FERMETURE DU FORUM, plus d'informations par ici
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 i died for you one time, but never again - seralena (18+)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Anonymous

Invité

i died for you one time, but never again - seralena (18+) Empty
Message Sujet: i died for you one time, but never again - seralena (18+)   i died for you one time, but never again - seralena (18+) Icon_minitimeVen 22 Aoû - 17:43

WARNING : CE SUJET PEUT CONTENIR DE LA VIOLENCE. POUR UN AUDITOIRE AVERTIS SEULEMENT.

     “ Go and play. Run around. Build something. Break something. Climb a tree. Get dirty. Get in some trouble. Have some fun. ”

Elle était revenue comme ça à la maison, comme si rien n'était jamais arrivé. Pourtant, tout avait changé. Mieux que la détestée, ta mère lui vouait une ignorance qui aurait fait que sa mort aurait été plus facile à supporter pour elle. Cette taré avait planté un couteau dans la poitrine de sa princesse. Encore heureux que ce n'ai pas été la gorge ou le visage, s'aurait été la mort ou la défiguration. T'aurais préféré mourir, sérieusement. Tu t'en étais sortie après quelques jours à Ste-Mangouste, toi aussi, pas sur le même étage que Sera. T'étais sortie avant, elle y avait passé l'été, ne revenant que pour la rentré de septembre. Vos chemins ne s'étaient même pas croisés avant que vous vous retrouviez dans votre sale commune. Rien n'avait changé pour toi, pourtant, elle restait ton petit rat de laboratoire. Tu la tiendrais loin des objets tranchants, dorénavant, mais tu ne pouvais t'empêcher de te souvenir de son attaque comme quelque chose de bien. Elle ni personne n'avait idée de toute l'adrénaline qui t'avais envahis, de la jouissance de ce flot dans tes veines à la vue de ton sang qui coulait sur ton sein. Tu avais embrassé la mort et s'avait été délicieux, même si t'avais finis par t'évanouir et qu'on t'avais dit que tu étais presque morte ce jour là. La mort ne te faisait pas si peur au fond. Tu étais téméraire plus que ce n'était bien pour toi. La preuve en était à ta main qui se glissait dans celle de ta soeur ce soir, alors qu'elle était allongée à côté de toi dans ton lit, sans que vous n'arriviez à dormir. Oui, parfois tu dormais avec ta soeur, même si elle aurait pu t'étouffer dans ton sommeil avec un oreiller. Tu aurais préféré qu'elle t'attrape la gorge avec les mains. Un contact direct au moins, alors que l'oxygène te manquerait et que tu sourirais. Tu ne la laisserais plus te tuer, pourtant, tu lui foutrais un cou ou tu sortirais le poignard que ta mère t'avais donné pour te défendre. Tu le portait toujours sur toi, même la nuit. Le sourire joueur à tes lèvres avait pourtant raison de toi ce soir alors que tu te relevais en nuisette, l’entraînant doucement à ta suite. Trop doucement. Ton autre main joignait celle de Seraphina alors que tu lui faisais dos et que vous vous avanciez vers la porte du dortoir. Tu lançais un regard circulaire sur les filles endormies dans le dortoir, puis tu entrouvrais la porte, vérifiant que tout le monde était mort, dehors. Les préfets devaient avoir les yeux lourds à cette heure, non ? Du moins, tu l'espérais. Tu relâchais une main de ta soeur, prenant ta baguette qui tenait jadis tes cheveux en un chignon sur ta tête. Ta longue crinière retombais alors que tes pieds nus trouvaient le sol glacé.

« On va faire un tour... »

Lui susurrais-tu en un sourire qui n'avait pourtant rien de rassurant. Vous vous faisiez très discrètes, tu t'occupais de lancé des sortilèges sur toi, pour ne plus ressentir le froid, pour ne pas geler non plus, pour que vos pas ne fassent plus de bruits. Tu laissais ta soeur aller devant avant de ne faire la même chose sur elle, sans jamais vous arrêter de marcher. Si bien que vos pas vous portèrent à l'extérieur et se joignirent à la neige comme si elle était du gazon. Tu l'entraînant pourtant plus loin, bien plus loin. Jusqu'à la lisière de la forêt alors que tu jetais un dernier regard derrière toi. Alors que tu te tournais vers elle, tu lui souriais de nouveau, ta baguette toujours dans ta main. Avait-elle seulement la sienne ? Tant pis si elle ne l'avait pas amené, c'était son problème.

« On joue à cache-cache. File, je compte jusqu'à dix. »

Lui ordonnait-tu, souriant de toutes dents. Elle savait bien que ce n'était pas la cachette normale. Elle savait à quel genre de cachette vous jouiez ensemble. Souvent, tu y prenais beaucoup plus de plaisir qu'elle. Le but ? Pas simplement trouver l'autre, mais l'attraper, l'arrêter, le soumettre. Les règles ? Aucunes. Vous aviez droit à tout pour arrêter l'autre. Alors il fallait courir pour sa vie. Un magnifique jeux que toi et tes vipères avaient inventé et tu aimais bien y jouer, seule, avec ta soeur.


Dernière édition par Majkalena Ljungström le Dim 24 Aoû - 5:54, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

i died for you one time, but never again - seralena (18+) Empty
Message Sujet: Re: i died for you one time, but never again - seralena (18+)   i died for you one time, but never again - seralena (18+) Icon_minitimeSam 23 Aoû - 0:57





     “ JUSQU'OÙ FAUT-IL S'ENFUIR POUR ÉCHAPPER À SA DOULEUR, À SON OMBRE, À SA VIE ? ”

Allongée sur ce lit, sur cette paillasse froide tout désir te quitte, tes yeux trop fatigués d’avoir pleuré attendant que le son retentisse. La sirène du couvre-feu, le bruit de l’enfermement, le grincement de résignation que ton cœur émet un peu plus fort chaque jour. Lasse, tu es si lasse, d’essayer en vain, de crier au monde ta détresse, toi tu n’as rien à faire ici, allongée, étendue à côté de ce corps sans vie. Sans âme. Creux et insipide. Chaque jour te glace d’effroi, tu contemples la misère de cet endroit, et cette ombre, ce fantôme, t'es là pantin entre les mains d'un savant fou. Tu ferme les yeux et te revoie à Ste Mangouste. Les cris qui résonnent dans le couloir, le grondement de l’aile ouest, l’arbre mort dans la cour silencieuse. Tu détestais ces lieux, tu les haïssais, tout ton corps exécrait cet hôpital, rejetait leur présence. A présent tu as quitté ta prison. Tu te retrouve dans une autre. Tu es ici pour ton bien, du moins c’est ce qu’ils te font croire, elle, eux tous, ils disent vouloir ton bien et ils te laissent mourir ici, dépérir jour après jour alors que tu désespères de revoir un jour la lumière du soleil, la vraie lumière, celle qui vous caresse la peau, celle qui vous fait vous sentir libre. Libre tu ne l’es pas, tu n’es qu’une poupée de porcelaine dans les mains d’une enfant capricieuse. Tu l’aimes, du moins tu l’aimais, à présent tu ne sais plus. Tu t’interroges, te questionnes. Qui est-elle vraiment ? Un sauveur ? Un ange gardien ? Un bourreau aux mains de fers ? Elle te pense à elle, rien qu’à elle et c'est pourquoi elle t'a piégé dans cette cage. Celle d'un Paradis artificiel. Mirage à travers les ombres. Tu as voulu fuir, tu t’es trompée tant de fois et tu te retrouves à payer ses erreurs. La folie te gagne petit à petit, ton esprit est malade et cet enfermement le torture, tes plaies de corps deviendront bientôt plaies d’esprit. Et comment te soigner quand ici-bas personne ne souhaite te voir guérir ? Ça les rassure bien de te savoir entre ses mains, dans cette chambre capitonnée, tu te fiche bien de les rassurer. T’aimerais hurler, hurler ta souffrance, hurler ton désespoir, hurler cette désillusion. Tu es jalouse, parano, déçue de ce que tu n’as pas été, tu restes sur ta fin, et n'acceptes pas qu'elle soit là maintenant, et tienne. Tu respires mal, et ne veux plus dormir, ni même aimer. Pourtant il est là, ton fléau de chair et d'os. Ce cadavre d'indifférence qui respire savamment à quelques centimètre de toi. Tu peux sentir la chaleur émaner de son corps et pourtant tu sais que tout est glace à l'intérieur. Un cœur figé si tenté qu'il ait jamais existé.

