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 Straight Shooter [Foxilah]

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Message Sujet: Straight Shooter [Foxilah]   Straight Shooter [Foxilah] Icon_minitimeVen 13 Fév - 0:49

Straight Shooter × ft. D. MacCarthy & F. Selwyn
Les plumes grattaient le parchemin dans un léger bourdonnement qui aspirait la joie et la patience du professeur Selwyn. Plus les minutes passaient, plus elle regrettait d'avoir donné cet examen. Il y avait une raison pour laquelle elle essayait de donner un minimum de devoir à lui rendre. Moins de parchemins à corriger. Elle ignorait encore si elle préférait l'élève qui bâclait ses devoirs ou celui très consciencieux qui lui rendait un parchemin de quasiment trois mètres écrit en pattes de mouche.

Assise derrière son bureau, ses bottes de cuire croisées dessus comme à son habitude, elle offrait pratiquement son profil aux élèves. Du coin de l'oeil, elle pouvait voir certains se prendre la tête entre les mains, concentrés. Pendant que d'autre ne semblaient pas pouvoir arrêter le mouvement de leur plume, ce qui faisait douter et inquiétaient quelques élèves qui lançaient des regards paniqués dans tous les sens.

-Les yeux sur votre propre parchemin messieurs, dames, déclara le professeur d'une voix calme et autoritaire.

Les quelques élèves en panique retournèrent à leur copie avec un air de chien battu. Certes elle ne leur avait pas dit qu'il y aurait un examen aujourd'hui en particulier mais avait prit le temps, durant les trois derniers cours, de leur signaler de bien réviser ce qu'ils avaient vu depuis la rentrée de janvier. De la même façon qu'elle l'avait fait pour leur précédent examen. Une manière de voir quels étaient les élèves les plus attentifs en temps normal ou suffisamment dégourdit pour comprendre le message.

Le professeur s'empêcha de soupirer en jetant un coup d'œil au sablier à moitié vide. Elle fixa le plafond laissant vagabonder ses pensées. Depuis la veille au soir Fox n'avait pu s'empêcher de songer régulièrement à Delilah dès qu'elle avait un temps mort. L'aventurière avait surpris un geste intime entre le professeur MacCarthy et un autre membre du corps enseignant. Un geste si furtif qu'elle n'était pas sûre d'avoir tout simplement mal vu. Fox repassait en boucle dans sa tête chaque interaction qu'elle avait bien pu observer entre son ancienne rivale de Quidditch et leur collègue.

Depuis son retour à l'école, Fox avait été agréablement surprise de retrouver Delilah assise à la table des professeurs et ne manqua pas de la féliciter face à la réussite de ses objectifs. L'ancienne Serdaigle avait partagé son envie d'enseigner lors de leur dernier jour en tant qu'élèves. Leur amitié semblait s'être rapidement renouée entre les deux, voir s'être un peu plus renforcée, maintenant qu'elles n'essayaient pas de voir qui pouvait mieux se briser la nuque sur un balais.

Fox fronça les sourcils. Il ne lui semblait pas que l'experte en potion ait laissé traîner un sous-entendu concernant une relation intime avec qui que ce soit. Ou n'avait-elle rien écouté car trop occupé à s'entendre parler ? La brune soupira. La fin du cours fut enfin signalé, laissant les premiers élèves déposer leur parchemins sur son bureaux. Certains l'air satisfait, d'autres peu convaincu ou dépités.

-L'examen est finit messieurs, dames, annonça-t-elle dans un mouvement de baguette sans état d'âme, rapatriant ainsi les derniers parchemins au détriment de leurs auteurs.

Le dernier élève de la journée quitta la salle, abandonnant un professeur qui appréhendait déjà les corrections à venir. Elle pouvait commencer dès maintenant tant qu'à faire... ou bien tout déposer dans ses appartements pour plus tard, et aller prendre l'air en se dégourdissant les jambes dans le Parc... Un choix cornélien qu'elle résolut rapidement.

****

Fox accueillis avec soulagement le vent froid sur son visage. De nouveau plongée dans ses pensées, la jeune-femme vagabonda dans le parc. Elle croisa quelques élèves suffisamment brave pour affronter le temps froid et maussade retournant déjà vers le château avec l'approche du repas.

La brune aperçut une silhouette familière aux alentour du lac. Elle s'arrêta, hésitant un instant à faire demi-tour. Elle inspira un bon coup, et se dirigea finalement d'un pas ferme vers le lac.

