moins savaient-ils que celui-ci fonctionnerait à peu près comme une serrure, c'est-à-dire qu'il reposait sur un mécanisme, comme les opérations de Benedict l'avaient bien démontré. C'était la raison pour laquelle Nocturnus avait suggéré de se concentrer sur les formules de déverrouillage. D'autres pièces, comme la Salle sur Demande, étaient soumises à des fonctionnements beaucoup plus complexes.

Les deux jeunes gens se mirent à parcourir patiemment leurs répertoires de sort. De temps en temps, ils étaient contraints de s'arrêter, quand quelque passait, prévenus par le Patronus de Benedict, le temps de mimer l'affairement studieux de deux jeunes gens passionnés d'histoire. On leur jetait bien parfois un regard en biais, pas très convaincu, mais finalement, ils avaient la réputation de s'intéresser aux détails les plus insignifiants du château et on n'était pas très surpris de les voir s'affaire autour de cette statue hideuse.

La nuit commençait à tomber, tôt comme à l'ordinaire. Nocturnus consulta son ami du regard. Ils approchaient à grands pas des sortilèges un peu plus radicaux, ceux qu'on utilisait en général pour crocheter les serrures plutôt que les déverrouiller ou, à défaut de les crocheter encore, les exploser sans autre forme de procès. La perspective de réduire en miettes la statue de la Sorcière Borgne à cause d'un excès d'enthousiasme était d'autant moins réjouissante qu'on les avait vus tourner autour.

— Y a toujours le sortilège de Dissendium. Elle a l'air solide, quand même, même si c'est pas le bon, elle devrait résister. Surtout si on y va pas trop fort...

C'était un coup à pulvériser les loquets des portes en bois mais sur une statue de pierre… ?

— Bon, si y a un problème, ça risque de faire un peu de bruit. Faudra être prêt à détaler, au cas où. Et à réparer, le cas échéant.

En attendant la décision de Benedict, Nocturnus réfléchissait déjà à une bonne excuse, pour le cas où on les surprendrait en train de pulvériser cette bonne vieille Gunhilda.[/color]
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Message Sujet: Re: Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus]   Gunhilda ouvre toi ! [Nocturnus] Icon_minitimeSam 26 Mar - 16:57





"Oui." répondis-je, presque machinalement, toujours perdu dans mes considérations mentales, énoncées à voix haute, sur cette fameuse Chambre des Secrets dont le nom suffisait simplement à mettre en alerte le moindre de mes stimulis avides de sensations fortes. J'étais presque aussi excité qu'un jouvenceau impatient de se rendre à son premier rencard avec une fille. Étrange me direz vous ? Il était cependant de notoriété publique que j'avais parfois des centres d'intérêts un peu douteux et il fallait croire que je ne devais pas être constitué comme la plupart des mecs de mon âge, puisque personne ne m'avais jamais vu avec une personne de la gente féminine. J'étais un grand timide, que voulez-vous ! Je préférais donc aux jeunes filles en fleur, les statue de vieilles sorcière bossues et borgnes, qui ne risquaient pas de se moquer de ma gaucherie légendaire, ne s'offusqueraient pas de mon évidente immaturité en la matière et qui recelaient sans doute de bien des trésors ! N'était-ce pas dans les vieux chaudrons que l'on faisait les meilleures potions ? Merci mémé pour cette charmante expression !

J'avais été trop absorbé par mes pensées pour me rendre compte que je les avaient formulées à voix haute. Comme souvent. Je posais des yeux ronds sur mon compagnon. "Quoi ? j'ai dit une connerie ?" Je m'étais sans doute un peu trop enflammé avec cette histoire de Chambre des Secrets et d'héritier de Serpentard. Je pris soudain conscience d'avoir sans doute tenu des propos quelque peu déplacés devant Nocturnus. Nous n'abordions généralement pas de sujets un peu graves d'habitude. J'ignorais quelle était sa prise de position sur des sujets comme ce Lord dont personne n'osait vraiment parler, même si le simple fait de me côtoyer, malgré mes antécédents, laissait présager de d'une certaine ouverture d'esprit. Il ne releva pas cependant. "Ouais... enfin... C'est p'têtre pas ça, hein ?... C'est juste une possibilité." qui m'obsédait légèrement, certes. Bref. Passons.

J'acquiesçai de la tête à la suggestion de mon jeune ami et le laissai procéder aux sortilèges de déverrouillages classiques. Je tournai la tête en parfaite synchronisation avec Noct' lorsque j'aperçus l'éclat de mon patronus dans le tableau le plus proche, puis me plantait à côté de mon jeune ami, avec mon propre parchemin et ma plume. Je me mis instantanément à disserter sur le style architectural de la voute du plafond et lui montrait du doigts les motifs sculptés des corniches au moment où les élèves entrèrent dans notre périmètre de méfait. Ni vu, ni connu, je t'embrouille.
Comme deux Serdaigles bien polis, nous saluâmes nos camarades puis je repris mes explications avec passion, comme je savais si bien le faire, que j'interrompis sitôt qu'ils eurent tourné au détour du couloir.

