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 seila — my innocence is not my ignorance

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Mickey S. Ollivander
Mickey S. Ollivander
CHAT DU CHESHIRE

CHAT DU CHESHIRE
+ SORCIER DEPUIS LE : 18/02/2015
+ PARCHEMINS : 581
+ LOCALISATION : londres.

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Message Sujet: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeLun 23 Fév - 14:19

Le chaudron baveur avait toujours été un lieu très convivial. Et Mickey n'y mettait pourtant jamais les pieds. Non en réalité il préférait aller dans des endroits moins connus, moins bonder où moins de gens risqueraient de le reconnaître et de lui raconter leur vie pendant des heures. En temps normal cela ne le dérangeait pas tant que ça, mais il était dans une de ses rares journée où la bonne humeur et son habituelle gaieté n'étaient pas de la partie.

«  J'vous offre un verre ? »

Il regarda de haut en bas la femme – déjà bien dans les vappes – qui venait de s'asseoir à ses côtés, un peu trop près d'ailleurs au goût du jeune sorcier. Il bafouilla – ou plutôt grommela – un non merci sans beaucoup d'entrain et la sorcière leva les yeux au ciel avant de changer de place. Il la regarda s’éloigner en rigolant un peu. Certaines personne ne manquait pas de culot. Ah non, il ne serait pas son pigeon pour ce soir, qu'elle aille sortir le numéro de la fille bourré à quelqu'un d'autre, il n'était pas ce genre de type. Pourtant, il fini par le prendre ce verre quand le bar se renfloua d'un seul coup sur les coups de vingt et une heure. Il discuta, bu pendant une heure avec un type qui prétendait faire parti de l'équipe Irlandaise de Quidditch (mais on voyait bien à sa carrure qu'il ne ferait pas long feu dans les airs, assit sur un balai) puis avec le barmen, qui se révéla être un homme charmant et pour finir, avec un groupe de jeune touriste tout droit venu de la capitale Française. C'était dou le nombre de rencontre intéressante que l'on pouvait faire dans un bar. Il fit plusieurs aller retour aux cabinets, se rafraîchissant à chaque fois. Il n'était pas vraiment le type de gars qui tombait raide mort après une soirée.

La porte du bar s'ouvrit à nouveau, laissant entrer une jeune femme tout à fait ravissante. Au début il n'y prit pas vraiment garde, des jolies filles, il y en avait partout ici. Et pourtant, elle choisit de s'asseoir à côté de lui. Elle avait l'air... Elle avait cet air que certaines filles tout à fait adorables et innocente avaient sur le visage. Un air que lui aussi avait sur le visage étant jeune, et qui avait un peu disparu depuis peu. Bon, cela ne l'empêchait pas d'avoir toujours l'air adorable, mais peut être un peu moins qu'avant. Il lui adressa un immense sourire (un de ses sourire bien typiques chez lui) et croisa les bras sur le comptoir. Elle n'avait pas l'air accompagné alors il se lança, dans l'espoir d'engager une conversation sympa.

«  Je t'offre quelque chose ? »

Et lui qui ne jouait jamais ce genre de jeu... C'était peut être du aux quelques verres qu'il s'était enfilé un peu plus tôt, quoi que non, il était toujours parfaitement lucide. Il en fallait beaucoup pour lui faire perdre ces moyens. Il voulait juste... Se montrer aimable et passer un peu de bon temps. Après tout elle avait l'air gentille, et nouvelle ici, ou du moins, les quelques fois où il était venu ici aux heures de pointe, il ne l'avait jamais croisé. Il ne saurait pas vraiment lui donner un âge, il y avait des gens où cette tâche était plus compliqué que chez d'autres. Et cette jeune femme en faisait partit.
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Message Sujet: Re: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeMer 25 Fév - 17:57

my innocence is not my ignorance


Et ne jamais s'arrêter, c'est comme ça que nous marchons on se lève jusqu'à mourir.





Partir. Partir loin d'ici avant que je fasse quelque chose que je regretterais plus tard. Du genre prendre ma baguette magique et lancer un sort devant les yeux moldus de croyant qui me servaient de père. Pour bien lui montrer que la magie existait bien et que ce n'était pas le diable qui me contrôlait. Car, pour mon père ça ne pouvait être que ça. En bon croyant qu'il était avec son épouse, tout ce qui touchait de près ou de loin ou avait un rapport à la magie était quelque chose de maléfique. De satanique. Le fait que ses enfants étaient des sorciers n'avaient pas changé leur vision des choses. Ma mère elle, faisait comme si c'était une vaste blague et ignorait la différence de ses enfants. Elle préférait ça que perdre encore un de ses enfants. Tandis que mon père resta égal à lui-même. Froid avec le dégoût plein les yeux et qui accumulait les prières comme si l'une d'elle allait devenir un miracle et faire disparaîtrait d'un coup de baguette magique le côté sorcier de ses enfants. Comme si sa vie était un mauvais rêve et qu'il allait se réveiller bientôt. Ce qui n'était pas près d'arriver. Il restera à jamais dans son cauchemar pour le moment,  trois de ses enfants étaient des êtres dotés de pouvoirs magiques. Et priait encore plus pour que ses deux autres soient normaux. Qu'ils soient des moldus comme lui et son épouse. Les vacances scolaires étaient arrivées. Si des élèves avaient été ravis d'être en vacances ce qui n'était loin d'être mon cas. Vacances rimaient avec retour à la maison familiale. Ma prison. Je quittais une prison dorée pour une autre moins doré. Plus croyante où il était interdit de parler de magie. Chez moi ressemblait à un sens à Poudlard. Chez moi le fait d'être une sorcière était un crime, une abomination, un maléfice du diable. A Poudlard c'était l'inverse. Venir d'une famille moldue était mal vu surtout auprès des pros sang purs comme ma Némésis Aleksey Dolohov. Au moins,  à cette pensée, en rentrant chez moi je ne le verrais pas. Et je pourrais oublier un moment que je me sentais sale d'avoir perdu ma virginité avec un inconnu. Mon bien le plus précieux. Je n'avais pas une grande foi comme mes parents mais je m'étais promis vœux de chasteté jusqu'au mariage. Que j'avais échoué en beauté lors de la soirée fêtant ma majorité. Le tout bourré et consentante en plus.

Cet épisode de ma perte de ma virginité fut encore plus dur à supporter quand j'avais retrouvé ma chambre moldu. Mon chez moi. Ici tout me rappelait cet épisode et la foi que m'avait éduqué mes parents. J'étais dans le cœur de dieu comme on s'amusait à dire avec Ellias. Des croix surplombaient en masse dans l'endroit qui me servait de maison. Un peu plus vers ma chambre, celle de ma petite sœur et celui de mon petit frère. Comme si le fait d'avoir des christs vers notre chambre allaient nous exorciser. Quelle connerie. J'avais espéré en regagnant ma famille que les choses auraient changée. Que mon père acceptait enfin ma différence. Un vœu que j'avais chaque fois que je les retrouvais pour les vacances scolaires. Et chaque fois, mon vœu n'était pas exhaussé. Rien n'avait changé. J'étais trop naïve pour mon propre bien. Je n'avais pas fini à poufsouffle pour rien. Mon père continuait à regarder ses filles avec dégoût tandis que ma mère faisait comme si de rien n'était. Le seul qui était normal était mon petit frère qui venait d'avoir treize ans et qui pensait qu'avec ma petite sœur qu'on revenait d'une pension pour croyant. Au moins ça, n'avait pas changé. Comme les repas qui étaient autrefois animés et qui maintenant on le faisait que pour sauver les apparences auprès de mon petit frère et du dernier de la famille. J'avais tenu cinq jours dans cet enfer qu'on appelait famille. Cinq jours que je prenais mon mal en patience et me retenait de faire quelque chose d'interdit. Du genre transformer mon père en cochon ou lui lancer un sort de silence que j'enlèverais que le dernier jour des vacances scolaires. Cinq jours que je prenais sur moi pour être là pour mes sœurs et frère. Surtout ma sœur qui s'en prenait aussi plein la tête vue qu'elle était aussi une sorcière. Cinq jours et cela avait péter lors d'un repas.

Repas que mon frère avait fait le bénédicité et que le repas avait commencé plutôt agréablement. Et en silence. Comme disait le proverbe moldu, on entendait une mouche volé tellement le silence régnait dans notre salle à manger. Jusqu'à que ma mère lance un sujet de conversation. Prévisible. L'église. « Tu savais que le fils de Joseph veut rentrer dans les ordres ? » Et que mon père continua la conversation en lançant des sous-entendus à ma sœur et à moi. « Quelle chance qu'il a d'avoir un fils normal béni des anges et de Dieu. » Des piques que j'encaissais une bonne dizaine de minutes avant qu'une autre pique de mon père fut la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Si je ne partais pas tout de suite j'allais lui coller un sort. Et qu'importe si j'allais me montrer en spectacle devant mon petit frère qui n'était pas au courant de la magie. Et que c'était interdit par notre ministère de la magie de faire usage de magie devant les moldus. Oui. Je devais partir. Et vite. « Je n'ai plus faim. » Jetant ma serviette sur la table, je sortis de table sans avoir eu la permission. Au diable les permissions.  Ce qui n'était pas au goût de mon père. « Reviens ici tout de suite jeune fille. » Je ne pris même pas la peine de me retourner ou de lui répondre que non je ne reviendrais pas à table. La seule réponse que je lui donnai fut le bruit de mes pas qui montèrent l'escalier pour me rendre dans ma chambre. Et le bruit de ma porte qui claqua signalant que je m'étais enfermé dans celle-ci. Faisant les cent pas dans ma chambre sous les yeux de ma chouette Tauriel, je bouillais. Si j'étais resté une seconde de plus, j'aurais fait quelque chose que je regretterais par la suite. Mais qu'est-ce que ça m'aurait fait du bien. C'était toujours en marchant en long et en large ma chambre que la nuit tomba et que ma famille dormait à poings fermés. Je n'arrivais pas à me chasser de ma tête et de mon corps cette colère. Colère causé par mon père et aussi par moi-même. Père qui me rendait folle et pour avoir été idiote d'avoir donné ma virginité à un parfait inconnu. Et ce n'était pas en restant dans ma chambre que j'allais faire sortir cette colère. Je devais partir d'ici. Pas dans une heure ni dans cinq minutes. Mais maintenant.