-Delilah, interpella-t-elle une fois à quelques mètres de sa collègue. L'aventurière s'arrêta à quelques pas d'elle et fixa son visage d'un regard intense. As-tu une relation... "particulière" avec le professeur Von Staël, demanda-t-elle avec le plus de tact qu'elle pouvait faire preuve.

Franche et directe, en particulier avec ses rares amis, Fox Selwyn ne savait pas tourner autour du pot bien longtemps. Elle aimait encore moins les "mystères" qui chatouillaient ainsi  sa curiosité. Peut-être que ça ne la concernait en rien, qui Delilah fréquentait ou non, certes. Mais après avoir cogité toute la journée dessus, l'ancienne Gryffondor avait relevé quelques agissements étranges de la part de Delilah, qui pouvaient peut-être s'expliquer par cette relation...

Ses yeux azurés, qui pouvait parfois être intimidant, ne lâchèrent pas du regard l'experte en potion, attendant une réponse.

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Message Sujet: Re: Straight Shooter [Foxilah]   Straight Shooter [Foxilah] Icon_minitimeSam 14 Fév - 18:17

Straight shooter
Delilah
feat.
Foxy


 

 



 

 

« Il est bon d'apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, qu'il est des bonheurs supérieurs aux leurs, plus vastes et plus raffinés. » Δ Baudelaire

Comment arriver à continuer si tout autour de vous semble s’écrouler, si chaque souvenir n’est qu’un cauchemar et si toute source de lumière se transforme en ombre. Le professeur s’était réveillé en sursaut, se décollant du tronc d’arbre sur lequel elle était appuyée. Elle s’était assoupie un peu plus tôt dans l’après-midi, sans le vouloir. Elle avait honte de l’admettre, mais ses copies n’avaient pas été particulièrement passionnantes, et elle avait vraisemblablement été si pu intéressée qu’elle s’était endormie pendant la lecture d’un énième parchemin. Elle ne l’avait absolument pas souhaité, ni voulu, et elle se retrouvait maintenant avec une pile toujours inchangée, alors qu’elle avait prévu de finir ses corrections avant la soirée. Maintenant, il était trop tard, et elle n’était pas du tout en état de se pencher sur la correction de ces horreurs.  

Si la brune se refusait à dormir, c’était pour une raison bien simple. Ses pensées moroses n’occupaient pas seulement ses jours, mais également ses nuits. Elle ne rêvait pas, elle vivait simplement cauchemar sur cauchemar. Rien de bien méchant, bien sûr, ce n’était pas le genre de cauchemar où elle se faisait torturer, ou autres traitements peu flatteurs. Elle rêvait de désespoir, de mort, de spleen, de tragédie, de choses si sombres qu’elle en ressortait toujours plus déprimée. Lorsqu’elle pouvait encore rentrer en crise de mélancolie, il lui arrivait souvent de devenir suicidaire après l’un de ces rêves. Ce n’était plus le cas, certes, parce que les enchantements dont elle était prisonnière l’empêchaient de tomber aussi bas, mais parfois, en se réveillant, elle contemplait l’idée d’en être encore capable. Tout serait plus simple, après. Bien sûr, elle se mentait. Sa plus grande peur était d’effectivement réussir à se suicider. Ca la faisait presque rire. Il y a quelques années, c’était la joie qui la terrifiait. Les temps changeaient, elle-même pouvait bien l’avouer.

Mais ce n’était pas qu’elle, qui changeait. Elle savait que des temps sombres s’annonçaient, et ce n’était pas juste parce qu’elle était mentalement incapable d’être optimiste. Si l’on était réaliste, et un tant soit peu observateur, l’on pouvait facilement se rendre compte que des choses se passaient dans l’ombre, et que bientôt, ces petits idiots sortiraient pour essayer de tout foutre en l’air à nouveau. Delilah n’avait aucune envie que le conflit se fasse en plein jour, cependant. Elle pensait aux élèves, se souvenaient que certains étaient lancés dans un camp ou dans l’autre à cause de leurs origines ou de leur nom de famille. Cela fit soupirer la brune. Lorsqu’elle y repensait, ces sang-purs étaient d’odieux abrutis. Ils menaient un combat tout à fait illogique. Qu’importait d’où venait la magie, elle était là, c’était bien le plus important.  