Et puis sa main accroche la tienne et ce contact te répugne autant qu'il te rassure. T'aimerais la retirer ta main, mais tes doigts sont trop frêles, ta force est endormie à défaut de ton esprit. Elle se la lève la bête. Elle te demande de la suivre d'un regard audacieux, d'un sourire narquois. Tu te laisse bercée par ses mouvements, attrapant ta baguette dans ta main libre tu marche sur ses traces. Peu t'importe les préfets, les professeurs ou le garde chasse. Tu es à mille années lumières de ses préoccupations. Tu n'accorde jamais de l'importe aux choses, aux êtres. Même ta cadette n'est qu'une pâle image à tes yeux, tu ne doute de son existence que lorsque sa cruauté vient la révéler. Le vent souffle fort dehors, une brise glaciale enveloppant ton visage d'ange meurtri. Tu prends le temps de t'accroupir dans la neige, tu ne sens pas la douleur de sa fraîcheur les sorts de Majka t'en protégeant. Tu t'emmitoufle dans un grand manteau blanc, ta chemise immaculée se mêlant au manège. Et ta Némésis ? Râle-t-elle ? S'impatiente-t-elle ? Tu n'y accorde que peu d'intérêt tu t'échappe déjà dans ton monde d'innocence.  « Majka tu ne veux pas jouer ? » Demande-tu distraite d'une voix fluette, à peine audible pour nulle autre qu'elle. Tu questionne comme une enfant curieuse, tu la sais joueuse mais tu sais également que ces mesquineries sont toujours teintées de perversités. Bientôt la neige sera souillée de rouge. Elle te traîne de sa silhouette imposante, t'offre en pâture à la pénombre de la forêt. Lieu interdit et dangereux. Tu t'arrête à la lisière observant de tes grands yeux saphirs le terrain de jeux qui s'offre à toi. Tes doigts toujours imbriqués aux siens une brise vient chahuter tes cheveux, ces derniers se soulèvent, te barrent la vue et t'obligent à rompre votre lien pour les cacher derrière tes oreilles.  « Un.. Deux.. Trois.. Nous irons au bois. » Siffle-tu dans un tremblement, d'un voix peu assurée, d'un pas incertain tu t'y engouffre. Et le petit démon qui aime tant chantonner à ta place se manifeste enfin  « Deux petites filles s'en allaient jouer... » Elle fredonne d'un ton guilleret. Tu savais bien qu'elle ne pourrait dormir très longtemps. Ta sœur réclame une partie de cache-cache. Qui sera le loup et qui sera le chaperon ? Tu ne veux pas jouer à cache-cache, pas avec Echo qui glisse sous ta peau pour prendre ta place.  « Deux petites filles vont se faire manger ! » Un rire mesquin en cascade éclate dans ta caboche, tu fronce les sourcils sous la migraine à venir. Tu refuse de lui répondre. Pas devant ta sœur qui n'attend que ça. Elle se rit de ta folie, plus tu es détraquée plus sa jouissance est grande.  « Elle veut jouer... Hahaha ! Laisse-moi donc prendre ta place qu'on s'amuse vraiment ! » « Non ! » Cris-tu intérieurement pour seule réponse à ses plaintes « Tu as voulu la tuer la dernière fois. »  « Justement... Elle est trop en vie à mon goût. » Tu te concentre du mieux que tu peux, essayant de faire taire ses rires insupportables qui se font écho dans ton crâne.

Hésitante tu t’arrêtes un instant devant ces bois noirs et lugubres mais bien trop près du but tu ne veux pas renoncer maintenant, fuyant ta soeur tu t’enfonces la peur au ventre à travers les arbres. Remplacer un mal par un autre n’est pas la solution mais quel choix as-tu donc ? Tu ignores bien que tu ne pourras pas en ressortir si facilement, tu ne saisis pas combien cette forêt est dangereuse mais tu sais bien qu'Echo te mènera à ta perte. Tu laisses derrière toi ténèbres et souffrance sans te douter que tu en embrasses d’autres tout aussi fatales. Bientôt tu te retrouves perdue dans la nuit, les buissons touffus cachant la lune à ton regard azur, avec nervosité tu regardes à ta droite, puis à ta gauche, tu tournes sur toi-même à bout de souffle cherchant quel chemin emprunter. Mais il n’y a aucun chemin ici, une branche craque derrière toi et la peur au ventre tu fais volte-face mais ne distingues rien à travers ces bois sombres, d’un geste vif tu dégages les cheveux en bataille qui tombent devant tes yeux. Pliée en deux tu essayes de reprendre ton souffle et te mords la lèvre, inquiète tu ne sais pas où aller, personne ne pourras t’aider ici. Livrée à toi-même tu continues ta route d’un pas rapide mais bientôt les arbres se rapprochent de plus en plus, avec peine tu tentes de passer aux travers de leurs branches t'éclairant de ta baguette. La forêt devient de plus en plus oppressante, se refermant sur toi, les brindilles t’écorchent les jambes. Les morceaux de bois tels des couteaux acérés viennent t’attraper et te malmener, ils lacèrent ta peau, la creusent, l’enfoncent, la saignent, moins il y a de peau plus ils aiment. Ils semblent vivants, en colère, presque en chasse et le gibier c’est toi. C’est en voulant éviter l’un d’eux que tu trébuches et tombe tête la première dans un buisson de ronces noires. Ces dernières viennent se cacher dans ta chair, rouvrant tes vieilles cicatrices, tu portes ta main à ton front et regarde ton index saigner abondement. Avec hargne tu y retires l’écharde enfoncée dedans, tu veux te redresser mais sens tes forces te quitter, un soupir de douleur s’échappe de tes lèvres lorsque tu ramènes tes jambes blessées à ta poitrine. Dans ce silence angoissant tu commences à sangloter, sans trop savoir pourquoi, sûrement accablée par la fatigue et la déception. Tu étais bien sotte de croire que tu pourrais t’échapper si facilement. Ce n'est qu'un jeu pourtant. Ton esprit cassé ne fait pas cette différence.