Après laissé partir ma chouette à ses occupations, j'enfilais ma cape. Cape qui cachait ma baguette magique et de la monnaie sorcière. J'avais prévu d'aller dans le monde sorcier mais fallait-il déjà que je trouve comment m'évader d'ici. Mes parents en bons croyants qu'ils étaient fermaient à clé la porte d'entrée chaque soir et emmenait avec eux la clé dans un coffre caché. C'était trop risqué de piquer la clé dans leur chambre et ça même si j'utilisais un accio. Non. La seule solution qui me restait était de sortir par ma fenêtre. Le seul hic fut les mètres qui séparaient ma fenêtre à la liberté. Je ne pouvais pas me servir d'un balai magique et encore moins d'un sort. Comment faire ? Je n'avais pas les ailes de ma chouette et encore moins l'agilité des chats à retomber sur leurs pattes. A cette pensée, mon visage s'éclaira d'un sourire. Oh que si je pouvais avoir la souplesse d'un chat. Il fallait juste que j'arrive à tenir ma transformation. Fermant les yeux, je fis comme si rien autour n'existait. Les minutes s'écoulèrent. Les meubles et mon lit augmentèrent de volume. Mon corps se courbait et rapetissait pour devenir de plus en plus petit. Le sol était plus proche que tout à l'heure. Mes mains et mes pieds devinrent quatre pattes. Mes vêtements furent remplacés par de la fourrure, des poils roux. Des moustaches poussèrent sur mon visage en même temps qu'une queue poussa vers mon postérieur. Avant, j'étais humaine dans ma chambre alors que maintenant j'étais devenu chat. Ou plutôt chaton. J'y étais arrivé ! La glace qui me faisait face me renvoya l'image du chaton que j'étais devenu. Si on pouvait mettre une émotion dans le regard d'un chaton, à ce moment précis c'était de la fierté que j'avais dans mes prunelles. Fierté d'avoir réussi ma transformation et que celle-ci tenait. Maintenant  direction la liberté. Il ne me fallut pas longtemps pour grimper à ma fenêtre et encore moins longtemps pour me jeter dans le vide et retomber sur mes pattes sans aucune égratignures. Cinq minutes à tout casser. Je courrais. Libre. Je savourais ma liberté. Je sentais le vent s'amuser avec mes poils et je voyais clairement les ruelles. Que c'était bon d'être un chaton. Maintenant que j'étais libre il fallait que je trouve un endroit à l'abri des regards pour me retransformer et appeler un transport en commun pour me rendre dans Londres ou plus précisément aux portes du chemin de traverse.

Une vingtième de minutes plus tard, je trouvais ce que je cherchais. Une ruelle déserte sur bien cinq kilomètres ou aucune maison ne s'y trouvaient dans les parages. C'était parfait. Je devais maintenant trouver comment me rendre à Londres rapidement. Pas avec un transport moldu c'était beaucoup trop long. Par contre, avec celui des sorciers c'était parfait. Je disais donc adieu à ma transformation et retrouvait ma forme humaine. Chose faite, je sortais ma baguette magique de ma cape en me postant sur le trottoir. Un signe signé par ma baguette, j'attendais que le Magicobus invisible pour les moldus apparaisse. Je n'attendis pas longtemps avant de voir apparaître sous mes yeux, le bus violet à double impériale. Je ne l'avais jamais pris de ma vie ce transport que m'avaient vanté les mérites mon grand-frère et d'autres poufsouffles de ma classe. Il y avait une première fois à tout. Et qui sais, ce transport allait me plaire peut-être. Naïve vous dites ? Les portes du bus s'écartèrent pour me permettre d'entrer et de tomber sur le contrôleur du Magicobus. « Où veux-tu allez ? Le Magicobus t'emmène où tu le souhaites. » Tenant une barrière, je ne mit pas longtemps pour me décider sur ma destination. Je voulais partir loin d'ici et oublier ma prison rien que pour une soirée. Et l'endroit que j'avais choisi était idéal pour ça. « Au Chaudron Baveur » Lui passant les onze mornilles demandés, je récupérais mon ticket. Trouvant une place, je me sentis partir à l'avant et je m'accrochais de toutes mes forces à mon siège. Je comprenais pourquoi ce transport était efficace et si rapide. Il ne fallut pas longtemps pour que le Magicobus freine d'un geste brusque devant ma destination. Me retenant en grande peine de vomir mes trippes, je sortis du bus en abattant le capuchon de ma cape sur ma table. Nauséeux était mon état. Pluvieux il faisait dehors. Ça m'apprendra d'écouter mon frère. Sans un regard au transport qui disparaissait comme par magie, mes yeux s'arrêtèrent sur le bâtiment qui faisait face. Le chaudron baveur. Un pub camouflé entre une librairie et un magasin de disques. J'avais besoin d'un remontant et peut-être plusieurs pour me faire oublier cet épisode et ma famille par la même occasion.

Je marchais quelques mètres avant de pousser la porte du bar. Je n'étais pas une habituée de ce pub et c'était de loin la première fois que j'y mettais les pieds pour boire. La pluie s'arrêta de tomber sur ma cape quand j'entrais à l'intérieur du bâtiment. Rejetant ma capuche, j'examinais le pub. Pas mal de sorciers avait eu la même idée que moi. Boire au point de me saouler. Personne ne fit gaffe à ma personne et que j'étais habillée de vêtements moldus et que seul ma cape et ma baguette magique visible démontrait que j'étais bien une sorcière. Comme eux. Mes yeux cherchaient une place que je trouvais rapidement. Il y avait une place au bar à côté d'un homme qui me tournait le dos. La meilleure place pour avoir sa boisson rapidement. Souriant, je partis m'installer avec bien l'intention de commander quelque chose de fort. Enlevant ma cape trempée, je la laissai sécher sur le bar vers ma place. A la seconde même où j'allais interpeller le barman pour commander, une voix arriva à mes oreilles. « Je t'offre quelque chose ? » Ou plutôt une question. Interrogation posée par l'homme qui se trouvait à mes côtés et il n'avait aucun doute qu'il me la posa à moi. Je ne le connaissais pas mais il avait tout d'un type agréable avec son visage d'ange. Il était un peu plus âgé que moi. Aux alentours des vingt-ans si ce n'est plus ou moins. Je n'avais jamais été doué pour donner un âge précis à quelqu'un et encore moins à un inconnu. Je ne savais pas ce qu'il me poussa à sourire. Le fait qu'il était un charmant homme ou son sourire. Ou c'était parce que j'étais naïve ? Un peu des trois. Dans tous les cas, je lui rendais son sourire et j'acceptais sa demande. « Avec plaisir. Ça sera un Whisky Pur Feu pour moi. » Quand j'avais dit que je voulais quelque chose de fort, je n'avais pas mentit. Je le vis interpeller à ma place le barman pour lui passer commande de nos boissons. Une autre personne que moi aurait probablement trouvé cela suspect qu'un inconnu vous offrait un verre. Certains pourraient penser que c'était une tentative pour vous saouler. D'autres diront que c'est une tactique pour vous kidnapper et abuser de votre générosité. De votre confiance et de votre corps. Et il y avait les gens comme moi qui ne pensaient pas du tout à cela. Qui mettait sur le compte d'une gentillesse et d'une manière de passer un bon moment. Et de faire connaissance autour d'un verre ou deux.

Surtout il avait ce petit quelque chose qui vous mettait directement en confiance. Comme si je pouvais me retrouver quelque part en lui. Et autant mettre un nom sur son visage avant que je n'oublie de lui poser la question à cause du trop d'alcool dans mon sang. « Moi c'est Seila. » Au même moment que je lui disais mon nom le barman arriva avec notre commande. Un simple sourire et un merci à l'homme qui tenait le bar avant qu'il ne parte prendre d'autres commandes. Tournant la tête en direction de celui qui m'offrit le verre, je lui souriais « Et merci pour le verre, je payerai la prochaine tournée. » avant de prendre mon verre de whisky pur feu et de l'apporter à la commissure de mes lèvres pour en boire une gorgée. C'est avec plaisir, que je sens le liquide s'engouffrer dans mon œsophage pour aller dans mon sang. Que ça faisait du bien. Et comme c'était parti, ce n'était pas le dernier verre que j'allais boire en sa compagnie. Une part de moi-même me disait que je ne devrais pas prévoir de boire beaucoup dans la soirée qui ne faisait que de commencer. Me rappelant aussi que la dernière fois que j'avais pris une cuite, c'était mal fini. Que je m'étais réveillée seule et nue dans un lit créé par la salle sur demande à Poudlard en ne me rappelant pas à qui j'avais offerte mon bien le plus précieux. Cette part avait raison mais je ne la pris pas en considération et je rectifiai le tir en buvant une autre gorgée de mon délicieux breuvage. Ce n'était pas comme s'il allait m'arriver quelque chose voir la même chose avec cet inconnu. N'est-ce pas ? J'allais passer une bonne soirée. Oublier mes problèmes. Et découvrir une nouvelle personne.


(c) sweet.lips


Dernière édition par Seila R. Grey le Ven 17 Avr - 16:37, édité 2 fois
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Mickey S. Ollivander
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Message Sujet: Re: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeVen 27 Fév - 10:45

Le simple fait qu'elle lui rende son sourire et accepte son offre le mit tout de suite de bonne humeur. Accoudé au bar, il commanda donc pour la jeune femme son Whisky Pur Feu et tenta pour sa part de l'hydromel, souhaitant tenter le coup. D'accord il n'en avait jamais bu, il était plus bièrraubeurre ou jus de citrouille. Elle disait appeler Seila, et il trouva ce nom aussitôt très... Poétique ? « Non mais arrête là... » Mickey et ses réflexion philosophique qui ne servaient à rien. Il s'essaya pendant quelques instants à l'exercice du je devine ton âge rien qu'en te regardant, lui donnant une petite vingtaine, vraiment pas plus. Elle avait du prendre la pluie, car il nota que quelques mèches de ses cheveux étaient humides. « C'est en observant les gens de la sorte que tu passe pour un malade mon vieux... » Puisqu'elle c'était présenté – après tout c'était quelque chose de tout à fait normal - il se sentit bien obligé de lui donner à son tour son nom, au risque de passer pour un gros impoli, ce qu’il n'était pas de toute façon.

« Mickey, enchanté ! »

Le barman les servit alors, elle déclara payer la prochaine tournée. Une joueuse, une fêtarde, il était enfin tombé sur une personne qui voulait bien s'amuser, passer une bonne soirée pour oublier le quotidien ! Il approuva sa décision et porta son verre à ses lèvres. Et hop, encore un. Il avait de la chance de pouvoir tenir longtemps en buvant autant, tous ici n'était pas comme lui (il n'y avait qu'à regarder l'homme ivre mort qui dormait sur une table au fond de la salle). A Poudlard, cela lui avait sauvé la mise plusieurs fois quand, avec les garçons de son dortoir, ils passaient quelques soirées à bore leur bièrraubeurre qu'ils avaient chapardé en cuisine. Il bu une nouvelle gorgée et baissa quelques secondes le regard vers son bras. Simple précaution, au cas où sa manche se soit relevé ou quoi... Il se frotta la bras, nerveusement, cela lui arrivait souvent quand il était dans un lieu bondé comme celui-ci. Après tout, c'était assez « nouveau » pour lui, il ne voulait pas se faire repérer ou quoi. Ce signe nerveux c'était le signe qu'il n'était pas encore très sur de lui, sans cesse sur ses gardes. Il ne risquait rien, c'était pas comme si il allait devoir retirer sa veste. C'était un des gros désavantage depuis qu'il avait la marque. Il pouvait dire adieux au balade au bord de la plage pendant l'été, ou au manche courte lors des grosses chaleurs. L'ex jaune et noir se consolait en se disant que c'était un bien pour un mal. Oui, après tout il faisait tout cela pour que sa famille sang pur reste dans les bonnes grâces des bonnes personnes, pour qu'ils ne leur arrive rien.