Je me joignis à Nocturnus pour les expérimentations de sortilèges d'ouverture et de déverrouillage, mais en vain. Ce qui commençait passablement à me frustrer. "Ca ne va pas ! C'est trop simple ! Je ne pense pas qu'un simple sortilège puisse en venir à bout !" Les fondateurs de Poudlard étaient rusés et avaient de la suite dans les idées. Ils nous l'avaient mainte fois prouvé ! Mais qui ne tentait rien, n'avait rien, pas vrai ? Puis Nocturnus fit une suggestion qui chassa ma contrariété ainsi que le pli qui était né entre mes sourcils, fruit d'une intense réflexion. Je lui adressai un sourire radieux et mon regard s'embrasa aussitôt. "Je t'ai déjà dit que tu me plaisais ?" Au moins une dizaine de fois. Oui ! Sûrement pas de manière aussi directe, certes. Bon, et peut-être pas de manière aussi tendancieuse non plus, mais Nocturnus connaissait mon enthousiasme et mon admiration pour ses idées lumineuses et ses inventions et je n'avais du reste, aucune arrière pensée, autre que pour le sujet qui nous intéressait. Je n'avais jamais été avare en compliments et j'étais plutôt démonstratif dans ce domaine là. On ne pouvait pas en dire autant pour le reste.

"Un Dissendium, c'est peut-être un peu radical, non ?"  La remarque était sage, en revanche, mon regard, mon sourire en coin et le ton employé trahissaient complètement l'inverse. Loin de moi l'idée de raisonner Nocturnus, c'était juste une manière un peu plus adulte (?!) de modérer mon impatience puérile. J'acquiesçai de la tête et je jubilais, réellement.

Le bruit, c'était sans doute le plus gênant. Détaler ne devrait pas nous poser trop de problèmes. Nous n'en étions pas à notre premier coup en la matière, et au pire, nous n'écoperions que d'une retenue supplémentaire si nous venions effectivement à nous faire prendre, quand à réparer, nous connaissions tout deux le sortilège de Reparo. Easy !
Le seul véritable risque, était de pulvériser le trésor que renfermait la statue, quand bien-même elle en possédait un, ou de faire ébouler l'entrée d'un éventuel passage secret. Je pris une profonde inspiration, jetai un rapide regard aux tableaux afin de guetter un avertissement de mon patronus. Rien en vue.

"Advienne que pourra !"  Je pointais ma baguette sur la statue tout en adressant une œillade complice à mon ami. "Tu devrais quand même reculer. On sait jamais." Puis je m'avançai vers la statue, le coeur battant, tapotai trois fois sur la bosse, à l'endroit de la fissure, dans le but de me concentrer, puis prononçai un "Dissendium !" d'une voix claire, prêt à reculer et à enchaîner avec un Protego si jamais la statue venait effectivement à exploser. Mais il ne se passa rien de tout cela. Un grincement terrible se fit entendre, ça oui. Je reculai tout de même. La bosse de la statue se mit à coulisser sur le côté et mon regard brilla aussi intensément que celui d'un gamin venant de s'apercevoir que le père Noël lui avait apporté le présent tant convoité. Je pris sur moi pour retenir une exclamation victorieuse. Mais l'adrénaline s'empara aussitôt de moi.

L'ouverture était plutôt étroite et une personne trop trapue, trop grande ou trop grosse n'aurait pu s'y glisser qu'à grand peine; voir, pourrait même rester coincée. Par chance, je n'étais pas doté d'un tel gabarit et mon mètre soixante dix me permettait de m'y engouffrer sans aucun problème. "C'est un passage !"  dis-je à mon jeune ami.

Et au même moment, je vis l'éclat de mon patronus reparaitre dans un tableau au fond du couloir, signe que quelqu'un arrivait. Pas le temps de réfléchir. "Merde !"  J'empoignai Nocturnus par la manche. "Allons voir !"  Tout en me disant que j'étais dingue, je me précipitai dans l'ouverture de la statue et là où je m'attendais à trouver un rebord dur, un escalier, ou une échelle, mes pieds rencontrèrent une pente à forte inclinaison, plus de quatre vingt pour cent. Sans aucune prise à laquelle me raccrocher, je glissai dans les profondeur de Poudlard sur un toboggan géant. Après une glissade aussi sinueuse que vertigineuse, j'atterris sur un sol froid et humide.  "Lumos !" Le sous terrain ressemblait à une galerie creusée par un gros animal et la pente que je venais de descendre était si raide qu'il serait probablement difficile, voir impossible de remonter par là. J'osais espérer que cet endroit n'abritait aucun monstre affamé.
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