Entourée de toute ces épines menaçantes ton aichmaphobie revient au gallot, t’as l’impression d’être une petite fille qu’on a oublié quelque part, tu es morte de trouille et tu ne vois plus comment sortir de ce traquenard, tu recules, encore plus loin pour échapper aux pointes agressives, tu es piégée dans cet endroit sinistre et n’arrives plus à bouger ni même parler, tu suffoques, ta hantise s’offrant à toi de la plus horrible des façons. C’est tremblante que tu fermes les yeux, tu sens le sommeil te gagner ainsi tu trouveras peut être l’apaisement. Tu seras surement morte de froid demain matin mais cette fin en vaut une autre n’est-ce pas ? Pouvoir oublier. L'espace d'un infime instant. L'espace de courtes secondes. Ces angoisses, ce passé, ces questions. Oublier cette vie, oublier ce monde. S'en aller ailleurs, se libérer de toutes idées noires. Se libérer de cette pauvre sensation ressentie à chaque inspiration. Se libérer de ce pincement au cœur qui se forme à chacun des battements. Durant quelques secondes, ne penser à rien. Se dire que tout va bien. Que le monde est bon, que les gens sont et seront toujours là. Se dire que jamais plus tu ne tomberas dans les pièges tendus par la vie, tendus par les autres. Pouvoir oublier de respirer sans que cela ne pose de problème. Pouvoir ne plus penser, sans que cela ne soit pas normal. Pouvoir mettre une pause, sur toute cette vie. Pouvoir tout arrêter. S'en aller au-delà de toute cette bêtise humaine, qui te réduit à n’être rien, à ne ressentir rien. Pouvoir s'envoler, de façon éphémère... au-delà de tout.

Au-delà de la vie.



Mais alors que tu sens le monde se dérober à toi un bruit nouveau vient t'en extirper. Majkalena t'a retrouvé. Elle te retrouve toujours  « Maj je crois qu'on est perdu... » Lui confie-tu dans un murmure, un demi-sourire sur les lèvres revenant doucement à la réalité. La panique quitte ton être et un amusement nouveau vient t'envahir  « Tu devrais prendre de la hauteur... » Te souffle Echo sournoise, tu trouve son idée ingénieuse alors qu'elle n'est que purement calculée. Avant que ta sœur ne se rapproche assez de toi pour t'atteindre tu trouve la force de grimper aux branches de ces immensités. T'aidant d'un sort pour te sentir plus légère et ainsi atteindre le sommet de ces conifères sans fin. Ils sont hauts ces arbres, si hauts.. Plus hauts qu'un phare la lune plus éclatante que leur réverbère. « Majka viens voir ! » Hèle-tu à ta cadette restée au sol  « La vue est magnifique d'ici.. » Ces mots ils ne sont que pour toi, elle ne peut les entendre d'où elle est. Et finalement vous voilà de retour à votre schéma. Toi en haut. Elle en bas.

 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

i died for you one time, but never again - seralena (18+) Empty
Message Sujet: Re: i died for you one time, but never again - seralena (18+)   i died for you one time, but never again - seralena (18+) Icon_minitimeDim 24 Aoû - 6:00

La question à laquelle ni toi ni elle ni personne ne pouvait répondre ; laquelle était la plus folle de deux, la plus mal intentionnée ? N'était-ce pas égal ? N'étiez vous pas aussi mauvaise l'une que l'autre. Toi tu l'entraînais dans la forêt alors que vous étiez toutes deux presque nues et elle te demandait de sa voix faiblarde de gamine si tu ne voulais pas jouer. Tu l'avais regardé avec un sourire en coin. Et comment que tu voulais jouer. Surtout avec elle, surtout ce soir et dans cette forêt. Tu avais envie de te défouler, de te venger de tout l'amour que sa folie lui avait attirée alors que toi, tu te faisais détestée, de l'autre côté. Ce n'était pas juste. Ce soir, tu ferais la justice, enfonçant un peu plus ta soeur dans sa démence, lui faisant payer pour tout ce qu'elle t'avais fait. Vous étiez arrêtées devant la forêt, le vent embrassant vos longues crinières brunes pour marqué le début de la partie. Ta soeur séparait sa main de la tienne pour replacer son horrible chevelure terne. Sa voix s'élève alors de nouveau, toujours aussi rassurante tellement elle est saine d'esprit. « Un.. Deux.. Trois.. Nous irons au bois. » Souffle-t-elle alors qu'une secousse dans sa voix ressemblant à de la peur te fait sourire d'avantage alors que vous avancez lentement dans la forêt noire. Tu proposes le jeux, tu t'arrêtes, tu pointes ta baguette sur elle et tu commence à compter. Tu ne ferme même pas les yeux, tu la regarde courir, avec un sourire. Elle est déjà trop loin.

« Quatre... Cinq... Six... Dix. »

Tu ne la voix déjà plus alors que tu t'enfonce à sa suite dans la forêt, en ligne droite, parce qu'elle est trop bête pour faire autrement. Tu entends les craquements d'arbre au loin, tu allumes le bout de ta baguette alors que la chasse commence. Tu n'as pas peur, même si tu devrais. Tu aurais peur lorsqu'un bestiole te sautera au coup. Pour le moment, la chasse est excitante et tu as faim. Tu te sens prédatrice, démoniaque et tu adores cela. Ta baguette tendue dans le noire, tu accélères le pas. Sans crier garde, tu éclates d'un rire lourd, tu espères qu'elle t'entend du fond d'où elle est, qu'elle sera morte de peur. Tu ne sais plus où elle est jusqu'à ce que tu entende des craquements plus loin. « Dix... Onze... Douze... Elle sera toute rouge. » Chantonnes-tu en pointant ta baguette à l'aveuglette vers le provenance du craquement. « Lashlabask » Et tu rigoles, tu rigoles même si tu n'entend pas ses cris. Tu continues pourtant ta route, déterminée à retrouver ton adorable soeur.

Lorsque tu la trouve enfin, tu ne peux t'empêcher de sourire devant le rouge la recouvrant doucement. Ses yeux semblent lourds et pourtant elle ne baigne pas encore dans une marre de sang. « T'as trouvé les cerises ? » Lui demandes-tu en rigolant doucement, éteignant ta baguette et t'approchant d'elle. Tu ne l'attrapes pourtant pas maintenant. Tu lui laisses encore un peu de temps à jouer la souris. « Maj je crois qu'on est perdu... » Confie-elle avec un sourire naissant sur ses lèvres également. Tu ne l'écoutes qu'à peine, tu fonces sur elle pour l'attraper. « Laisses-moi y goûter ! » Ricanes-tu en tentant de l'attraper tandis que ta grande soeur se dérobe à toi. La garce, elle retrouve sa force et commence à grimper à l'arbre comme un petit singe-robot possédé. Ta moue de gamine boudeuse revient instantanément alors que tu tend ton coup vers le sommet où tu ne la vois plus. « REVIENS ! » Lui ordonnes-tu de ton ton capricieux, tu n'aimes pas quand elle fait ça et tu ne montra certainement pas pour la rejoindre là-haut. « Majka viens voir ! » Te dit-elle alors que tu croise tes bras sur ta poitrine du bas, fronçant tes sourcils. Tu ne la trouve pas marrante. T'as envie de le foutre en feu son arbre, mais tu peux faire beaucoup mieux. « La vue est magnifique d'ici.. » Continue-t-elle à te narguer du haut de son trône. Tu serres tes dents et ta baguette. Elle vas la payer son arrogance, en sang et en larmes. Pauvre sotte. Tu pointes ta baguette vers le haut, vers sa voix et ses rires. « Stupéfix ! » Puis tu la regarde tomber vers le sol, elle vas se casser comme une poupée désarticulée. Tu la suis pourtant de ta baguette et tu l'arrêtes juste avant qu'elle ne se détruise au sol en poussière. Tu t'approches finalement d'elle en riant alors qu'elle retombe doucement sur le sol. Tu te penches par dessus-elle en rigolant, pour l'attraper, changer les rôles. Tu attrapes ses doigts ensanglantés, plaquant l'une de ses mains sur le sol terreux tandis que tu ramènes l'autre à ta bouche pour nettoyer le sang de son doigt et t'en couvrir les lèvres.