« Qu'est ce qui t'amène au chaudron baveur ? »

Parce qu'elle n'avait pas la tête d'une cliente régulière, et que Mickey cherchait aussi comment lancer la conversation. Bon, d'accord, il y avait mieux comme technique, en temps normal il était plutôt bon pour établir le contact avec les gens. Il aurait pu balancer une blague – mais sur le coup rien ne lui vint – ou encore faire une remarque sur la tenue qu'elle portait – mais non, il ne se permettait pas de faire ce genre de chose alors qu'il la connaissait à peine. Petit, sa mère lui avait d'ailleurs toujours dit de faire attention. Il la revoyait, dans la cuisine de la demeure familiale, qui lui faisait face les bras croisé sur son torse. Elle lui disait qu'être trop gentil, trop souriant pouvait lui attirer des ennuis. Que d'aller vers les gens n'était pas toujours une bonne chose. Et bien évidement Mickey lui faisait oui de la tête, mais n'en tenait jamais compte. Il était comme ça, un point c'est tout. Sa mère en changerait pas cette part de lui même. Même quand il lui était arrivé d'aller vers des gens peu fréquentables, c'était plus fort que lui, être seul dans son coin, c'était insupportable, il ne pouvait tout bonnement pas vivre de la sorte.

« Pour ma part, j'ai eu une journée assez terrible, que j'aimerais oublier, ah, et évacuer mon stress fait aussi partit de mon plan. Mon boss m'a encore donné un tas de trucs à faire, de plus, ma mère m’oblige à assister un dîner de famille dans trois jours, tu en peux pas savoir comme je n'en ai pas...envie. C'est toujours la même chose ces dîners de toute façon, on parle de oncle truc qui fait ci, et de cousine truc qui travaille dans ça.... »

Il avait fini son verre, le posa sur la table et leva ses yeux plissés vers la jeune femme. Il parlait trop, elle n'en avait sans doute rien à faire, les gens étaient pas tous compatissants, les gens n'avaient pas forcément envie de d'entendre l'histoire de sa vie. Il lâcha un petit rire, amusé par sa propre naïveté – comme quoi, même après ds années, les reste du poufsouffle qu'il avait été étaient toujours là – et passa une main dans ses cheveux. Il était bavard, sa mère le lui avait fais remarqué bien trop souvent, et elle disait qu'à force de bavasser tout le temps, il finirait par manquer d'air. Il nota alors que le tutoiement était venu tout seul... Il avait toujours eu du mal à vouvoyer les gens qui en dépassaient pas la trentaine. C'était comme ça, il était toujours respectueux envers les gens, mais pour ça, il devait bien l'avouer il était mauvais. L'heure de la deuxième tournée avait sonné, il tenta alors ce que la jeune Seila avait commandé lors de leur première tournée. Son père adorait cette boisson. Il en avait toujours une bouteille sous son bureau, à la boutique. Parfois cela amusait Mickey, de le voir planquer sa bouteille. Non, il n'était pas accro ou quoi, mais sa mère n'avait jamais été pour. Ah, qu'il aimait ces moments quand ils étaient juste tout les deux dans la petite boutique familiale des Ollivanders.
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Message Sujet: Re: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeVen 13 Mar - 13:52

my innocence is not my ignorance


Et ne jamais s'arrêter, c'est comme ça que nous marchons, on se lève jusqu'à mourir.




Le Chaudron Baveur. Un des pubs les plus connus du monde sorcier. Situé dans une rue moldue de Londres, il ne se faisait pas remarquer auprès des moldus qui passaient devant. Peut-être par son allure rustique ou son emplacement entre deux grandes boutiques qui l'emprisonnait et le cachait à la vue des moldus. Ou alors un sort avait été jeté dessus pour que ceux les sorciers puissent le voir et y entrer. En entrant, il n'avait rien de particulier aux autres pubs. Il n'avait rien d'exceptionnel. La décoration était plutôt banale. Il était chargé de plusieurs tables rondes, rectangulaires qui pouvaient faire asseoir bon nombre de clients. Il y avait beaucoup de place. Au fond derrière une porte, se trouvait l'entrée au chemin de traverse. En haut, on pouvait prendre une chambre tout comme on pouvait boire un ou plusieurs verres au bar. Le barman était toujours agréable et d'une oreille attentive pour vous écouter. C'était un de ses pubs qui vous accueillait toujours à bras ouvert. On trouvait toujours quelqu'un avec qui discuter ou vous pouvez avoir la tranquillité que vous recherchez. C'était un de ses pubs qui ne vous prenait pas la tête si vous buvez trop. Et c'était justement ce que je voulais. Boire en paix pour oublier que je ne contrôlais plus ma vie. Elle n'avait jamais été formidable. Entre vivre avec Dieu, un grand-frère qui partit quand vous avez le plus besoin, que vous n'êtes pas si normale que cela et que rajouter à ça votre père vous croit posséder par Satan, ma vie n'était pas celle d'un conte de fée. Ou alors s'en était un qu'on ne racontait jamais aux enfants. Même l'histoire du petit poucet était plus féérique que la mienne. Et pourtant, j'avais de quoi avoir une vie magique étant une sorcière. Mais ce n'était pas le cas. Ma vie n'était pas formidable mais forminable. Ce que je comptais justement être, en étant entré dans ce pub après être parti de chez moi comme une voleuse. Car j'étais bien sortie en douce de ma chambre, à la nuit tombée quand tout le monde dormait. Je pouvais remercier ma quête de liberté quand j'avais choisi de devenir animagus. Et aussi remercier ma transformation en chat pour m'avoir permis de sortir de ma fenêtre sans me tordre une cheville ou autre chose dans ce style. C'était la seule différence entre mon côté animal et mon côté humain. Humaine, j'avais deux pieds gauches et j'avais même un abonnement à l'infirmerie de Poudlard pour avoir autant été dans l'infirmerie suite à différences blessures que je m'étais faite en tombant entre les murs de Poudlard. Alors qu'en chaton, j'étais devenue agile comme un chat. Si ça pouvait aussi m'arrivé en tant qu'humain, j'apprécierais grandement. Comme ça, je passerais moins mon temps à l'infirmerie et j'aurais moins de bleu sur le corps à force de me faire belle après une belle chute. Toujours est-il que j'avais pu m'échapper et j'avais atterri au chaudron baveur après avoir pris le Magiecobus. C'était la première fois que j'avais pris le transport en commun des sorciers et peut-être même la dernière fois. Ce n'était pas l'endroit parfait pour une maladroite comme moi. Je m'estimais heureuse d'être ressortit vivante du Magiecobus sans aucune égratignure.

Le chaudron baveur était aussi un endroit de rencontre. Soyez sûr que si vous arrivez seul, vous pourrez toujours trouver quelqu'un avec qui parler. Entre buveurs, ça rapprochait les esprits. Je n'avais pas entendu longtemps pour que je ne boive pas toute seule. Ce fût mon compagnon de bar qui m'avait proposé un verre dont j'avais accepté sans broncher. Je voulais boire, il me le proposait si gentiment. Aucune raison de refuser. Même si une autre personne que moi aurait trouvé mille excuses pour refuser un verre d'un inconnu. Du genre qu'il est peut-être un kidnappeur, un violeur ou un assassin. On ne sait jamais. Même la personne au trait angélique, qu'avait cet inconnu, pouvait être mauvaise.  Etant naïve il aurait pu bien être le méchant loup, j'aurai quand même accepté son verre. Et puis boire à deux c'était beaucoup plus sympa que boire toute seule non ? Même si c'était un parfait inconnu que je n'avais jamais vu et dont je ne connaissais pas son identité. Et c'était aussi son cas. Ce que j'avais remédié en lui disant mon prénom.  C'était quand même plus agréable de mettre un prénom sur un visage surtout comme on était parti, on allait passer une longue soirée. Une soirée qui s'annonçait bien vu le sentiment de confiance qu'il dégagea. Ou alors c'était le fait que je trouvais toujours du bon chez quelqu'un qu'il me donna immédiatement confiance ? Je ne prêtai pas attention à cette réflexion en prenant mon verre en main. Et encore moins, quand il me révéla son identité.  Qui était plutôt surprenante je dirais. « Mickey, enchanté ! » Mickey. Il disait s'appeler Mickey comme la célèbre souris. Un prénom qui me fit doucement sourire. « De même. Très original comme prénom. » Un sourire qui se fit plutôt rêveur en me souvenant à chaque qu'on regardait Mickey Mouse à la télé avec Mona et Elias. Et tout ça dans le dos de nos parents ou plutôt de mon père qui trouvait la petite souris comme une abomination à l'atteinte de Dieu. Je n'avais jamais compris en quoi une petite souris animé pouvait causer du tort à Dieu. Mais j'avais plus ou moins accepté sa condition ou du moins à ma façon. Quand ils étaient présents dans notre salon, seul endroit où on avait une télévision, on regardait ce que nos parents avaient envie. Ce qui n'était pas le cas quand ils avaient le dos tourné, on s'empressait toujours de mettre le dessin animé. C'était notre petit secret. Au simple souvenir de nos tentatives de regarder la petite souris, mon sourire se fit plus nostalgique à la pensée qu'on le regardait plus depuis le départ de mon grand-frère. Un parce que c'était notre rituel à tous les trois et aussi parce que Mona ne voulait plus regarder ce dessin animé. Je la comprenais. Elle n'avait pas eu la chance de dire au revoir à Elias contrairement à moi. Même actuellement, Mona avait toujours de la rancœur pour Elias qui était devenu professeur à Poudlard et dont elle voyait étant elle aussi une sorcière. Mon sourire nostalgique disparu quand le barman posa notre commande devant nos yeux. Prenant ce que j'avais commandé en main, je fis tourner mon verre entre mes mains. Je ne devais plus penser au passé. Si j'étais venu au chaudron baveur c'était pour une bonne raison, oubliée tout ce qui touchait de près ou de loin à ma famille. Ce qui n'aidait pas si je me remémorais des souvenirs de mon enfance pour rien. Des souvenirs. Ça faisais partit intégrante de mon passé. Je devais avancer et penser au présent. Présent qui rime à boire pour oublier ma vie.