Elle soupira à nouveau, baissant les yeux sur ses parchemins, se demandant quelques instants si certains de ses élèves deviendraient dans le futur des meurtriers. Probablement, pensa-t-elle amèrement. Elle se demanda aussi ce qu’il se passerait s’ils venaient à savoir que son sang n’était pas exactement pur. Il était bien évidemment plus pur qu’un né-moldu, ou bien d’un enfant d’un sang-pur et d’un moldu. Mais elle n’était pas exactement un sang-pur. Comme beaucoup d’autres, elle serait dans la ligne de mire des abrutis, surtout si elle refusait de se joindre à eux. Pouvoir répandre son propre malheur et son désespoir au monde avec quelque chose d’étonnement attirant, malgré tout. Faire partager son fardeau lui paraissait une perspective intéressante. Elle secoua la tête. Elle ne pouvait penser comme cela. Sa maladie était quelque chose qu’elle ne souhaitait à personne, pas même son plus grand ennemi. Elle se battrait pour qu’il reste de l’espoir, même si elle-même n’y croyait pas. Elle n’aurait qu’à penser à Zelena.

Elle fut surprise du sourire qui apparut sur ses lèvres. Zelena arrivait étrangement à calmer ses plus sombres pensées, d’une façon qui la laissait toujours interdite. Elle refusait de s’admettre beaucoup de choses, comme le fait que son épouvantard changeant aurait pu être la faute de sa compagnie, ou qu’être incapable de mettre fin à ses jours ne la dérangeait plus qu’autrefois. L’hongroise fait surgir des émotions jusque là insoupçonnées, et elle était surprise de ressentir parfois de la joie. Ce n’était pas du bonheur, loin de là — elle doutait d’ailleurs d’être capable de ressentir une telle émotion — mais depuis que Zelena était dans son entourage, elle remarquait qu’elle était moins encline à la dépression, et elle refusait de croire que ce n’était qu’un effet des enchantements. Au plus profond d’elle-même, même si elle le niait de toute son âme, elle voulait espérer que peut-être son existence n’avait pas besoin d’être aussi sombre. Mais aussitôt qu’elle se laissait à espérer, un autre cauchemar venait briser ses espérances.

Elle était perdue dans ses pensées, déposant les copies près d’elle d’un geste distrait. Par automatisme, elle plongea ses mains dans les poches de ses robes, et en sortit un paquet de cigarettes à moitié vide, en attrapant une pour la glisser entre ses lèvres. Extirpant une boite d’allumettes, elle enflamma le bâton et en prit une longue inspiration, relâchant par la suite dans un soupir satisfait. Des bruits de pas la sortirent de son esprit troublé et elle releva la tête pour voir apparaître Fox dans son champ de vision. Elle haussa un sourcil, se demandant comment elle ne l’avait pas vue plus tôt, mais n’eut le temps de trop réfléchir à la question, car déjà sa collègue l’interpella. Delilah se vit sourire — faiblement certes, mais c’était un sourire quand même, et assez rare pour être noté — et rehaussa son sourcil en captant l’intensité de son regard, se demandant ce qui pouvait bien se passer dans le crâne de la jeune femme. Lorsque la bombe fut lâchée, le professeur de potion s’étouffa sur sa cigarette, et toussota difficilement, des petites bouffées de fumée s’échappant de ses lèvres à chaque toux. Elle releva les yeux vers son amie, et la fixa, les yeux écarquillés. Intérieurement, elle paniquait. Personne n’était censé savoir qu’elle partageait son lit avec l’hongroise, personne. Cela aurait des conséquences dramatiques, après tout.

« Je te demande pardon ? Relation particulière ? Qu’est-ce que tu sous-entends ? »


Elle chercha à se défendre quelque peu misérablement, retombant dans une agressivité qui lui était tout à fait non caractéristique. Quoi de mieux pour savoir qu’il y avait autre chose derrière ses mots. Abandonnant sa position confortable contre le tronc, elle se releva avec peu de difficulté, et fit face à son amie, les sourcils froncés.

« Je ne sais pas ce que tu cherches, Selwyn, mais à ta place je n'irai pas plus loin. »


Son ton était froid, et elle s’était adressée à sa collègue avec son nom de famille, ce qu’elle ne faisait jamais. Clairement, quelque chose n’allait pas et elle se sentit obligée de détourner le regard. C’était le chaos dans sa tête, une multitude de voix s’exclamant qu’elle n’aurait jamais dû espérer, que de toute façon tout était voué à l’échec, que le bonheur lui était et resterait inaccessible. Elle était terrifiée, en vérité, que si Foxy l’apprenait, elle serait obligée de quitter l’école tant la disgrâce était grande. Elle commença à trembler sensiblement, ses doigts agités, et elle respirait plus fort, reconnaissant les prémisses d’une crise de panique. Elle chercha à s’écarter de sa collègue, se tournant vers l’étendue calme du Lac. Oh comme l’eau semblait attirante soudainement. Elle pourrait l’envelopper totalement, et serait au calme, enfin. Si seulement.  
© Gasmask


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