Ton visage au dessus du sien, tu lui souris à grandes dents. Tu plaques son autre main contre le sol avec force, jusqu'à lu faire mal. Elle sens ses épaules craquer doucement, ses lèvres s'entrouvrent, mais aucuns cris n'en sortent. Elle est ta prisonnière dans le silence de la forêt où elle n'arrive plus à dire quoi que ce soit. Il n'y a que tes rires qui résonnent encore et encore, prenant les accents graves du diable. Comme si lui arracher la voix n'était pas assez, tu laisses tomber ton corps contre le sien. Tes lèvres joignent les siennes dans un baiser. Est-il agréable même s'il lui coupe le souffle ? Ta langue se mélange à la sienne langoureusement dans ce baiser interdit. Tes ongles s'enfoncent dans la peau de ses mains, puis tes dents ses mélangent au baiser. Tu saisis sa langue de tes dents et brusquement, tu lui arraches. Tu lui arraches la langue et tu la craches et tu ris. Le sang envahis la bouche de ta soeur qui panique parce que tu la tiens sur le dos. Elle avale son sang, elle s'étouffe, se noie dans sa bouche.

« Je t'ai eue. »

Rires. Puis plus rien. Tu souris doucement, même pas certaine que cela à fonctionné, qu'elle a vu tout ce que tu voulais qu'elle voit. Tu ne sais même pas si elle a eut mal. C'était qu'un avertissement, le premier depuis ce couteau qu'elle a planté dans ton coeur. Tu as encore un peu de sang sur tes lèvres, tu y passes ta langue en souriant encore et toujours. Puis, sans explications, sans rien, tu te relèves sans l'aider à en faire de même. Tu te recules en la fixant, toujours aussi joueuse.

« À toi maintenant, attrapes-moi. » La nargues-tu avant de ne t'éclipser dans la forêt noire. Tu ne sais même pas si elle te suis, tu ne sais même pas où tu vas. Tu cours comme une gamine agile. Évitant les branches et les ronces. Tu t'amuses et tu rigoles en te sauvant. Tes longs cheveux sont fouettés par l'air de ta course tandis que tes interminables jambes blanches coulent dans l'air rapidement. Sous la lune macabre, dans ta nuisette noire et avec ta peau blanche, tu prend des allures de nymphes qui vient s'amuser dans la nuit hivernale. Quelque part, n'est-ce pas ce que vous êtes toutes les deux. Des enfants de la nature, des sirènes d'eau froide, des gamines des bois et de la terre, des sorcières sauvages qui aiment la nuit, adorent le noir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

i died for you one time, but never again - seralena (18+) Empty
Message Sujet: Re: i died for you one time, but never again - seralena (18+)   i died for you one time, but never again - seralena (18+) Icon_minitimeMar 2 Sep - 21:34

Tu n'aime pas les jeux de Majka. Ils sont cruels et égoïstes. Tu finis toujours par morfler au final, elle t'amène, te malmène, profite de ta souffrance un sourire narquois aux lèvres. L'important c'est de participer – facile à dire quand on gagne – cette partie tu la connais bien. Majka la gagne toujours et cette fois plus que jamais. Tu la sais vindicative et ingénieuse, depuis ton retour de Ste Mangouste t'es dans l'attente constante de sa vengeance, tu crains le retour de boomrang, tu devine aisément qu'il finira par te revenir, que tu te prendras son revers en plein dans la figure. Pourtant... Rien ne vient. Tu pense que ce n'est qu'une torture de plus, un stratagème astucieux de la part de ton bourreau pour te faire miroiter une paix illusoire, une échappatoire vaine. Elle veut te surprendre, désamorcer cette douce rébellion qu'elle croit avoir reconnu en toi ou bien te faire languir et trembler dans l'attente de ta punition à venir. Viens ma petite et ne crains rien, la femme dans la lune est le mécanicien  « T'as trouvé les cerises ? » Rétorque-t-elle mauvaise, souriante au spectacle que tu lui offre, tu ne réponds guère, pas par choix mais tu tiens rarement une conversation sensée et non décousue, tu te crois perdue et lui fais remarquer avant de grimper jusqu'au ciel laissant le vautour qu'elle dans les bas fonds.

T'observe la lune stupéfaite par sa splendeur, les lueurs de celle-ci éclairant ton visage de porcelaine te donnant des allures de spectre de la nuit, ta chemise de nuit blanche se mêle à ta peau d'albâtre, t'as presque l'impression de disparaître dans la pénombre. Happée par les ténèbres et le manège macabre de ta cadette. Tu ne fais guère attention à ses jérémiades, en réalité tu ne l'entends même pas trop adsorbée par la beauté du paysage qui se manifeste sous tes yeux, une horde de papillons bleus viennent flotter autour de toi, se perdant dans ta chevelure brune, caressant ta frêle épaule de leurs ailes fragiles. D'un geste agile tu en recueille un sur le bout de ton doigt, il te saluerait presque avant de virevolter près de ton visage. Tu ne sais même pas si c'est réel, sûrement que non, une manifestation poétique de ton esprit dérangé, une ode à la nature, un nuage d'apaisement dans ta nuit perturbée. Tu ris enfantine t'amusant avec tes hallucinations aléatoires, elles ont remplacé la compagnie dérangeante et incessante de ta sœur, elles l’éclipsent et la relèguent à simple souvenir du réel, du monde qui pour toi n'apporte que peu de véritables distractions. Pourtant ce n'est pas au goût de Majka bien décidé à se rappeler à ton esprit et de la façon la plus déplaisante qui soit. Subitement tu sens immobilisée sur place, consciente mais interdite, dans l’impossibilité d'effectuer le moindre mouvement, de lâcher le moindre son, même hurler semble illusoire. Elle te ramène au sol, ta chute est rapide et violente, tu n'évite les branches les plus robustes que par chance, les feuilles mortes se perdent dans tes cheveux, la pente se raidit et te voilà à présent face contre terre. Elle t'a empêché de t'écraser au sol mais seulement dans le but de te faire connaître tourments plus détestables, tu l'appréhende bien. Ton cœur s’accélère alors qu'elle vient se pencher sur ta dépouille. Soudainement tu sens son corps se mouler au tien dans une danse lubrique et repoussante, t'aimerais te dégager mais t'es bloquée sur place, spectatrice de ton propre calvaire, ses mains vengeresses te font payer ton impertinence, sa force te plaque férocement contre la surface froide et humide, tachant la blancheur du tissu, de ta peau, elle te souille de ses gestes, de sa bouche, de sa langue qui s'amuse à goûter la tienne. Une douleur nouvelle t'assaille lorsque ses dents aiguisées, tels le couteau que Echo lui a planté dans le ventre, accrochent ta langue, elles l'attrapent et refusent de lâcher prise, malmenant ton muscle comme un vulgaire morceau de viande avant de te l'arracher. Elle te réduit au silence dans un ballet sanguinaire, te fait muette, alarmée, tu tente d'arrêter le sang qui se déverse dans ta gorge, il s'écoule si vite que tu suffoque bientôt sous les rires sadiques de ta cadette. Et puis... Plus rien. Tu reprends pieds. Te réveille d'un cauchemar momentané mais qui tu crois ne connaîtra jamais de fin.  « Je t'aie eue. » Qu'elle dit amusée et victorieuse. Victorieuse elle l'est. Triomphant de tes supplices, remplaçante de tes merveilles, chassant tes visions de beauté par sa sauvagerie sans limite. Qu'elle remporte donc le trophée de ton mal-être. Elle t'a rendu impuissante, prisonnière d'un monde que tu ne contrôle pas, sur lequel tu n'as pas la moindre emprise. Elle se lève et se dérobe, fuyant son œuvre décharnée, désabusée, elle disparaît dans la forêt.