Portant mon verre de whisky pur feu à mes lèvres, ce fut avec délice que je sens le breuvage coulé au fond de ma gorge. Et par ce fait commence à me réchauffer. Je n'étais pas une grande buveuse. Pour tout dire, je buvais que pour de grandes occasions ce qui fit que je ne tenais absolument pas l'alcool. Au souvenir de la dernière fois, mes doigts serrèrent un peu plus mon verre. La dernière fois, j'avais donné ma virginité à un homme dont je ne me souvenais même plus de son visage. Et encore moins de son identité. Moi qui avais fait vœux de chasteté, je l'avais rompu de la pire façon qui soit. Bourrée sans aucun souvenir à part que je lui avais offerte sur un plateau d'argent. Ce n'était pas beau à voir de toute façon. Ce simple rappel que je ne devais pas abuser de l'alcool passa dans mon esprit et disparu aussi rapidement qu'il était venu. Ce n'est pas comme si quelque chose allait m'arriver dans cet endroit. Mon regard se promena sur la clientèle du pub. Au loin, un groupe de personnes était dans une compétition de qui tenais le plus l'alcool. L'alcool rendait les gens compétiteurs. Des couples avaient fini par être collé contre l'une des poutres du bar en train de s'embrasser comme si leur vie en dépendait. Ça rendait aussi romantiques l'alcool. Et faisait même office de somnifère pour un homme qui avait trouvé le bois de la table un parfait oreiller de fortune. Oui. Si je buvais trop, rien n'allait m'arriver. Et au pire, si j'en abusais, je finirais dans l'une des chambres du chaudron baveur. Rien de grave en soit. Une petite voix à l'intérieur déclara que l'alcool ne m'avait pas rendu moins naïve. Loin de là, c'était même pire. On ne changeait pas un trait de personnalité par des verres d'alcools, ça se serait su sinon. Mes prunelles se reposèrent sur Mickey quand j'avais entendu de nouveau sa voix. «Qu'est ce qui t'amène au chaudron baveur ?» Une bonne question. Une question plutôt facile. Si j'étais là, c'était à cause de la tension qui régnait dans ma famille. Et qu'on devait aussi jouer la comédie devant mon petit frère qui on ne savait pas s'il était un sorcier ou un moldu. Ce que je pouvais comprendre dans un sens. Savoir que vous n'êtes pas si normale pour un pur croyant comme l'était mon père, avait de quoi vous faire enrager. Mais de là, à préférer sa foi plutôt que son enfant c'était autre chose que je ne comprendrais jamais.

Rebuvant une autre gorgée de mon breuvage, je m'apprêtais à lui répondre mais je me fis couper dans mon élan par Mickey. «Pour ma part, j'ai eu une journée assez terrible, que j'aimerais oublier, ah, et évacuer mon stress fait aussi partit de mon plan. Mon boss m'a encore donné un tas de trucs à faire, de plus, ma mère m’oblige à assister un dîner de famille dans trois jours, tu en peux pas savoir comme je n'en ai pas...envie. C'est toujours la même chose ces dîners de toute façon, on parle de oncle truc qui fait ci, et de cousine truc qui travaille dans ça.... » Un sourire compatissant naquit sur mes lèvres en même temps que je posais ma main sur son avant-bras. D'un geste qui se voulait compatissant. Sourire qui s'accentua un peu plus à son rire gêner. Il ne l'avait pas à l'être. Dans un sens, je le comprenais. Avant l'épisode de "tu es une sorcière", on faisait pas mal de diner familiale. Comme on en faisant à un sens chaque dimanche matin quand on allait à la messe. Mais c'était avant qu'on me dise que j'étais une sorcière. Mon père avait honte de montrer son monstre de fille à sa famille qui était aussi des partisans de Dieu. Il ne m'avait jamais dit que j'étais un monstre mais son regard en disant long sur son resentit. Surtout il ne m'aurait pas essayé de m'exorciser si j'en n'étais pas un pour lui. Finissant mon verre d'un cul sec à cette pensée, je demandai la même chose au barman qui s'était rapproché pour prendre celle de Mickey. Et de deux. Remerciant d'un signe de tête le barman, je tournais mon verre entre mes doigts, me fichant pas mal des quelques gouttes de whisky pur feu qui s'échappa et glissa sur mes mains. J'avais déjà les cheveux mouillés, un peu d'alcool sur les mains ce n'était rien. D'une voix qui se voulait plutôt compatissante puis amuser, je répondis à Mickey. « Je te comprends. Avant, j'avais le droit aux même barbant repas familial dont tu n'as envie que d'une seule chose : partir loin. Je ne sais pas si ça me manque de plus en assister ou si je dois remercier Dieu pour ne plus y être invitée. » Levant mon verre, je trinque avec Mickey. Dieu. Même quand je ne voulais pas en parler je faisais toujours illusion. Foutu éducation de croyant !

Je ne savais pas si Dieu me regardait à cet instant où s'il était trop occupé à faire autre chose du genre parier sur les vainqueurs d'une guerre civile, mais s'il me voyait il n'aurait pas applaudi. Et encore moins apprécier au fait que je buvais de l'alcool avec un homme que je connaissais que depuis quelques minutes. Et où était passé la partie "on ne parle pas aux inconnus" lancer par tous les parents moldus ? Aux oubliettes. Ou plutôt au fond de mon verre. Hop ! Une nouvelle gorgée de whisky pur feu pour m'éclaircir mes idées. Ou l'embrumer petit à petit au choix. Me rappelant qu'il m'avait posé une question, je tournais la tête de côté pour lui répondre. « Mon père me tape sur les nerfs depuis que je suis revenu chez eux pour les vacances. Il est  … très fermer d'esprit je dirais. La tension était devenue trop insupportable et dur à porter. Je ne pouvais pas supporter une minute de plus en sa compagnie au risque de lui jeter un sort à la figure que je regretterais une fois lancer. Ça plus le fait que plus que je reste chez eux, plus la honte d'avoir rompu mon vœu de chasteté me revenait à la figure. Le pire ce n'est pas de l'avoir rompu qui me dérange. Mais c'est le fait que je ne me souviens même plus avec qui j'ai couché et que j'étais totalement ivre qui me gêne. Bref. Avec toutes ces accumulations, j'avais besoin de sortir prendre l'air. De me rafraîchir les idées. D'oubliée que ma vie est pitoyable.» Un petit rire sortit de ma bouche vite camouflé quand je bus de nouveau mon verre. Autant oublier le côté moldu de mes parents. Poudlard m'avait appris qu'être une née moldu n'était pas une bonne chose à l'école de magie. Ce qui devait être aussi le cas dans le monde sorcier. Autant faire impasse sur mes origines. Après tout, je ne connaissais que Mickey depuis quelques minutes. Je ne pouvais pas savoir son opinion sur la pureté des gens. Savoir s'il faisait partit du type de personne qui n'aimait pas mes origines ou s'en fichait pas mal. Et vu le peu que je voyais en lui et que j'appréciais, c'était dommage de mettre fin à notre discussion à cause des aprioris.

Dans mes pensées, je n'avais pas capté que je m'étais tourné totalement de mon siège pour être en face de Mickey. Et encore moins que le verre plutôt remplit que j'avais en main penchait dangereusement sur Mickey. Qui signifiait danger et sonnait l'alarme. Si on était dans un cartoon un gros panneau de danger serait pointé sur la veste de Mickey. Mais n'étant pas dans un dessin animé, le danger arriva. Ou plutôt tomba quand une partie de mon contenu de whisky pur feu se renversa sur la veste de Mickey. Adieu la belle veste. Bienvenue à la veste tâchée d'alcool. Peut-être que j'avais lancé une nouvelle mode auprès des personnes qui aussi maladroite que moi ? On ne se sait jamais. Toujours est-il que ma maladresse avait encore joué des siennes. Et que la victime était Mickey ou plutôt sa veste. Le regard confus, je me retrouvai en moins de temps de dire quidditch debout au côté de Mickey. Le tout dans une expression d'excuse. « Je suis désolé … » L'alcool ne me rendait pas moins maladroite aussi. Trouvant un bout de tissu au fond de ma cape, je le sortis pour éponger l'alcool qui s'était retrouvé par ma faute sur la veste de Mickey. Quelle idiote je faisais. « Je … j'espère de n'avoir pas trop tâché ta veste… je comprendrais si tu m'en veux surtout que tu ne dois y tenir beaucoup…  » Profondément désoler, je continuais à éponger l'alcool que j'avais renversé sur Mickey. Mes réflexes de moldus avaient pris le dessus sur le côté sorcier. Si je n'avais pas été aussi focalisé sur la tâche qui s'agrandissait à vue d'œil, j'aurais pu lui jeter un simple sort de nettoyage avec ma baguette magique. Mais, on ne change pas les habitudes rapidement. Plusieurs minutes plus tard où la tâche ne disparaissait toujours pas, je laissai tomber. Me rasseyant à ma place, face au bar je baissai légèrement la tête. Honteuse. « Promis, je ne bouge plus de ma chaise. » Je finissais mon verre. Au moins vide, il ne pourrait plus finir sur sa veste. Je n'avais pas été répertorié pour rien à Poufsouffle. Naïve et maladroite je faisais la paire. A la malchance de Mickey.


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Mickey S. Ollivander
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CHAT DU CHESHIRE

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Message Sujet: Re: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeDim 15 Mar - 22:28

Original, ça elle pouvait le dire. Il portait le même prénom qu’en icône enfantine des moldus, alors oui, pour ceux qui connaissait un peu, cela devait paraître étrange. Il trinqua à son tour, visiblement elle aussi venait de fuir à ce genre de repas barbant. Il fallait dire qu'il n'y avait rien de pire. Oh, on pouvait ce dire que l'aîné des Ollivander pouvait compter sur un frère, ou un sœur pour lui venir en aide, mais ayant une plus grande différence d'âge avec eux, il avait souvent du mal à discuter avec eux, ou a faire partit de leur coups.

« Mon père me tape sur les nerfs depuis que je suis revenu chez eux pour les vacances. Il est  … très fermer d'esprit je dirais. La tension était devenue trop insupportable et dur à porter. Je ne pouvais pas supporter une minute de plus en sa compagnie au risque de lui jeter un sort à la figure que je regretterais une fois lancer. Ça plus le fait que plus que je reste chez eux, plus la honte d'avoir rompu mon vœu de chasteté me revenait à la figure. Le pire ce n'est pas de l'avoir rompu qui me dérange. Mais c'est le fait que je ne me souviens même plus avec qui j'ai couché et que j'étais totalement ivre qui me gêne. Bref. Avec toutes ces accumulations, j'avais besoin de sortir prendre l'air. De me rafraîchir les idées. D'oubliée que ma vie est pitoyable.» 

Il leva un sourcil. Là il devait bien l'avouer, elle l'intriguait. Qui faisait encore des vœux de chasteté aujourd'hui... Bon d’accord,d beaucoup de familles s'y tenait, pour certaines c'était même une règle élémentaire de savoir vivre. Elle devait faire partit de ses familles là, du moins, c'est ce qu’en déduit le jeune homme. Elle était franche, elle parlait de sujet assez originaux avec un inconnu,il ne pouvait que l'apprécier, après tout, quand il se sentait à l'aise avec une personne, il faisait de même. Enfin, il parlait de beaucoup chose sauf de sa condition de mangemort. Ce n'était pas quelque chose qu'il se permettait de hurler sur tout les toits.  Et hop, il s’enfila un nouveau verre. Sa conscience lui soufflait de faire plus attention, qu'il avait beau tenir l'alcool, tout le monde avait une limite... Mais le jeune Ollivander n'écoutait pas vraiment sa conscience à cette instant précis, trop occupé à répondre à la jeune femme.

« Ta vie à l'air plutôt cool, enfin je veux dire, mouvementée. Et je préfère mille fois avoir une vie mouvementé qu'une vie plate, rythmé par mes parents. Tu finira par trouver qui était ce gars ! »

Bon là là il était partit dans son délire. Non, pas encore trop saoul, mais à la limite. Quand il commençait à dire des bêtises pareil, c'était que le point limite était presque franchit. Mais qu'est ce qu'ils avaient mis dans son verre bon sang ? Il n'était évidement pas au bord de ses surprises. Parce que quelques secondes plus tard avec après avoir débité son flots de débilités, le verre de la demoiselle lui atterrit dessus, sur sa jolie veste pour être plus précis. Un autre homme que Mickey aurait sans nul doute insulté la jeune femme (parce que après tout, ils ne se connaissaient que depuis quinze minutes) mais pas lui. Non, lui il était plutôt du genre sympa, et  puisqu'il n'en était pas à son premier verre, il se contenta d'éclater de rire. Et voilà qu'elle voulait éponger tout ça de manière très... Moldue. Serait-elle une née moldue par pur hasard ? Oh il en avait bien l'impression, elle avait tout le signes.

« C'est pas grave ! C'est pas grave ! » Répéta t-il en reposant son verre complètement vide « Je vais aller passer un peu d'eau ! »

Il lui fit un grand sourire et posa les pieds au sol. Un sorcier digne de ce nom aurait plutôt dit « je vais lancer un sortilège, tout va s'arranger ! » alors qu'en fait non, lui décida de faire comme la demoiselle, de passer de l'eau dessus. C'était crétin dans le fond, mais la partie encore parfaitement sobre de Mickey lui soufflait que, s’il s’essayait à un sortilège, vu son état, il risquait probablement de mettre le feu à sa veste, et donc à lui même à l'occasion. Et il aurait l'air encore plus bête. Et Seila le prendrait pour un danger publique. Aussi prit-il une toute autre décision. Il fonça vers les toilettes, pour hommes ? Pour femmes ? Il n'avait pas fait gaffe. Il se retourna dans la foule, histoire de voir si son amie (parce que oui, elle était devenue son amie au bout de quinze minutes, mais elle était sympa cette fille!) suivait toujours. Les toilettes étaient déserte, ce qui était un bon point, parce que Mickey avait l'air parfaitement idiot. Il retira sa veste et commença à la passer sous l'eau froide. On pouvait clairement voir qu'il n'en avait pas l'habitude. Il ressortit en vitesse grand veste, sous trempée sous le bras pour tomber nez à nez avec la jeune Seila. Il essayait de se faire une idée sur elle. Il se demandait dans quel maison elle était (car oui, il avait l'impression qu'elle devait être en dernière année à Poudlard), et il penchait pour son ancienne maison à lui, les jaunes et noir. Une maison joviale, où les gens souriant étaient là par dizaine, une ambiance bon enfant. Au début il avait bien eut du mal, à admettre qu'il en faisait partit. Lui avait toujours rêvé de Serdaigle. Mais au final il avait aimé sa maison. Et quand il la regardait, il voyait les élève de Poufsouffle. Voilà qui lui ressemblait tout de même un peu.

« Te revoilà ! Je crois que c'est moi, ma veste s'en sortira ! »

Ou pas. Mais il n'était pas galant et gentleman pour rien, aussi, il ne lui confia pas qu'une de sa veste favorites étaient bonnes pour... pour la poubelle ou une petite séance de couture magique.
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Message Sujet: Re: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeJeu 23 Avr - 23:07

my innocence is not my ignorance


ET NE JAMAIS S'ARRETER, C'EST COMME ÇA QUE NOUS MARCHONS, ON SE LEVE JUSQU'A MOURIR.




La vie est parfois étrange. Qui aurait dit qu'allez dans un pub à la nuit tombée pouvait vous faire rencontrer de belles personnes ? Impossible et pourtant c'était le bien cas. Je me retrouvais au chaudron baveur en compagnie de Mickey, un homme dont je ne connaissais absolument pas il y a quelques minutes et avec qui on bavardait comme si on se connaissait depuis des lustres. L'alcool devait jouer un peu mais toujours étant, on abordait le sujet de qu'est-ce qui nous emmenait ici. J'avais souri à sa réponse en lui disant que je comprenais dans un sens ce qu'il traversais avant de lui révéler la raison qui m'avait poussé à sortir de chez moi pour venir boire au chaudron baveur. En sa compagnie. C'est au moment où j'avalais quelques gorgées de mon alcool que j'entendis sa réponse. « Ta vie à l'air plutôt cool, enfin je veux dire, mouvementée. Et je préfère mille fois avoir une vie mouvementé qu'une vie plate, rythmé par mes parents. Tu finiras par trouver qui était ce gars ! » Je tournais mon verre regardant avec un plaisir certain mon breuvage tourner. Un sourire plutôt amusé s'était installé sur mon visage quand Mickey m'avait dit qu'il préférait avoir ma vie que la sienne. Je comprenais sa décision qu'à moitié. Avoir une vie mouvementée c'était bien dans le sens qu'on ne s'ennuyait jamais. Mais avoir une vie calme aussi bien. C'était paisible. Tranquille. Une chose que je n'aurais certainement jamais.

Et cela en commençant par ma famille. C'était deux moldus qui vénérait Dieu et avait basé mon éducation à coup de "dieu nous aime", de prières et d'autres principes croyants. Je ne m'étais jamais sentit à ma place dans ma famille et ne comprenais pas leur foi même si j'avais essayé tant bien que mal et par tous les moyens de l'avoir. Mais toujours sans succès. Heureusement que mon frère Eden partageais la même vision. Pourtant le destin m'avait joué un tour quand Eden partit quand il avait quatorze ans en me laissant seule avec ses bourreaux qui nous servaient de parents. Pas que je n'aimais pas mes parents au contraire, je les aimais juste que je ne pouvais pas les comprendre. Et ça, je m'en voulais atrocement. Constat qui ne fut pas le cas de Mona qui elle avait trouvé la foi je ne sais ou. Et impossible à lui tirer les vers du nez, elle ne m'avait jamais dit où elle avait pu bien la trouver. Passons. Vers mes quatorze ans, on m'apprit que j'étais une sorcière et j'ai faillit me faire exorciser par mon propre père. Soit. J'avais fini à Poudlard avec des élèves qui se prenaient pour des rois et en prime j'avais perdu ma virginité sans savoir l'identité de mon premier amant. Où voyez-vous ne serait-ce une partielle de tranquillité ? Aucune. Oui. Elle était bien mouvementée comme l'avait dit Mickey et je jalousais les personnes qui avaient une vie calme et paisible. Un fait que je ne pus m'empêcher de lui révéler. « Elle l'est mais des jours j'aurais préféré qu'elle ne le soit pas. C'est fatiguant à force de se battre, de se justifier au moindre geste qu'on fait. Des fois, je rêve d'être normale et d'avoir une vie calme. Mais je peux toujours rêver, je ne l'aurais certainement jamais. » Est-ce trop demander d'avoir du calme dans ma vie ? Je savais qu'on pouvait l'avoir. On disait bien que la vie est un long fleuve tranquille, non ? Ça sous-entendait bien qu'un être humain l'avait trouvé. Il fallait que je me renseigne sur l'identité de cette personne. Fier de ma pensée, j'avalai quelques gorgées supplémentaires de mon alcool. Qu'est-ce que c'était bon cet alcool, ça n'avait rien à voir avec  ce que nous donnait à l'église, de l'ortie. Qu'est-ce que j'en avais bavé pour le boire alors que là, ça coulait comme de l'eau sur la roche. Je savais que je ne devais pas abuser de l'alcool. C'était à cause de ça que j'avais fini nu et dépucelé dans la salle sur demande. Il ne fallait pas que je refasse la même erreur surtout qu'il pouvait avoir des dangereuses personnes présentes dans le chaudron baveur. Une pensée que je chassai bien vite en avalant à nouveau de l'alcool. Je savais me retenir. Et puis, le patron du pub devait qu'accepter que les gentils clients non ? Il ne m'arrivera rien et ça même si j'étais bourrée. « Je l'espère oui. C'est d'ailleurs vraiment dommage qu'il n'existe pas de sort pour me faire revenir mes souvenirs sinon je l'aurais utilisé depuis belle lurette. Quoique des fois il est préférable ne pas s'en rappeler au cas où. » Riant à moitié, je posais mon regard sur Mickey. Lui c'était un homme bien. J'avais de la chance d'être tombé sur lui. Et ce n'était pas l'alcool qui parlait ni ma naïveté. Ou alors c'était les deux combiné ensemble. Un duo de choc.

Mais une chose est sûre, quand je fis un geste de travers renversant par la même occasion mon verre sur la jolie veste de mon interlocuteur, c'était bel et bien ma maladresse. Même sans l'alcool, j'aurais pu renverser son verre sur lui. Ce n'était pas nouveau. Je l'avais déjà fait à Poudlard m'attirant les foudres d'un certain serpentard. Maladresse que je le referais certainement. C'était au ralentit que j'avais vu son breuvage dégouliné sur sa veste et c'est avec une certaine peur que j'attendais sa réaction. Par cette même peur, j'avais agis en moldu en ayant épongé sa tâche avec un bout de tissu que j'avais trouvé dans ma veste. Je ne savais pas comment il allait le prendre. Je ne savais pas encre dans quelle catégorie de personne je pourrais le classer. En partie parce que je ne connaissais Mickey que seulement depuis quinze minutes environ. Soit trop peu de temps pour estimer connaître quelqu'un. Toujours est-il, je ne savais pas comment allait réagir Mickey. Soit il allait le prendre à la rigolade ce que j'espérais dans un cas ou avec le sourire. Ou dans le pire des cas il allait m'insulter. Cela aussi ça n'allait pas être nouveau pour moi. J'avais cette habitude là et c'est d'ailleurs en pensant à cela que j'attendais ma sentence. Sentence qui ne tarda pas à venir. Et qui se fit entendre par un agréable son : un rire. Le rire de Mickey. Rouvrant les yeux que j'avais fermés en attendant mon sort, je les posais mi-intriguée mi-soulagée sur Mickey. Il avait du certainement voir mon embrassement vu que je ne tardai pas  à entendre sa voix. « C'est pas grave ! C'est pas grave ! » J'étais chanceuse ou alors il avait l'alcool joyeux. Mais dans tous les cas, j'arquai les sourcils tout en posant ce qu'il m'avait servit d'éponge sur  le bar. Bout de tissu qui  fut autant mouillé que si je l'avais laissé sous la pluie. « Tu en es sûr ? » Mes prunelles s'étaient fixés sur l'endroit où j'avais fait renverser son verre. Verre complètement vide dont il reposa sur le bar. Une petite pensée m'informa que c'était scandaleux d'avoir perdu un verre comme ça surtout que je le payais mais ce n'était pas le moment d'y penser. Ce que je devais penser c'était la tâche qui s'était formé sur sa précieuse veste et dont j'avais épongé comme je le pouvais. Le whisky pur feu avait laissé une vilaine trace marronné qui ressortait parfaitement sur sa veste. Elle était fichue. « Je vais aller passer un peu d'eau ! » L'espoir fait vivre dit on. Si j'avais été née dans le monde sorcier, j'aurais pu lui sortir qu'un simple sort de nettoyage pourrait faire l'affaire. Mais n'étant qu'une née-moldu, j'hochais énergiquement la tête comme si Mickey avait eu l'idée du siècle. L'effet pouvait être comique ou idiot mais ayant de l'alcool dans le sang ce n'était rien. Mes yeux ne quittèrent pas Mickey qui se leva de son tabouret tandis que je me levais tout doucement de mon tabouret. « Je reste en arrière, je ne veux pas empirer les choses si je venais avec toi. » Comme quoi l'alcool avait du bon quelques fois.  Je savais que si je le suivais aux toilettes, j'allais empirer les choses. Du genre faire tomber Mickey dans l'eau. Déjà que j'avais foutu sa veste je ne voulais pas recommencer. Ainsi, je le suivis quelques minutes avant de m'arrêter au côté de la porte des toilettes le laissant pénétrer dans celle-ci.