Toi, toi tu reste immobile sur le sol. Tu ne trouve pas la force de te lever ni même bouger. Cadavre de marionnette qui demande délivrance. Tu marmonne des choses inaudibles cherchant à retrouver le moteur de paroles que tu possédais encore il y a quelques instants. Yeux écarquillés mais regard vide tu fixe la lune, bienfaitrice tout à l'heure, spectatrice de ta torture à présent. Doucement tu te redresse, recroquevillée sur le sol meuble tu sers les poings sur la terre, sur les feuilles, les brindilles, tu casse et brise tout ce qui se trouve à ta portée avant de ramener tes bras sur ton ventre et de hurler. Tes glandes lacrymales refont enfin surface, laissant échapper quelques perles d'eau qui continuent leur course sur tes joues avant de s'échouer sur tes genoux meurtris. Comme si le désespoir avait pris forme. La forme d'un cri. Tu crie la fin d'un rêve, tu crie cette relation putride. Tu crie la fin de ce que tu es, étais, ce que tu deviens. Tu crie l'atroce réalité de cette vie de merde qui donne, et qui reprend. Tu crie ta détresse, ta douleur... Et celle-ci ricoche, fend les arbres, résonne et se fait echo... echo... Echo. Ton esprit s'échappe, se disloque, le poison de ton esprit envahit lentement tes veines, descend et se fraye un chemin jusqu'à ton cœur, prenant doucement possession de ton âme, de tout ton être. Ton cou comme prit de spasmes irréguliers, tu secoue la tête à gauche puis à droite puis à gauche... Te débattant avec toi-même, compressant ta boîte crânienne entre tes mains pour l'empêcher de sortir. Trop tard.

Tu te relève sur le terrain de jeu, envoyant valser d'un geste rapide ta longue tignasse dans les airs, tu n'arrange pas ton allure sale et débraillée. T'aime la sentir si misérable pour pouvoir prendre un peu plus possession de ce corps laissé à l'abandon. Quand tu rouvre les yeux ce n'est plus elle, mais l'autre. Toi. Tu récupère la baguette gisant à terre et pars à la recherche de ton jouet humain.  « Promenons-nous dans les bois... » Tu sifflote tes comptines d'un air guilleret, sautillant telle la gamine glauque que tu es à travers les pins. Tu t'arrête au milieu des buissons, guettant le moindre bruit, tu te sens d'humeur chasseuse, cette nuit t'offre un festin de roi. D'un coup de baguette tu révèle ces derniers pas, fais volte face face et marche à sa suite continuant de chanter d'une voix sombre et trop grave pour que sa sœur la lui reconnaisse comme sienne  « pendant que le loup n'y est pas... Si le loup y était... » De nouveau tu t'arrête, tu la sais toute proche et te réjouie de découvrir ton butin, elle s'amuse de ce cache-cache sans comprendre qui se dissimule réellement derrière ton visage. A ton jeu de cache-cache Seraphina a perdu.  « Il nous mangerait. » Tu la trouve enfin, parmi ces troncs, sans doute planquée derrière l'un d'eux. Pense-t-elle que cela va t'arrêter ?  « Loup y es-tu ? M'entends-tu ? » Hèle-tu à son intention, elle peut déjà entendre le sourire mesquin qui se dessine sur tes lippes affamées. T'es vide. T'as faim de vengeance, de colère, de sang.  « Voyons voir si j'arrive à te faire sortir de ta cachette... » Tu chuchotes plus pour toi que pour elle avant de diriger ta baguette vers un des arbres qui t'entoure  « Confringo ! » Le tronc de celui-ci explose alors soudainement dans un bruit assourdissant laissant sur le sol des restes d'écorces séchées, il ne révèle rien derrière si ce n'est l'absence de Majkalena.. Mauvaise pioche. Dommage. Tu auras peut être plus de chance avec le suivant. Tu réitère ainsi le sort et fais exploser chaque arbre te faisant face un par un, tu te moque de la toucher c'est bien là le but, peut être que ça la tuera sur le coup mais tu espère plutôt lui faire perdre une jambe ou un bras.  « Et bien alors la louve on ne se réjouie plus quand c'est moi qui change les règles du jeu hein ? » Tu ricane bruyamment avant de faire exploser une autre de tes victimes de bois, elle finit par sortir de sa tanière en courant, le sort l'ayant frôlé de peu. Sa découverte te réjouie et ton rire en cascade redouble, rire mauvais et sadique tel une folle échappée d'un asile... Ce que ma foi tu incarne à la perfection.  « Immobilis ! » Tu la bloque dans sa fuite, la voilà figée sur place tandis que tu te rapproche d'elle  « Voilà.. C'est comme ça que je t'aime Majkalena... Muette et sage. » Une fois de plus tu ris, une fois de trop. Et te voilà qui t'amuse à la transposer dans les airs jouant avec elle comme avec un insecte, un coup en haut, un coup en bas. Plus haut, encore plus, toujours plus haut  « J'espère que tu n'as pas le vertige ! » Lui dis-tu entre deux éclats de rire, tu meurs d'envie de la lâcher pour qu'elle s'écrase sur le sol mais ça ne serait pas assez distrayant. Lassée, tu la bloque contre l'écorce d'un arbre, obligeant ses racines à l'emprisonner tandis que tu ramasse sa baguette tombée un peu plus tôt. Tu la fais tournoyer entre tes doigts agiles, l'agite devant ses yeux pour le simple plaisir de la faire se sentir désarmée et impuissante. Elle n'a pas le dessus, avec toi elle ne l'aura jamais.

Tu te rapproche encore et encore de son corps immobile, la situation s'étant savamment inversée. T'attrape son menton fermement entre ton index et ton pouce, le serrant, le bloquant et l'obligeant à tourner la tête pour mieux observer ce visage que tu exècre au plus haut point, tu laisse ta langue traîner le long de sa mâchoire, elle vient chatouiller son lobe d'oreille, crachant ton venin dans un murmure telle la vipère que tu es  « Tu m'as voulu tu m'as. » Tu recule de quelques centimètres, sourire carnassier sur le visage, elle qui se trouve tant fascinée par toi tu la juge bien peu reconnaissante de ta présence  « Et bien alors, tu n'es pas heureuse de me revoir ? Ah oui c'est vrai... Tu ne peux pas parler quel dommage. » T'hésites à lui délier la langue mais il est encore trop tôt, tu juge qu'elle parle bien assez comme cela d'ordinaire.