J'espérais vraiment qu'il est pu rattraper ma connerie sinon je serais vraiment mal. J'avais eu beaucoup de chance d'avoir renversé un verre d'alcool sur lui. Au moins, il l'avait bien pris la chose, pas comme d'autres qui m'auraient déjà insulté de tous les noms pour avoir osé renverser du liquide sur leurs précieux vêtements. Mickey avait un comportement digne d'un serdaigle, d'un gryffondor ou d'un poufsouffle pour l'avoir pris comme ça. S'il avait été chez les jaunes et noires, ça nous fera un sacré point commun. Perdue dans mes pensées, je ne fis pas gaffe à Mickey qui ressortait trempé des toilettes. Par contre, j'entendis bien sa voix quand je levais mes yeux pour tomber directement dans les siens. « Te revoilà ! Je crois que c'est moi, ma veste s'en sortira ! » Je ne savais pas quoi pensait vraiment Mickey du fait que j'avais sali sa veste. Il m'avait dit que ce n'était rien, comment s'il avait l'habitude qu'une inconnue lui renverse son alcool sur sa veste. Si c'était le cas, il devrait avoir un dressing aussi long qu'un gratte ciel remplit spécialement de veste. Si c'était le cas, je serais curieuse de visiter sa chambre pour voir son armoire spéciale veste. Me passant ma main dans mes cheveux, mes prunelles se posèrent sur sa veste. Il avait passé de l'eau mais on voyait bien la tâche qu'avait laissée mon alcool. Peut-être qu'en la passant dans une machine à laver avec un produit miracle, la tâche disparaîtra comme par magie. C'est ce que faisais maman et ça marchait plutôt bien. Mais lui proposer ça, il me prendra surement pour une folle. Il n'avait pas des parents moldus, ça se voyait rien qu'à son allure qu'il était né dans le monde sorcier. Il était à l'aise contrairement à moi, qui malgré que ça faisais cinq ans que je marchais dans ce monde, je ne me sentais pas encore tout à fait à ma place. Le fait que des sangs purs comme Aleksey Dolohov m'insultaient sur l'impureté de mon sang ne m'aidait en rien à être bien dans ce nouveau monde. Alors que Mickey … c'était différent.  Ça se voyait dans ses aptitudes, son regard. Il devait surement être un sang mêlé pour apprécier ma compagnie. Ou alors c'était l'alcool qui rendait gentil les sangs purs. Soupirant en silence, mes yeux se levèrent pour se poser dans ceux de Mickey. S'il m'avait dit qu'il n'y avait aucun problème, il y en avait aucun. Je devais le croire. C'était sa veste après tout. « J'avais l'impression d'avoir bousillé ta veste mais c'est tant mieux si tu as pu régler le problème. » Un sourire se dessina sur mes lèvres vite disparu quand je regardais à nouveau cette veste tâchée par ma faute. Tout ça à cause de ma maladresse. La gêne se fit sentir dans les mots que j'adressais à Mickey. « En tout cas, je m'excuse encore une fois. » Je l'étais vraiment. Il n'y avait que moi pour faire tomber mon verre en étant bien assise à mon tabouret sur la veste d'une personne que j'apprenais à connaitre depuis une quinzaine de minutes. La malchance ne faisait jamais bon ménage avec ma maladresse.

Malgré que j'aie présenté mes excuses, la gêne ne me quitta pas. Elle était toujours là. Blottit. Bien à l'aise. Je ressentais généralement ça quand j'étais sur le point de me faire un nouvel ami et que je brisais tout. Baissant honteusement la tête, je continuais de parler. « Tu dois avoir maintenant une mauvaise impression de moi. Ma petite sœur me dit tout le temps que je suis maladroite. Elle n'a pas tort. » L'alcool commençait à faire des ravages. En parlant d'alcool, j'avalai mon verre d'un brusque cul sec. Ça ne m'aidait pas à faire partir mon sentiment de malaise mais ça soulageais.   « Je …  je comprendrais que tu veuilles passer la soirée avec quelqu'un d'autre, de moins maladroit. Vraiment. » La tête toujours baissée, je me retournais complètement pour être face au bar. Au moins dans cette position, je ne pourrais pas commettre d'erreur. Les minutes passèrent et mué par du courage, ou alors c'était la quantité d'alcool que j'avais incurvé, je repris la parole en tournant la tête vers mon compagnon de beuverie. « Avant, pour me faire pardonner, j'offre la prochaine tournée. » Me levant à moitié du tabouret, je cherchais du regard le barman. Barman qui était déjà occupé mais qui me jeta un regard signifiant qu'il m'avait bien vu. Un sourire accroché aux lèvres, je tournai la tête en direction de Mickey en prenant bien soin de ne pas tomber. Si je tombais, j'étais certaine de me taper l'affiche publique et de faire peur à Mickey. Déjà que je lui avais renversé mon breuvage sur sa veste qui semblait être fétiche, je ne voulais pas rajouter une couche. Une fois ok mais pas deux.   Mais Dieu ou une quelconque divinité à du écouter mon appel vu que c'est un sourire au visage tout en ne tombant pas que je lançais à Mickey. « Toujours la même chose ? » En me concernant je ne dirais pas non pour un alcool plus fort que le whisky pur feu. Une idée irraisonnable mais qui ne me quitta pas mon esprit quand j'attendais quel prochain breuvage Mickey voulait boire.


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Message Sujet: Re: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeMer 16 Sep - 10:25

  « Je …  je comprendrais que tu veuilles passer la soirée avec quelqu'un d'autre, de moins maladroit. Vraiment. »
« Oh, je t'assure que non, pour une fois que je rencontre quelqu'un d'aussi maladroit que moi, je vais pas le renvoyer ! »

Et il la laissa payer la prochaine tournée. Il n'aurait pas du. Enfin, ça, il ne se le dit qu'un quart d'heure après. Une fois après avoir enfilé une énième verre. Depuis quand il buvait comme ça pour s'amuser ? C'était pas  lui, c'était pas son genre ? Et depuis quand les verres qu'ils s'enfilaient lui faisait tourner la tête comme ça ? Toujours la même chose oui oui, il hocha la tête de plus belle. Il pouvait les sentir maintenant. Les effets de tut les verres qu'il prenait. Qu'ils prenaient plutôt. Parce qu'elle aussi semblait bien partis dans son délire. Tant pis. Il sentait que sa tête lui demander d'arrêter mais il n'y fit rien. Non, il s'amusait. Il balançait des blagues complètement stupides à la jeune femme et elle semblait rire (ou alors elle se fichait de lui, mais il ne s'en rendait pas vraiment compte). Il mimait des professeurs de Poudlard qu'il avait eu, dans le temps, et qu'elle devait peut-être avoir eut, ou croisé. Il s'amusait comme un fou. Cette soirée là, elle lui avait fait oublier tout les malheurs qui pesait sur ses frêles épaules. C'était compliqué à comprendre, mais il était bien. Si son père, si fier de son aîné l'avait vu comme ça, il serait en colère. Il lui aurait sûrement dit que ce n'était pas une tenue pour un sang pur comme lui. Pour un commerçant que beaucoup connaissait comme lui. Mais son père n'était pas là ce soir. Il n'en faisait alors qu'à sa tête. Il retrouvait son âme de gamin à Poudlard. Le gamin sage, mais qui aimait bien de temps en temps tenter des trucs un peu fou avec ses quelques amis. Comme le jour où ils étaient descendus au cuisine, pour boire une drôle de boisson aperçue à la table des profs pendant le repas. Ils avaient terminé complètement... Bref. Et le lendemain, en cours de potion, l'un d'eux avait tout vomis dans son chaudron en étain. Mickey n'avait jamais autant ris en cours de potion.

Depuis combien de temps il était là, avec elle déjà ? Quelqu'un dans le bar avait décidé de mettre de la musique. Un groupe de sorciers bien connus, mais le nom ne lui revenait pas. Il commanda d'autres verres et le barmen ne semblait déjà en plus faire attention à eux. L'avantage avec Mickey quand il buvait un peu trop, était qu'il restait très poli, jamais de dérapage, jamais de baston. C'était un avantage non négligeable. Son amie, elle (oui, parce qu'il la voyait déjà comme une super amie) avait l'air tout aussi bien que lui. Il posa une main sur son épaule, souriant comme un grand débile. La musique était trop forte... elle lui faisait mal à la tête.

« Je te ramène, avant que tu sois complètement ivre morte... »

Comme si tout les deux ne l'était pas déjà. Enfin, presque. Et c'était quoi cette idée débile de la raccompagner ? Il ne savait même pas où elle habitait. Il était vraiment bête quand il buvait un peu trop. Pourtant, il se leva bien en tremblotant de son tabouret. Il passa une main sur son visage un poil fatigué et la prit par le bras. Et il se mit à marcher. Il ne savait même pas où il allait, ni dans quel chambre il avait atterrit, ni ce qu'il était en train de faire. Il était complètement ailleurs. Il ne savait même pas pourquoi il faisait ça. Avec elle. Enfin quoi ! Il en la connaissait que depuis quelques heures seulement ! Il savait quoi d'elle ? Bon, il savait déjà tout pleins de chose s ! du moins, c'était comme ça qu'il le voyait, de son point de vue. « Arrête Mickey, tu dérape complètement là mon pauvre... » Mais il n'écoutait pas sa bonne conscience et la remballa. Tant pis, a pire, il regretterait plus tard. Oh, et puis Seila avait était tellement gentille avec lui... sans se poser plus de question il se pencha vers elle et posa ses lèvres sur les siennes. « Ah bravo, bravo... Arrête ça Mickey, arrête ça... » Mais une fois de plus, il n'écouta pas.  
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Message Sujet: Re: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeVen 20 Nov - 18:26

my innocence is not my ignorance


ET NE JAMAIS S'ARRETER, C'EST COMME ÇA QUE NOUS MARCHONS, ON SE LEVE JUSQU'A MOURIR.