Ta respiration calme trahit ton empressement. Tu te colle à elle, son corps et le tien s'accouplant divinement. Tes doigts marchent le long de ses vertèbres, appuyant de plus en plus fort jusqu’à les faire craquer. Elle ne dit rien. Sa tête enfouie dans sa longue chelelure brune, elle tente de se masquer au reste. Tu déglutis. Elle peut compter jusqu’à trois et ce sera terminé. C’est toujours ainsi que ça se termine. Un. Deux. Trois. Rien. Rien du tout. Que ce souffle régulier qui se répète tout près de sa nuque, répandant ton souffle glacée sur sa peau tremblante. Tu finis par l'embrasser sa peau, remontant tes assauts jusqu'à ses lèvres pour les faire prisionnières des tiennes, ton baiser est avide et haineux, tu martèle sa bouche, torture ce petit bout de chair dans un gémissement mêlant plaisir et cruauté. Ta main remonte le long de sa cuisse. Tu resserre jusqu’à ce que ton contrôle soit complet, qu’elle ne bouge plus. Un soupir de satisfaction à tes lèvres : tu respire. Tu sens la fureur entre tes mains, au bout de tes doigts. Au ongles longs, tu commence à retracer les longs filets cramoisis sur cette peau diaphane. Tu les maudit secrètement. Tu rage. Tu peste. Tu détruis. Tes mains déchirent la peau. Elles l’effacent. Plus tu t'enfonces, plus tu es excitée. Excitée par ce qui a été, ce que cache ces blessures de chair : Tu ne dis rien. Tu creuse un peu plus profondément en t’abattant sur elle, la forçant à se soumettre. T'attrape une branche de ronces près de vous et l'arrache avec vigueur. Elle te sent déchirer une partie de son ventre avec l'épine. Elle te sent lécher la longue coulisse d’hémoglobine sombre longeant sa hanche. Elle te sent t’inviter sur ses blessures. Elle te sent mélanger les fluides. Le sang dégoûte jusqu’à ta nuisette. Elle s’imbibe. Elle boit. Elle s’enivre. Elle déguste. Elle se noie. Le tissu blanc s’encre au vermeille. Tu finis par mettre fin à tes assauts murmurant tes lèvres près des siennes  « Je ne me contente pas d'une vision moi.. »

 « Tu sais.. » Enchaîne-tu en prenant tes distances, t'éloignant pour mieux admirer ton travail  « .. Seraphina ne te fera jamais de mal, parce qu'elle ne le veut pas réellement vois-tu ? Elle a encore l'espoir fou de te voir te trasnformer en quelqu'un d'autre. Quelque chose d'autre. De plus humain cetainement.. L'espoir fou de pouvoir t'aimer comme une soeur. N'est-elle pas naïve ? » Ton rire insupportable revient et résonne dans la forêt alors que tu fais les cent pas, rodant autour d'elle comme une hyène guette sa proie  « Elle pense que tu peux être... Comment dire ? Sauvée c'est ça ? Hahaha ! » C'est un regard de dégoût que tu lui adresse à présent  « Moi je sais que ce n'est pas possible. Le plus ironique là-dedans c'est que tu es là, divine créature désespérée que tu es à rechercher l'amour de tes pairs mais tu n'as toujours pas compris. » Tu sais qu'elle te maudit intérieurement toi et ton discours interminable, mais puisqu'elle n'a rien d'autre à faire que de t'écouter tu prends tout ton temps, tu es si rarement de sortie tu compte bien en profiter tant que tu le peux  « L'amour ça ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler. Car ça n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne. » Qu'elle apprenne bien sa leçon, gamine capricieuse qui ne saisit pas les choses le plus simples de la vie, elle veut arracher un bien précieux qui jamais ne lui sera procuré de cette manière, tu la trouve sotte, et vaine, et un peu pathétique également et cela te fait rire. L'amour comme la haine... Doux mélange dont elle ne sucitte qu'un composant. Tu n'est que haine, haine absordée et dissimulée par Seraphina qu'elle se refuse de faire exploser au grand jour. Elle la fait terre cette haine, elle te baillonne. Néanmoins ce soir tu es là, face à cette insignifiante gamine que tu compte écraser.  « Il y a des sorts qui plus qu'une grande d'extérité nécessitent autre que la juste colère, il y a des sorts qui réclament une haine sans vergogne, sans tabou. Plus qu'une haine il faut vouloir faire souffrir l'autre et y prendre du plaisir. Ce pourquoi Seraphina n'est pas du tout la personne avisée pour cela, alors que moi... Moi je me fiche de te faire mal. Je me languis de te faire mal. Et crois moi tes cris me donneront du plaisir. »

Tu t'apprête à la libérer, libérer de son sort pour lui en faire subir un plus funeste, lancer ton couroux sur elle, faire jaillir de ta baguette une magie qu'il t'est interdit d'utiliser mais c'était sans compter les affres de ton esprit malade. L'opposition refait surface, tu te cambre sous la force de ton propre métabolisme détraqué de nouveau tiraillée entre deux parts de toi. Tu peine à garder le dessus, tu sens Seraphina se débattre à l'intérieur de ton esprit et ce duel suffit à relâcher ton emprise sur Majkalena. Elle s'échappe. Tu disparais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

i died for you one time, but never again - seralena (18+) Empty
Message Sujet: Re: i died for you one time, but never again - seralena (18+)   i died for you one time, but never again - seralena (18+) Icon_minitimeJeu 4 Sep - 7:46

C'est à son tour et , loin d'avoir peur, tu t'enfonces dans la forêt avec amusement. Habituées à ses jeux puérils où tu te crois forte, invincible, immortelle. Tu aimes ses moments où ta survie est tout ce qui compte, où aucuns garçons ne peut te briser le coeur, même pas ton frère. Ses moments où plus rien ne compte, ni l'argent, ni les jolis cheveux. Ce jour, qui peut-être viendras plus rapidement qu'on ne le croit, où la guerre éclatera et où la vie ne vaudra plus rien. Tu l'entends hurler sa démence derrière, la tienne, que tu retrouves quand tu te perd. Qui n'est pas dément de toutes façons ? On l'es tous un peu. Toi, lorsqu'il est question de douleur. Ton frère, lorsqu'il est question de toi ou de Sera. Et votre famille n'est pas la seule atteinte. Même la petite Moa, dans cet amour inconditionnelle, elle est démente de crois que le méchant roi aura pitié d'elle. La pitié c'est pour les faibles et le roi ne bois pas de cette eau là. Tu cours, tu cours pour survivre, tu cours pour oublier. Tu cours jusqu'à en avoir mal aux jambes. Tu n'abandonnes pas ta course, tu laisses ton corps t'abandonner, tes jambes ne te supportant plus alors que tu tombes dans la neige qui se mêle à tes cheveux. Tu étouffes tes rires saccadés par ton souffle court, et puis, tu te planques. Tu te caches dans un trou, sous d'immenses racines relevés espérant qu'une autre créature ne s'y trouve pas déjà. Et tu attend, attend qu'on te chasses, te donnant enfin la chance à toi aussi, d'être sauvage, de te dérober et de glisser entre les doigts de ta soeur comme si tu étais de l'eau.

Sauf que tu as oublié l'hiver qui t'as rendue glace. « pendant que le loup n'y est pas... Si le loup y était... » Que t'entend chantonner plus loin. Merde, elle a couru aussi ? Tu tentes de cesser de respirer pour qu'elle ne t'entendes pas, plaquant ta main contre ta bouche. Une agréable peur montant en toi. « Il nous mangerait. » Elle semble s'approcher de plus en plus, mais tu n'oses pas bouger. Elle est assez folle pour se parler toute seule, se chanter des comptines, peut-être que ne sais pas que tu es là. « Loup y es-tu ? M'entends-tu ? » Les loups, les Ljungström, les prédateurs, elle sait que tu es là. La peur agréable devient quelque peu désagréable. Tu sais que tu devras courir, mais tu n'as pas assez soufflé.  « Voyons voir si j'arrive à te faire sortir de ta cachette... » Tu ne la vois pas, tu ne sais pas où elle pointe sa baguette. Peut-être que c'est sur toi, peut-être que non. Tu te planques, t'abaissant sur le sol au cas où elle t'aurais trouvée. Un murmure, puis une explosion. « Confringo ! » Un silence de mort s'en suit où ton souffle est trop bruyant à ton goût. Tu attends la suite, va-t-elle partir ? Une autre explosion, une autre, une autre. Elle fait sauter tous les arbres à proximité et bientôt ce sera le tien.  « Et bien alors la louve on ne se réjouie plus quand c'est moi qui change les règles du jeu hein ? » Elle rigole et tu profites de sa folie pour te dérober et entamer une autre course folle, son sort te frôlant, déchirant ta nuisette au niveau de ta hanche. Et elle rit, elle rit à s'en briser les cordes vocales. « Immobilis ! » Ta respiration se bloque dans ta gorge tout comme ton corps dans cette nuit froide d'hiver. Elle t'as eue, tu es à elle, sa petite poupée, à chérir ou à casser. Pourtant la poupée à été vilaine et maman est fâchée. Tu entends ses pas dans la neige, mais tu ne peux rien faire. Tu est une statue de glace, figée dans la magnifique peur. « Voilà.. C'est comme ça que je t'aime Majkalena... Muette et sage. » Tu rêves de pouvoir lui cracher à la figure, mais ça t'es impossible. Elle s'amuse et tes yeux ne peuvent même pas bouger pour la regarder, mais tu sais que la lueur qui brille dans ses yeux n'est plus la même. Tu sais que Sera n'est plus là, tu sais qui à pris sa place et tu connais son nom. Echo. L'écho qui se croit forte, qui crois te faire du mal, convaincue que ce que tu crains le plus, c'est la mort, mais elle n'as rien compris. Rien saisit du plaisir de cette lame dans ta poitrine, des mains de ton cousin autour de ta gorge. Elle sait te plaire, Echo, mais sait-elle te déplaire ? Quand tes pieds quittent le sol, ton corps volant dans les airs, tu comprends que oui. Si tu pouvais vomir, tu le ferais. Elle te fais monter haut, te laissant imaginer comme ton corps se désarticulerait une fois que tu tomberais. Tu peux mourir, mais pas comme ça. Pas sans voir ton sang pour être certaine que tu es bien morte, pas en ayant sincèrement peur, celle qui glace les os. Pas sans avoir aimé pour de vrai. Pas aujourd'hui, déesse de la mort. « J'espère que tu n'as pas le vertige ! » S'amuse-t-elle alors que tu ne peux même pas fermer les yeux, voyant les vide sous toi qui te tord l'estomac. Pourquoi cette peur ne te réchauffes-t-elle pas comme les autres ? Elle deviendrait une force qui pourrait mettre fin à tes jours, mais non.

Son petit jeu cruel s'arrête lorsqu'elle te coince contre un arbre. Les racines s'enroulant langoureusement autour de toi. Elle s'éloigne pour récupérer ta baguette, échappée dans ta lutte contre la gravité. Elle joue avec ta précieuse baguette alors que tu ne craignes qu'elle ne la brise. Elle s'approches tandis que tu vois bien son visage déformé par les traits d'Echo. Elle a de la chance que tu ne puisses pas lui parler, d'ailleurs, lui dire le fond de ta pensée. Elle saisit ton menton avec ses doigts féroces, brisant ton cou figé pour que tu la regardes droit dans les yeux. Sa langue remonte le long de ta mâchoire, couvrant ton corps immobile de frisons que pas même le froid ne peuvent te procuré à cet instant. Des frisons incertains, provoqués par le contact, la peur, l'appréhension. Elle remonte jusqu'au lobe de ton oreille. « Tu m'as voulu tu m'as. » Crache-t-elle dans toute sa haine, sourire de démone au visage alors qu'elle recule son visage, te laissant revoir comme elle n'est plus la même. Et tous la protège, ne se doutant pas qu'un démon bien pire que toi vie en son sein. « Et bien alors, tu n'es pas heureuse de me revoir ? Ah oui c'est vrai... Tu ne peux pas parler quel dommage. » Oh, qu'elle te permette de parler, la trouillard, elle ne sera pas déçue. Ton regard la foudroierait bien, mais tu n'y arrives pas. Elle presses son corps contre le tien, coupant ta respiration, ses doigts s'enfonçant dans ton dos jusqu'à t'en faire mal, sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit. Un mal troublant puisque même ton corps ne peut s'en protéger en s'arquant ou se recroquevillant. Tu n'as plus aucuns mécanisme de défense et la douleur d'happe si férocement qu'il t'es plus difficile d'y prendre plaisir. Ton visage étouffé par ses cheveux avant que le souffle calme d'echo ne caresse ton cou tressaillant malgré toutes les lois de la magie. Ses lèvres se posent sur ta peau, l'embrassant de sa langue froide sans comprendre ce qu'elle fait. Sans comprendre que ta soeur embrassant sensuellement ton cou et qu'elle ne devrait pas. Elle n'as pourtant pas terminé. C'est vers ta bouche qu'elles remontent, brisant les règles établies. Et Vilhem te battrait fort s'il savait, même si tu n'as rien demandé. Ta soeur t'embrasses et tu ne peux rien faire. Affamée et venimeuse, prête à t'arracher la langue comme tu lui a montré à le faire. Lorsque deux mante religieuses femelles s'accouplaient, qui arrachait la tête de qui ? Elle te tiens prisonnière, jouant avec ta langue chaude chantant d'un gémissement de cet appétit sadique qu'elle a. Sa main remontes sur ta cuisse, elle n'osera tout de même pas aller jusqu'à te violer, pas vrai ? Sa main serre ta cuisse jusqu'à ce que le sang la quittes, la rendant lourde, se défaisant alors des tes lèvres immobiles. Puis, elle te fais plaisir, la garce. Un plaisir que tu n'acceptes pas que ta soeur te donne, même si ce n'est pas réellement elle.  Ses ongles s'enfoncent dans ta peau y dessinant la couleur de ton sang. Ta respiration s'accélères et heureusement qu'elle ne peut pas entendre ton plaisir. Elle détruit ta peau encore et encore, comme Vil a souvent trop peur de le faire. La violence de ta soeur t'excites sans que tu ne puisses faire le moindre mouvement. Elle vas plus loin, ouvrant une plaie dans ton ventre avec un ronce. Te recouvrant de ce magnifique rouge dans lequel tu baignes, vous baignez, vos sangs se mélangeant dans un pacte muet don seul la nuit est consciente. Elle bois ton sang, le laissant couler en elle, tu te surprend même qu'elle ne glisse pas le sien sur ta langue pour vous unir dans la vie comme la mort, Écho et toi. Vos robes ne sont plus blanches et ton sang reste sur ses lèvres tandis qu'elle les approche de nouveau pour murmurer près des tiennes. « Je ne me contente pas d'une vision moi.. » Elle soutient ton regard, mais le peu de plaisir qu'elle t'as offert s'est déjà envolé.