Je ne savais pas pourquoi j'étais là. Dans cette chambre d'un quelconque hôtel. Avec lui. Avec Mickey. Allonger sur ce lit. Son corps sur le mien. A s'embrasser et le chassant de ses vêtements trop gênant sur le moment. A ne pas lui dire non. A vouloir toujours ses lèvres sur ma bouche. A demander toujours plus. Je ne savais pas comment et quand cela avait dérapé. Je me souvenais juste qu'on faisait connaissance au chaudron baveur en buvant des verres d'alcool. Que j'avais sali sa veste et qui ne m'avait pas engueulé pour cela. A la place, il avait continué à me suivre dans ma tournée des verres sans que lui ou le barman nous arrête. Qu'on avait parlé de choses et d'autres en écoutant ceux qui jouaient de la musique dans le pub magique. Au bout d'un moment, grisé par l'alcool je me souvenais qu'il m'avait dit « Je te ramène, avant que tu sois complètement ivre morte. » en me tenant le bras pour partir du Chaudron Baveur. J'ai souvenir de lui avoir répondu par un « C'est toi qui dis ça ? Ton état n'est pas mieux que le mien. » Certes, il tenait peut-être plus sur ses jambes et semblait mieux encaisser les grammes d'alcool qu'on avait bu au pub que moi mais il n'était pas autant sobre. Et rien que dans son attitude joviale et l'odeur d'alcool que nous dégagions en nous promenant dans les ruelles britanniques, n'indiqua qu'il n'avait pas juste bu des sodas dans un bar du coin. Comme moi. Car contrairement à lui, moi il fallait être soit aveugle soit ivre mort pour ne pas voir que je ne tenais absolument pas l'alcool. L'alcool et moi ne faisions pas bon ménage. Je le savais pourtant. J'aurais dû retenir la leçon la dernière fois où j'avais fini dans la salle sur demande complètement nue et seule ne laissant aucun doute de ce que j'avais fait dans la soirée. Et même si j'étais extrêmement naïve, je savais que je n'avais pas fini la soirée à jouer au scrabble ou tout autre jeu de société avec un élève. Elève dont je ne me rappelais absolument pas d'ailleurs. Il y avait mieux comme première fois. Toujours est-il que je savais très bien que je ne tenais absolument pas l'alcool et pourtant. Pourtant, j'avais enfilé les verres d'alcool au chaudron baveur avec Mickey. Mon nouvel ami. Cela aurait dû se finir ainsi. J'aurais dû rejoindre ma couette en essayant de ne faire aucun bruit pour ne pas réveiller mes parents et Mona. Mais non.

Je ne savais pas quand exactement on avait fini par s'embrasser, ni de qui avait embrassé l'autre le premier et par prendre une chambre. Alors qu'on se connaissait à peine. Les effets de l'alcool était dévastateurs disaient-on. Pour moi, à ce moment précis, dans cette chambre, c'était grisant. Fantastique quand on faisait l'amour, ne devenant qu'un. Magique quand l'orgasme nous abattis de plein fouet. Douloureux quand mes yeux s'ouvrirent après cette nuit me rappelant au passage que j'avais fort picolé la veille. Et qu'un mal de tête assourdissant s'était installé confortablement dans ma tête et ne semblait pas décidé à partir. Avant longtemps. La fameuse gueule de bois. Et vu l'intensité du mal de crâne, c'était une bonne. Mes yeux se fermèrent et un soupir sortit de ma bouche. J'avais connu mieux comme réveil. Une présence à mes côtés bougea me faisant tenir allongée droite comme un i. Et vu que ça ne suffisait pas, la douleur à ma tête augmenta à ce geste. On dirait bien qu'un cirque avec tous ses animaux et hommes s'étaient donné le mot et prenaient l'apéro à l'intérieur de ma tête. Mais il allait bientôt partir. Car un mal de tête partait toujours non ? Naïve dans cette idée, j'ouvris difficilement les yeux et les refermai aussitôt. La lumière qui sortait de la fenêtre me brûlait les yeux. Et c'était douloureux pour moi de les ouvrir. C'était comme si on avait mis différents poids de musculation sous mes yeux et que chaque battement d'œil était un effort surhumain. Du moins, ça y ressemblait. Prenant le peu de courage en moi, j'ouvris à nouveau mes yeux et les laissaient s'habituer à la luminosité de la pièce. Mon regard analysa la chambre dans laquelle j'avais élu domicile. Une chambre basique avec un lit, une table, un fauteuil, une armoire. Une chambre d'hôtel quoi. Un frisson parcourra mon corps créant ainsi l'effet de chair de poule. Une partie de mon corps était sortie de sous la couverture me rappelant ainsi à l'ordre que j'étais nue comme un ver. Comme l'était la personne qui dormait encore. Mickey. Un soupir de soulagement sorti de ma bouche quand je me passais mes mains dans mes cheveux. Au moins, cette fois, je me rappelais avec qui j'avais couché même si je ne savais pas comment la situation avait dérapé. Mais ce n'était pas le plus important. Non. Ce qui l'était vraiment, était que je commençais tout doucement mais surement à tenir l'alcool. Une petite victoire personnelle. Et que c'était bien une chose que je n'allais pas répéter à mes parents. Mes parents qui étaient chez moi et qui allaient voir que j'avais découché. Qui voudraient des comptes. Et que je devrais leur cacher une partie de la vérité, car en catholique qui soit alcool et sexualité n'étaient pas vraiment les sujets qu'on parlait facilement tous les jours. Mon père allait me tuer. Et maman allait encore avoir ce regard déçu. A cette pensée, je me redressai d'un seul coup sur le lit touchant sans le vouloir Mickey. Faisant tomber un peu plus la couette qui était sur lui, dévoilant sa peau nue. Du moins en partie car il semblerait que Mickey adorait les tatouages pour en avoir un sur l'avant-bras. Tatouage que je ne savais pas ce qui représentait, même si de là où j'étais et le peu que je voyais on dirait un serpent qui sortait de je ne sais quoi. Il devait sans doute avoir une importance pour Mickey pour l'avoir fait. Oui, la naïveté pouvait avoir du bon parfois. Enfin, surtout pour  Mickey cette fois.

Mais ce n'était pas le plus important. Non. Le plus important était de savoir, dans un premier temps quelle heure il était et si j'avais une chance ou non de ne pas révéler à mes parents que j'avais découché cette nuit. Et vu le peu d'accessoires et meuble qui garnissaient cette pièce, aucune trace d'horloge ou je ne sais quel objet indiquant l'heure. Une chance pour moi de garder dans ma cape une montre. Fallait-il juste savoir où était ma cape. Le plus silencieusement possible, je quittai le lit en essayant de ne pas réveiller Mickey. Pour une fois, ma maladresse ne me rappela pas à l'ordre vu que je ne tombai pas tête la première en sortant du lit. Quelle chance. Une fois fait et recouverte d'un drap que j'enroulai autour de mon corps, je baissai les yeux pour chercher ma cape. Un pantalon jongla près du lit et que j'identifiai vite comme celui de Mickey. Plusieurs autres affaires qui je ne savais comment se trouvaient dans des endroits bizarres. N'importe comment. Mais aucune trace de ma précieuse cape. A moins que. Mes prunelles tombèrent sur un bout de tissu en dessous d'une table. Ma cape était bel et bien là. Il fallait juste que je soulève la table pour me permettre de tirer mon vêtement. La tâche s'annonçait difficile. Pas que la table était lourde non. Juste il fallait que je fasse cette manœuvre sans faire de bruit et le faire avec un mal de tête n'était pas du tout repos. Prenant appuie, je soulevais la tête produisant un léger bruit grisant. Un léger bruit qui fit son effet.

Quelques secondes plus tard, un soupir purement humain se fit entendre dans la chambre. Et celui-ci ne provenait pas de ma bouche. Mince. Mickey se réveillait. Ma mission silence était loupée. En me passant une main dans mes cheveux, je tournai la tête vers le lit m'indiquant bien que j'avais bel et bien réveillé Mickey. Avant qu'il ne puisse dire quelque chose, je le devançai. « Je suis désolé de t'avoir réveillé. Je voulais juste … »  Mon regard se baisa sous la tête pour lui indiquer ce que je voulais faire. « attraper ma montre qui est dans ma cape pour regarder l'heure.  » Gênée, je me mordis la lèvre inférieure. Je devais donner fière allure. Debout, enroulée d'un drap dont mes épaules frêles et nues se voyaient, les cheveux en désordres. Ne savant pas quoi dire et quoi faire, je parlai de la première chose qui me venait à l'esprit. « Tu as bien dormi ? » Mouai. Pas super comme entrer dans la matière, mais j'avais prescription. C'était que je n'étais pas habitué à ça, c'était quand même, la deuxième fois que je couchais avec un homme pardi et que s'il existait un manuel sur "comment faire après avoir couché avec un homme, version pour les nuls" je ne l'avais pas lu. Et vu que je ne savais toujours pas quoi faire, je me tue en enlevant cette fois ma cape, me fichant pas mal du bruit que produisait la table. Mickey était réveillé. Et contrairement à moi, il avait l'air être frais comme un gardon.

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Dernière édition par Seila R. Grey le Mer 20 Jan - 15:25, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeSam 26 Déc - 10:37

Mickey dormait profondément. Il n'avait pas aussi bien dormis depuis des mois. C'était peut-être tous les verres qu'ils s'étaient enchaînes hier soir qui lui faisait cet effet. Il n'avait pas bu comme ça depuis... depuis des années en réalité. Et pourtant, il fallait qu'il se réveille. Son instinct le poussait à ouvrir les yeux. Cette instinct qui voulait qu'il soit toujours sur ses gardes. Et puis un bruit termina le processus, ses paupières s'entrouvrirent doucement. Bon sang, Seila ! Comment avait-il pu zapper sa présence ? Il était vraiment... Évidement qu'elle était toujours là. Bon. Et elle étai droite comme un i, elle se tenait là devant lui enroulé dans ses draps un peu comme dans un sac de couchage. Bien dormi ? Plus orignal, tu meurs. Mais sa question eu le don de le faire sourire de bon matin, et pourtant, ce n'était pas chose facile. Il se redressa lentement et s'étira. Bon. Et maintenant ? Éviter de parler de la veille lui paraissait un très bonne idée. Bon sang, ce n'était pas lui ça, pas lui du tout ! Il ne savait pas quoi fair,e tentait de cacher sa gène en regardant un peu partout dans la pièce.

« Heu... oui oui. Et toi ? »

C'est alors qu'il la vit. Sa marque. Celle sur son bras. Complètement découverte, à nue, bref, à la vue de Seila. Son cœur fit un bond, il s’emballa aussitôt et fila la couvrir le plus vite possible avec sa chemise de la veille. Bon sang ! Merde ! Comment avait-il pu être aussi... peu... attentif ? Prudent ? Intelligent ? Elle l'avait vu, c'était sûr. Bon sang, il était grillé. De nombreux scénario s'enfilait dans sa tête.

1) Il devait la tuer parce qu’elle en avait trop vu, donc en savait trop.
2) Il devait lui faire tout oublier, un petit sortilège de l'oubliette ne serait pas de trop.
3) Les méthodes précédentes ne lui ressemblaient pas trop, pourquoi ne pas tenter une excuse bidon ?


Il leva vers elle un regard presque larmoyant, et continua de sourire, tentant de ne pas afficher une mine complètement déconfite. Pourquoi fallait-il toujours que sa malchance légendaire le rattrape ? Sa vie n'était-elle pas assez compliquée comme ça ? Il voyait bien qu'elle l'avait vu le couvrir assez vite.

« J'évite de le montrer à tout le monde, mes parents sont pas trop... pour ce genre de chose. »

Bon sang, mais il était adulte. Excuse bidon numéro une, totalement nulle. Il allait devoir trouver autre chose.