« Tu sais.. » Reprend-t-elle alors qu'elle s'éloigne, te laissant immobile et ensanglantée « .. Seraphina ne te fera jamais de mal, parce qu'elle ne le veut pas réellement vois-tu ? Elle a encore l'espoir fou de te voir te transformer en quelqu'un d'autre. Quelque chose d'autre. De plus humain certainement.. L'espoir fou de pouvoir t'aimer comme une soeur. N'est-elle pas naïve ? » Oh, ça te fait trembler sa dépersonnalisation. C'est Echo qui parle, mais Echo n'est rien d'autre qu'une Sera malade qui se donne le droit d'être aussi cruelle que toi, s'en excuse lâchement plutôt que de l'assumer pleinement. Elle rigole en rôdant la forêt, ton âme derrière tes yeux figés lui renvoyant toute ta haine. « Elle pense que tu peux être... Comment dire ? Sauvée c'est ça ? Hahaha ! » Et toi Sera, quelqu'un peut te sauver de toi-même ? Quand est-ce que Echo s'en prendra à toi, deviendra masochiste et suicidaire, tu l'attends ce jour, de pied ferme. Oh, elle te donne envie de l'enfoncer plus loin, la tarée. « Moi je sais que ce n'est pas possible. Le plus ironique là-dedans c'est que tu es là, divine créature désespérée que tu es à rechercher l'amour de tes pairs mais tu n'as toujours pas compris. » Elle touches un point affreusement sensible et ton coeur s'emballes de la pire des façons. Si Echo ose lever un doigt sur Lysander, tu lui arracheras les yeux de sang froid. Rien qu'à cet idée, ton coeur souffre innexorablement. Tu veux être libérée de cette torture désormais. Qu'elle te fasse mal physiquement, qu'elle te tue ou qu'elle te laisses courir et oublier, mais qu'elle ne te fasses pas penser aux horreurs qu'elle pourrait faire au gryffondor. C'est pour ça qu'elle ne doit pas savoir, que personne ne doit savoir. Laisses mourir l'amour dans ton ventre, Majka, pleure le dans les bras de Moa. « L'amour ça ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler. Car ça n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne. » Elle ne t'enfonce plus ses ongles dans la cuisse, mais elle poignarde ton coeur à de nombreuses reprises avec la lame qui ne t'as pas tuée. Elle est invisible, certes, mais elle fait bien ton boulot et dans ta tempête intérieure, une larme naît à ton oeil. Tu n'arrives pas à la chasser alors elle coule, silencieuse et unique, sur ta joue. T'espères qu'elle ne la voit pas, qu'il fait trop sombre, qu'elle ne sache pas comment elle t'as atteinte. « Il y a des sorts qui plus qu'une grande d'extérité nécessitent autre que la juste colère, il y a des sorts qui réclament une haine sans vergogne, sans tabou. Plus qu'une haine il faut vouloir faire souffrir l'autre et y prendre du plaisir. Ce pourquoi Seraphina n'est pas du tout la personne avisée pour cela, alors que moi... Moi je me fiche de te faire mal. Je me languis de te faire mal. Et crois moi tes cris me donneront du plaisir. » D'autres larmes perlent à tes yeux. Si tu t'es toujours fichée de mourir, maintenant, ça te dérange drôlement. Pas aujourd'hui. Qui protégeras Lysander d'elle lorsque tu ne sera plus là ? Ton coeur remontes dans ta gorge. Tu peux subir tout cela, mais pas lui, elle saura, elle se vengera, elle te fera mal au delà de la mort et c'est dans un immense cris de douleur faisant résonner la forêt que tu est libérée. Sera se tord, mais toi tu laisses ton corps se vider de sa vie, se vider de tes larmes de phœnix desquelles tu veux renaître. Tu pleures, conservant pourtant toute la force dans ce regard mauvais que tu lui renvois. Tu prends ce qu'il te reste de force pour te défaire  des racines, tu t'extirpes et fonce sur elle. Aussi impulsive que ton frère, ton cou de poing retrouve sa joue, mais toi non plus, tu n'en as pas terminé avec elle. Tu l'aimer comme elle t'as aimé. Tu la suis dans ta chute. Tes mains remontant à son visage, malgré ses paupières qu se closent, tes ongles s'y enfonce, pour le crever les yeux comme tu le voudrait, mais elle lutte et t'en empêches. Tes dents s’enfoncent dans son épaule au travers de ses cheveux pour y mordre. Tu mord jusqu'à goûter son sang et plus fort encore. Tu ne peux plus t'arrêtes, tu ne t'es pas assez vengée, tu veux lui rendre chaque cou en pire. Toi aussi tu t'empares des ses lèvres dans un baiser. Un baiser avec tes dents qui croquent dans le rose de sa chaire comme dans une pomme. Pas le moindre plaisir, que de la douleur pour elle. Vous vous battez, vous débattez en vous laissant encore quelques égratignures jusqu'à ce que vous soyez toutes deux épuisées, ne faisant que rester dans les bras l'un de l'autre comme si vous y étiez bien. Tu reprends ton souffles alors qu'il ne reste plus que le calme et l'odeur du sang.

« Echo... » souffles-tu marquant une longue pause pour respirer bruyamment. « C'est... toi... » Rajoutes-tu, avalant l'acre sans qui coule de ta bouche, ne sachant plus à qui il appartient. « Un jour tu vas me tuer. » Lui souffles-tu dans un sourire qui est des plus étrange dans ses circonstances sanguinaires. Les louprs n'ont pas encore flairés le sang dans les bois, il n'ont pas envie de terminer le massacre ? « Ce jour là, tu vas mourir aussi, j'irais pas là-bas seule. » Le promets-tu d'un autre sourire. Ta main se lèves doucement vers la sienne. Tes doigts se moulent au sien levant vos mais au dessus de vous alors que tu les observent, ensanglantées. « Tu nous a fait faire un pacte de sang, Sera... » Proclames-tu avant qu'un rire n'envahisse ta poitrine. Elle s'est plongée elle-même dans sa malédiction et tu la garderas en vie rien que pour lui faire payer tout ce qu'elle t'as fait et ce qu'elle prévoit te faire encore.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


i died for you one time, but never again - seralena (18+) Empty
Message Sujet: Re: i died for you one time, but never again - seralena (18+)   i died for you one time, but never again - seralena (18+) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

i died for you one time, but never again - seralena (18+)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» And then BOOM, he died. - Andrea
» Time Of Dying
» It's time to have a break
» AMBRE || ONCE UPON A TIME
» Some quality time with you | Ezekiel

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Daily Prophet :: Paroles des Moldus :: Pensine :: Pensine des rps-