« Et bon, cela peut-être vu comme un défaut ou comme une qualité, mais j'espère toujours me comporter comme un fils modèle donc heu... voilà. »

Mouais. Venant de lui, et de sa famille de sang pur l'excuse bidon numéro deux pouvait peut-être passer. Il espérait juste que Seila ne tombe pas sur une image de sa marque dans un magasine parlant des actes des mangemorts ou autres... elle ne devait jamais savoir. D'abord, parce qu'ils avaient couché ensemble et que c’était mal, quoi qu'on en dise (quoi que, du point de vue de Mickey, née moldue, sang-mêlée ou sang pur étaient exactement pareille) et que si les mangemorts venaient à l'apprendre...
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Message Sujet: Re: seila — my innocence is not my ignorance   seila — my innocence is not my ignorance Icon_minitimeMer 20 Jan - 17:09

my innocence is not my ignorance


ET NE JAMAIS S'ARRETER, C'EST COMME ÇA QUE NOUS MARCHONS, ON SE LEVE JUSQU'A MOURIR.




Je l'avais réveillé. Mince. Qu'elle malchanceuse que j'étais. Et vu le regard qu'il porta sur moi, il était parfaitement réveillé et se souvenait très clairement ce qui s'était passé cette nuit. La gêne m'envahit et c'était pour cela que je lui avais demandé avant qu'il ne parle s'il avait bien dormi. Plus banal, tu meurs. Ma question  eut l'effet de faire sourire Mickey. Au moins, on était deux à ne pas savoir comment réagir. En parler ou ne pas en parler, telle était la question. Vu sa réaction et la mienne, on allait faire impasse à cela. Et c'était tant mieux d'un côté pour ma gêne. Je le vis s'étirer comme un félin tandis que j'essayais tant bien que mal à pousser la table. Sa voix raisonna à mon encontre quelques secondes plus tard. « Heu… oui oui. Et toi ? » Un sourire étira mon visage et arrêtant mon geste de tirer la table vers moi, je lui répondis par un simple « Comme un charme oui. » avant de reprendre mon activité. Mon regard resta bloqué un instant sur lui. Celui-ci changea brusquement d'expression. Pourquoi tirait-il cette tête ? Il n'était pas content que j'aie bien dormi aussi ?  Non, ce n'était pas ça. Vu son regard qui était penché, il regardait quelque chose. L'un de ses bras qui était couvert de quelque chose, un dessin, et vu que la tête que tirait Mickey malgré son sourire, il n'était pas très fier que je connaisse son secret. Trop tard. Et il alla même jusqu'à me donner une excuse alors que je n'en demandais aucune. « J'évite de le montrer à tout le monde, mes parents sont pas trop... pour ce genre de chose. » Je ne voyais pas pourquoi il tenait tant que cela à me donner une explication. C'était sa peau, il faisait ce qu'il voulait avec.  Et je voyais très bien de quoi il parlait. Ses parents partageaient la même vision que les miens. Je me rappelais d'une fois où Mona s'en était collé un qui partait à l'eau et qu'on trouvait dans des sucreries. Mon père avait fait une syncope et sa colère avait disparu que quand ma petite sœur se l'était effacé. C'était la seule et dernière fois qu'on parlait de ça à la maison. Plus fermé d'esprit que mes parents, tu meurs. La voix de l'adulte me sortit de mes pensées tandis que je poussais avec force la table de la chambre d'hôtel où nous avions couchés ensembles. Et dans les deux sens du terme. « Et bon, cela peut-être vu comme un défaut ou comme une qualité, mais j'espère toujours me comporter comme un fils modèle donc heu... voilà. » Ma volonté à récupérer ma veste eue défaut de la table. J'étais enfin arrivé à enlever celle-ci.

Fière de cet exploit, un frisson parcouru mon corps quand je sentis un froid venir chatouiller mes épaules nues. C'était qu'il ne faisait pas extrêmement chaud ici. Remontant la couverture sur mes épaules, j'ouvris la bouche pour parler. Dévoilant ainsi mon défaut numéro un à Mickey : ma légendaire naïveté. Je n'étais pas une poufsouffle pour rien. « Oh, je comprends tout à fait. Ton secret est bien gardé avec moi soit en sûr. » dis-je en souriant tout en enlevant ma veste de sous la table. Chose faite, je cherchai ma montre qui devait se trouver dans une des poches de celle-ci. S'il y avait bien une chose que les sorciers devaient prendre exemple sur la mode moldu ça serait bien ceci. Certes, les capes s'étaient bien mais niveau praticité pour ranger quelque chose à l'intérieur, on en reparlera. Mais où pouvait-elle être ? C'est en cherchant dans mes poches, que je rajoutai quelques paroles à l'encontre de Mickey.   « Mes parents ne sont pas du tout adepte des tatouages et je pense que même ceux qui ont un rapport avec le catholicisme, ne leur feront pas changer d'avis. » Un tatouage. Voilà ce que pour moi la marque des ténèbres était. Mona m'a toujours dit que ma naïveté me perdra un jour, elle n'aurait jamais eu autant raison qu'à ce jour. Refermant ma prise sur ma couette que je m'étais servi de sac de couchage, une grimace se dessina sur mon visage en même temps que le mal de tête continua à frapper à ma porte. Fin à ma tête quoi. Je ne savais pas qu'un mal de tête pareil existait et j'aurais préféré de ne pas le découvrir. Je rajoutais quelques paroles  à son encontre. « Ils sont dans l'esprit que ceux qui sont tatoués sont des voyous ou des excentriques. Avis que je ne partage absolument pas. Moi, je trouve ça vraiment cool.  » Un grand sourire éclaira mes dires. J'aimais les tatouages malgré que mes paternels me l'aient toujours interdit. Et du tatouage de Mickey que j'avais pu apercevoir à cette distance, il était question d'un serpent. Comme l'emblème de serpentard. Etais-ce une référence à son ancienne maison, même si j'avais pensé qu'il n'avait pas fini dans celle-ci vu sa gentillesse ? Ou bien étais-ce son animal préféré ? Une curiosité qui me titilla les méninges. Qui voulait une réponse et se manifesta sans plus attendre quand je lui posais directement la question. « C'est un serpent ton tatouage non ? Est-ce que ça sous-entend que tu es un ancien serpentard même si pour le peu que je sais sur toi, je ne te vois pas être élève de cette maison. » Et ce n'était pas les élèves de serpentards de mon époque qui me feront changer d'avis sur le fait que ceux-ci étaient connus pour être des personnes froides, malsaines et qui me méprisaient pour mon sang. Ce que je leur rendais bien cela s'entend. Mes yeux se levèrent de ma cape un instant attendant patiemment sa réponse.  Mon autre main qui cherchait ma montre, rencontra quelque chose de froid. Enfin, je l'avais retrouvé.

Un sourire naquit sur mon visage et une exclamation ravie sortit de ma bouche. Maintenant que j'avais ma montre, que je sortis de ma veste, j'allais savoir quelle heure il était. C'était concentrer sur celle-ci que je ne vis pas ma couverture commencée tout doucement à tomber. Mes yeux distinguèrent difficilement les aiguilles de ma montre à cause du mal de tête et de ce qui me restait d'alcool dans mon organisme. Quand j'arrivais tant bien que mal à lire l'heure, mes yeux s'écarquillèrent de surprise. « Par Merlin ! »  Je pensais qu'on était tôt le matin mais je m'étais lourdement trompé. Mes parents allaient voir que j'avais fait le mur ce qui au passage je m'en fichais royalement. Par contre, ce qui produisait ma surprise était que je devais voir Eden mon grand frère et que vu l'heure, j'allais être en retard à notre rendez-vous. Très en retard, si je ne me bougeais pas genre tout de suite. Avant que je ne puisse dire ou faire un geste, le froid m'envahit. Et pas besoin d'être une élève de serdaigle pour comprendre que si je ressentais ce froid c'était parce que préoccupé dans mes pensées, je n'avais pas retenu ma couverture qui était tombé sur le sol de la chambre. Révélant ainsi une nouvelle fois, ma nudité à Mickey et montrant bien au passage qu'on n'avait pas fait que dormit ensemble cette nuit. Malgré cela, ma préoccupation première était que je me dépêche. Il n'était pas question d'être pudique ou non et puis de toute façon ce n'était pas comme s'il ne m'avait pas déjà vu nu non ?

Mes yeux fouillèrent la pièce à la recherche de mes vêtements que je trouvais quelques secondes plus tard. Me dirigeant à grande foulée vers eux, je commençais à me vêtir précipitamment. Trop précipitamment pour une maladroite comme moi. C'est en passant mes jambes dans mon pantalon que mes fesses rencontrèrent le sol. Soupirant, je me relevais bien vite et continuai de me rhabiller. Mickey devait s'en doute en rire ou était stupéfait par ma rapidité pour m'habiller. Pensait-il que je regrettais et que je voulais vite me tirer d'ici ? Ses pensées arrivèrent à mon esprit quand je fermais les boutons de mon chemisier un par un. Je devais semer le doute s'il y en avait un, dans son esprit. C'est en prenant le courage que j'avais, que ma voix brisa le silence qui s'était installé dans cette chambre. « Ne pense pas que je regrette ce qui s'est passé Mickey. Je ne regrette rien du tout, absolument rien. C'était merveilleux. » Mes joues chauffèrent à ses propos. Je n'étais pas une grande experte de coucher sans lendemain avec un homme et encore moins avec quelqu'un que je connaissais que très peu. Mais j'étais contente que pour une fois, je me rappelle de cette nuit. Des sensations que procure le fait de coucher avec un homme. Surtout avec quelqu'un qui avait de l'expérience ce qui était probablement le cas de  Mickey.  Le dernier bouton enfilé, je levais la tête que j'avais baissée à mes premières paroles. J'avais certes eu le courage de parler ce qui s'était passé avec le principal concerné mais je n'avais pas eu le courage de le regarder dans les yeux. Chose que je fis maintenant en lui révélant pourquoi mon impatience à m'habiller.  « C'est juste que je suis en retard. Mon frère, il m'avait donné rendez-vous pour qu'on passe la journée ensemble et  si je ne me bouge pas, je vais le faire beaucoup attendre. Ce que je n'aime pas faire.  » dis-je en passant déjà à l'excuse que je devrais sortir à Eden quand j'arriverais à notre lieu de rendez-vous. Je n'allais quand même pas lui sortir que je sortais d'une nuit de débauche. Je n'étais pas stupide ou suicidaire à ce point. M'emparant de ma veste que j'enfilais et de mes derniers effets personnels, je m'avançai vers le lit où se trouvait toujours Mickey vêtu seulement de sa chemise. Prise d'une impulsion forte et d'un courage venu de nulle part, je posais une dernière fois mes lèvres sur celles de Mickey. D'un baiser d'au revoir. Je rouvris mes yeux que j'avais fermés pour l'embrasser et je tombais directement dans celui de Mickey. Vu la chaleur que je ressentais, je devais rougir et mes dents mordillaient ma lèvre inférieur. Je devais partir, je le savais sinon Eden allait attendre. Longtemps. Malgré cela, mon corps resta bloqué et mes yeux ne quittèrent pas celui de l'adulte qui était en face de moi.



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